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    La Mère
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    3,7
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2024
    Un classique du muet, tirè du cèlèbre roman de Gorky, dont l'action se passe en pleine insurrection de 1905! Dans ce film parfaitement adaptè aux crises qui secouaient l'Union Soviètique, la mère et le fils reprèsentent en quelque sorte l'espoir du peuple russe à la libertè et le progrès! Vsevolod Poudovkine ne tarit pas sur les gros plans et les sèquences fameuses : la fuite de Pavel sur les glaces et celle où la mère brandit le drapeau au cours d'une manifestation de solidaritè forment un ensemble bouleversant dans sa modeste sincèritè! De Poudovkine, il convient aussi de voir "Les derniers jours de Saint-Pètersbourg" (1927), toujours avec la grande tragèdienne Vera Baranovskaïa, disparue à seulement cinquante ans! Le cinèma soviètique de cette èpoque (Eisenstein, Vertov...) ètait sans doute le plus beau, s'ouvrant à toutes les formes, et on ne sera pas vraiment surpris de trouver "La mère (1926) parmi les douze meilleurs films de tous les temps au rèfèrendum de 1958...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Inspiré du roman éponyme de Maxime Gorki, bien que pas tout à fait fidèle, La Mère raconte l'histoire d'une femme qui se range aux idées pré-révolutionnaires- nous sommes en 1907 - de son fils Pavel. Très prenant, servi par une musique envoûtante, ce film est une vraie réussite. Certaines scènes sont mémorables.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2016
    Eisenstein (du moins lors de sa période muette !!!), c'est le cinéma épuré vers le collectif ; Poudovkine, au contraire c'est le cinéma épuré mais au service de l'intimisme...
    Un mari beurré constamment qui est avec les ligues d'extrême-droite, un fiston qui fait grève avec les communistes, et une mère qui ne veut surtout qu'elle et ses proches se mêlent de politique pour protéger du mieux qu'elle peut son foyer... Voilà, l'histoire sera autour de ces trois personnages, les autres ne serviront qu'à faire avancer le destin de ces derniers...
    C'est le deuxième film que je vois du réalisateur après "Tempête en Asie". Mais autant celui-ci m'avait passablement ennuyé, malgré deux-trois scènes absolument remarquables et des paysages de la toundra mongole magnifiques, en étirant inutilement et jusqu'à l'extrême pratiquement toutes ses séquences, autant La Mère qui, aussi sur le plan du rythme est épuré, sait aller à l'essentiel.
    En ressort une oeuvre avec quelques beaux éclairs de puissance, en particulier lors des scènes autour de la répression lors des manifestations. spoiler: On notera aussi un clin d’œil au cinéma de David W. Griffith et à sa spectaculaire scène de la rivière en dégel dans "A travers l'orage" par le biais d'une similaire sur la fin du film, mais moins réussie et moins à couper le souffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2013
    Adapté du roman de Maxime Gorki, "La Mère" rentre dans la catégorie de ce cinéma russe qui a connu une certaine renommée dans les années 20, à l'instar du "Cuirassé Potemkine" d'Eisenstein, même si ce dernier possède plus grande réputation. Dommage d'ailleurs que "La Mère" de Poudovkine n'ait pas connu de meilleure reconnaissance contrairement au "Cuirassé". Sorti en 1926, "La Mère", à l'instar des films d'Eisenstein, s'ancre parfaitement dans ces films propagandistes en faveur du régime communiste. Pourtant, contrairement à Eisenstein qui pousse la propagande jusqu'à son paroxysme d'une manière pas toujours subtile (malgré un sens du montage et de la réalisation qui étaient révolutionnaires pour l'époque), Vsevolod Poudovkine se veut beaucoup plus subtil dans son scénario. Certes, il reprend l'histoire contée par Gorki dans son roman homonyme, pourtant, l'on constate que c'est avant tout les émotions des personnages qui sont mises en avant. Nombre de plans montrent cette mère désemparée par les tragiques événements qui surviennent dans son quotidien. Entre la mort de son mari (ayant pactisé avec l'organisation d'extrême-droite, les Cent Noirs) et l'incarcération de son fils, l'accent du film se focalise avant tout sur ces âmes, ces regards différents dans un quotidien de labeur. Comment ne pas ressentir de l'émotion devant toutes les épreuves que subit cette mère. Les personnages, comme dans une tragédie grecque, sont pathétiques. Et Poudovkine préfère accentuer son film sur l'Homme et ses sentiments, que sur la propagande. Certes, de la propagande, il y en a, notamment durant la scène finale dans laquelle la mère brandit le drapeau rouge, ou l'allégorie de conclusion sur les murs du Kremlin. Toutefois, malgré cet aspect, "La Mère" est avant tout un film tragique, ou les sentiments se mêlent et ou l'Homme est présenté dans ses bons comme ses mauvais côtés. Du côté de la narration, le montage apporte un véritable plus à l'ensemble. On connaissait Poudovkine pour ses théories sur le montage, avec "La Mère", il prouve qu'il maîtrise la chose avec une certaine aisance. Il suffit d'être attentif aux nombreux plans et cuts pour se rendre compte que Poudovkine, à l'instar d'Eisenstein ou, dans un autre registre, Abel Gance (période muette bien sur), était bien en avance sur son temps. "La Mère" fait parti de ces œuvres avant-gardistes du cinéma muet.
    ttini
    ttini

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2007
    film de cinéphile de la grande époque du cinéma soviétique.qualité du montage et d'images équivalents aux films d'Eisenstein.Il fait partie de la liste des 12 meilleurs films de tous les temps établie lors de l'exposition universelle de Bruxelles de 1958 par plusieurs critiques et cinéastes.musique extraordinaire qui imprime encore plus les images.l'univers du quotidien des ouvriers russes est formidablement retranscrit, avec leurs souffrances et leurs espoirs.à voir au moins une fois pour comprendre d'où vient le cinéma.
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