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    Le Roi des rois
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    13 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 935 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Le cinèma n'a toujours pas abandonnè l'exploitation d'un thème qui attira le grand public! C'est en 1961 qu'on verra paraître une superproduction utilisant les techniques nouvelles du grand ècran : "The King of Kings" de Nicholas Ray (version mineure à celle de Cecil B. DeMille), en 70mm et Technicolor, film ayant coûtè plus de cinq milliards d'anciens francs! Une superproduction de plus de 2h30 èvoquant tant bien que mal la vie du Christ qui fut malheureusement remaniè par le producteur du film contrairement aux instructions de Ray! Pourtant, cette pèriode troublèe par de multiples affrontements se laisse voir sans problème en relatant librement des èpisodes de la vie de Jèsus! Jeffrey Hunter / Jèsus (convaincant), Robert Ryan / Jean-Baptiste, Hurd Hatfield / Ponce Pilate, Carmen Sevilla / Marie-Madeleine et Rip Torn / Judas en sont les principaux interprètes! Pour se faire une rèelle idèe de l'entreprise et pour comparer avec la version muette de DeMille, ce remake de "The King of Kings" se doit d'être vu même si ce n'est pas une oeuvre majeure du grand Nick Ray qui fut dèpassè par le budget en succombant lourdement dans une trop grosse machine hollywoodienne...
    Wagnar
    Wagnar

    85 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Ce n'est pas un grand chef-d'oeuvre comme Quo Vadis, Ben-Hur ou les Dix Commandements, mais ce n'est pas non plus un film à sous-estimer car il possède d'indéniables qualités. Esthétiquement, le film est très réussi avec de très beaux cadrages, une photographie splendide, des décors et des costumes remarquables et surtout une musique absolument grandiose signé Miklos Rosza apportant au film un véritable lyrisme. Niveaux acteur, Jeffrey Hunter réussit bien dans le rôle de Jésus, incarnant un Christ débordant de charisme bien en dessous du Jésus interprété par Robert Powell dans Jésus de Nazareth. D'ailleurs en parlant de Jésus de Nazareth, comme ce dernier film, le Roi des Rois ne fait pas que raconter le parcours de Jésus. Il explique également le contexte historique de cette histoire. Il étoffe également le personnage de Barabbas, faisant de lui non plus un simple brigand, mais un ami de Judas, résistant à l'Empire Romain et qui voyait au départ en Jésus le Messie qui délivrerait les Juifs des Romains par la force guerrière. Comme défauts que je citerais, le personnage de Jésus est traité de manière un peu trop académique, certains épisodes de sa vie sont absents ou expédiés. Et certains acteurs sont insipides notamment ceux qui interprètent les apôtres. En tant que péplum biblique et évocation historique de Jésus, c'est un film tout à fait respectable, à voir pour tous ceux qui aiment le péplum, qui sont croyants ou qui s'intéressent à Jésus, à la Bible et au christianisme.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 août 2020
    Un énième péplum hollywoodien sur la genèse du christianisme. Rien de bien nouveau donc, ce "Roi des rois" est aussi classique dans sa forme que son fond. On connait tous l'histoire du Christ et le schéma narratif suivi ici est tout ce qu'il y a de plus linéaire. Pas de surprise de ce côté-ci. D'ailleurs, tout est formaté ne laissant guère de place à une quelconque audace artistique. Le film impressionne toutefois par ses décors et costumes. C'est ce que l'on retiendra de ce long métrage et non cette propagande religieuse omniprésente et ces acteurs qui ont tendance à surjouer. Pas de déplaisir à visionner ce film qui présente néanmoins peu d'intérêt.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 187 abonnés 5 190 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Ce film fait partie des superbes réussites en péplum d'Hollywood. La vie de Jésus tellement bien racontée avec les décors et costumes fastueux. Un générique grandiose qui nous met dans l'ambiance d'un spectacle inoubliable. Je crois qu'il n'est pas besoin de comparer avec d'autres films de ce genre, mais plutôt de rajouter à d'autres réussites exemplaires également celle-ci qui mérite sa place dans le panthéon des vrais péplums des années 60.