Mon compte
    La Grève
    Note moyenne
    3,9
    214 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Grève ?

    29 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    10 critiques
    3
    9 critiques
    2
    3 critiques
    1
    0 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 772 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2024
    Certes il s'agit d'un film de propagande, quasi contemporain du Cuirassé Potemkine. Il est donc militant, caricatural et manichéen. Vieux d'un siècle, les images sont d'un graphisme élaboré, et le casting regorge de gueules en tout genre, qu'il s'agisse de prolétaires affamés ou de capitalistes avachis dans des fauteuils en cuir.
    On ne tournerait plus aujourd'hui le massacre final, mis en parallèle avec des images d'abattoirs bien réelles!
    On se suicide autant qu'on y trucide! La maitrise de ce premier long métrage est indéniable pour les moyens de l'époque.
    streaming - janvier 2024
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Œuvre majeure de la propagande bolchévique mettant en scène une révolte ouvrière réprimée de façon brutale et extrêmement violente par de vilains gros capitalistes. Entre documentaire réaliste et pamphlet politique, une description démonstrative et puissante de l’URSS post révolution de 1917.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2017
    Ce film réalisé par Sergueï Eisenstein et sorti en 1925 n'est pas mal mais sans plus. Effectivement, ayant eu d'excellents retours, je m'attendais à un film plus travaillé autant sur la mise en scène que sur la narration. C'est l’histoire d'une usine Russe qui se met en grève mais les conséquences ne vont pas être telles que prévues. Le scénario n'est pas trop mal mais il faut savoir que c'est avant tout un film de propagande soviétique visant à mettre en garde la population et que ce n'est donc pas plus recherché sur le plan esthétique. Malgré tout, il faut savoir également que c'est le premier film d'Eisenstein et que ce n'est par le fait franchement pas mal du tout pour une première fois justement. Effectivement, nous avons des plans bien travaillés, pour l'époque en tout cas. J'ai eu par contre beaucoup de mal avec le rythme, effectivement, même si le film bouge beaucoup, je me suis un peu ennuyé mais je pense que cela vient surtout du fait que je ne sois pas arrivé à vraiment rentrer dans l'histoire. "La Grève" est donc une œuvre intéressante car elle nous apprend pas mal de choses mais je ne l'ai personnellement malgré tout pas plus apprécié que ça.
    Ti Nou
    Ti Nou

    493 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Pour son premier film, Sergei Eisenstein réalise un film de propagande communiste montrant la violence d’une société capitaliste et de la répression policière. Il le fait en développant une grammaire cinématographique complexe (beaucoup de fondus enchaînés notamment). Les personnages, par contre, sont perdus dans les masses et classes qu’ils représentent jusqu’à la caricature.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2017
    Très démonstratif et très appuyé. Un usage exagéré des gros plans. Mais un film vraiment passionnant et d'une dureté effrayante dans ses derniers plans avec une grande force visuelle et usant de mille trouvailles filmiques pour témoigner d'un monde ancien qui a marqué fortement son époque.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Film russe, muet, noir et blanc de 1924, un an avant son Cuirassé Potemkine, où Sergueï Eisenstein fit son premier essai en réalisant cette commande propagandiste soviétique destiné à montrer les abominations d’un patronat criminel, face à une classe ouvrière brimée sur laquelle repose néanmoins le socle économique autant que les vertus.
    En 1908, broyés par une classe dirigeante de caricaturaux obèses actionnaires fumeurs de cigare, d’une armée brutale, d’une fourbe milice infiltrée dans les usines, les ouvriers, sous-payés et harassés de labeur, d’irrespect et d’injustice, laisse éclater leur colère, le jour du suicide d’un des leurs injustement accusé de vol, en déclenchant une grève. Une répression disproportionnée, sanglante et brutale ne tardera pas.
    Les tâtonnements techniques, les essais en intérieurs comme en extérieurs, les jeux d’ombres et de visages, les déferlantes de flots humains, les animaux, les bruitages synchronisés, constituent l’essentiel du charme des premiers explorateurs du cinéma. Selon la sensibilité et la culture du pays, il est également stupéfiant de constater que pendant que Charlie Chaplin tournait Le kid ou La ruée vers l’or, le cinéma russe inventait l’ultra-violence en montrant crûment la misère, la famine, la répression du prolétariat, l’intimidation, la corruption, la violence du pouvoir tsariste, à coups de massacres de gens brisés, d’animaux égorgés, de giclées de sang et d’enfants défenestrés.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2016
    "La Grève", réalisé en 1924, est le premier long-métrage de Eisenstein. Et pose déjà les bases de son cinéma. En effet, le film est une oeuvre de propagande communiste, narrant une situation d'urgence. Et je dois dire que je suis déçu. Pas suffisamment pour remettre en cause l'importance de l'oeuvre et ses qualités formels démesurés, à l'image des expérimentations de montage, novatrices et maitrisées. Et cela serait mentir que de nier le talent de plasticien du cinéaste Russe, dont chaque plans, chaque mouvements, est, allié à la photographie, absolument sublime.
    Le film se révèle en réalité problématique dans son écriture. Inutile de revenir sur l'aspect propagandiste du film, évidement cliché et manichéen, cela reviendrait à émettre une critique réductrice envers un long-métrage qui est bien plus que ça. Toutefois, l'erreur qu'a fait Eisenstein avec "La Grève", et qu'il corrigera avec "Le Cuirassé", c'est d'avoir perdu en intensité dans des sous-intrigues inintéressantes. Car là où son film suivant parviendra à conserver ce sentiment d'urgence durant son intégralité, "La Grève" fait preuve de la même ambition, formidablement traduite par le montage d'un dynamisme fou, en étant entrecoupé de moments plus posés, perdant par là-même le souffle qui avait été instauré auparavant. Certains passages du récit handicapent ce sentiment de révolution (la partie du "cimetière des tonneaux" en tête), pourtant noyau de la narration. Malgré tout le film parvient à être surprenamment actuel dans sa vision de la grève et cela grâce à la structure même de l'oeuvre, avec l'élément déclencheur, la prise de décision, l'euphorie qui en découle, avant de subir un violente répression du gouvernement, et de ceux qui le défendent, qui finira dans la cohue et le sang. spoiler: Le tout s'achevant sur un parallèle glaçant entre un abattoir et le charnier de révolutionnaires.

