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Cine vu
145 abonnés
580 critiques
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3,5
Publiée le 2 mars 2015
Un drôle de film qui traîne un peu en longueur. Des comédiens puissants mais un scénario sans relief ni rythme. Bennett Miller fait presque trop dans la sobriété, la folie est tenue en laisse et, même si on la ressent, on aurait aimé un peu plus de démesure.
Diviser pour mieux régner, c’est le principe de John Dupont, milliardaire frustré et psychopathe. Steve Carell est transformé physiquement comme pour justifier son comportement inquiétant. Son sens de la manipulation est maladif. Il veut acheter deux frères lutteurs (médaille d’or) pour construire son équipe « Foxcatcher » mais seul Mark va le suivre dans un premier temps.
Mark Schultz semble influençable, dès lors John Dupont prend les rennes et Mark naïf subit la loi de son mentor.
La force de Steve Carell c’est de ne jamais faire dans l’outrance : tout est sous contrôle. On réalise ses névroses mais il s’efforce de les dissimuler. Une prestation tout en retenue, exceptionnelle.
Channing Tatum est dans le rôle du gros bras sans neurone. Il est fasciné par ce père de substitution et il interprète son rôle comme un enfant dévoué.
Hélas, Dupont veut aussi le frère Dave Shultz, et celui-ci lui échappe, l’argent n’est pas sa motivation. Pour arriver à ses fins, Dupont humilie Mark afin de récupérer Dave. C’est un choc pour Mark, il se sent trahi et abandonné. Dave va donc rejoindre l’équipe mais malgré les efforts de Dave pour soutenir Mark, ce dernier préfère rompre son contrat.
John le Despote n’en a pas terminé avec son obsession de pouvoir. Il veut aussi Dave à sa botte. Mark Ruffalo joue Dave, il est parfait en brave type, équilibré et honnête. Il veut juste faire son bon boulot de coach et ne veut pas d’une relation malsaine.
On réalise l’ampleur de folie de Dupont lors cette fin tragique.
L’ensemble est un peu mou du genou. J’avais adoré « Truman Capote », destin beaucoup plus tourmenté mais je dois avouer que Bennett Miller ne fait jamais dans les effets de manche et la poudre aux yeux et c’est déjà beaucoup.
(...) Foxcatcher était très attendu, surtout pour la prestation de Steve Carrel, encensé depuis des mois (...) Le film met la barre très haut, aussi bien dans la mise en scène, que dans l'interprétation, le scénario ou encore, la photographie (...) il s'inspire d'une histoire vraie, ce qui le rend encore plus glaçant et effrayant (...) Ce fait divers, qui a défrayé la chronique en 1996, devient un thriller psychologique sombre et étouffant, ou plane un sentiment de malaise permanent, dès l'apparition de Steve Carell (...) Bennett Miller a pris le parti de ne montrer que le côté obscur de l'histoire, en gommant tout espoir d'évasion (...) Bennett Miller apporte sa pierre à la démystification de ce pays, en mettant à mal le rêve américain, avec ce personnage de John Eleuthère du Pont (...) C'est le film de ce début d'année, le coup de poing direct au foie, nous laissant au bord du ko, tant l'oxygène se faire rare, dans l'univers dérangeant et malsain, de cet homme, qui n'en a que l'apparence.
La première grosse claque de ce début d'année. Je l'ai vu hier et j'en suis encore retourné. Un film à ne manquer sous aucun prétexte. Oscars mérités bien sûr, on attend...
La bande annonce promettait une sombre histoire de manipulation de la part d'un homme riche sur un jeune sportif paumé, une espèce de drame coupé de thriller psychologique sur fond de biopic dans l'univers de la lutte. Forcément, je fonce ! Quelle ne fût donc pas ma déception de voir que le "tyran" en question n'était en fait qu'un pauvre homme esseulé et pathétique. Pathétique, c'est d'ailleurs le mot clef de ce film si on veut bien comprendre le mal-être profond qui habite le personnage joué par Steve Carell. Et s'il campe son rôle de vieux bonhomme rabougri à merveille, il le joue malheureusement en mode "mono-face" puisqu'il joue exactement la même attitude du début à la fin. A cela s'ajoute un rythme lent, entrecoupé par un nombre incalculable de plans larges du domaine Foxcatcher, qui plombent encore plus l'ambiance. Du coup, on perçoit vraiment très bien l'isolement des personnages et le côté immersif est très bien réussi. Mais il n'était peut-être pas nécessaire d'en faire autant... Mark Ruffalo, quant à lui, est toujours aussi convainquant, touchant et solide à la fois, et constitue à mes yeux l'ancrage le plus solide du film parce que tout tourne autour de lui, finalement, en tant que référence objective pour les deux "perdus" auxquels il a affaire. Lui seul semble rattaché à la société qui continue de vivre en dehors de Foxcatcher et c'est en fait sur les épaules de ce parfait second rôle que repose l'articulation du film. Heureusement que Ruffalo en était la figure parce que sans ça, la qualité du métrage en aurait très certainement pâti.