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    En insistant sur la liberté qui guide les pas de son personnage, Nicholas Ray semble aborder le Christ comme un avatar de son héros typique, voire comme l’avatar originel du rebelle qui répond aux défis lancés par ses détracteurs avec clarté et calme, supporte le regard de celui qui l’a trahi en le transperçant par l’azur de son iris. Et ce qui s’avère digne d’intérêt, dans le cas de The King of Kings, c’est l’entrelacs du religieux et du politique rapporté par l’articulation du destin de deux hommes, l’un prophète, l’autre dissident politique (Barrabas), qui ont en commun une même soif de rébellion. La marche de Jésus s’apparente, aux yeux des puissants, à autant de tentatives de soulèvements ou d’usurpation ; nul hasard si le cinéaste s’attarde, au début du long-métrage, sur l’assassinat d’Hérode le Grand par son fils, Héros Antipas, préfiguration d’une hantise ressentie devant le caractère éphémère et instable du pouvoir. Ce que représente Ray n’est autre que la mise à mort de la jeune génération par l’ancienne, sans pourtant s’écarter des textes bibliques : il réalise une œuvre hybride, tantôt des plus classiques, tantôt portée par une inventivité et une audace visuelles – pensons à l’utilisation de la demi-bonnette ou à l’importance quasi expressionniste des ombres. En résulte un film inégal, doté de longueurs et de répétitions, mais porté par un souffle vital véritable que retranscrit à merveille la partition de Miklós Rózsa, dont le thème principal agit à la manière d’une jauge qui évalue la conversion des disciples et atteste la naissance de leur foi.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    32 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Il existe, au sein de l'histoire du 7ème art, des productions qui ont dépassés l’humainement concevable au niveau de leur grandeur, de l'ampleur des moyens déployées afin de les mettre sur pied. The King of Kings est une merveille, d'une taille gigantesque, résultat d'un chantier pharaonique, dépassant l'imagination. On ne voit pas ça deux fois dans sa vie de cinéphile. Le générique est précédé d'une ouverture musicale orchestrale magistrale, comme se doit d'en avoir toute fresque cinématographique digne de ce nom. Lorsque le titre du film The King of Kings s'affiche à la fin, sur cette image de coucher de soleil, on est déjà au cœur de l'émotion d'un spectacle grandiose, on sent que plus rien n'existe en dehors de la salle. Les premiers plans laissent déjà bouche bée. Des paysages grandioses s'alignent sous nos yeux à perte de vue, des décors grandeur nature imposent leur magnificence, et des centaines de figurants défilent avec panache. Autant le préciser tout de suite, si il y a bien un support à l'heure actuelle qui convient à ce film c'est le Blu ray. Tourné en Super Technicolor 70 mm (la norme d'aujourd'hui c'est du 35 mm...), le visuel retranscrit est à tomber : visuel parfait qui ébahit les mirettes grâce à une impressionnante palette de couleurs vives, des visages ultra définis dont on distingue chaque pores, et enfin une profondeur de champ inouïe. Ce n'est qu'au cinéma ou, à défaut, avec un Home Cinéma que cette œuvre peut s'apprécier pleinement. Le film progresse ainsi par tableaux colossaux, qui dressent des descriptions matérielles démesurées mais pointues de l'époque du Christ et de la Judée. On se régale de tout ses détails important pour l'aspect historique, au niveau des techniques de préparations de la nourriture, du forgeage des armes, du rangement d'une armée, des costumes allant de la maigre toge aux chatoyantes parures des riches maîtres de Jérusalem en passant par les tenues de guerre des forces romaines. On peut donc envisager The King of Kings sous un angle de documentaire. Tout est très soigné du côté formel. Cependant le jeu des acteurs et la narration s'inscrivent sur un tout autre registre. Le casting concentre un lot d'acteurs impliqués dans leur rôles et mut par un désir de donner une tonalité uniforme répondant aux exigences du projet : lenteur des gestes, paroles débitées tel un texte sacré, long regards intense sur lequel