    "La Grève" est un film important pour ses qualités formels et sa vision de son sujet. Malheureusement une écriture décevante empêche le long-métrage d'atteindre son plein régime.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2015
    Devant des conditions de travail insupportables et inacceptables, des ouvriers mal payés entament une révolte face aux patronats mais vont vite faire face à l'impitoyable violence de ces derniers pour éviter la grève et calmer les ouvriers...

    Tourné en 1924, cette première oeuvre de Sergueï Eisenstein met en scène les prémices de la révolution russe via la lutte des classes selon Marx qui verra le prolétariat se révolter contre l'ordre établi au temps des tsars. Il met bien en avant les injustices et la précarité que doivent endurer les ouvriers avant de, peu à peu, monter dans un cycle violent qui les verront subir diverses répressions.

    Eisenstein place cet affrontement au cœur du film et met en avant l'union des travailleurs qui va prendre de plus en plus d'ampleur et d'importance, tout comme la réaction des patrons et des forces de l'ordre. Alors, le film ne brille pas forcément par sa subtilité (les patrons gros, fumant des cigares assis dans un fauteuil face à des ouvriers sales et mal habillés) et l'ensemble est assez démonstratif mais c'est aussi ce qui fait sa force, à savoir cette puissance qu'Eisenstein donne à son film et l'incitation à se révolter face à la terreur et l'ordre établi. Il livre, certes un message de propagande, mais aussi un message d'espoir pour les masses et incite à ne surtout pas se laisser marcher dessus par la machine capitaliste capable de transformer n'importe quel homme en animal.

    Derrière la caméra, Eisenstein montre, dès ce premier film, tout son savoir-faire, le montage est efficace et ingénieux, les images s’enchaînent avec fluidité, mettant bien en avant les propos du film et les divers symboles (plus ou moins maladroit mais les parallèles entre le traitement des ouvriers et l'abattoir sont assez marquants, tout comme l'engraissement du patronat) D'ailleurs, plusieurs séquences démontrent la force du film à l'image des scènes en usine ou des regroupements d'ouvriers, se mobilisant et réunissant leurs forces. Eisenstein se montre aussi brillant dans sa manière d'inclure de la tension et de la puissance à son récit, ainsi que dans son utilisation du noir et blanc.