Bennett Miller (Capote, Le Stratège) fait de cette histoire vraie un récit fascinant et pesant de manipulation et de paranoïa. Steve Carell , méconnaissable et loin de ses rôles habituels de "mec sympa", est bluffant dans la peau de ce milliardaire lunatique et en mal de reconnaissance. Nommé à l'Oscar du meilleur acteur cet année, il est entouré de Channing Tatum et de Mark Ruffalo (New York melody), parfaits eux aussi. Le réalisateur offre à ses trois acteurs de très beaux rôles sombres et complexes.
Foxcatcher, c'est, avant d'être cette terrible affaire de crime, le récit d'une relation malsaine et trouble entre un athlète et son coach, mais aussi d'une rivalité entre frères, le plus jeune ayant l'impression de vivre dans l'ombre de son illustre aîné. La personnalité parano et mégalomane de Du Pont - qui tient à se faire appeler Golden Eagle (l'Aigle Doré, rien que ça!) - tantôt souriant, tantôt colérique, pèse sur le film comme une menace qui ne connaît pas de trêve. Foxcatcher nous entraîne dans l'Amérique des années Reagan, celle d'avant les JO de Séoul, où le patriotisme s'exprime dans le monde cruel du sport, et de la lutte en particulier. Si j'ai regretté quelques longueurs, Foxcatcher est un indispensable de cet hiver, un film très inspiré et oppressant
En Bref : 15/20. Bennett Miller est un artiste. Et Steve Carell est un excellent choix.
Bennett Miller livre encore une fois un grand film, où l’atmosphère austère de Foxcatcher Farm symbolise à merveille l’intrigue du film. Par une leçon de mise en scène et une photographie splendide, le réalisateur filme un triangle relationnel pernicieux, porté à bout de bras par Mark Ruffalo, Chaning Tatum, et surtout le méconnaissable Steve Carell ! On peut toutefois regretter le rythme imposé qui ajoute quelques longueurs à ce film presque parfait. Bref, du cinéma comme on l’aime, intense, subtil, et esthétiquement beau…
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Une histoire intéressante sachant qu'elle est basée sur des faits réels, interprétée par des acteurs bluffant et une réalisation efficace malgré la lenteur volontairement imposée par le réalisateur.
Bien que la mise en scène froide et glaciale soit très bonne et les interprétations des acteurs sans faille, "Foxcatcher" fait parti des films que je n'ai pas trop aimé et ni détesté sans savoir pourquoi. Foxcatcher a une ambiance très particulière, c'est calme, froid, parfois noir sans que cela soit vraiment trop explicite. L'absence de musique ne m'a pas du tout dérangé et l'absence d'humour non plus. Mais la mise en scène manquait d'émotion, comme je l'ai dit l'ambiance froide était de rigueur. Quant aux acteurs, ils sont quasi physiquement méconnaissables et leurs jeux d'acteurs est sans reproche.
Après 3 films acclamés par la critique, Bennett Miller signe avec Foxcatcher un chef d’œuvre intense sur une histoire tragique. Une réalisation parfaite sublimée par un casting au sommet composé du duo exceptionnel Channing Tatum/ Mark Ruffalo et d’un Steve Carell métamorphosé tout simplement magistral. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète:
Un film sur l'histoire vraie des frères Schultz, lutteurs médaillés olympiques et de leur relations avec John Du Pont, héritier de la famille richissime Dupont de Nemour. Steve Carrell est méconnaissable dans le rôle du coach, Channing Tatum et Mark Ruffalo sont très crédibles en lutteurs. Malgré quelques longueurs, l'intrigue est assez prenante et laisse présager une fin dramatique. Le tout est très bien amené avec une mise en scène sobre. Une réussite.
Un drame très prenant malgré sa lenteur. Carell est époustouflant dans un type de rôle qu'on ne lui connait que trop peu. spoiler: La fin est éblouissante.
Malgré une premiere partie longue très longue ( une bonne heure sur les 2h ), la deuxieme partie est fantastique, glaçante et maitrisée. Ici on joue avec nos nerfs... les performances sont toutes folles ! channing est bon, mark est très bon mais steve est majestueux. J'ai été vraiment glacé par son regard... Une histoire éprouvante, sans musique, et focalisé sur la psychologie des acteurs... Autant dire "special" et forcement cela divisera les gens. Pour ma part, je trouve ce film bon, meme si cette foutue premiere partie casse le rythme du film.
J'ai été déçu par ce film. Les acteurs sont incroyablement bons, ils ont reussi a coller aux veritable personnages jusqu'à leurs façons de parler, de marcher. Les combats de lutte renvoient bien ce que l'ont ressent dans un vrai combat ( je pratique ce sport depuis des années ^^). Mais malgré tout ça, le film est lent. Plus de 2h c'est trop long, 1h30 auraient suffient largement. Pn à l'impression qu'il ne se passe rien durant tout le film et qu'a la film le film commence. Après ça ne m'a pas déplus a moi, j'ai regarder le jeu d'acteur, les combats en me disant que c'était super. Mais quelqu'un qui ne s’intéresse pas plus que ça au cinéma n'aimera pas ce film et le trouvera chiant. Ma copine par exemple à dormie les trois quarts du film.