le réalisateur Nicholas Ray insiste particulièrement. On a ainsi l'impression d'assister à un opéra, ou à une pièce de théâtre tragique. Le choix crucial (c'est le cas de le dire) était celui de l'acteur devant incarner Jésus. Jeffrey Hunter s'en tire bien, préférant adopter un jeu qui cherche le juste milieu dans le son de la voix, la rapidité des répliques, plutôt que de tenter à tout prix de délivrer la performance d'anthologie du siècle. Au final il en ressort plus humbles, couvert d'humilité. Son regard désincarné est difficilement oubliable, il réussit grâce à lui à transmettre beaucoup d'émotions tout en n'en affichant que peu. Harry Guardino campe Barrabas avec force, détermination et conviction. Le personnage qu'il crée nous tient fermement en haleine et c'est l'acteur qui réussit le mieux après Jeffrey Hunter. En troisième position j'ai envie d'établir subjectivement Ron Randell dans le rôle de Lucius, un centurion romain moins secondaire qu'il n'y paraît. En effet il est souvent relégué au second plan dans l'espace, lorsqu'on observe la disposition des scènes. Mais il est très souvent présent, son personnage est psychologiquement intéressant, et son jeu minimaliste est celui qui se rapproche le plus de l'émotion à taille humaine dans ce film ou tout est soit grandiloquent soit halluciné et mystique. Ainsi Jean le Baptiste (Robert Ryan) ressemble à un mage de Tolkien (excusez la lourdeur de la comparaison) déclamant des incantations l'air transcendé pour redevenir humain dans ses moments plus sereins. Retenons également le maître de Judée, et Salomé jouée par Brigid Bazlen avec toute la sensualité et la cruauté qui s'imposait (la scène de la danse est remarquable en tout points, une vraie démonstration de la virtuosité de Nicholas Ray et de la beauté de Brigid Bazlen). L'histoire est racontée par la voix de Jean Le Baptiste, tel un conte légendaire (c'est là que j'ai pensé à Tolkien...hum hum) d'une ampleur millénaire. Contrastant avec la somptueuse plastique du film mettant en avant la reconstitution du cadre historique (l'aspect documentaire dont je parle plus haut), cette narration brille par son absence de détails, sa présentation du sujet en terrain connu, car il est vrai que si l'on n'as pas la moindre idée de la vie du Christ on peut se retrouver un peu perdu. A moins justement de s’intéresser aux rapports entre les personnages, toujours mis en avant grâce aux regards, tandis que les dialogues en apprennent peu. On se retrouve donc à suivre un récit de quête, de lutte (avec des séquences de batailles énormes qui n'hésitent pas à verser du sang comme dans tout péplum qui se respecte...à côté de ça beaucoup d'instants choquants sont hors-champ ou seulement évoqués) et d'intrigues dans le clan des puissants. C'est long, et le public risque fort de s'ennuyer. Ça n'en reste pas moins, pour le cinéphile, un délice graphique de chaque instant qui pallie à cette lenteur. Qui d'ailleurs sert à rendre l'ensemble plus majestueux et à renforcer le sentiment d'édifice lourd et imposant lié à The King of Kings. La séquences du sermon a de quoi laisser pantois devant cet attroupement de figurants qui compte parmi les plus grand rassemblements de personnes de chair et d'os de l'histoire du cinéma. En revanche cette scène, si il est évident que le metteur en scène avait l'intention d'en faire le moment fort du film, est définitivement trop molle et trop exaltée vers des cimes bibliques peu compréhensible pour fonctionner. Elle se fait largement dépasser par la crucifixion finale, qui se permet un plan dingue à la limite du génie. Tout comme la dernière image, mémorable, de l'ombre du Christ formant une croix avec le filet de pêcheur qui lui est perpendiculaire. Beaucoup de gens trouvent ce film froid, peu intimiste, lavé de vraies émotions palpables. Placer ce type d'émotions dans un péplum de cette envergure est chose difficile. Il y a malgré tout quelques éclats, et une musique vraiment sublime qui aide. The King of Kings est donc un chef d'oeuvre, beau comme du marbre, ce qui suscite peu d'intérêt de la part de la majorité des spectateurs. C'est effectivement une beauté difficile à apprécier, à appréhender, mais qui porte vers des horizons fabuleux.
