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    Hannah Arendt
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    3,6
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    Votre avis sur Hannah Arendt ?

    183 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 juin 2013
    Très intéressant, un cours d'histoire et de philosophie en même temps ! Film qui fait réfléchir ! Quelques longueurs tout de même mais très bon jeu d'acteurs !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2013
    Plutôt que de lutter 1h55 à ne pas s'endormir face à ce téléfilm d'une platitude extrême (et un détail de sa vie privée inutile, on enchaîne sur un gros plan visage (sans) émotion avec musique de circonstance, et rebelote ceci en boucle pendant 1h, sans jamais comprendre ce qu'il se passe dans la tête de cette dame... non, montrer un visage passif avec musique dramatique ne suffit parfois pas à faire passer un message, que de toute façon on devine d'emblée : Hannah Arendt fut tourmenté... Non, sans blague ?) , on aurait le temps de lire un ouvrage d'Hannah Arendt et de vraiment apprendre des choses.
    Le seul intérêt du film se résume à 5 minutes bout à bout : les images d'archives du procès, et le discours d'Hannah face à sa classe vers la fin, seul moment où un message passe.
    Traiter un tel sujet ainsi, sans jamais inviter le spectateur à une vraie réflexion ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Une très bonne surprise qui mériterait l'attention de tous. Facile à comprendre, bien écrit, un très bon choix d'acteur, une vrai réussite qui donne envie d'en savoir plus sur elle. recommandé à tous
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Voilà un film historique et poignant qui nous replonge dans une période sombre, et encore difficile à expliquer ou à comprendre, celle où le pire de la nature humaine est ressorti et où le Mal a montré son visage le plus sinistre.

    1961, Hannah Arendt, philosophe juive allemande est mandatée par le New Yorker pour couvrir le procès du SS Adolf Eichmann, à Jérusalem. Elle s’attend à voir un monstre, un homme plein de haine, de fureur mais contre toute attente elle se trouve face à un homme des plus médiocres et des plus banals, c’est alors que commence son combat…

    Seule contre tous, le film raconte comment cette femme juive, allemande expatriée devenue philosophe, va en quelque sorte défendre la médiocrité de cet homme face aux responsabilités dont on l’accable et... (lire la suite sur mon blog)
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Margarethe Von Trotta signe un nouveau film particulièrement prenant et condensé. Si une petite part de la philosophie d'Hannah Arendt, en l'occurrence celle qu'elle fait découler du procès d'Eichmann à propos de la banalité du mal et de la destruction de la volonté, est bien convoquée, le film s'attache également (de manière romancée ?) à faire le portrait d'une intellectuelle au début des années 60. C'est finalement de l'actrice Barbara Sukowa que le film tire sa pleine force de persuasion.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Cela fait un bail que je n'avais pas vu de film de Von Trotta, qui, il y a 30 ans en arrière, était bien placée dans mon panthéon personnel. Elle revient pour nous parler d'une philosophe très importante du 20ème siècle, Hannah Arendt, juive allemande émigrée aux USA, connue pour ses travaux sur le totalitarisme et sur la pensée (ou son absence !). Le film n'est pas un biopic : il aborde seulement, mais de façon approfondie, une période importante de la vie d'Hannah, lorsque, dans les années 60, elle se passionna pour le procès d'Adolf Eichmann et écrivit le livre "Eichmann à Jérusalem" qui lui valut la haine de nombreux juifs et la coupa de plusieurs de ses amis : sans prendre la défense d'Eichmann, elle le présentait comme un pauvre type qui n'avait aucune pensée personnelle et se contentait d'obéir aux ordres, avec, in fine, ce qu'elle appelait la "banalité du mal". On lui reprocha également d'avoir fait le reproche aux populations déportées de ne pas s'être suffisamment révoltées contre le sort terrible que les dirigeants nazis leur réservaient. Le film tourne donc sur la responsabilité individuelle dans le cadre d'une barbarie collective. Très bien interprété, ce film nous permet de retrouver une réalisatrice importante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Alors sur se film je ne peut dire que une chose. Je vai dire que se film est pas térrible. Quand je dit pas térrible se un gentie mots. Je vous souhaite de ne jamais allz le voire. Vous allez dormire sur place. merci et bonne chance
    Velma21
    Velma21

    27 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Avec son esthétique fanée et ses décors monotones qui semblent tout droit sortis d’un épisode de Derrick, Hannah Arendt n’est pas un film instantanément séduisant. Et pourtant, dès les premières scènes nous plongeant dans l’univers de cette femme seule dans son appartement new-yorkais, un sentiment de profondeur nous envahit. A la voir allongée sur son canapé avec son éternelle cigarette entre les doigts, on perçoit déjà toute la complexité du personnage.

    Malgré son titre éponyme, le long métrage de la cinéaste allemande Margarethe Von Trotta n’entend pas résumer la vie entière de la célèbre philosophe politique. Le film s’intéresse à un épisode particulier de son existence, celui où elle a élaboré sa théorie sur la banalité du mal. Des écrits qui lui ont valu à l’époque de vives critiques et même des menaces de mort.

