Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
jamesluctor
139 abonnés
1 704 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 février 2011
Apparemment, un segment peu connu du public des masters of horror. Ce moyen métrage de Takaashi Miike se révèle plutôt intriguant, pour son postulat sur le japon du XIXe. L'esthétisme travaillé qui teinte le film pendant toute sa longueur, ainsi que l'hallucinante scène de torture centrale (qui renvoie le Yakuza d'Ichi the killer à l'école des arts et métiers) sont des arguments de poids pour un simple morceau d'une série horrorifique. Remplie d'idées (peut être un peu trop d'ailleurs), le film nous tire dans toutes les directions, et mais sa conclusion nous laisse un peu sur notre faim, tant l'univers entourant ce monstre intriguant est à la fois riche et peu décrit. Malgré ça, un spectacle inattendu, de qualité et qui a largement sa place dans une série plutôt prestigieuse jusqu'à maintenant.
Ce film est digne d'une série B, jeu d'acteur complètement nul, histoire abracadabrantesque .. on frise quelque fois le grotesque (avec la main parlante qui sort de la tête de la fille par exemple )
Plutôt horrible et insoutenable dans le genre.. en même temps c'est du Miike, dommage que ça soit tourné en langue anglaise, ça casse un peu les dialogues (et le trucage de la main est quand même plus drôle qu'horrible..). Vraiment éprouvant, bon courage.
En plein dans ma période "Masters of Horror", je découvre "Imprint" par hasard, et à ma grande surprise, coup de coeur, ou plutôt mal au coeur ! Ce film est LE film le plus dérangeant que j'ai vu !! Saw c'est presque une comédie horrifique je trouve comparé à ça. L'histoire qui au début semblait pas terrible, m'a laissé perplexe, mais peu à peu, l'intrigue arrive, les mystères sont dévoilés ! Des scènes extrêmement dérangeantes : Torture aux aiguilles, avortement très réaliste, femme battue très violemment, meurtre, folie... Comparé au GROS NAVET (avis personnel) qu'est "Ichi the Killer", j'étais très intéressé ! Un film culte à voir, pour les amateurs du genre !! Je ne met pas 5/5 pour une seule raison : Ce n'est qu'un épisode de 60mn, si seulement ça avait été un film normal, de 1h30, l'histoire aurait été encore plus détaillée (la rencontre avec Kumomo notamment.) et plein d'autre chose qui sait !
Je commence à peine à visionner du miike depuis peu (j'ai moyennement apprécié gozu, j'avais aimé la mort en ligne et j'avais adoré ichi the killer) mais là c'est une claque. Bon c'est vrai, moi qui suis un peu maso sur les bords, je me souviendrais très longtemps de la scène de torture dite "à l'aiguille", moi qui suis fan de ce genre de scène, j'ai failli pour la 1è fois de ma vie détourner mon regard mais j'ai tenu bon ! Saw et hostel peuvent aller discrètement se rhabiller ; cela dit, l'ambiance glauque de cette ile typique nippone est parfaitement retranscrite, oui c'est vrai billy drago surjoue un peu (mais si racontez moi je veux savoir svp svp svp !!!) mis à part ce détail, on passe 63 mn de plaisir intense mais soyez prévenus de l'ultra violence de cet épisode mémorable
Miike signe ici l'opus le plus trash et déviant des "Masters of horror", fidèle à lui-même le réalisateur japonais dépasse les bornes au point d'être interdit d'antenne. En plus d'une histoire assez surprenante très ancrée dans la culture nippone, Miike nous gratifie d'une scène de torture dont il a le secret, à base d'aiguille, vraiment éprouvant. Après le tabou de la nécrophilie avec "Dance of the dead" et "Haeckle's tale", "Imprint" lui atomise d'autres tabous, l'infanticide, l'inceste et la pédophilie, vu que c'est du Miike, ces tabous nous seront balancés de manière frontal et sans pincette. Même si on peut lui reprocher un démarrage assez lent et le cabotinage de Billy Drago (qui ne manque de pas charisme de toute façon), cet épisode reste pour moi un des plus intéressant de l'anthologie, et en plus il est bien mis en scène et dispose d'une belle photo qui n'a rien à envier à certains films de cinéma.
Je suis deçu de trois choses dans ce film: de un la version française que ce soit la traduction du titre (ah ah ah!)ou la voix et les expressions des personnages, de deux: toute l'histoire se déroule au japon mais la langue est langlais, ça casse un peu et enfin le trucage ridicule de la fin. Ce derniercasse vraiment l'ambiance du film. Mais à part ça(!) le film est parfait. Soigné, gore, éprouvant et surtout très glauque. Tout y passe: torture, pédophilie, infanticide, patericide,...Faite abstraction des trois points négatifs et vous passerez un très bon moment.
j'ai vraiment bien aimé, peut-être parce que j'ai des goûts tordus, je ne sais pas... En tout cas, ce film m'a rappelé "Freaks" de Tod Browning, pour son côté onirique et pour son déroulement mystérieux et inattendu. On débarque dans ce film comme pour un voyage au long cours, on ne sait pas où tout cela va finir, on est dans un cauchemar, mais un cauchemar délicieux, dans lequel on a envie de s'engloutir. Pour résumer : un film déroutant, dérangeant, bien sûr, mais vraiment envoûtant !
Renommé de façon racoleuse "La maison des sévices" en français, ce moyen-métrage de soixante-trois minutes est issu de la première saison de la série "Masters of Horror". Tout comme y parvient notamment l'étonnant "Audition" du même réalisateur, "Imprint" laisse des marques. Cet épisode nous arrivait avec une réputation qui n'était plus à faire mais amplement justifiée car il contient peut-être la séquence la plus insupportable que j'aie jamais vue. Comment en effet oublier le supplice de la douce Komomo ? A l'origine il trouvait sa place dans un roman de l'écrivaine Shimako Iwai (laquelle fait d'ailleurs une apparition à l'écran). Bien qu'il s'agisse d'une adaptation, Takashi Miike conserve l'art de mettre le doigt là où ça fait très mal. Pour étrange que soit son film, il attaque frontalement au travers d'un récit intemporel situé dans le passé les hontes des Etats-Unis actuels. On y expose sans restriction les effets de la torture (pratiquée sous le Gouvernement Républicain des années deux mille), puis on y brise un tabou visuel plaidant en faveur d'un droit fondamental haineusement combattu par nombre de Républicains (je n'entre pas dans le détail afin de ne pas dévoiler trop d'éléments de l'histoire). Pour ôter toute ambiguïté aux intentions de l'auteur, le personnage masculin maudit à un moment la réputation de menteur liée à sa nationalité ! On ne peut pas plus clair... Verdict du diffuseur US : un direct-to-video sans passer par la case téloche. Je n'ai pour ma part pas été choqué par les quelques séquences difficiles de la deuxième moitié. Avec son résultat peu heureux, le jeu presque intégralement en anglais ne se légitime que par la présence nécessaire d'un acteur américain typé non japonophone (Billy Drago). De plus, l'interprétation appuyée de Christopher peine à séduire. Aux confins de la cruauté, cette nuit au bordel inquiète et fascine. Si vous doutez de vos facultés à endurer les images les pires qui soient, détournez-vous de cette maison des sévices.