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velocio
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3,0
Publiée le 20 mars 2014
Le sac de farine est le premier long métrage de la belgo-marocaine Kadija Leclere, par ailleurs comédienne et directrice de casting. C'est à ce dernier titre qu'elle a participé à des films comme « Le vélo de Ghislain Lambert », « Indigènes », « Survivre avec les loups », …Au début du sac de farine, nous sommes en 1975, quelque part en Belgique. Nous faisons la connaissance de Sarah, une petite fille d'origine marocaine qui vit dans une maison d'accueil gérée par des religieuses. C'est une bonne élève, très studieuse, le nez toujours fourré dans un bouquin. Son rêve : vivre dans sa famille. Un jour, son père vient la chercher, soi-disant pour lui faire passer un week-end auprès de lui, à Paris. Mais c'est au Maroc qu'elle se retrouve, dans un petit village au pied de l'Atlas, chez la sœur de son père , et l'école qu'elle va devoir fréquenter ne propose aux petites filles que tricot ou autres travaux de couture. Quand on la retrouve 9 ans plus tard, les choses n'ont pas fondamentalement changé sauf que ce qu'on lui propose alors, c'est un mariage arrangé. Ce sujet de la séquestration familiale, Kadija Leclere le connaît plutôt bien, l'ayant elle-même connue pendant 2 ans ½. La sincérité du film n'empêche pas de le trouver parfois maladroit et /ou manquant de crédibilité. En fait, certains lui reprochent de montrer à tort un Maroc de 1975 dans lequel les petites filles n'auraient pas la possibilité d'avoir une vraie scolarité alors que d'autres, au contraire, lui reprochent de montrer un Maroc de 1984 dans lequel une jeune fille de 17 ans aurait beaucoup de liberté que dans la réalité ! Il y a aussi l'incohérence de voir un village tout petit vu de l'extérieur et assez important vu de l'intérieur. Tout cela n'empêche pas de s'intéresser à ce film qui nous propose par ailleurs de très belles images que ce soit au niveau des paysages que des couleurs des laines dans le village. Concernant la distribution, Hafsia Herzi, Hiam Abbass et Mehdi Dehbi tiennent les rôles principaux mais on remarque aussi Rania Mellouli dans le rôle de Sarah à 8 ans et Smaïn dans le rôle du père.
Film plutôt réussit à mon gout, meme si tout n'est pas parfait lorsqu'il s'agit d'aborder ce genre de est un peu trop court, mais Hafcia Hersi est rayonnante dans son rôle. Parfois le film manque d'explication sur certaines scène.
Un film sur un thème fort, à savoir la condition féminine dans les pays maghrébins, mais qui peine à pleinement convaincre faute à un récit un peu court, et qui manque d'explication. En tous cas, il montre tout de même qu'il est difficile de n'être pas musulman dans les pays arabes.
Un chef d'oeuvre pour moi ! Une intrigue magnifique, des paysages à couper le souffle, et surtout la découverte du monde des femmes marocaines. Des femmes qui savent entreprendre pour contourner la crise qui touche les hommes. Une dame qui sortait du cinéma avec moi m'a dit être surprise de leur liberté ; elle s'attendait à voir des femmes "tchadorisées", oubliant que cette coutume n'existe théoriquement que dans les émirats et certaines dérives intégristes. Une fin surprenant pour cette dame, pas pour moi car la volonté de fer de l'héroïne la laissait transparaître. Je ne suis pas connaisseuse du cinéma, je ne vous citerai pas le nom des actrices, mais dirai juste encore cela : un film que tous devraient voir