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    Foxcatcher
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    3,5
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    357 critiques spectateurs

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    NoPopCorn
    NoPopCorn

    30 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    La soif de reconnaissance!
    Le destin tragique de ces hommes à la recherche de la reconnaissance est saisissant dans le film Foxcatcher.
    Interprété par un trio d'acteur envoutant, on se laisse emporter par un solide Mark Ruffalo, un Steve Carell méconnaissable et un poignant Channing Tatum !
    Pour en savoir plus, lisez notre critique complète NoPopCorn !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 mars 2015
    Fuyez ! Si vous ne voulez pas perdre 2 heures et quart de votre vie !

    Il s'agit de la biographie d'un type qui a eu une vie ennuyante à s'endormir sur un siège de ciné. La seule originalité de celle-ci est qu'elle est à l'origine du scénario du film et qu'il est devenu une fois champion de lutte.

    Le scénario est plat et sans surprise, les scènes se répètent sans cesse mais dans des contextes différents :

    D'entraînements dans de vieux gymnases des années 80 on passe à l'environnement de la forêt où le lutteur, protagoniste principal... court. Ensuite, après quelques disputes inintéressantes avec son entourage (son entraîneur, son frère, son financier etc...) "le lutteur", protagoniste du film refera inlassablement les mêmes choses : il s'entraînera à nouveau de la même manière, refera de la course pour s'entraîner dans la forêt (mais cette fois enneigée ou avec d'autres figurants...) et recommencera ses entraînement mais cette fois ci avec son frère.

    Si vous espériez voir des combats de lutte et pensez qu'il s'agit d'un film d'action dans lequel vous verrez un sportif hors norme gravir les échelons jusqu'au succès, vous serez déçu ! En effet, il n'y a que 3 combats qui sont assez courts, souvent entrecoupés et filmés sous différents angles pour donner une impression de mouvement mais cela ne permet pas au spectateur de ne pas subir l'ennui, au pire il se réveillera peut-être un peu en espérant mieux par la suite.

    Le scénario est sans réel rebondissements alors que l'ambiance est glauque, les protagonistes n'ont pas vraiment de côté attachants ni originaux : obnubilés par le succès voire l'idée qu'ils s'en font et guidés par leur égoïsme ils adopteront des comportements prévisibles et inintéressants, superficiels ils seront froids.

    L'intrigue est quasi absente, cependant les scènes sont d'une lenteur accablante. En fait, le film aurait largement pu être achevé en 1h voire 1h30 sans pour autant nous priver de scènes incontournables ou mémorables car elles se ressemblent toutes.Il me semble qu'étant donné le scénario sans saveur il s'agit d'un argument marketing pour attirer les gens et leur faire passer une soirée entière dans une salle de cinéma. Cependant la quantité ne fait pas la qualité et j'ai réellement la conviction d'avoir perdu toute ma soirée en voyant ce film.

    Même en étant fan de lutte, on a du mal à imaginer l'intérêt que ce film peut avoir d'un point de vue sportif ou technique. En effet on ne voit rien de spécial durant les scènes d'entraînement: il n'y a aucune technique expliquée ou mouvements spéciaux, conseils donnés pour les réels pratiquants. Il n'y a pas non plus d'intrigue entre un rival charismatique et notre héros, il s'agit ni plus ni moins d'une biographie, celle d'un type qui a eu une vie plate et presque sans éclat (le seul éclat réside dans l'or de sa médaille) et qui ne parle quasiment jamais. Oui il ne parle jamais, les acteurs parlent peu, très peu. Mais quand ils parlent leur lenteur dans les dialogues exprimés sans grande conviction et le mauvais accent qu'ils pratiquent rend le film difficile à suivre sans éprouver de fortes périodes de somnolence.

    spoiler: Chose prévisible une fois arrivé au succès le protagoniste principale commencera à se droguer, ce qui signera d'une manière fulgurante et sans nous donner plus d'explications la fin de sa carrière


    Je déconseille donc très fortement ce film, n'écoutez pas les médias qui lui ont mis une bonne note, ils n'écrivent pas pour nous le peuple qui voulons des films qui donnent à réfléchir ou qui puissent réellement nous distraire et nous faire rêver. Ses critiques émanent de l'intelligentsia qui prétend posséder les critères qui feront qu'un film est bon ou mauvais et posséde les qualités requises pour avoir une récompense.

