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    Hannah Arendt
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    3,6
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    183 critiques spectateurs

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    Georges F
    Georges F

    8 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Fallait il en faire un film?
    On comprend bien que Hannah Arendt estime que Eichmann n'était qu'un exécutant et qu'il ne peut porter à lui seul toute la responsabilité des crimes commis sous ses ordres; on comprend aussi que Hannah se met à dos tous ses compatriotes nazis pour cette prise de position. Et cela ne suffit pas à faire un bon film soutenant l'intérêt du spectateur malgré la performance de l'actrice Sukova.
    didou65
    didou65

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    Excellent film sur la vie de cette intellectuelle qui a marqué l'histoire de la pensée sur le mal.
    Acteurs remarquables et mise en scène brillante. Nous vivons avec Hanna
    h ce procès.
    andreasy
    andreasy

    8 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2013
    Il n'est bien sûr pas inutile de faire connaître qui était Hannah Arendt et faire un film sur sa vie... pourquoi pas ?
    Mais pour autant ce film plutôt didactique et qui se passe quasiment en huis-clos n'est guère passionnant.
    L'actrice principale joue certainement très bien mais cette femme sans grâce que l'on voit continuellement la clope à la bouche, n'a rien qui donne envie de s'attacher à elle.
    On note d'autre part quelque scènes un peu caricaturales, par exemple, grimaces un peu trop accentuées de la part des officiels de l'état d'Israël.
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2013
    A quoi consiste l’art cinématographique ? A montrer par des images en mouvement ce qu’une description de roman ou un dialogue de pièce de théâtre ou encore un essai philosophique expriment par des mots. Sans cette exigence, un film n’est plus du cinéma mais du théâtre filmé ou un documentaire didactique. Le film de Margarethe Von Trotta oscille entre les deux sans trancher. Mauvais théâtre filmé car les situations se révèlent banales (la réalisatrice ne peut avoir le talent de Feydeau !) et la tension des caractères bien molles (écoutez du Racine : c’est quand même meilleur). Mauvais documentaire car il ne fait qu’effleurer la pensée d’Hannah Arendt sans nous donner (de façon objective et non caricaturale) le point de vue de ses détracteurs ou même seulement de ses commentateurs. Seules les reconstitutions des années 50-60 et les extraits des actualités de l’époque m’ont maintenu éveillé sur mon fauteuil (le malaise d’un témoin lors du procès d’Eichmann est poignant). Mais cela n’a pas été suffisant pour empêcher ma pensée de vagabonder et d’imaginer ce qu’un Orson Welles (vérités et mensonges) ou d’autres grands documentaristes (Reichenbach, Chris Marker) auraient pu tirer du sujet. Je mets quand même trois étoiles car le thème traité reste passionnant et courageux, la personnalité de l’héroïne attachante et l’interprétation de Barbara Sukowa convaincante. (P.S. : des flash-back plus fréquents sur la jeunesse d’Hannah Arendt, son départ rocambolesque et quasi miraculeux pour l’Amérique auraient, à mon avis, rendu le film plus captivant).
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2013
    1961, après avoir assisté au Procès d’Eichmann, ex responsable nazi,la philosophe juive allemande Hannah Arendt écrit la "banalité du mal", dans la plus grande indépendance et liberté d’esprit dont la publication va faire l’effet d’une bombe.
    Que penser de celle qui ose dire que le mal est dans chacun de nous?
    Voir L’intelligentsia allemande aux Etats-Unis dans les années 60 (époque où la cigarette était vissée aux lèvres de chacun!)
    Un bon film, pour ceux qui apprécient l’esthétique du cinéma allemand et les questions philosophiques, porté par l’actrice Barbara Sukowa.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    Quelle déception...On s'attendait à un scénario plus pêchu que ça!
    gvnm73
    gvnm73

    7 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Back in high school, I have never been good in "philo", I have never read neither Hannah Arendt nor Heidegger, but this movie really moved me. The discussion about the origin of evil or the passive role of the Jewish communities’ leaders during the holocaust is fascinating, but what really touched me is how Hannah Harent’s cleverness and eloquence helped her to defends her sound reasoning. It’s really what I dream to provide to my kids, knowledge allowing them to express their critical sense, even when the vast majority and most of their friends despise and reject their thoughts.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Intelligence et courage. Cela fait du bien et cela fait penser...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Alors sur se film je ne peut dire que une chose. Je vai dire que se film est pas térrible. Quand je dit pas térrible se un gentie mots. Je vous souhaite de ne jamais allz le voire. Vous allez dormire sur place. merci et bonne chance
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2013
    Une introduction comme une autre si vous ne connaissez ni le sujet ni l'auteur. Dans le cas contraire, dispensable, mais dans le cas contraire, vous aurez envie de voir un film sur Arendt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 mai 2013
    Courageuse Hannah Arendt. Ce film lui rend la lumière qu'elle a posé avec intelligence, acuité et probité sur le totalitarisme. A voir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Voilà un film historique et poignant qui nous replonge dans une période sombre, et encore difficile à expliquer ou à comprendre, celle où le pire de la nature humaine est ressorti et où le Mal a montré son visage le plus sinistre.

