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weihnachtsmann
1 145 abonnés
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1,0
Publiée le 9 juin 2016
C'est assez désespérant de voir MF toujours dans le même rôle de paumée, cinglée voire alcoolique. Il faudrait qu'elle reprenne les rôles comiques. Mais elle n'en a peut-être plus envie. En tout cas ici dans ce film glauque et sans queue ni tête elle est exaspérante d'incompréhension. Vraiment ennuyeux et répétitif dans ses éternels routes d'Espagne. Une sorte de road-movie déprimant.
S’inspirant du roman de Marguerite Duras, Dix heures et demie du soir en été, publié en 1960, Orage raconte la rencontre entre un homme en fuite après avoir tué son épouse et son amant et une mère de famille en pleine crise de sa vie. Le film connaît une atmosphère pesante où il est très difficile d’adhérer. En effet, chaque séquence est pessimiste et il n’existe aucun espoir à voir la barre se rehausser. Seule Marina Foïs nous sidère par une performance juste et poignante. Mais se servant de l’alcoolisme et du mal-être de son personnage pour jouer, ce n’est pas non plus elle qui pourra vitaminer le film. Orage est donc un thriller déprimant à ne pas confier entre tous les yeux. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Surprenant. Ce film l'est. Il faut s'accrocher au scénario digne d'un thriller haut de gamme. Belle performance des deux acteurs. On apprécie l'ambiance. A voir...
L'idée du film est intéressante, mais certainement pas assez exploitée pour aller plus loin dans la psychologie des personnages. Il reste un road-movie très sombre au sens propre et au figuré où Marina Foïs livrée à elle-même atteint vite les limites de ce rôle de composition de femme alcoolique et plus que désespérée.
Un orage, une famille bloquée dans une ville où une chasse à l'homme est organisée pour traquer un tueur qui rôde. Tout ceci aurait pu donner un huis clos angoissant, mais le réalisateur a préféré faire un film plus classique qui prend notamment des allures de road-movie dans sa deuxième partie. La mise en place de l'histoire est un peu poussive puisque Fabrice Camoin se contente de montrer une Marina Fois au bout du rouleau qui ne cesse de boire, une façon de justifier son futur choix. Par la suite, l'histoire gagne un peu en intérêt lors de la rencontre entre le tueur et la dépressive, mais le scénario est trop faiblard pour captiver jusqu'au bout. Je pensais réellement que si l'histoire était aussi évidente, c'était parce qu'il y aurait une surprise ou un malentendu qui nous serait révélé plus tard, mais non, l'histoire est prévisible du début à la fin. Le casting est bon et digne d'un bon film, mais la mise en scène et l'histoire sont dignes d'un téléfilm, pas plus.
Je n'ai malheureusement pas pu voir ce film mais je tiens tout particulièrement à écrire ceci : ce film n'est distribué que dans 10 cinémas en France ! c'est une honte ! Il ne joue pas dans ma région donc je ne peux pas le voir alors qu'il m'intéresse. Alors que beaucoup de films sont distribués dans des centaines de salles en France, celui-ci n'a le droit qu'à 10 salles. C'est vraiment inadmissible. On nous empêche de voir ce film. Ce n'est vraiment pas normal que certains films soient en quelque sorte discriminés ainsi. Je sais bien qu'il sort énormément de films chaque mois et que la rentabilité prime mais tout de même ! J'habite une très grande ville comprenant beaucoup de cinémas, et l'un d'entre eux aurait pu quand même le diffuser !
En prenant ma place, j'ai voulu faire un bon mot en demandant "Orage, mais sans désespoir"... J'ignorais alors que le personnage de Maria, incarnée par Marina Foïs, jouerait si bien le désespoir noyé dans l'alcool. Dans "Un singe en hiver", Gabin, abstinent déclare : "c'est pas l'alcool, qui me manque, c'est l'ivresse". Une longue réplique de Maria, donne ici une idée du combat mené autour du sentiment de vacuité par l'alcoolique. S'enivrer pour ne plus penser, pour échapper au regard réprobateur du conjoint, qui ne la désire plus. Les acteurs de ce film sont en vogue, ils ont du talent et on les aime. Je vais aller lire le roman de Marguerite Duras pour retrouver ces phrases magnifiques sur le rapport à l'alcool. Bravo pour ce premier film très créatif dans la lenteur, son obscurité. Le regard de l'enfant parentifié est aussi un beau témoignage de ces enfants habitués à soutenir et tenter de soigner leur(s) parent(s) défaillant(s).
Bien trop brouillon tout ça, Le film se termine et on ne sait pratiquement rien de qu'au début que ce soit au sujet des personnages ou de l'histoire en elle-même qui est loin d'être passionnante et devient même ennuyeuse tellement on en sait peu. Les acteurs n'ont pas plus l'air d'y croire plus que nous et deviennent même presque ridicules à faire leur numéro (jamais vu Marina Fois et Bouajila aussi perdus dans leurs interprétations - probablement faute d' une direction d'acteurs digne de ce nom...) le film ne laisse donc que des questions derrière lui et une grosse impression d'avoir perdu son temps.... A fuir.