Mon compte
    Hannah Arendt
    Note moyenne
    3,6
    1330 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hannah Arendt ?

    183 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    77 critiques
    3
    61 critiques
    2
    27 critiques
    1
    8 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Une introduction comme une autre si vous ne connaissez ni le sujet ni l'auteur. Dans le cas contraire, dispensable, mais dans le cas contraire, vous aurez envie de voir un film sur Arendt.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 août 2013
    Magifique interprétation de Mme Sukova, sur un sujet qui devrait faire réfléchie beaucoup de monde dans la société actuelle et particulièrement dans les tensions isréalo-palestinienne.
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2013
    J'ai plusieurs reproches à adresser au film de Margarethe von Trotta.
    Mais commençons par ses qualités.

    La principale est sans doute l'interprétation de Barbara Sukowa. Elle s'est glissée dans la peau d'Hannah Arendt, parle l'anglais avec son fort allemand, fume comme elle des cigarettes à la chaîne, et surtout a sa détermination et son exigence intellectuelle.
    Grâce à cette actrice remarquable, et au parti pris de la réalisatrice de ne guère sortir de l'élégant appartement new-yorkais où elle travaille et reçoit ses amis, on partage, l'espace d'un film l'excitation intellectuelle de cette communauté expatriée.

    Le film devient moins convaincant dès qu'il s'échappe de ce creuset. Jérusalem - où Arendt est envoyée pour suivre le procès Eichmann - a des airs de carton pâte. Les deux flash back qui rappellent la liaison de la philosophe avec Martin Heidegger sont calamiteux. On y sent le poids d'un classicisme académique qui démode le film sitôt sorti.

    Contrairement à ce qu'annonce son titre, ce titre ne traite pas de toute la vie de Hannah Arendt. Après avoir eu cette ambition - les deux scènes avec Heidegger en portent la trace - Margarethe von Trotta a choisi de se focaliser sur le procès d'Adolf Eichmann et sur le compte-rendu qu'en fait Arendt pour le New Yorker, ultérieurement publié sous le titre "Eichmann à Jérusalem".

    Le film essaie de montrer comment Arendt forge le concept de "banalité du mal" lorsqu'elle est confrontée à un bourreau qui n'a rien de monstrueux mais qui s'est contenté d'appliquer sans réfléchir des consignes bureaucratiques venues d'en haut. Filmer la pensée en action est une gageure. Hélas, le film ne la relève pas. Un plan inutilement dramatique montre Arendt devant sa machine à écrire qui tout à coup, tel Archimède dans sa baignoire ou Newton sous son pommier, accouche de la"banalité du mal". C'est oublier que les percées conceptuelles ne sont pas le fruit du hasard mais le produit d'un lent mûrissement.

    Le film s'intéresse ensuite à la controverse qu'a suscitée "Eichmann à Jérusalem". Deux reproches principaux lui étaient adressés. Le premier était de banaliser le génocide en présentant l'un de ses auteurs comme un banal bureaucrate. Le second était sa critique des Judenräte, les Conseils élus juifs, auxquels elle reprocha leur passivité sinon leur complicité ; cette critique était insupportable à bon nombre de Juifs qui y voyaient une remise ne cause inadmissible de leur statut de victimes de la Shoah.

    Ces deux reproches se résumaient à un seul : juive, Hannah Arendt manquait de solidarité avec son peuple. Critique à l'égard de la politique d'Israël, favorable à l'entente avec les pays arabes, hostile à la notion de peuple élu, étrangère aux souffrances endurées par les Juifs d'Europe durant la Guerre (elle avait réussi à fuir la France en 1940), Hannah Arendt fut accusée d'antisémitisme.

    Cette controverse n'est pas la partie la plus intéressante de la vie de Arendt. Juive, Arendt l'était qui n'a jamais renié sa judéité. Mais, individualiste, elle l'était plus encore, donnant toujours à l'individu et à son imprescriptible liberté la primauté sur le groupe et son histoire.