    Pour 2h15 de film vous pouvez en voir presque deux et ne pas gâcher votre soirée à voir celui-là.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Que ce soit par la gâchette nanardesque (G.I Joe 1 et 2, White House Down), le hip-hop (Sexy Dance 1 et 2) ou la comédie diablement jouissive et bien méta (21/22 Jump Street), Channing Tatum doit d’abord sa renommée et une grosse partie de sa filmo au grand public. Forcément pas pour rien que le zozo s’auto caricature sur un écran idéalisé de Don Jon, notre armoire à glace préférée semble assurément bien taillée pour le cinéma commercial. Et puis dans un coin de son CV, y a Steven Soderbergh qui, comme ça l’air de rien, lui fait amorcer un virage auteur (mais pas trop) tout en douceur (Piégée, Magic Mike, Effets Secondaires) histoire de commencer à lui ériger une réputation auprès de l’autre public. La solution qui semble la bonne : enfoncer le clou en passant par Bennett Miller à la manière de son compère Jonah Hill (Le Stratège). Etape nécessaire vers la reconnaissance ? Ça tombe bien, c’est justement ce dont parle le film.

    Basé sur des faits réels, on s’intéresse à la relation tortueuse entre...
    Le Blog Du Cinéma
    Le Blog Du Cinéma

    109 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    (...) Effectivement le cœur du film semble se trouver dans la lutte entre les personnages, au sens de : domination, soumission, combat, victoire. En ce sens, la lutte serait celle du milliardaire solitaire pour susciter la fierté par sa mère et de son entourage, la lutte pour s’émanciper de la notoriété de son frère pour Marck, la lutte pour Marck et Dave de faire exister leur passion. Ces luttes ont pour terrifiante et cinglante arme : l’argent. Si ces trois personnages se trouvent réunis, c’est parce que le milliardaire l’a souhaité, et si John éprouve une telle passion pour la lutte c’est qu’elle est une échappatoire au fardeau de ses millions.
    L’on remarque cette domination de l’argent dans la mise en scène et les accessoires, le sport étant lui-même assujetti à l’argent. Par exemple la salle de sport n’est qu’une des maisons parmi la vaste propriété de la famille du Pont. Les survêtements sont à l’effigie du nom choisi par John « Foxcatcher« , au lieu d’arborer le nom de l’équipe des Etats-Unis. Les matchs sont eux-même truqués lors d’un tournoi, pour laisser gagner le milliardaire, qui s’essaye lamentablement à la lutte. Les dirigeants et représentants de la lutte aux Etats-Unis se plient aux volonté de Monsieur du Pont, contre la donation de 500 mille dollars par an. Voici quelques éléments qui permettent de juger la place donnée à l’argent dans ce film, comme synonyme de pouvoir et domination.
    La lutte va alors prendre une valeur beaucoup profonde, puisque synonyme de victoire sur soi-même et sur les autres. On peut alors comparer la relation entre John et les frères Schultz (Marck dans un premier temps, et Dave dans le second), à la dialectique du maitre et de l’esclave (cf: Hegel Phénoménologie de l’esprit). Hegel entend par cette dialectique le rapport de force entre deux individus, dont l’issue du combat amène à la soumission de l’un au profit du vainqueur. L’esclave assouvira alors les désirs du maitre, tandis que le maitre se contentera de commander. Le maitre pensera s’accomplir et prendre conscience de lui même, puisqu’il exaucera ses désirs (en l’occurrence gagner des tournois de lutte pour John), mais il ne parviendra pas à obtenir la reconnaissance qu’il attend (frustration, paranoïa, solitude de John) car il ne considérera pas son esclave (Marck) comme égal à lui même. Hegel démontre ainsi la nécessité d’une égalité dans le rapport à autrui afin de prendre conscience de son être (...

    L'intégralité de notre avis sur FOXCATCHER, sur Le Blog du Cinéma
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Malgré les critiques dithyrambiques sur ce film il s'avère pourtant trop bancal sur plusieurs points. D'abord la performance de Steve Carrell en John Du Pont se retrouve avec le même défaut que Anthony Hopkins dans "Hitchcock" (2013) de Sacha Gervasi. Ensuite le lien entre Mark et Du Pont reste finalement peu étoffé mais le plus gênant réside dans l'ellipse de près de 10 ans en 5mn. Heureusement Bennett Miller instaure une mise en scène soigné et oppressante qui nous place d'emblée dans une atmosphère proche du thriller. La première vraie déception 2015.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    252 abonnés 884 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2015
    Récompensé du Prix De La Mise En Scène à Cannes, Foxcatcher espère désormais faire parti des favoris pour les prochains Oscars au coté de La Merveilleuse Histoire Du Temps et The Imitation Game. Des films sortis aux Etats Unis depuis déjà plusieurs semaines sur lequel le public français a désormais la possibilité de se faire un avis avant le verdict le 22 février. Alors que donne le film de Bennet Miller ?