    hubertselby
    hubertselby

    69 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2011
    Première remarque: le film n'apparait pas lorsqu'on lance une recherche avec la barre de recherche allociné. En premier on a ce film de pingouins les rois de la glisse...Au bout de 2 pages de résultats, toujours rien ! Je passe donc par le nom du réalisateur: Nicholas Ray et là enfin je le trouve par contre, Oh surprise ! Quand je découvre l'affiche du film ! Je pense tout de suite à une autre affiche HYPER célèbre :
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=1532.html
    Pour le roi des rois je ne connaissais que l'affiche avec l'acteur qui joue le Christ, mais là ça ajoute un petit côté fausse saga pas dégueu qui moi m'amuse beaucoup ^^
    Pour info le roi des rois sort en 1961 et Ben Hur en 1959...D'ailleurs ça m'évoque d'autres affiches "titre taillé dans une montagne" toujours dans les mêmes périodes :
    http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=5271.html réalisé en 1961 avec Charlton Heston et http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=29740.html en 1963. Ca devait être l'époque qui voulait des titres "montagnes" ^^
    Pour ce qui est du film il est sympa pour un enfant qui débute le cathé je pense. Moi le film me fait marrer à cause des figurants qui font parfois n'imp( alors qu'ils se font transpercer par l'armée romaine certains se relèvent...C'est impossible de gérer un tel bordel alors au ralenti c'est souvent amusant...
    Le christ est joué par un blond au yeux bleus...On est en galilée au 1er siècle de notre ère, pays des peaux mattes et des pilosités brunes et bouclées, un blong aux yeux bleus...Ils pouvaient l'appeler Sigfried aussi ^^ L'acteur joue très bien mais le manque de véracité historique laisse pantois... Enfin bon, on est pass duppe, on est dans les studios hollywoodiens faut produire du Jésus pour faire rêver les jeunes américaines et pis c'est tout ! Je surkiffe son côté kitsch ! Eclairage digne d'un bain solaire, musique célestes, romains toujours propres sur eux, pas de gros crados...La religion passé au karcher pour la rendre lisse...Que de grandiloquence sompteuse ! Alala, j'en reprendrais volontier du rab !
    Plume231
    Plume231

    3 931 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 août 2011
    Si j'étais vache (mais comme heureusement je ne le suis pas !!!) je dirais que cela ressemble à un spot publicitaire de 160 minutes sur la très grande efficacité d'une lessive prenant pour thème les Evangiles. En effet, les acteurs portent des costumes d'une propreté incroyable sans la moindre poussière ou trace de transpiration. Le meilleur exemple est la scène où la garde de Ponce Pilate vient de se taper des centaines de kilomètres sous une chaleur écrasante et est pourtant habillée nickel. Le rationnel dirait que ce sont juste des figurants qui après avoir mis leurs costumes viennent de sortir d'une tente commune bien à l'ombre mais l'imaginatif dirait avec beaucoup plus de justesse que c'est juste un miracle... Mais là je m'égare. Pour en revenir au film, c'est une production MGM donc c'est à dire qu'on met le paquet au niveau des moyens. Photographie (on a même le droit à quelques plans franchement magnifiques !!!), décors et costumes (même sans poussière, ni transpiration !!!) impeccables. Par contre, côté casting c'est pas trop la joie. Jeffrey Hunter n'a pas franchement un charisme de malade et c'est très embêtant quand on incarne justement un des personnages les plus charismatiques de tous les temps. Autrement aucune présence marquante si ce n'est Robert Ryan qu'il est ironique de voir quand on sait qu'il a donné quelques beaux salauds au cinéma dans le rôle de Saint Jean-Baptiste, la sexy Brigid Bazlen qui dégage encore plus d'érotisme dans le rôle de Salomé que Rita Hayworth dans le film hyper-kitsch de William Dieterle et celle sonore dans une voix-off, qui évite totalement le pompeux et même donne les seuls moments intenses du film, Orson Welles himself. Mais le très gros reproche qui tue et que l'on peut faire au film c'est que celui-ci n'arrive à dépasser un côté illustratif et à donner une véritable émotion. Quand à la mise en scène de Nicholas Ray, elle reste assez impersonnelle si ce n'est quelques cadrages utilisant habilement la symétrie bien caractéristiques du réalisateur de "La Fureur de vivre". Sans être déshonorante, "Le Roi des rois" est une superproduction décevante.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2009
