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    Foxcatcher
    Note moyenne
    3,5
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    352 critiques spectateurs

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    christelle2a
    christelle2a

    48 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2015
    J'ai beaucoup aimé. Ce film n'a pas volé son prix de la mise en scène c'est sur. Alors oui, Foxcatcher est estampillé film à oscar de part la performance et transformation de ses acteurs et son genre biopic. Mais il faut lui reconnaitre ses qualités tout de même. Au delà de la mise en scène quasi impeccable, ce film prend l'air d'un bon thriller psychologique. Le trio Steve Carrel/Channing Tatum/Mark Ruffalo fonctionne à merveille. Évidemment, je n'attendais pas Steve Carrel dans ce genre cinématographique et il est parfait. Il donne une intensité à ce personnage très déplaisant et d'une grande froideur. John du Pont est en fait un mal aimé, qui essaye de (se) prouver qu'il est capable de réaliser des choses. C'est une personne qui veut être à la fois un ami, un frère, un père et un coach. La relation mère/fils est très intéressante. Il aime sa mère autant qu'il la déteste. - Spoiler : Il veut lui montrer qu'il peut réaliser de grandes choses afin qu'elle soit fière de lui; mais à contrario il choisit une discipline qu'elle trouve repoussante. - Au delà de la performance de Farrel, celles de Tatum et Ruffalo sont également parfaites. Ils s'approprient extrêmement bien leur personnage (le jeu de gestuel dans la façon de se tenir du lutteur est bluffante). Ruffalo est très attachant - Spoiler : et forcément la fin très cruelle - . Foxcatcher n'est pas un film de bavard; tout se passe dans les gestes et le regard. Point négatif : des petites longueurs dans la première partie qui m’empêchent de trouver ce film excellent. Mais comme je l'ai dit, c'est très bien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Le coq et le renard

    Mention : Bluffant

    Le film s'est d'abord jeté dans l'arène en mai 2014. Très remarqué à Cannes, il est reparti du festival avec le prix de la mise en scène. Dès les premières minutes de Foxcatcher, cette récompense se montre comme une évidence. Un sens inouï du détail et une maitrise totale de l'image. La photographie est magnifique. L'ombre et la lumière, les plans larges et les gros plans, le gris et le dorée, bref le contrôle des contrastes est sublime. Tout est parfaitement cadré, en plus d'être esthétique le décor nourrit le propos. Cette splendide mise en scène installe avec subtilité et netteté les éléments du récit. Ce qui accentue sa longueur.

    Le parcours vécu par Mark Schultz est atypique, les relations avec son frère et son mentor sont singulières. Il est comme un renard à la fois déterminé et égaré, le frangin Dave est comme un chien de garde à l'affut et fidèle, son entraineur qui se revendique comme un aigle a plus des allures de vieux loup solitaire. John du Pont est vraiment fascinant. Riche de patrimoine mais pauvre d'amis et d'entourage. Sa passion pour la lutte ne semble qu'un prétexte pour entretenir une forme de vie sociale. Steve Carell est incroyable, il donne toute la dimension pathétique à ce rôle, une vraie performance. Mark Ruffalo aussi est méconnaissable. Frère et père de famille très en retrait, Dave Schultz se laisse finalement entrainer aux jeux.

    Au fur et à mesure, Foxcatcher délasse la part tragique de son histoire. Avant d'atteindre ce chaos saisissant, les rounds s'accumulent et s'étendent. Et malgré cela le film ne manque pas de répit, bien au contraire. Le rythme lent sert à poser le récit avec précision mais traîne en longueur. Le chemin parcouru en un peu plus de deux heures aurait pu être aussi riche et progressif avec quinze ou vingt minutes de moins.

    Cette longueur ce fait d'autant plus ressentir si on ne rentre pas complètement dans l'histoire. Ça m'est très personnel, mais c'est à peu près mon cas. Si Steve Carell dévoile un John Dupont fascinant et très intime, les deux frangins restent relativement obscurs. Channing Tatum et Mark Ruffalo sont pas mauvais du tout, mais comme certains point hermétiques du récit, les desseins de ces gars sont fins et enfouis. Le scénario n'en est pas moins maitrisé et constructif.

    A travers une mise en scène éblouissante et pleine de génie (l'une des plus marquantes de ces dernières années), Bennett Miller raconte avec la manière une sombre aventure. Celle de trois types confrontés à leur propre désarroi et à un combat intérieur.