    Pourtant, avec le recul, cette volonté de non diabolisation d’hommes ayant commis les pires atrocités sonne comme une évidence. Derrière la banalité, la médiocrité ou même l’ignorance de chaque individu se cache justement l’origine du mal. La barrière est tenue entre les notions de devoir et de justice. Et c’est en se répétant sans cesse ce message que l’humanité pourra éviter plus facilement de reproduire les mêmes erreurs. Il faut se méfier des êtres les plus anodins en apparence, car se sont eux qui se transforment en monstres.

    Lire la suite sur Lost in Universes
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Philosophique, trop peut être, manque de rythme, ça tire en longueur mais une Barbara Sukowa convaincante.
    Myene
    Myene

    18 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Pour moi c'est une œuvre magistrale d'accord la mise en scène est classique et alors ??,cette forme dépouillée rend le fond plus perceptible à la fois le processus d'élaboration intellectuel et philosophique et le contexte d'un milieu qui aussi libéré qu'il puisse s"afficher résiste de toutes ses forces aux remises en cause d'une pensée qui élaborée collectivement se transforme en dogme ... qui peut vous excommunier : Chapeau grande dame , je vous ai lu un peu distraitement je vais rechercher une bonne traduction et de plus m'acheter le DVD .
    Film à recommander à tous ceux qui s'interroge sur la nature humaine
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Un film bien intello pour le coup. Il ouvre des fenêtres sur un personnage historique que je ne connaissais pas, pose de bonnes questions sur des sujets qui nous concernent. Dommage que ça manque un peu de vitalité, d'intensité
    acgaltie
    acgaltie

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2013
    "(...) il est dans la nature même du totalitarisme, et peut-être de la bureaucratie, de transformer les hommes en fonctionnaires, en “rouages” administratifs, et ainsi de les déshumaniser (...)"
    "(...) Eichmann n’est pas une figure démoniaque, mais plutôt l’incarnation de l’“absence de pensée” chez l’être humain (...)"

    Il peut s'agir aussi d'une pensée formatée par un conditionnement, par une déculturation programmée accompagnée par l'imposition d'une autre culture... Plus profondément encore, la déstructuration culturelle et sensible qui coupe les individus de la nature, des autres vivants et de leur nature pour les déboussoler et les amener plus ou moins à leur insu à servir des intérêts étranges, un système nuisible, voire un totalitarisme, est devenu assez commun. Plus commun encore aujourd'hui qu'à l'époque d'Hannah Arendt.

    Quelques années avant Hannah Arendt, après avoir fait l'expérience du nazisme et l'avoir fui, Theodor Adorno et Max Horkheimer ont mené une autre recherche éclairante sur les origines du totalitarisme : La Dialectique de la Raison.

    "Depuis le dix-huitième siècle, la pensée occidentale s'est trouvée confrontée à un choix contradictoire entre deux façons de raisonner, deux positions, deux écoles différentes. La première préconise de libérer l'esprit humain du carcan mental dans lequel il s'est lui-même emprisonné, dans l'espoir de parvenir aux valeurs intrinsèques de l'ordre, aux fins dernières, au but ultime de la vie. C'est le côté critique des Lumières : la raison consacrée à la libération, à la transcendance. Sur le rivage opposé de cette dialectique, on trouve la deuxième école, qui propose une domination de la nature. Cette dernière position, devenue la branche la plus active de l'héritage des Lumières, présuppose une désacralisation du monde, une réduction quantitative et mécaniste de l'univers en une masse informe d'objets hétéroclites. La raison devient un simple instrument au service des moyens et non des fins. Cette façon de voir conduit à l'aliénation spirituelle de l'homme, à sa coupure d'avec la nature, puis à l'industrialisation et à la mercantilisation du monde vivant. Toute l'histoire de la science ainsi que toutes les autres dimensions de la vie intellectuelle depuis le dix-huitième siècle sont empreintes de cette dialectique"

    Le nazisme a poussé très loin la réduction quantitative et mécaniste, la réification du vivant. Il n'est malheureusement pas le seul et sa science de la propagande et de la manipulation de masse a fait beaucoup d'émules.

    Quelques dizaines d'années après Adorno, Horkheimer et Harendt, la "culture anti-nature" est largement revendiquée, les serviteurs zélés du nouveau totalitarisme mondialisé défilent en foules, et l'effondrement des résistances et des alternatives est devenu une banalité.

    ACG planetaryecology
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Un film troublant et dérangeant qui interpelle nos conscience sur le thème du Mal Absolu.
    L'interprétation du rôle d'Hannah Arendt par Barbara Sukowa, rend l'auteure des "Les Origines du totalitarisme" particulièrement attachante, voire séduisante, sur un sujet plutôt difficile.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2013
    surprenant ça ne laisse pas indifférent dans sa philosophie même s'il est, au moins pour moi, impossible d'adhérer à sa pensée. un film très intéressant qui permet une bonne discussion après
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 24 mars 2014
    Assez beau film. Mais vraiment déçu du fond. Je m'attendais à en apprendre plus sur cet épisode et au final je dois dire que je me suis un peu ennuyé. Même s les acteurs sont vraiment bons.
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