Mon compte
    Hannah Arendt
    Note moyenne
    3,6
    1328 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hannah Arendt ?

    183 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    77 critiques
    3
    61 critiques
    2
    27 critiques
    1
    8 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Gilles P
    Gilles P

    21 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Un film très intéressant, parfois un peu difficile mais terriblement instructif sur l'explication de l'horreur.
    islander29
    islander29

    858 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2013
    On sait d'entrée qu'avec Margaretha Von Trotta, c'est la lenteur et le temps de la réflexion....
    Ce film ne déroge pas à la règle et ce n'est pas encore une fois dans un esthétisme minimaliste qu'il faut lui chercher des qualités.....
    Par contre pour les ignorants dont je fais partie la découverte de cette philosophe à consonance juive est
    une petite révélation et un plaisir non dissimulé.....
    Qu'on se rende compte en deux heures de la puissance de la pensée d'une personne est assez rare au cinéma....
    Il y a chez cette femme de quoi nourrir la pensée du spectateur pour quelques décennies....
    Et que de parti pris chez elle....
    Elle place la raison comme un flambeau qui lui permet de révéler le véritable enjeu du génocide juif, et ses fautes dures à accepter.....L'innocence est en jeu, la culpabilité de Eichmann, elle en fait une anecdote, un manque de réflexion, le fait d'un homme qui ne pensait pas....
    Deux temps fort dans ce film : Le procès avec des documents d'époques en noir et blanc, faisant dialogue avec une Hanna Arendt elle en couleur , parfaite synchronisation des personnages passés avec l'actrice de 2012...
    Et puis après une partie new yorkaise peu enivrante, on assiste à un "discours" de Arendt à ses étudiants....Point de cristallisation du film où elle explique son livre sur Eichmann et justifie ses positions et partis pris.....Un moment sublime où le cinéma, (c'est rare), se fait pensée philosophique et entraine le spectateur dans une réflexion personnelle très riche....
    Ne serait ce que pour ces deux temps forts, voila un film qui peut nourrir beaucoup d'intérêt, vivement sa diffusion sur petit écran.....Un personnage à découvrir....
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 avril 2013
    Attention Film à voir Absolument , presque un chef d'oeuvre , Barbara Sukowa. éblouissante et saisissante de justesse ( une Méryl Streep allemande ! ) j'ai enfin compris qui est Hannah Arendt , je ressort convaincu et ému
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2013
    Remarquablement interprété par B SUKOWA , le film relate la couverture du procès d' A Eichmann par la philosophe allemande Hannah Arendt . Remarquablement interprétée par B SUKOWA qui nous montre à la fois le cheminement de la pensée et le combat qu'elle a du mener pour avancer ses idées sans tomber dans un manichéisme facile . Son analyse d'ordre philosophique courageuse aurait du être plus détaillée . Pour autant un de ces films magistral qui donne à réfléchir !
    lilybelle91
    lilybelle91

    63 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2014
    Une page de l'histoire méconnu traité avec élégance et beaucoup de maitrise ! Un film utile et d'une rare pertinence...
    Cecile M
    Cecile M