    Un film fondateur qui n'a rien perdu de sa puissance, ni de la force de son propos malgré le côté propagande un peu trop démonstratif. Une oeuvre rappelant aussi "Germinal" de Zola, prenant parti pour l'union des ouvriers et la façon dont ils étaient traités.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Tourné en 1924, "La Grève" n'est autre que le tout premier film de Sergueï Eisenstein. Avec son autre classique, "Le Cuirassé Potemkine" sorti également en 1925, celui-ci pourrait aisément s'apparenter à la première face d'une même pièce. Nous avons en effet affaire ici à un film de propagande, l'un des premiers commandités par le régime soviétique pour éduquer les masses après la Révolution de 1917. La longue citation de Lénine dévoilée en prologue suffit à présager le contenu de ce film où le héros est bien évidemment collectif. ; face aux ouvriers sales et dignes s'érigent le patronat engraissé et sans scrupules, fumant des cigares à volonté, végétant sur les fauteuils de leurs appartements luxueux. Si le côté politique laissera quelques indifférents, au niveau cinématographique l'oeuvre fait partie des incontournables de la naissance du cinéma. Eisenstein fait preuve d'une virtuosité technique incroyable, redoublant d'inventivité et jetant tout simplement les futures bases du montage. Certes, au niveau émotionnel "La Grève" n'atteint peut-être pas encore l’extrême tension du "Cuirassé" mais en distille du moins les prémices, avec notamment la saisissante scène de l'abattoir dont s'inspirera Francis Ford Coppola pour "Apocalypse Now".
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2013
    La grève est un film de propagande bolchévique plutôt puissant.

    Que ca soit par le déroulement de la grève, les images chocs, une force expressive forte, du réalisme et la façon de filmé d'Eisenstein.

    Des ouvriers maltraités finissent par se révolter après que l'un des leurs se soit pendus à cause d'une fausse accusation.

    Pendant ce temps les très gros patrons ( ils sont gros oui) se moquent bien de leurs revendications.