    Note : 14 / 20
    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    20 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Si on a vite fait de le considérer comme un réalisateur de ''films à Oscar'' suite à Truman Capote puis Le Stratège, "Foxcatcher", troisième long-métrage signé Bennet Miller a fait parler de lui lors du dernier festival de cannes où il remporta le prix de la mise en scène, à tort ou à raison selon certains. S'inspirant d'une histoire vraie (devenu un terme abusif), "Foxcatcher" retrace l'histoire de l'assassinat d'un champion de lutte américain par son entraîneur milliardaire. Bien qu'il ne fasse jamais se fier aux bandes-annonces (vendant souvent l'objet filmique sur les deux-trois grosses scènes du film), celle de ce long-métrage nous insufflait un certain intérêt dans son ambiance glauque et dérangeante, à mi-chemin entre les derniers David Fincher (Millenium, Gone Girl) ou le Xavier Dolan de "Tom à la ferme". En réalité, il est un peu plus sobre dans son contenu, bien que la photo hallucinante de Greig Fraser (déjà à l'oeuvre sur "Zero Dark Thirty") embellit cet espace isolée, hostile et glaçant (dans tous les sens du terme). Au centre du récit, un trio d'acteurs à la justesse de jeu: Channing Tatum en catcheur bourrin mais naïf; Mark Ruffalo en grand frère sage et un Steve Carrel méconnaissable et à contre-emploi dans son rôle de milliardaire inquiétant et mimétique. Une relation tout aussi ambigue tant sur l'admiration autant que l'amitié va se jouer entre ce dernier et le frère de la future victime (à savoir Tatum). Cependant, si le tout est très bon sur la première heure, prenant bien le temps de poser son atmosphère, développer ses personnages; le tout se perd en cours de route sur une seconde partie plus inégale mais tout de même marquée par quelque fulgurance sublimes ( spoiler: la libération de l'écurie à la mort de la mère castratrice du milliardaire
    ): le bestiaire 80's n'est que peu exploité (mis à part un écran de télé et la chanson ''Fame" de David Bowie), les objectifs fixés en début de film sont vites expédiés ( spoiler: les J.O. de Séoul 88), tout comme l'assassinat de Dave, le tout sans aucune explication (bien qu'il n'en n'ait pas donné lui-même, DuPont a été déclaré psychotique paranoïaque et schizophrène ni indication temporelle
    : on a l'impression que le film a été conçu seulement que pour un public au courant de toute l'affaire. Sans être un ratage complet, "Foxcatcher" aurait su rattraper sa deuxième partie branlante par un ajout d'explications et l’approfondissement d'un relation élève/maître qui faisait le sel de notre intérêt pour ce film.
    Thomas G
    Thomas G

    17 abonnés 172 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2015
    long et lent cela ma un peu refroidi.Mai tirer d une histoire vrai... le jeux d acteur de Carell et tattum est excelent
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    240 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2015
    L'univers de la lutte, mis en valeur par trois acteurs au top : Channing Tatum, Mark Ruffalo et Steve Carell. Malgré un début un peu poussif, "Foxcatcher" mettant un certain temps à démarrer, une fois lancé, difficile de ne pas être pris par cette histoire passionnante. Les scènes de lutte sont bien faites, réalistes. L'aspect le plus réussi du film reste l'intensité mise en scène pour montrer la force des relations unissant les personnages entre eux, pour le meilleur comme pour le pire. A voir.
    eldarkstone
    eldarkstone

    188 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2015
    Un drame psychologique froid et poignant ! Mention spéciale à Steve Carell, méconnaissable et terrifiant !
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    "Foxcatcher" est une expérience difficile à décrire. Construit autour de 3 acteurs qui livrent chacun la performance de leur vie, ce huit clos dans la majestueuse propriété de John Du Pont est marquée par une ambiance lourde et intense, comme si chaque souffle était audible. Steve Carrel est certes le principal responsable de ce phénomène, grâce à un personnage aussi énigmatique que glacial, mais également Channing Tatum, sorte de brute épaisse qui parle peu mais non dénué de fragilité. Seul son frère, incarné par Mark Ruffalo, semble humain dans ce trio, plus ouvert, plus généreux, et avec une belle petite famille. On semble assister à un combat entre 3 légendes, qui, si elles travaillent ensemble la majeure partie du film, semble vouées à se confronter. Ce sentiment est palpable et monte crescendo, via plusieurs événements notoire, que je ne spoilerais pas ici, et ce jusqu'au dénouement final, un des plus marquant de l'histoire du cinéma. La fascination autour de John Du Pont est prenante, même si ma petite déception est que l'on en sait relativement peu chez lui, à part que la lutte est son obsession et que sa mère ne le cautionne pas, car "ce n'est pas un sport aussi noble que l'équitation", le blessant dans sa fierté et le poussant dans ses derniers retranchements. Au final, une oeuvre qui laisse un sentiment très étrange, avec cette impression d'avoir vu un film vraiment atypique. De mon côté, une chose est sûre, elle m'a marquée, et c'est bien là l'essentiel.
    Baptiste_Erondel
    Baptiste_Erondel