    Comment atteindre le plus profond du ridicule à chaque instant ? En confiant à Nicholas Ray (cinéaste intimiste au demeurant très surfait) le soin de diriger un péplum hollywoodien sur la vie de Jésus. Le ton est désespérément plat tout au long de ce pensum de deux heures et demie qui se contente de dérouler les faits que tout le monde connaît sans aucune originalité. L’interprétation est pathétique (Jeffrey Hunter en Jésus, ça vaut son pesant de cacahuètes !) et la mise en scène d’un conventionnel incroyable. Pour donner une idée, disons simplement que le discours sur la montagne fait irrésistiblement penser à un rassemblement hippie ! Vraiment à éviter…
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    147 abonnés 3 097 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2020
    Un film intéressant sur Jésus avec un personnage de Jésus assez correct parfois très convaincant. Ce qui est à regretter est que le film avec son caractère hollywoodien mélange une vie de Jésus à des péripéties historiques imaginaires. Aussi l'ensemble donne un goût mitigé changeant des personnages, en inventant d'autres. Proche de l'évangile à un moment et à un autre racontant une histoire qui n'y est aucunement le tout dans une façon hollywoodienne pas désagréable et avec des nuances parfois bien inspirées du fait de cette époque 1966. Car c'est à partir de la fin des années 1960 qu'il est devenu convenu pour plaire au grand public de mettre à la mode une dérision des croyances bibliques.
    lilybelle91
    lilybelle91

    67 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2011
    La vie de Jésus traité comme un péplum Hollywoodien spectaculaire et grandiose avec ses milliers de figurants ! Mais la voix off hyper didactique attribue au film un ton trop scolaire, à tel point qu'on à le sentiment d'assister à un cours de catéchisme sur le fils de Dieu, sous la forme de : "Jésus Christ pour les nuls" !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Tout d'abord la magnifique musique omniprésente de Miklos Rosza. Une histoire touchante, un réalisateur Nicolas Ray doté d'une inspiration quasi-biblique, et un intéressant casting de gros moyens. Que demandez de plus ? Au regard des nanars qui sortent par dizaine dans les salles chaque mercredi, ce film mérite largement ses 5 étoiles que l'on soit chrétien ou non, ce film interroge tout être humain sur sa place sur terre et sur son âme. Il est sorti aux USA en bluray et devrait sortir en France sur le même support. J'ai vu le Bluray. Restauration biblique de l'image. Ce film peut être acheté les yeux fermés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 août 2011
    Quelle drôle d'idée d'avoir confié la réalisation d'une Vie de Jésus (à très très grand spectacle) au réalisateur rebelle de La fureur de vivre et de Johnny Guitare.
    Philip Yordan, le scénariste, nous aura concocté un récit plutôt infidèle aux évangiles canoniques, en faisant de Jésus un rebelle illuminé (Jeffrey Hunter pétrifié jusqu'à la moelle), opposé à la dictature romaine, à la corruption mais aussi aux zélotes, ces résistants guerriers proches de Judas (dont on comprend assez mal la traîtrise dans le film).
    Reste que le film à quelque chose à la fois de pompier et d'expérimental, Ray utilisant toute une palette d'effets (notamment de profondeur de champs) que permettait à l'époque le 70mm et les nouveaux procédés optiques.
    Au final, le film est assez hybride, Ray ayant certainement eu du mal a intégrer le Christ à sa propre thématique. En voulant constituer une trame trop riche, le scénariste, lui, a largement taillé les paraboles bibliques pour composer un patchwork entre Histoire (selon l'archéologie de l'époque) et évangiles.
    Si Hunter est habité (c'est le moins qu'on puisse dire)... ce n'est pas le cas de la voix off, dont la platitude est tellement évidente qu'elle dépassionne complètement le récit.
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