    Un film qui à 90 ans et pourtant ce qu'il traite est toujours d'actualité.
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2013
    Certes, sur le fond, "La Grève" est une propagande communiste, dont le message est aujourd'hui assez dépassé. Mais sur la forme, par contre, ce film est toujours aussi impressionnant!
    Premier long-métrage de Sergei M Eisenstein, cette description d'une grève au sein d'une usine tsariste, par des ouvriers se rebellant contre les conditions de travail inhumaines, est filmée avec une maitrise tout à fait bluffante. Par la seule force de l'image, et du montage, le cinéaste russe suggère tout : les rapports de force entre les personnages, le rapport entre l'homme et la machine, l'animalité de l'être humain, la violence des conflits, et bien d'autres choses. Le montage donne un rythme très travaillé au film, et l'association rapide de certaines images créent des sensations et des significations très riches. J'ai l'impression que chaque séquence pourrait être analysé et révéler des éléments. Un exemple parmi d'autres : nous voyons une roue tourner très vite, à l'intérieur de l'usine. Fondu-enchainé sur des ouvriers qui croisent les bras, arrêtant le travail. La roue ralentit et finit par devenir immobile, disparaissant de l'image pour ne laisser que les ouvriers, comme si ils avaient pu lui dicter l'ordre de s'arrêter! La séquence dure peut être 15 secondes, mais tous les enjeux du film y sont suggérés. Quelle virtuosité! Le travail sur les personnages est assez intéressant également. Les ouvriers sont filmés comme une masse assez homogène, aucun d'entre eux ne se distingue réellement. Les seuls individus qui ont droit à une identité propre sont les mauvais : les directeurs, les espions, les policiers, ... une individualité qui est donc péjorative. Cette structure est évidemment cohérente avec le message politique, invitant le collectif à dépasser l'individuel. "La Grève", premier long métrage de Eisenstein, contient donc déjà en elle les germes des futurs chefs d'oeuvre comme "Le Cuirassé Potemkine" ; qui iront encore plus loin dans la virtuosité des images. Un film révolutionnaire dans tous les sens du terme!
    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2012
    A 26 ans et pour son premier film, Sergeï Eisenstein s'impose comme un cinéaste important et comme un virtuose d'un point de vue formel. 90 ans après sa conception La Grève reste d'une modernité et d'une puissance visuelle impressionnantes.
    Eisenstein est particulièrement novateur en ce qui concerne le montage, extrêmement énergique. Usant d'un découpage rapide, ses cuts très courts et son utilisation judicieuse des très gros plans ou des inserts donnent au récit une tension et un dynamisme alors même que son sujet aurait pu laisser craindre un traitement statique.
    Eisenstein impose également sa marque artistiquement (omniprésence de la figure du cercle, plans récurrents sur des animaux), ce qui lui permet de nourrir le discours politique de son film uniquement par sa mise en scène, via des allusions et des métaphores. Le cinéaste n'hésite pas non plus à filmer une violence très surprenante pour l'époque, en particulier le passage où un militaire jette un enfant dans le vide. Le cinéaste, très conscient de l'impact de la violence sur le spectateur, l'utilisera encore de façon frontale dans ses films suivants.
    Concernant le scénario, dont il est le co-auteur, Eisenstein use d'un principe qu'il réutilisera par la suite en ne mettant aucun personnage, ou héros, en valeur. Les seuls personnages identifiables individuellement sont des personnages négatifs, à savoir les patrons dépeints de façon caricaturale ce qui donne une dimension manichéenne au récit. En revanche, aucune individualité ne ressort du groupe de personnages positifs, Eisenstein faisant ainsi de son groupe de grévistes et du peuple dans son ensemble le seul héros de son histoire.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    A mon sens le chef-d'oeuvre de Sergueï Eisenstein. En tout cas son film le plus imaginatif, le plus abouti, le plus enthousiasmant... Le plus humain même, car bien qu'il privilégie comme à son habitude la foule à l'individu, contrairement à l'esthétique chirurgicale de ses longs métrages postérieurs, il réussit à insuffler la vie à ses images (je pèse mes mots)! La bande sonore ajoutée plus tard et l'admirable musique de Chostakovitch n'apportent strictement rien au long métrage : les images d'une puissance évocatrice inouïe d'Eisenstein se suffisent amplement à elles-mêmes! Il parvient même à matérialiser le son rien qu'avec le brio de sa mise en scène et de son montage! Modèle de suggestion cinématographique, «La Grève» se révèle d'une modernité étonnante : il s'agit du film d'Eisenstein le plus intemporel, celui qui a le mieux vieilli, et c'est tout dire. Bouillonnant de créativité, c'est aussi l'occasion pour le cinéaste russe de montrer l'étendue de son savoir-faire, pour le moins impressionnant! Chaque plan est composé avec originalité et maîtrise, les trouvailles visuelles abondent, la photographie est une merveille, la mise en scène incomparable, le tout placé sous le signe d'une spontanéité qu'Eisenstein ne retrouvera malheureusement plus par la suite. S'il ne vous fallait voir qu'un seul film du cinéaste, c'est bel et bien celui-là, ô combien meilleur que son fameux «Cuirassé Potemkine». Et pour une fois qu'il est possible de faire abstraction de son côté propagandiste, bien moins appuyé qu'à l'accoutumée! Un des sommets du cinéma muet, à ranger à côté des plus grands premiers longs métrages de toute l'histoire du cinéma, ces «Citizen Kane», «L'Atalante», «L'Enfance d'Ivan», etc. Indispensable! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Flibustier
    Flibustier

    3 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Idem que le cuirassée Potemkine (qui sortira deux ans plus tard), la grève est le symbole du cinéma Russe révolutionnaire Communiste-Marxiste. Et c'est magnifique. Le film est excellent, magnifiquement bien réalisé. Des plans merveilleux. Parfait. Un chef-d'oeuvre.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Les frères Lumière ont inventé le cinéma, David W. Griffith lui a donné un language pour qu'il puisse s'exprimer et Eisenstein l'a, quant à lui, révolutionné en lui ouvrant tous les champs du possible. Puissance d'évocation des images, mode narratif transcendé par un montage électrique et fiévreux, "La Grève" est un cri de révolte assourdissant à la beauté plastique aveuglante. Oeuvre minérale, ce chef d'oeuvre explose littéralement à la figure tout en faisant souffler le vent brulant de tous les idéaux révolutionnaires. D'ailleurs, le cinéma du génie soviétique joue à fond la théorie du "héros collectif" où le protagoniste principal n'est pas un simple individu, mais le peuple tout entier qui se dresse comme un seul homme. "La Grève" est un des monuments fondateurs du 7ème art, gigantesque par l'impulsion et le bond en avant qu'il sous-tend pour l'ensemble de la création cinématographique mondiale. Communiste révolutionnaire convaincu et à la limite du fanatisme, Eisenstein a fait des films au service d'une idéologie qui a fait long feu tandis que son cinéma, quant à lui, était destiné à demeurer pour l'éternité...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top