    En réduisant Hannah Arendt à la figure courageuse de l'intellectuelle victime d'une controverse blessante et mensongère, en la situant face à la communauté juive alors que toute son œuvre tend à la détacher, Margarethe von Trotta ampute l'œuvre de la philosophe allemande d'une part essentielle : son aspiration à l'universel.
    reymi586
    reymi586

    483 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2014
    "Hannah Arendt" soulève de nombreuses réflexions très intéressantes qui vont au delà du génocide commis par les Nazis mais parlent plus généralement de l'Homme. Cette femme était quand même avant gardiste et ça m'a fait plaisir de voir ce biopic, heureusement fait par des allemands. C'est le genre de projet que j'ai du mal à voir à Hollywood. Là j'ai vraiment eu l'impression d'y être. L'actrice principale était très prenante. J'ai bien aimé le mélange avec les images d'archive qui nous mettait vraiment dans la situation. Après c'est sur que c'est 2h de blabla en allemand et ça part un peu dans
    la philosophie parfois, il faut donc s'accrocher !
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    188 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    Autant dire que quand comme moi on ne sait pas à quoi s'attendre en allant voir ce film, on se demande très vite ce qu'on fout là?! Je suis très intéressé par tout ce qui touche à la 2ème guerre mondiale et l'holocauste, mais là n'est pas vraiment le sujet. Le film évoque l'histoire d'une philosophe célèbre (quand on a fait 15 ans d'études philosophiques...) qui a couvert le procès Eichmann et créé une grosse polémique dans son article publié à son retour aux USA. Le film n'évoque que très peu le procès ou Eichmann lui-même, le sujet du film est bien Hanna Arendt et ce qu'elle a subi suite à son article dont on ne cherche pas à faire l'analyse ou l'apologie. Elle y décrit un Eichmann faible et banal très loin du bourreau décrié, et souligne les propos d'Eichmann signalant que la célérité des actions de déportation ne pouvait être aussi efficace sans la collaboration de dignitaires juifs. Historiquement intéressant pour les étudiants en lettre car beaucoup de références philosophiques du XXème siècle, les autres accrochez-vous.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Un film dont l'intérêt principal est historique. En effet, il traite de manière très nuancé une page très importante de l'histoire mondiale (la chasse aux anciens nazis et en particulier Adolf Eichmann). On découvre ainsi une espèce d'aveuglement qui a pris le monde lorsque l'on essayait, comme Hannah Arendt, d'étudier le sujet en sortant du manichéisme (les nazis pouvaient être des hommes qui suivaient juste des ordres sans réfléchir et non pas obligatoirement des monstres motivés par de réelles motivations politiques). Margarethe von Trotta réussit à décrire tout l'ambiguité d'Arendt (sa volonté de traiter objectivement la shoah tout en étant juive et en ayant été la maitresse d'un personnage aussi controversé que Martin Heidegger) et la violence des réactions que cette même ambiguité a créée. La réalisatrice est aidée en cela par une interprétation très juste de tous les acteurs.
    Même si, d'un point de vue purement cinématographique, il ne marquera pas spécialement l'histoire (peut-être trop classique), la vision de ce film reste nécessaire pour son éclairage original sur un sujet qui marque encore le monde d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Pour ceux qui comme moi ne connaissent rien d'Hannah Arendt, voilà une façon de s'instruire grâce à un film plutôt réussi malgré quelques longueurs. Barbara Sukowa est très crédible en intellectuelle courageuse, les documents d'époque en noir et blanc sont bien intégrés au film, et un discours final passionnant de la philosophe à ses étudiants résume parfaitement le propos. Bref, un film à voir.
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Un film très intéressant, parfois un peu difficile mais terriblement instructif sur l'explication de l'horreur.
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 089 abonnés 12 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2013
    Aller voir "Hannah Arendt", le nouveau film de Margarethe Von Trotta, c'est faire revivre en quelque sorte ses phrases, non pas à travers un livre mais à travers un long-mètrage, qui permet de redècouvrir le travail de la philosophe visionnaire du siècle dernier qui dèveloppa en suivant le procès Eichmann (le responsable de la dèportation de millions de juifs) le concept de banalitè du mal! La banalitè du mal qui consiste de la part d'un être humain ordinaire à acceptait d'appliquer des ordres sans jamais en remettre en cause le fondement! Actrice de thèâtre puis interprète des films de R.W Fassbinder et Volker Schlöndorff, la cinèaste allemande oppose des personnages qui expriment des arguments contradictoires et choisit une fois de plus l'immense Barbara Sukowa pour jouer dans son film le rôle principal! Son obstination et l'exigence de sa pensèe font des merveilles à l'ècran, Sukowa, seule contre tous, ètant le pivot d'une histoire au suspense particulièrement troublant! il serait d'ailleurs intèressant de savoir combien de clopes fume l'actrice durant le mètrage, histoire d'affoler les experts de santè publique et du ministère de la Santè ? A noter l'ènorme travail sur la bande son qui, parfois, transperce tout, jusqu'à nous èblouir...
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2013
    « Je pense, donc je suis » disait Descartes. Hannah Arendt aurait pu, lorsqu'elle devait se défendre contre tous ses opposants, s'en servir pour expliquer sa thèse. En 1961, elle assiste au procès Eichmann (criminel de guerre nazie) et demande au New Yorker de publier son article suite à cette audience. Ce rapport sur la banalité du mal va accuser la philosophe d'antisémite et faire couler beaucoup d'encre, dont ce film qui sort aujourd'hui.