    27 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Foxcatcher se présente comme une reconstitution de l'histoire troublante des frères Schultz et John Du Pont.
    Le film est basé sur une succession de faux rythmes caractérisant la schizophrénie du milliardaire. Chaque image possède sa force et fait passer un message.
    Le jeu d'acteur est exceptionnel, autant de la part de Steve Carell que de Channing Tatum. Sans doute des rôles à Oscar.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    18 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Un film tiré d'une histoire vrai... Cela n'est pas une garanti, la preuve, on s'ennuie quand même pas mal. Le jeu des acteurs est par contre très bon ce qui sauve un peu le tout.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Je n'ai pas accroché. Le rythme est trop lent et les critiques avaient vendu un truc qui a mis mes espérances trop haut. Et puis la lutte..... ct pas un film pour moi mais au moins les acteurs jouent tres bien
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 février 2015
    Malgré quelques petites longueurs et une réalisation parfois un peu trop répétitive, Foxcatcher s’impose comme un film solide, réussissant à trouver le ton juste pour parler d’une histoire qui reste finalement assez mystérieuse. Les trois acteurs principaux sont excellents, avec une mention spéciale à Steve Carell, méconnaissable et glaçant.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    "Foxcatcher" est-il le film du mois ?
    Peut-être ... mais pas pour moi
    Non pas que je n'ai pas aimé le film. Mais il m'a laissé insensible.

    Peut-être parce que la bande annonce avait déjà largement défloré l'histoire de ce trio improbable : un milliardaire schizoïde qui se met en tête de sponsoriser l'équipe américaine de lutte (Steve Carell), un champion testotéroné en quête d'un père et d'un titre de champion du monde (Channing Tatum), son grand frère qui lui sert de coach mais aussi de repoussoir (Mark Ruffalo).
    Parce que la réalité est plus glaçante que le film qu'elle inspire.
    Parce que l'histoire progresse sans surprise dans des décors glacés jusqu'à un dénouement prévisible et largement spoilé.
    Parce qu'on nous a rabattu les oreilles avec les prouesses des acteurs, alors que le maquilleur de Steve Carell a, selon moi, plus de mérite que Steve Carell lui-même dont le jeu se résume à une seule mimique.
    Un grand film ? Peut-être .... so what ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Egalement nominé aux Oscars, « Foxcatcher » retrace l’histoire vraie de l’équipe de lutte libre créé par John E. du Pont, un très riche fils à maman qui va faire connaissance avec les frères Schultz pour que ces derniers puissent gagner une réputation pour l’équipe Foxcatcher aux JO de Séoul de 1988.
    Présenté comme un film de combat américain, on assiste en faite à un déroulement des faits de cette histoire (qui se termine d’ailleurs très mal) dans une ambiance froide et digne d’un drame. Jouer par des acteurs de qualité (Mark Ruffalo, Steve Carell et Channing Tatum), le film inspire une profonde lassitude par sa narration à la fois lente et noire. Pourtant, ceci semble être le reflet d’un réalisme puissant laissé par le réalisateur qui malgré ses intentions délivre un film remplit de petites émotions. C’est parfois brutal mais absolument pas dynamique, hors c’est ce qui était attendu !
    Très peu de fond sonore et décors aussi glaciaux que captivant, il est difficile de ne pas rester de marbre devant un tel film. Mais en s’y plongeant bien (ce qui devrait être très difficile) on remarque que la lutte n’est qu’un simple environnement dans lequel grandit un véritable affrontement psychologique entre les personnages. Malheureusement, ce combat n’est pas assez présent ! Le spectateur se préoccupera plus sur la beauté des personnages que de l’écriture du film, or, pour un faire un bon film il faut marquer des points partout.
    Ainsi, « Foxcatcher » se rabat sur les défaites de l’équipe et sur un dénouement tragique. Le reste n’est probablement pas fait pour un spectateur lambda qui ressortira démoralisé mais réfléchit.
    felix-cobb
    felix-cobb