    1961, Hannah Arendt, philosophe juive allemande est mandatée par le New Yorker pour couvrir le procès du SS Adolf Eichmann, à Jérusalem. Elle s’attend à voir un monstre, un homme plein de haine, de fureur mais contre toute attente elle se trouve face à un homme des plus médiocres et des plus banals, c’est alors que commence son combat…

    Seule contre tous, le film raconte comment cette femme juive, allemande expatriée devenue philosophe, va en quelque sorte défendre la médiocrité de cet homme face aux responsabilités dont on l’accable et... (lire la suite sur mon blog)
    Fredegra
    Fredegra

    6 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Barbara Sukowa joue à merveille dans ce film prenant le contre-pied de ce qu'on aurait pu attendre dans ce genre de film... pas de formatage idéologique pour cette philosophe juive. A voir.
    JotaB
    JotaB

    5 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2014
    L'intention est louable, car Hannah Arendt est une femme extraordinaire mais peu connue et pourtant une des plus grande théoricienne de ce siècle. En ce sens ce film est nécessaire pour ceux qui ne la connaissent pas, ni elle ni son oeuvre. Le film devient reellement interessant qu'à la fin, quand elle doit se défendre face à toutes ces attaques sur ses théories sur le procès Eichmann. Mais malgré une grande interprétation des acteurs, l'histoire ne parvient pas à rendre justice de la complexité du personnage. Et parfois une simple lecture de la page Wikipedia et surtout la lecture de ses oeuvres deviennent nécessaires.
    acgaltie
    acgaltie

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2013
    "(...) il est dans la nature même du totalitarisme, et peut-être de la bureaucratie, de transformer les hommes en fonctionnaires, en “rouages” administratifs, et ainsi de les déshumaniser (...)"
    "(...) Eichmann n’est pas une figure démoniaque, mais plutôt l’incarnation de l’“absence de pensée” chez l’être humain (...)"

    Il peut s'agir aussi d'une pensée formatée par un conditionnement, par une déculturation programmée accompagnée par l'imposition d'une autre culture... Plus profondément encore, la déstructuration culturelle et sensible qui coupe les individus de la nature, des autres vivants et de leur nature pour les déboussoler et les amener plus ou moins à leur insu à servir des intérêts étranges, un système nuisible, voire un totalitarisme, est devenu assez commun. Plus commun encore aujourd'hui qu'à l'époque d'Hannah Arendt.

    Quelques années avant Hannah Arendt, après avoir fait l'expérience du nazisme et l'avoir fui, Theodor Adorno et Max Horkheimer ont mené une autre recherche éclairante sur les origines du totalitarisme : La Dialectique de la Raison.

    "Depuis le dix-huitième siècle, la pensée occidentale s'est trouvée confrontée à un choix contradictoire entre deux façons de raisonner, deux positions, deux écoles différentes. La première préconise de libérer l'esprit humain du carcan mental dans lequel il s'est lui-même emprisonné, dans l'espoir de parvenir aux valeurs intrinsèques de l'ordre, aux fins dernières, au but ultime de la vie. C'est le côté critique des Lumières : la raison consacrée à la libération, à la transcendance. Sur le rivage opposé de cette dialectique, on trouve la deuxième école, qui propose une domination de la nature. Cette dernière position, devenue la branche la plus active de l'héritage des Lumières, présuppose une désacralisation du monde, une réduction quantitative et mécaniste de l'univers en une masse informe d'objets hétéroclites. La raison devient un simple instrument au service des moyens et non des fins. Cette façon de voir conduit à l'aliénation spirituelle de l'homme, à sa coupure d'avec la nature, puis à l'industrialisation et à la mercantilisation du monde vivant. Toute l'histoire de la science ainsi que toutes les autres dimensions de la vie intellectuelle depuis le dix-huitième siècle sont empreintes de cette dialectique"

    Le nazisme a poussé très loin la réduction quantitative et mécaniste, la réification du vivant. Il n'est malheureusement pas le seul et sa science de la propagande et de la manipulation de masse a fait beaucoup d'émules.

    Quelques dizaines d'années après Adorno, Horkheimer et Harendt, la "culture anti-nature" est largement revendiquée, les serviteurs zélés du nouveau totalitarisme mondialisé défilent en foules, et l'effondrement des résistances et des alternatives est devenu une banalité.

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