    Le thème choisi par Margarethe von Trotta est palpitant, capital pour comprendre l'homme, son fonctionnement et ses travers. Les grands maux de l'humanité sont-ils dans la banalité de l'individu, dans le sens où ce dernier fait tout simplement ce qu'on lui dit de faire car c'est son travail ? Car en plus d'examiner une vision philosophique de l'homme, la notion de travail est également prépondérante et permet d'ajouter une nouvelle question : tous les travaux nécessitent t-ils une réelle réflexion ?

    Suite à ces nombreuses interrogations, nous sommes en droit de se demander si Hannah Arendt n'est pas didactique. Disons-le sans détour, ce film est un peu scolaire mais c'est, par essence, son thème qui veut ça (elle est professeur de philosophie). Par ailleurs, la réalisatrice n'oublie pas d'être subtile en ayant l'intelligence d'utiliser seulement des images d'archives pour montrer le procès Eichmann. Elle a aussi le mérite de ne pas juger et de laisser le spectateur, lui aussi, réfléchir par lui-même et méditer ces questions existentielles.

    Nonobstant, il faut savoir qu'un bon thème ne fait pas un bon film. La cinéaste a eu la mauvaise idée d'inclure des flash-back peu pertinents à son oeuvre. De plus, les décors volontairement kitch des années 1960 sentent un peu trop le toc. Et la relation qu'entretiennent la philosophe et son mari Blücher suit la même voie, car les deux acteurs ne semblent pas être en osmose. Finalement, tous les éléments secondaires ne rendent pas le sujet palpitant, et les images ne surpassent en rien les lettres qui ont été écrites auparavant sur le sujet.

    On retiendra l'interprétation solide de Barbara Sukowa qui joue ce qu'on lui demande d'incarner : une intellectuelle sûre de ses idées, mais cachant une part de fragilité et de nombreux doutes. On nous affirme en effet qu'elle continua de se poser des interrogations sur l'homme jusqu'à la fin de ses jours. Hannah Arendt s'avère être intéressant pour ceux qui connaissent peu cette période, mais peu enrichissant pour les plus connaisseurs.
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2013
    C'est une très bonne chose que l'histoire d'Hannah Arendt soit portée sur grand écran, l'insertion d'images authentiques du procès Eichmann donne d'autant plus de poids à ce film. Formidable actrice.
    Toutefois le sentiment dominant au générique de fin et d'avoir été face à un téléfilm plutôt qu'un long métrage. Certaines longueurs auraient pu être évitées.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Il faut avoir perdu de vue la philosophie universitaire pour ne pas aimer et croire qu'Hannah confond banalité et imbécilité. Voilà une manière accessible d'entrer dans le monde d'une philosophe, femme inscrite au sein de l'encyclopédie de philosophie, juste dans sa méthode de recherche et juste dans son interprétation. Un exemple pour ceux qui aime penser en sagesse sur le chemin de la vérité.
    Bon je sais, je suis fan de saint Augustin, comme Hannah, "la grâce". Mais 1600 ans les séparent.
    neoravine
    neoravine

    9 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Un film passionnant, de bout en bout. Très intéressant et instructif, sans être ennuyeux, à aucun moment. Très bien
    jm6455
    jm6455

    5 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    C'est un film très fort, philosophique qui retrace avec talent la vie d'un femme exceptionnelle qui allait jusqu'au bout dans la défense de ses idées et de ses points de vue.
    Superbe écriture et magnifique interprétation.
    Camille C
    Camille C

    12 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2013
    On reste un peu sur notre faim... L'actrice principale joue tr�s bien mais on aurait aim� que le r�alisateur aille plus loin dans la r�flexion sur le mal de Hannah Arendt..
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top