    Comme tous les films du réalisateur Bennet Miller, Foxcatcher est une histoire vraie. Le long métrage suit la vie du millionnaire John Du Pont et des frères Schultz sur un laps de temps de près de trois ans durant lesquels les trois hommes ont du s'apprivoiser afin de mener l'équipe de lutte des Etats Unis vers un nouveau succès. Des relations pas très évidentes car chacun avait son fort caractère et n'était pas du genre à marcher à la baguette.

    Pour ressembler à leurs personnages Steve Carell, Channing Tatum et Mark Ruffalo ont chacun du passer des heures au maquillage pour voir leur visage recouvert de latex afin d'estomper leur traits naturels et totalement s'effacer. Cela est particulièrement flagrant pour Mark Ruffalo qui est celui qui ressemble le plus à son personnage Dave Schultz. De même pour Steve Carrel que l'on aura du mal à reconnaître mais dont la ressemblance avec John Dupont reste approximative. Channing Tatum est le plus reconnaissable de tous avec seulement quelques changement mineurs à son apparence.

    Depuis Cannes, on parle beaucoup de la performance de Steve Carell mais au final celle ci n'a rien de vraiment transcendante. Certes cela le change des comédies telles que 40 Ans Toujours Puceau ou Max La Menace, mais il nous a déjà montré qu'il était capable de jouer des rôles bien plus dramatiques. Handycapé par le Latex, il donne l'impression d'une gêne permanente comme si il jouait un personnage au visage reconstitué. Des expressions que le vrai John E. Dupont ne semblait pas avoir. Le coach était un personnage qui bouillonnait à l'intérieur mais dont les colères étaient très placides. Si cela se voit bien dans la performance de Steve Carell, cela ne donne pas pour autant de scènes vraiment intéressantes pour le grand écran.

    Difficile de comprendre le point de vue du réalisateur Bennet Miller qui reste très évasif sur cette histoire. Après avoir suivi dans un premier temps Channing Tatum, celui-ci semble totalement passer au second plan dès son arrivée à FoxCatcher. Une fois l'amitié scéllé entre les deux hommes, Mark Schultz sombre dans une traversée du désert très mal expliquée alors qu'elle joue pourtant un rôle important dans les événements. C'est comme si le réalisateur s'imaginait que les spectateurs connaissaient si bien cette histoire qu'il n'avait pas besoin d'entrer dans les détails.

    On a bien du mal à se rendre compte de ce qui a pu motiver le jury Cannois pour décerner le prix de la mise en scène à Foxcatcher. La photographie n'a rien d'exceptionnelle, les cadrages sont très académiques et la musique met tellement de temps à se faire entendre qu'on pourrait croire au début qu'il n'y en aurait même pas. Même les combats de lutte sont filmés sans aucun enjeu et les néophytes en la matière n'y comprendront probablement rien. Dommage pour Mark Ruffalo et Channing Tatum dont le dur entraînement paie à l'écran. Bref, ce prix semble avoir été donné à défaut, histoire que le film ne reparte pas de la Croisette sans récompenses.

    En sortant de la projection de Foxcatcher, on a franchement l'impression d'avoir vu un film totalement survendu. Que ce soit dans sa réalisation ou dans la performance de ses comédiens, rien dans le film de Bennet Miller ne mérite le concert d'éloges entendues jusque là. Même dans ses rôles les plus débiles, Steve Carell est bien plus intéressant que dans ce personnage insensible dont ne semble sortir aucune émotion. L'histoire ne paraît que superficiellement survolée et manque cruellement de détails pour devenir passionnante.
    bsalvert
    bsalvert

    418 abonnés 3 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2015
    Film que vous ne regarderez qu'une seule fois, qui s'apparente à un documentaire, malgré l'interprétation impressionnante des acteurs principaux.
    PLV: le jeu des acteurs vaut le visionnage du film.
    defleppard
    defleppard

