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    Il n'y a pas de rapport sexuel
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Il n'y a pas de rapport sexuel" et de son tournage !

    Les entre deux scènes véritablement désopilants

    Une vision inédite de la pornographie

    HPG sous un jour nouveau

    Une matière brute immense…

    Il n’y a pas de rapport sexuel est le résultat de "milliers d’heures de rushes" des tournages de HPG. Ce dernier explique : "Je m’équipe souvent d’une caméra témoin sur les plateaux de tournage des films pornographiques que je réalise. Cette caméra fait partie du décor, je la place et la déplace en fonction de l’axe qui permettra de cadrer le mieux possible le tournage des scènes. Elle enregistre pendant et entre les prises."

    Le X-Factor de HPG...

    Selon Raphaël Siboni, la démarche de HPG lors de ses tournages est à part : "Pour moi, ils s’inscrivent dans la logique d’autofiction et de journal filmé développée par HPG dans son œuvre de cinéaste. Il y a chez lui une véritable fascination pour le making-of et la mise en abyme du porno. C’est comme si la mise en abyme avait pour lui une fonction "rédemptrice", qui permettrait de sortir de la pornographie par la pornographie", explique le metteur en scène.

    Une question de tri

    Face à l'énorme quantité d'images disponibles, Raphaël Siboni a dû prendre une décision : "J’ai commencé à tout regarder, sans faire de choix. Cependant, face à l’immensité de la tâche, je me suis restreint aux rushes filmés ces dernières années, en HD, qui représentent déjà plus d’un millier d’heures de making-of."

    L'importance du making-of dans le X

    Avec Il n'y a pas de rapport sexuel, HPG et Raphaël Siboni mettent en avant un sous-genre de la pornographie, le making-of. Le réalisateur en explique l'attrait : "D’abord, il faut dire que la fascination qu’exerce le making-of sur le spectateur ne se limite pas à la pornographie. C’est un symptôme de notre temps. La pornographie ne fait qu’exacerber cette passion. Le making-of y est omniprésent, intégré au point d’être devenu une catégorie du X à part entière. Cela tient sans doute aux affinités qu’entretiennent ces deux "genres" : l’un comme l’autre montre ce qui ne doit pas être vu."

    De HPG à Raphaël Siboni...

    Pour Il n'y a pas de rapport sexuel, HPG a donné une liberté totale au réalisateur Raphaël Siboni : "Je n’ai rien censuré. J’ai accumulé des milliers d’heures de rushes que j’ai archivés sans jamais y toucher. Je souhaitais confier ce matériel à un artiste. Raphaël Siboni en a fait un film personnel, à l’abri de toute intervention de ma part."

    Premier film

    Il n’y a pas de rapport sexuel est le premier long métrage de Raphaël Siboni. Artiste contemporain, il participe à de nombreuses expositions en France (Beaubourg, Grand Palais, Palais de Tokyo) et dans le monde (Russie, Australie, Etats-Unis). Il se consacre également à la réalisation de vidéos centrées sur l'art.

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