C’est quoi le boulot d’un film ?
Nous divertir, nous amuser, nous rendre heureux ou faire remonter nos plus vieux souvenirs…
Mais, le travail d’un film peut être aussi instructif ! On peut y apprendre des choses. Revoir son Histoire ou celle des autres, connaître la vie de grands Hommes, ou celle des nôtres…
Son job ? Une fois le film terminé, on peut en parler avec ses amis, continuer d’en rire, d’en pleurer, y réfléchir ou.. écrire…
Et ça, c’est MON job car…
Aujourd'hui, dans la rubrique "J'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: Jobs!
En 1955, le petit Steven Paul Jobs voit le jour quelque part en Californie.
Bla bla bla on est maintenant en 1976 [oui je vais pas vous résumer les 30 premières années de Steve, vous avez tous lu le livre j’imagine] et la société Apple INC fraîchement fondée lance l’ordinateur Apple II.
Le film va donc nous raconter la période d’ascension faramineuse qu’a connu Jobs, entre le milieu des années 70 et le tout début des années 2000. Entre le lancement du premier ordinateur personnel, et celui de la première discothèque personnelle…
Alors, mes amis, que ce soit bien clair dès le début. Ici, pas d’iPhone, d’iMac ou iTrucsupercool. Le film est majoritairement tourné vers le côté business, management et affaires. On y voit surtout comment Jobs a pris l’ascenseur social des 70’s aux U.S.A, cette fameuse période où, dans l’informatique, tout était à faire, et qui a vu des gens sortir du lot et monter si haut [comme dirait cette grande comédie musicale « Roméo et Juliette »] comme Bill Gates ou ce cher Steve Jobs.
Revenons donc à notre film [de toutes façons j’ai déjà perdu toute ma tranche de lecteurs des 15/24 ans avec ce refroidissement]. Le film commence avec un flash-forward (quand on voit ce qu’il va se passer, AVANT que cela ne se passe) de la présentation officielle de l’iPod par Steve Jobs lui-même !
Autrement dit, le film commence au moment où, dans sa vie, Jobs est au top du top !
Puis, nous voilà au vrai début, dans les années 70, Jobs ne se plaît pas à l’école, les études pour ce jeune hippie marchant pieds nus ne l’intéressent pas et ses seules préoccupations sont les plaisirs simples de la vie: les filles, la nature et l’hindouisme… Car oui, pour un hippie, la religion hindoue est celle qui semble le plus se rapprocher de la nature [ce qui n’est pas faux en fait].
Après un voyage de plusieurs mois en Inde, Jobs revient aux Etats-Unis et rentre comme technicien chez Atari. Il y fait la rencontre d’un autre Steve, Wosniak cette fois, avec qui il partage la même passion du bricolage informatique.
Wosniak a conçu une machine dotée d’un écran et qui peut être transportable facilement.
Mais l’altruisme de Wosniak fait qu’il distribue ses schémas de montage gratuitement à tous.
Jobs y voit plus grand et pense que les gens lambda n’ont pas de temps à perdre pour monter eux-mêmes leur propre « ordinateur » et, tous deux, vont fonder « Apple INC. », société basée dans la conception et le montage des premiers ordinateurs personnels dits « plug&play » (tu branches et ça marche).
Évidemment, sur son chemin, notre premier Steve (Jobs donc, vous suivez ou pas ?) va rencontrer pas mal de difficultés.
Entre une fille illégitime, un comportement odieux envers ses collègues (puis plus tard employés), de nombreux soucis de direction à la tête de sa société et bien sûr son perfectionnisme poussé à l’extrême, qui à failli entraîner Apple INC à la poubelle, car les retards engendrés laissaient les concurrents prendre beaucoup trop d’avance…
Alors les questions que vous vous posez tous je les entends d’ici !
Est-ce que j’ai aimé le film ?
Faut-il aller voir le film ?
Est-ce que j’aime mieux les pommes-frites ou rissolées ?
Je vais vous répondre mes amis, mais d’abord, laissez-moi vous dire une petite chose.
Je ne suis pas particulièrement pro-Apple. Je veux dire, on à tous le droit de supporter l’équipe que l’on veut et pour les raisons que l’on veut [des raisons parfois bizarres mais c’est la vie].
On peut très bien préférer le PSG à l’OM ou la PS3 à la Xbox ou encore Apple à Microsoft. Mais pour ma part, il y a certainement du bon comme du moins bon dans tout et MON job en tant que client (ou consommateur pigeon selon le point de vue) est de trancher !
Alors je tiens à le préciser, j’écris cette chronique en toute neutralité, mais sachez que je vous écris sur mon iMac, en écoutant de le musique sur mon iPod, le tout devant un film Pixar sur mon Apple-TV!
[Non je plaisante bien sûr, pour faire tout ça, y’a longtemps que j’aurais du hypothéquer ma propre mère…]
Alors ce film ? Ais-je aimé ?
Et bien…. Moyennement [QUOI qui a dit que je me défile !]
En fait, le film n’est pas mauvais, Ashton Kutcher en Steve Jobs est pas mal représentatif (du moins au début et ce jusqu'à ce qu’il rase sa barbe…). De plus, le beau Kutcher s’est pas mal entraîné pour apprendre les tics de langage, les mouvements et la démarche du vrai Jobs et cela se voit et rend bien à l’écran !
Les autres personnages sont pas mal ressemblants aussi dans ce biopic, car au générique final on à droit au facebook des vrais personnages en comparaison aux acteurs.
Pour ce qui est de la réalisation, rien à dire hein, pas d’effets spéciaux, pas de cascades, pas de doublure donc pas de problèmes, bien que quelques faux-raccords de champs/contre champs interviennent par-ci, par-là…
Donc, faut-il aller voir ce film ?
Et bien je dirais que nous sommes le 8 Septembre (moment où je suis dans la salle pour voir le film) et que le film est sortie en France le 21 Août soit déjà depuis près de trois semaines.
Et pourtant la salle était comble malgré tous les gros block buster à l’affiche en même temps…
Alors quelle peut être l'origine d’un tel engouement ?
Le fait qu’Apple soit tant une marque fédératrice ?
Le fait que de plus en plus de gens deviennent des Apple-addicts ?
Le fait que ce film met en vedette le beau Ashton?
Le fait que ce film parle de la création d’une des entreprises les plus puissantes du monde (ma bonne raison d’aller le voir)
Bref, pour toutes ces raisons, je pense que vous devriez voir ce biopic.
Pour ce qui est des pommes rissolées ou frites et bien DRIIING DRIIIING, oh, désolé on m’appelle sur mon iPhone…