    389 abonnés 3 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2015
    Une première partie, plus prenante que la 2eme. Trop de longueurs vers la fin. 2 étoiles et demie.
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Trois ans après «Le stratège» («Moneyball» titre V.O) Benneth Miller imprègne encore plus fermement sa filmographie jusqu’ici sans faute avec «Foxcatcher». Incarnation même de ce que le 7ème art fût il y a quelques années, à savoir une œuvre pleine de sens, magnifiée par une maîtrise esthétique indéniable. Il sait donner à ses films cette note, plutôt rare ces derniers temps, d’une aura intemporelle des oeuvres qui se démarquent d’un ensemble, de plus en plus commercial, au dépend de la création et surtout, de l’émotion. Orné de plans et d’une direction d’acteurs parfaitement dirigée, « Foxcatcher » fait parti de ces films ayant autant une âme et qu’une fluidité narrative. Cette dernière, simple ici, met en relief la psychologie d’hommes plus que de simples personnages. Parfumé à l’odeur des eighties le film est constamment reflet d’une (probable) passion ; le sport, encore une fois invoqué ici, qui reste le vecteur de l’histoire, là où l’angle du biopic s’efface judicieusement au profit de la psyché. Mais loin d’être pompeux, sinon élitiste par sa lenteur identifiée, le film prend son temps pour encore plus fermement s’employer à délivrer une déflagration dans sa dernière partie. Les silences résonnent alors comme de vraies luttes, des rapports de force.
    Pour incarner John Du Pont, il a bien sûr Steve Carell dont le travail et l’interprétation sont troublants. Totalement méconnaissable, physiquement, tout comme innovant dans le drama proche du trauma ; lui, habitué au comédie. Plus qu’un énième essai de passer d’un extrême à l’autre, challenge courant chez les comédiens, l’acteur livre une prestation magnétique dans sa perversité.
    Thriller qui fouille au plus profond de l’âme, des trois principales têtes d’affiche, Benneth Miller en capitaine, propose une lecture de ce fait divers qui fait la part belle aux rapports familiaux, d’abord paternels, par projection, fraternels mais aussi maternels. Orné d’une opacité de non-dits, le film confère un aspect mystérieux, captivant et magistral par sa mise en scène.
    Ainsi sous la beauté photographique eighties du film se cache une œuvre étrangement attirante pour qui prend le temps de lutter contre un tempo résolument lent.
    Magistral sous bien des aspects «Foxcatcher» s’avère une des plus belles réussites de ce début d’année et un des films les plus intéressants dans la course aux Oscars. Fascinant.
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2015
    Plus que jamais, Bennet Miller recentre sa mise en scène autour des performances de ses acteurs auxquelles il attache un soin tout particulier. Il faut dire qu’elles représentent les 2/3 de la valeur de « Foxcatcher », ce qui était déjà le cas entre autre, avec Philippe Seymour Hoffman, incroyablement bon dans « Truman Capote ». Le trio de choc retenu pour faire revivre ce pitoyable fait divers sportif, en est une preuve. Entre un Steve Carell (dont c’est le premier vrai rôle compte-tenu des nanars dans lesquelles il a participé) grimé et maniéré à souhait, qui incarne avec force ce pervers narcissique, un Mark Ruffalo convaincant et qui réussit l’exploit de nous faire oublier qu’il a vingt ans de plus que son personnage et un Channing Tatum, plus primaire que jamais (à la limite du ridicule dans sa posture simiesque), on tient là un terreau avantageux pour glaner quelques pépites dans le champs de récompenses hollywoodiennes en tous genres. C’est de saison, soit. Par contre on s’étonne du prix de la mise en scène à Cannes et ce que le jury a pu voir d’autre, qu’une mécanique bien huilée et redondante, en rien transcendante, et indigente de toute émotion. Rien de bien affirmé non plus au niveau du scénario qui oscille entre critique sociale (pouvoir de l’argent, réussite à tout prix, poids du rang social…) ou dresser le portrait de ces « névrosés » qui se sont trouvés (recherche de pygmalion, homosexualité refoulée, narcissisme…). Bennet prend pourtant son temps, sans vraiment se donner une direction franche. Le film est long, beaucoup trop long et l’on se réjouit presque à chaque fin probable autant qu’on s’agace quand on voit que hop ça continue. Ce n’est pas pour autant un film désagréable mais j’aurai tellement aimé être mis au tapis en sortant, ressentir un peu plus de passion, d’actions, de mouvement... une vraie empreinte sur cette histoire qui dans la réalité est bien plus sordide. On en est loin et l’on reste un peu dans la zone de passivité…
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Tout est mis en place pour une tragédie antique. Ne parle-t-on d'ailleurs pas de lutte gréco-romaine…(...) Foxcatcher impose son rythme et son implacable scénario avec une élégance et une puissance cinématographique qui en font un des grands films de l'hiver.