    26 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2013
    C'est une très bonne chose que l'histoire d'Hannah Arendt soit portée sur grand écran, l'insertion d'images authentiques du procès Eichmann donne d'autant plus de poids à ce film. Formidable actrice.
    Toutefois le sentiment dominant au générique de fin et d'avoir été face à un téléfilm plutôt qu'un long métrage. Certaines longueurs auraient pu être évitées.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 7 mai 2013
    A priori ici on tenait un sujet intéressant. C'était sans compter sur un académisme froid qui prive le film de toute passion et de toute émotion. Le récit en beaucoup plus axé sur une tranche de vie de la philosophe et sur les réactions provoquées par ses écrits que sur les procès des dirigeants nazis. Du coup, le côté "philosophie" est assez peu développé dans le film (en allant lire 10m des résumés de son oeuvre sur internet, vous en apprendrez autant qu'en regardant le film). Ce postulat de départ n'aurait pas été une catastrophe en soi si les seconds rôles n'avaient pas été totalement insipides, les dialogues ennuyeux et inutiles et l'humour creux. L'humour du film!! parlons en!! Typiquement le genre d'humour à la Arabesque (d'ailleurs la petite mamie qui joue Hannah Arendt ressemble un peu dans son jeu et ses mimiques à Arabesque), réservé aux plus de 60 ans qui vont au cinéma le dimanche après midi. Vous savez, le genre d'humour légèrement spirituel où on a un petit rictus géné et on se dit "à tiens, c'est bien pensé comme remarque...mais ça ne me fait pas oublier pour autant qu'il ne se passe rien là!". Un film qu'on subit plus qu'on ne regarde, même si quelques scènes sont à sauver.
    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Film pertinent et intéressant mais dur à suivre quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Ça commence comme un thriller. Un homme marche dans la nuit. Soudain, des hommes sortent d’une camionnette et l’enlèvent. L’homme crie. L’image est sombre, éclairée seulement par les phares de la camionnette qui fonce sur nous. Cut. On comprend plus tard que les hommes étaient des agents du Mossad, et que l’homme arrêté était Adolf Eichmann. Nous sommes en 1960. Hanna Arendt (Barbara Sukowa), exilée aux Etats-Unis, vit depuis vingt ans à New York avec son mari Heinrich (Axel Milberg). Elle enseigne, elle est reconnue, elle et son mari forment un couple heureux, elle est entourée d’amis. À l’annonce de l’arrestation d’Eichmann, elle convainc le New Yorker de l’envoyer à Jérusalem pour témoigner du procès. L’article qu’elle finit par écrire et que le New Yorker décide de publier n’est évidemment pas un simple témoignage, mais une réflexion philosphique sur les origines du mal. La thèse bien connue d’Arendt est qu’Eichmann n’était ni un monstre ni un antisémite, mais un simple rouage dans la machine infernale du nazisme, incapable d’empathie et de pensée, obéissant aux ordres. C’est ce qu’elle a appelé la banalité du mal. Mais Arendt ne se contente pas seulement de comprendre les actions d’Eichmann, elle dénonce aussi la collaboration de certains juifs des Judenrats avec les nazis, tout en soulignant qu’il était presque impossible de résister. Bien sûr, ces idées font scandale parmi l’intelligentsia américaine et la communauté juive dans le monde. On l’attaque sans essayer de comprendre, et comme c’est souvent le cas, sans même la lire. Comment une juive, elle-même internée dans un camp de concentration, peut-elle se mettre à la place d’un criminel nazi pour tenter d’expliquer ses crimes? Comment une juive peut-elle critiquer d’autres juifs? Beaucoup de ses amis l’abandonnent. À un moment donné, l’un deux, malade sur son lit de mort, lui demande: “Mais n’aimes-tu pas ton peuple?” et elle répond qu’elle n’aime pas un peuple, qu’elle n’est capable d’aimer que ses amis. Deux visions s’opposent. Le communautarisme contre la liberté de penser. Le film est intéressant parce qu’il montre cette pensée libre en train de se faire. Hanna Arendt, portée magnifiquement par Barbara Sukowa, est montrée en train de fumer dans son appartement, assise à son bureau ou dans un fauteuil, couchée dans son divan, debout à la fenêtre. Elle pense, et elle écrit, et ce n’est jamais ennuyant. On peut reprocher au film beaucoup de choses, mais pas d’être ennuyant. On peut reprocher à Margaret von Trotta l’académisme de sa réalisation, notamment dans le choix des flashbacks pour évoquer la relation de Arendt avec Heidegger. On peut reprocher à la réalisatrice son parti pris. Jamais elle ne questionne son personnage, elle fait d’Arendt une héroïne, une sorte de combattante pour la vérité. Sans être lisse, son personnage n’a ni contradictions ni zones d’ombre. À part dans le discours final à ses étudiants, on reste à la surface de l’œuvre, mais ce n’est pas un film sur une œuvre philosophique, c’est un film grand public sur une femme que von Trotta veut faire aimer au spectateur. Et ça marche. Le film est un hommage. La dimension historique du film est traitée de façon intelligente par l’insertion des images d’archive du procès. On voit Eichmann dans sa cage de verre, répondant aux questions des juges. On voit aussi des rescapés témoigner, et certains juifs tentant de se justifier. À l’exception d’une scène superflue, le procès n’est donc pas reconstitué, et le film laisse la place aux images existantes. On peut reprocher au film son côté didactique, ou louer sa dimension pédagogique. On ne peut pas reprocher à von Trotta son manque de fidélité. Le film est un portrait, et comme toute biographie, il est subjectif. Ici, la biographie touche presque à l’hagiographie, mais une hagiographie assumée, et honnête dans ses intentions.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Ce film parvient avec subtilité à atteindre son objectif: ébranler les certitudes, les a priori. Et ce sur un sujet des plus délicats. Hannah Arendt est un biopic réussi, et ce n'était pas gagné au vu de l'opacité du personnage, ou du moins l'opacité qu'elle laissait apparaître. Car si le sujet central est la thèse de Arendt sur la responsabilité du criminel nazi Eichmann, la personnalité de la principale protagoniste est également largement explorée, et les deux ne sont pas forcément sans lien. Tous la reprochent une sensibilité inexistante, mais la réalisation ( des scènes où on voit Arendt seule avec, en phase avec la nature, à tel point que celle-ci lui rappelle ses premiers amours) , le scénario ( les longueurs prennent leur sens vers la fin, où on s'aperçoit qu'elles nous ont permis de cerner la face cachée de Hannah Arendt) nous prouvent le contraire: c'est la sensibilité-même. Elle ne veut pas le montrer. Ou du moins pas au grand public. Après avoir rendu son personnage si empathique, avec l'aide d'une Barbara Sukowa monumentale, le réalisateur réussit facilement à ranger le spectateur de son côté, surtout avec l'aide de dialogues aussi puissants et intéressants. Ces derniers font l'essence du film - on peut en cela difficilement déceler ce qui relève de l'oeuvre de Arendt, et ce qui relève du film même; sans doute le problème de tout biopic - et parviennent à donner tout son sens au titre de son ouvrage,qui pourrait tout aussi bien faire office de titre à ce film, " La banalité du mal".
    neoravine
    neoravine

