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Xavi_de_Paris
300 abonnés
2 854 critiques
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3,5
Publiée le 27 avril 2014
Un film étrange, un OVNI cinématographique que ce "Touristes", à mi chemin entre l'horreur et l'humour noir. L'ensemble est tellement incohérent que le film peut paraître agaçant, notamment en raison d'acteurs principaux un peu moyens, en particulier la femme. La réalisation est clairement orientée film indépendant, sans effet de style et filmé souvent caméra à l'épaule, en tout cas très près des personnages. La fin m'a scotchée, et se révèle très inattendue. A voir pour la curiosité.
Pur film british,"touristes" est un road movie assez étrange et glauque , rien que le physique (je sais on avait dit pas le physique) banale voir pas très jolie des acteurs , donne le ton sur le réalisme du film. Emprisonnée par sa maman trop possessive, Madame part avec son amoureux (de 3 mois seulement) parcourir l’Angleterre avec sa caravane à lui ..ok chouette mais lui devient bizarre... pas plus qu'elle d'ailleurs. On découvre ces deux amoureux au comportements malsains et immorale avec une certaine longueur et nonchalance dans la trame. Les rencontres qu'ils font au long de leur parcours finissent en générale plutôt mal, une fois qu'on a compris ça , on attend bêtement la victime suivante... Passé la surprise de leur premier méfaits, on s'ennuie presque,le scénario manque de pêche et d'idées même si la réalisation et la bande son sont plutôt bonne.
Un film qui s'oubliera aussi vite que vous aurez passé la sortie . Aucune passion . Aucune folie ! On est loin de ces comédies anglaises complètement déjantées . À mourir de rire scande l'affiche . Pas un rire dans la salle ! C'est dire ! Un film qui sent de plus Le réchauffé tant ces derniers temps regorgent de Road Movies sur des serials killers ! Décevant et limite chiant !
Dans le genre road-movie sanglant avec histoire d'amour inside, on a à peu près tout vu, du légendaire avec "Bonnie and Clyde" au réussi tiré d'une histoire vrai avec "Roberto Succo" en passant par des catastrophes style "Baise moi". La gageure ici était donc de faire du nouveau. C'est réussi avec cet humour anglais qui fait souvent mouche, un rythme qui s’accélère pour finir en beauté (dernières vingt minutes excellentes) et deux acteurs qui se la jouent pas trop mal, finalement, malgré un début poussif. Le tout emballé dans des images superbes. Même les meurtres. Ça peut déranger, surtout si on oublie son second degré au vestiaire. On y verra aussi (même si le message est un peu oublié en cours de route) une vision acide pas inintéressante de notre contemporain et de nos contemporains, qui nous fait (notre contemporain) et nous font (nos contemporains) souvent ch..., il fallait bien le dire à l'extrême dans un film un jour.
Un road trip décalé qui s'annonçait comme un brin de fraîcheur, qui s'annonçait seulement ; en effet le meilleur est visible dans la bande annonce... L'humour noir british du film nous attire, et nous entraîne agréablement dès la présentation de ces personnalités à coté de leurs pompes, mais perd de son charme sur la longue. Un voyage en camping-car organisé par un couple dérangé, qui ne manquera pas de nous décrocher quelques sourires, mais qui laissera également une légère déception dans ce potentiel scénaristique qu'on espérait mieux exploité.
Pas mal ! Dans un style purement Anglais, avec un humour noir des plus spécial, des moments assez fun et parfois bien trash ! Ça s’essouffle un peu sur la fin ... Mais reste un bon petit moment de déconnade !
La comédie noire de niveau très aléatoire, avec quelques blagues qui peuvent etre très drôle et d'autres un peu trop désagréable, mais ce genre bizarre est intelligent, original et étrangement divertissant. Au final , une comedie noire ,gore , qui vous fera vivre une experience inconfortable ..
Après avoir mélangé les genres dans son curieux Kill List, Ben Wheatley s'attaque à celui, très codifié, du road-movie tendance virée sanglante. Mais ici, pas de motels écrasés de soleil mais des campings noyés de pluie. Pas de couple glamour déjanté mais 2 braves quarantenaires pas très malins avides de visiter le musée du crayon local. Ce sont les circonstances qui feront du voyage à prétention cul-turelle justifiant le titre une équipée sauvage baignée de sang, comme on l'écrit à Détective. Et si l'adaptation pour le moins radicale que fait notre paire de (z)héros des concepts de démocratie et de réduction des émissions de carbone n'implique pas forcément l'adhésion du spectateur, celui-ci ne peut pas d'interdire un léger sourire en pensant à l'usage personnel qu'il pourrait en faire la prochaine fois que son voisin lui piquera sa place de parking...le tout sur fond du Season of the Witch des Vanilla Fudge, comme il se devra.