    LA SUITE :
    Raphael Hugnet
    Raphael Hugnet

    33 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2015
    Un film prenant (cependant avec quelques longueurs).
    Le jeu d'acteur de Steve Carrell est juste dingue! D'une froideur...c'est glaçant! Le personnage est très complexe!
    Histoire très intéressante.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2015
    Un réalisateur fait un bon film lorsqu'il arrive à nous passionner pour un sujet que l'on connaît très peu, Bennett Miller y était parvenu avec "Moneyball" un film sur le Baseball, il récidive une nouvelle fois avec "Foxcatcher" mais dans une moindre mesure. Ce n'est pas un simple film de lutte, c'est surtout un film qui met en avant la relation entre John du Pont et Mark Schultz, le premier est un homme très riche apparemment pas heureux qui cherche à impressionner sa mère (sa relation avec elle est trop sous-exploitée) et qui tente de faire quelque chose de sa vie, le second est un champion olympique qui vit mal le fait d'être constamment dans l'ombre de son frère s'installe alors une relation ambiguë une sorte de maître/élève, mais dans le mauvais sens du terme avec un rapport de force à sens unique et une pression psychologique qui ne se matérialise pas, mais qui est bien présente. Le personnage de John du Pont est très intéressant, je trouve dommage de ne pas avoir accentué son trait de caractère et son côté instable surtout quand on voit le final (qui arrive d'ailleurs un peu trop brutalement), on se dit qu'il pouvait avoir quelque chose d'encore plus intense dans l'ambiance en plus Steve Carell est étonnant bien que je n'aime pas la façon dont il est grimé, car on se focalise uniquement sur ça ce qui cache son jeu. Dans l'ensemble, le film est pas mal, la réalisation est sobre et les acteurs sont très bons, mais je ne peux m’empêcher de penser que ça aurait pu être encore meilleur avec plus de rythme, un peu plus de passion dans le récit et en approfondissant quelques points qui ne sont pas assez exploités.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2015
    Récompensé par le prix de la mise en scène à Cannes, "Foxcatcher" raconte l'histoire de Mark Schultz, champion olympique de lutte qui se voit invité par le millionnaire John du Pont à emménager dans sa luxueuse propriété afin de pouvoir s'entraîner pour les prochains jeux olympiques. Mark saute sur l'occasion, désireux de sortir de l'ombre de son frère Dave, lui aussi champion olympique. Du Pont, souhaitant faire office de mentor, va très vite influencer Mark et voir d'un mauvais œil la relation que celui-ci a avec son frère. Salué par la critique, "Foxcatcher" est pourtant loin d'être le film que l'on espérait. Si sa lenteur est justifiée pour que les relations entre les personnages puissent se créer et se développer, il est dommage de constater que ces relations ne sont jamais exploitées au maximum de leur potentiel. On ne peut qu'entrevoir les raisons de ces relations et les malaises qu'elles créent mais nous ne sommes jamais vraiment proches de tout ça. Sans vraiment d'empathie pour les personnages, le spectateur doit se contenter de regarder d'un œil froid la tragédie qui se prépare et qui prend bien son temps à arriver. S'il est intéressant à plusieurs points de vue, le film est loin d'avoir l'ampleur qu'il voudrait et ce malgré la prestation de ces acteurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes. Si l'on savait Mark Ruffalo déjà très doué (son personnage est le plus normal du film), Steve Carell surprend par son aptitude à se glisser dans un personnage dramatique et psychologiquement dérangé tandis que Channing Tatum casse son image de beau gosse pour incarner un athlète au physique impressionnant mais visiblement pas très futé.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Admirable récit d'une manipulation et d'une mégalomanie, ce film au sobre classicisme frappe par sa sécheresse et l'impeccable prestation de Channing Tatum, Steve Carell et Mark Ruffalo.
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