    8 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2013
    Un film passionnant, de bout en bout. Très intéressant et instructif, sans être ennuyeux, à aucun moment. Très bien
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Ceci n'est pas un film d'art mais — hormis un passage ridiculement excessif où une jeune assistante lit, éplorée et choquée, une lettre insignifiante — il a le mérite d'être informatif et de traiter de sujets qui nous intéressent tous : l'aveuglement des masses face aux faits mêmes et leur inaptitude à penser autrement que de façon manichéenne. Au demeurant, on peut apprécier ce film sans être entièrement d'accord avec Arendt (ce qui est mon cas).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 mai 2013
    A voir ce superbe film sur une parcelle de vie d'une femme philosophe , intelligente
    trés bien joué, captivant
    ... première fois que je vois une salle qui ne se vide pas en 30 secondes à la fin..
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Hannah Arendt est un film très utile pour qui n’a pas fait un peu de philosophie et de sociologie. Il revient globalement sur les thèses qu’elle a développées à la suite du procès d’Eichmanà Jérusalem. A l’observation de cet homme lors de sa défense, elle a pu identifier le concept de la banalisation du mal. Combien de fois ai-je entendu cela au cours de mes études ! Cette femme par sa clairvoyance est passée à la postérité, ses observations ont été corroborées par une expérience scientifique à l’université de Yale réalisée par Milgram. Il est vital que tout le monde connaisse cela, car c’est ce qui permet de rester humain en toutes circonstances.

    D’un point de vue cinématographique, nous avons ici un film honnête. Des plans élégants, des personnages riches et recherchés servis par des acteurs vraiment très bon. On s’aperçoit toutefois rapidement que ce qui importe n’est pas forcément ce qui se passe à l’écran, non l’important ici c’est d’écouter, de ne pas perdre une miette de dialogue. Mais toutefois, certaines images marquent, notamment toutes celles se déroulants à Jérusalem.

    D’un point de vue philosophique,ce film est infiniment plus riche. Il y a quelques flashbacks de la relation entre Arendt et Heideger, qui sont assez intéressant car on touche du doigt le problème, la conciliation entre la passion et la raison. Ce sont deux choses qui ont l’air clairement antagonistes et qui pourtant se nourrissent l’une de l’autre pour parfois aboutir à des synergies redoutables. Et c’est de cette relation dans le film que sa pensée se nourrit et aboutit à une solution brillante. Ainsi, elle échappe à la passion pour analyser ce que dit constate que ce n’est pas un homme foncièrement mauvais, comme dit dans le film, « Eichman ist kein Mephisto » !Cette démarche n’est pas aisée du tout, c’est le seul personnage du film qui écarte toute passion de cette histoire de procès. Mais en écartant, la passion,on peut également devenir très dangereux. Elle explique que Eichman, personne médiocre, qui dit ne pas avoir d’animosité envers les juifs, en a pourtant condamné des millions à mort. Et pourquoi ? Parce qu’il exécutait les ordres. Un raisonnement parfaitement rationnel au niveau kantien, ce raisonnement ne nécessite aucune réflexion, et la passion en est étrangè pourtant, en réfléchissant, et en ayant accès à certaines émotions, ces ordres n’auraient jamais été exécutés.

    Pourtant en essayant de comprendre ces mécanismes, Arendt se trouve confronté au mécontentement de beaucoup de personnes, parce qu’elle relate des faits qui ne sont pas forcément agréable à constater, notamment sur le rôle de certains juifs dans le massacre de la Shoah. Dès lors, la passion reprend le dessus, on ne traite plus du fond de son raisonnement, mais de dix pages sur trois cent. Et cette passion revient à la case intolérance, violence, incompréhension. Alors que la réflexion permettrait de relativiser.
    Ainsi ce film montre que pour être humain, il ne faut jamais perdre sa conscience, mais celle-ci se base autant sur l’émotion que sur la raison et que lorsqu’on néglige l’un des deux, on peut rapidement dévier vers des eaux troubles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 juillet 2014
    La portée du film me semble assez limitée par rapport à son sujet. Si le film se regarde sans problème il faut tout de même dire que la forme est bien trop rectiligne avec des portes vites fermées et que le fond n'apporte pas grand chose de plus dans la connaissance du personnage et de ses idées.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top