Bien, bien, qu'avons nous là? Savant mélange de Leviathan et Sector 7 qui ne sont déjà pas des références en soit, plus proches de séries Z que de chef d’œuvre. Nous avons une caméra fofolle qui cadre le hors champs, un montage digne de Michael Bay, des acteurs poignants de nullité, et surtout, le costume de la foir'Fouille acheté en solde! Du coup, ce n'est pas encore l'étron, mais je dois dire qu'on sent déjà bien le pet foireux. Tout d'abord, il n'y a aucune explication sur l'intrusion de ces créatures sur la plateforme pétrolière; que sont-elles, d'où viennent-elles, on s'en torche le baigneur. Sans doute le forage les a perturbé. Ensuite il y a l'incroyable cohésion des protagonistes et l'instinct de survie qui les anime. Armés de barreaux de chaises et de pied de lampe pour s'attaquer à un monstre des profondeur, c'est un peu léger, non? D’ailleurs, ce monstre, parlons-en! Un prodige de réalisme dans la catégorie homme-poisson violet, une sorte de guerrier humanoïde, avec une petite pensée pour le pékin en nage à l'intérieur du costume, le genre de mec qui tente désespérément de se convaincre qu'il n'y a pas de sous-métier. Le réalisateur a au moins la riche idée de ne jamais le montrer réellement. Vive le pouvoir de la suggestion! C'est d'un ennuie, tous ces mauvais choix et ce manque d'ambition. Mon Dieu! Ce film aurait pu s’appeler Le Ring, en hommage à cette scène spectaculaire de médiocrité où l'un des gus se bastonne avec le poiscaille. Difficile de faire pire. 2/5