    16 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Ce qu'il y a de remarquable dans Foxcatcher, c'est la manière dont son metteur en scène Bennett Miller parvient à dépeindre sur le même tableau toute la densité d'une opposition et d'une unification. C'est, en effet, ce fade mélange entre une lutte et une étreinte qui fonde les codes du film : lutte et étreinte entre John Du Pont et Mark, entre Mark et Dave puis entre Dave et Du Pont. Ce balancement constant entre les différents rapports de force en présence constituent à eux seuls l'ampleur du film de Miller porté par les performances à la fois décolorées et magistrales de Steve Carell, Tatum et Ruffalo, au milieu d'une lutte fratricide pour une gloire tant écoeurante que splendide ; et cette nuance représente assez bien l'image de Foxcatcher dans son ensemble.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2015
    Foxcatcher rejoint un étonnant tir groupé de films US (Night Call, Whiplash, A Most Violent Year) qui dessinent à leur façon un tableau du rêve américain entre ombre et lumière. Où il est question de réussite individuelle, d'ascension et de reconnaissance sociales. Où les personnages sont prêts à payer le prix fort (en argent, en effort, en vertu ou en vice) pour parvenir à leurs fins.
    Dans Foxcatcher, les trois protagonistes principaux incarnent chacun une facette de ce rêve américain. Mark Schultz est un beau bébé bodybuildé (mais fragile dans sa tête) qui veut simplement être le meilleur lutteur du monde (comme Rocky dans l'univers de la boxe), en cherchant la reconnaissance et l'affection exclusives d'un mentor. John du Pont, milliardaire égocentrique, mytho et mégalo, incarne quant à lui le pouvoir de l'argent et le patriotisme exacerbé ; il ambitionne de donner du rêve et de l'espoir à l'Amérique par le biais de la gloire sportive, dans une quête de reconnaissance nationale qui cache mal une quête plus intime... et plus pathologique : la reconnaissance de sa mère, la reconnaissance de son "fils de substitution"... Enfin, David Schultz, frère de Mark, représente le père de famille, la stabilité et la force protectrice, mais aussi l'art douloureux du compromis (entre sa propre reconnaissance de coach sportif et l'assurance de la sécurité matérielle de sa famille).
    Foxcatcher n'est pas un tableau critique des idéaux US, mais bien un constat amer de leur dévoiement. C'est aussi évidemment le drame de plusieurs désirs de reconnaissance inassouvis. Et au final le drame d'une Amérique qui se perd en rêvant, dans la confusion de ses motivations profondes.
    Les scénaristes E. Max Frye et Dan Futterman, ainsi que le réalisateur Bennett Miller ont nourri cette réflexion à partir d'une histoire vraie, dont ils ont tiré un récit à la fois intime et ample, en évitant toutes sortes d'écueils démonstratifs ou psychologisants. Ce qui séduit le plus dans ce film élégant et intelligent, c'est son art subtil du non-dit et de l'allusion, sa façon de cerner la complexité et l'ambiguïté des relations humaines, tout en jouant avec des symboles qui donnent à cette histoire des résonances plus larges, psychanalytiques et sociétales. L'ensemble est un maelström intense et troublant d'influences, de désirs possessifs et de frustrations, orchestré par une mise en scène classique et maîtrisée, parfois un peu lente et froide, mais toujours pertinente dans l'expression des rapports de forces, dans la lutte des corps qui porte en elle les troubles émotionnels et psychologiques des personnages.
    Le film doit aussi évidemment beaucoup à ses trois interprètes principaux : Channing Tatum, qui a le physique de l'emploi, se montre convaincant dans la pratique même de la lutte et dans son personnage de colosse mal dégrossi et friable ; Steve Carell, méconnaissable après maquillage, impose de façon surprenante une présence mystérieuse, malsaine et pathétique, dans un contre-emploi absolu qui fait oublier ses rôles comiques ; Mark Ruffalo, plus barbu et trapu qu'à l'accoutumée, se révèle très bon dans un registre qui n'est pas forcément le sien non plus, celui de la force tranquille, et fait preuve d'une belle finesse dans certains échanges, particulièrement lors d'une scène d'interview "arrangée", face caméra, remarquable.
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