Forcément, quand un talent du calibre d'Edgar Wright (ici producteur exécutif) s'associe à l'étoile montante du cinéma de genre UK, Ben Wheatley, le projet s'annonce comme très excitant : Chris (Steve Oram) et Tina (Alice Lowe), un jeune couple de Britanniques peu banal, s'offrent une petite virée en caravane à travers leur pays tout en semant quelques cadavres sur leur chemin, de camping en camping et de site touristique en site touristique. Road movie, film de serial killer, attaque frontale d'une culture, d'une société ou d'un mode de vie, "Touristes" n'est pas sans rappeler l'excellent film de Bob Goldthwait, "God Bless America". Sauf que, tout aussi enthousiasmant dans sa charge féroce contre ses contemporains, "Touristes" s'avère beaucoup plus abouti, notamment dans sa forme, que son homologue du Nouveau Monde. Le film est aussi moins sentencieux, les héros justiciers étant au moins aussi pourris et mesquins dans leurs petits travers que les malfaisants qu'ils exécutent et si on peut d'une certaine façon considérer les meurtres de Chris d'utilité publique, Tina de son côté a plutôt tendance à se débarrasser de ceux qui se mettent entre elle et son chéri (la future mariée qui embrasse Chris lors de son enterrement de vie de jeune fille, l'aventurier-cycliste en passe de devenir son meilleur pote...). Les qualités de réalisateur de Wheatley sont assez supérieures à celles de Goldthwait et ça se voit. Les images sont léchées (c'est quand même joli, la campagne anglaise...) et le montage astucieux (ah, le flash-back sur la mort du chien Poppy !). Ajoutez à cela des scènes de sexe assez réjouissantes, une scatologie assumée dans les dialogues (souvent improvisés) et une fin géniale d'une ironie mordante des plus jouissives et vous obtenez ni plus ni moins une des meilleures pelloches de l'année. Toujours irrévérencieux dans son propos mais toujours respectueux d'une certaine tradition du cinéma britannique, Wheatley s'est éloigné du ton pesant de son précédent film, le remarquable et assez peu remarqué "Kill List" qui se rappelle quand même à notre bon souvenir au détour d'une scène de cérémonie païenne. Avec "Touristes", il s'oriente avec brio vers la comédie noire et arrive encore à surprendre. En bien. Rule Britannia !
Le début est attrayant en posant des profils de personnages attachants qui partent à l'aventure à travers l'Angleterre dans une atmosphère légère qui tourne le quotidien en dérision. Mais si leur périple est pour le moins riche en surprises, je me suis lassée très rapidement du type d'humour dans lequel on embarque, d'autant plus qu'il est particulièrement redondant. Faute de mieux, Ben Whitley joue la carte de la surenchère et ça devient lourdingue.
Après le très dérangeant "Kill List", Ben Wheatley livre un film plutôt différent mais tout aussi réussi. "Touristes" est une comédie noire au romantisme absurde servie par un couple d'acteurs remarquables. Les situations sont rocambolesques et passent de l'humour au drame avec une grande facilité. La tension est palpable tout au long du voyage de nos deux amoureux, et pourtant chaque meurtre parvient à faire rire le spectateur, tellement les codes du drame sont détournés et remodelés pour leur faire franchir les limites de l'irrationnel. La photographie est quant à elle superbe, avec ces paysages gris parfois baignés par la lumière du soleil levant, et "Touristes" pourrait vraiment servir de guide touristique pour des vacances en Grande-Bretagne – aussi incroyable que cela puisse paraître, le Musée du Crayon m'a vraiment donné envie ! Peut-être la meilleure comédie sentimentale de l'histoire du cinéma !
bof bof. Le début fonctionne bien et il y a cette inimitable saveur de comédie britannique qui nous accompagne tout au long du film mais au bout d'une demie-heure et progressivement jusqu'à la fin l'intérêt décroît: en dehors de quelques rares et brefs moments drôles on assiste essentiellement à la répétition d'un même schéma, de scènes quelconques et de gags au dessous de la ceinture, la nouveauté ne produit plus son effet et il semble alors que le film n'ait rien à dire. Les acteurs maintiennent le tout à la surface, heureusement, mais sans eux ce serait un naufrage.
Un très bon road-movie assez improbable. Déjanté, humour noir... saviez-vous que le meurtre est un geste écolo ? On rigole franchement par le côté décalé, et on n'est pas déçu par la fin. Vraiment une très bonne surprise du cinéma britannique !
Un film assez paradoxal où le meurtre devient un art! Ben Weahtley transforme de la laideur en beauté, et le fait d'une façon assez original en supprimant tous les opposants des vacances parfaites! Les personnages, bien qu'ayant peu d'évolution (ou pas), sont attachants et on les aime. Le film commence vraiment bien avec ce côté humour noir (mais vraiment noir) qui accentue le côté comique de l'oeuvre et où les meurtres deviennent les parties les plus maîtrisée et stylistique (notamment celui de l'historien avec la réaction au ralenti de la femme). Malheureusement, le film tourne un peu en rond et à tendance à se répéter, un peu comme les personnages qui changent d'humeur mais retrouvent la même deux scènes plus tard... Finalement, ce film est un petit bijoux qui a ses faiblesses mais gardons monsieur Weathley dans notre collimateur car il commence avec deux films vraiment prometteurs.