Depuis 1993, Clint Eastwood n'avait pas joué devant la caméra pour un autre réalisateur. Robert Lorenz le met en avant dans un rôle froid mais néanmoins sensible, celui d'un recruteur de jouer de base-ball qui voit sa carrière bousculée par de graves problèmes de vue dû à son grand âge. Dépassé par une nouvelle génération et de nouvelles techniques, entouré par des collègues irrespectueux et sournois, il part pour une dernière mission accompagné de sa fille unique qui va l'aider à l'accomplir parfaitement, jusqu'à remuer d'anciennes interrogations... La réalisation propre, le scénario agile et les acteurs tenaces rendent le tout divertissant, on ne s'ennuie pas du tout. Mais, en sortant de la salle, on en retient pas grand chose et on regrette un manque de rebondissements et d'émotions. Cela dit, le casting est fantastique : Clint Eastwood est le héros vieillissant en proie à ses faiblesses, Amy Adams joue sa fille forte mais pleine de questions, John Goodman dans un second rôle est drôle et juste et Justin Timberlake réussit à étonner et trouve sa place au sein de ce casting impressionnant. Le scénario reste le point faible du film car le ton reste monotone et totalement prévisible, mais le casting et la réalisation sur-maitrisée rentabilisent cette faille importante mais passable. Ce n'est pas le meilleur film de Clint Eastwood mais son rapport à la vieillesse et le silence qu'il porte face à sa fille fournit tout le relief et l’intérêt d'"Une nouvelle chance".
Ce film n'a tout simplement aucun intérêt. Le scénario est d'une faiblesse extrême, les dialogues ne collent pas avec les personnages, et Clint Eastwood reste le même dans l'ensemble de ses films : un homme bougon et en décalage avec la société. Il est temps de changer ! Un acteur se doit d'interpréter des personnages divers et variés. La forme est superficielle, il n'y a pas de fond, les situations sont clichés et peu compréhensibles par moments. Le seul point positif reste peut-être l'univers du baseball, qui, je pense, était aussi représenté de façon très banale vis à a vis de la vrai nature de ce sport. 2/5
Bon film, bien réalisé, servit par de très bons acteurs, quelques facilitées certes, mais il faut y aller comme on va à Disney, en laissant ses préjugés à l'entrée.
Clint Eastwood est un mythe du cinéma américain et de l'amérique en général. Allez. Devissons la statue (ou permettons nous de le faire). Malheureusement, Clint n'est pas bon du tout, du tout, dans ce film fade. Un film à ne pas mettre sur votre agenda de la semaine.
Certes ce n'est pas le meilleur clint Eastwood, il est beaucoup moins percutant que beaucoup d'autres. Mais il n'en est pas moins émouvant et agréable à regarder. Personnellement, j'ai été très touchée par la relation père-fillep ... et par la parfaite retransmission du son, on croirait être à coté des joueurs... conclusion ? un très bon moment qui m'a redonné la patate.
Quelque part entre "Gran Torino" et "Le stratège", Clint Eastwood signe un film magnifique. Un cran en-dessous de "Grant Torino", ce n'est certes pas le meilleur film d'Eastwood, la faute à un côté un peu manichéen. En effet, le "mauvais joueur" est aussi une ordure vulgaire et mégalo, et inversement, ce qui est un peu lourd. A part ça, Eastwood est toujours aussi attachant en vieil homme grincheux, comme dans "Gran Torino". Tout comme le tandem Amy Adams-Justin Timberlake. L'humanisme de Clint Eastwood reste intact.
Sans être le film du siècle, on passe un excellent moment. Même si le scénario est un peu cousu de fil blanc, on s'y immerge avec facilité et on se prend au jeu. Clint Eastwood incarne un personnage plein d'émotion. A voir avec plaisir.
Ah ça, on en a entendu parler, du retour de Clint Eastwood du côté des acteurs, dirigé par un très proche collaborateur, Robert Lorenz. Situé dans le monde du baseball, c’est Trouble With The Curve.
Le baseball a retrouvé ses lettres de noblesse au cinéma avec le médiocre Stratège l’année dernière, auréolé d’un succès public et critique. Mais on est plus du côté d’un Gran Torino light, avec cette Nouvelle Chance, tant Clint Eastwood y trouve le même rôle : le vieux bourru (mais pas réac, cette fois, on l’entendra même vanter les mérites d’Ice Cube) éloigné de sa famille, désagréable et surtout au grand cœur quand même. Et tout le film est assez comme ça, pas original pour deux sous, mais plaisant quand même, grâce à certaines scènes très réussies, des personnages plutôt bien croqués et interprétés par d’excellents acteurs comme Justin Timberlake, John Goodman et Robert Patrick (un peu trop absent). On peut même y voir Matthew Lillard dans le rôle du bouffon de service (ça lui change, maintenant il le fait dans des films respectables, une vraie récompense pour un vrai bon acteur) et le légendaire Bob Gunton, dans ce qu’il a joué toute sa vie : le bureaucrate.
Trouble With the Curve n’est rien de plus que l’archétype du film initiatique. Il n’est pas détestable, mais il n’est pas fantastique non plus. On a vu bien pire comme premier film, Robert Lorenz devrait avoir de quoi en faire un deuxième. A voir par temps de pluie ou par amour d’une des stars du film.