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    Foxcatcher
    Note moyenne
    3,5
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    352 critiques spectateurs

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    Alex*56*
    Alex*56*

    256 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2015
    Ce qui m'a attiré dans cette salle obscure c'est sa bande annonce, et la surprise de voir un Steve Carell métamorphosé, tant physiquement que dans un rôle de composition ! Et puis la mise sous tension que laissait présager la bande annonce exerçait une force assez grande pour que je me déplace. Derrière la transformation physique de Steve Carell en John du Pont, ponte milliardaire américain dont la famille a fait fortune grâce à l'industrie de l'armement, il y a une prestation mesurée et soignée qui oscille entre sérénité d'esprit et soif irréaliste de possession. C'est ce personnage qui lie tout les autres, une sorte de pilier sur lequel on ne peut malheureusement pas s'appuyer, un triste paradoxe qui donne justement un intérêt au film et à l'adaptation de cette histoire vraie, il nous faut du sordide pour nous captiver n'est-ce pas ? Les faits divers passionnent les Hommes, incitants à nous poser des questions sur le pourquoi du comment, la façon dont "ceci" a put arriver, et la note finale tant attendue d'une épopée marquée par le seau d'un destin tragique ? C'est donc dans cela que vous allez puiser votre curiosité ici ! Malgré tout le scénario reste un peu terne, la faute à un rythme assez lent qui gâche la partie émotionnelle du film, la ou "Million Dollar Baby" a réussi à instauré des liens forts entre les protagonistes, des liens capables de nous émouvoir lors de la partition finale. Je ne peux pas m'empêcher de comparer ces deux films personnellement, on y retrouve des points semblables comme les rapports coach/sportif, l'objectif d'être le meilleur dans sa catégorie sportive, l'entrainement omniprésent durant le film, et puis.. le sport quoi !

    On frôle parfois l'état végétatif, mais les rebondissements, pas très nombreux au demeurant, arrivent à point nommé pour raviver notre attention sur le court de l'histoire. En parlant de la prestation de Steve Carell plus haut, je suis obligé de mentionner celles de Channing Tatum et Mark Ruffalo, ce dernier étant pour moi le meilleur du film ! Et pourtant ce n'est pas le plus "atteint" psychologiquement parlant dans la trame de l'histoire, là ou le personnage de Tatum semble simplet avec un complexe d'infériorité par rapport à son frère, et une posture de chien battu le dos voûté et la tête basse, l’œil presque vitreux cherchant le réconfort affectif d'un homme qui lui promettait un cocon paternel. Le personnage de Carell c'est pareil, il a lui aussi sa pathologie psychique, spoiler: dû au manque de considération causé par sa mère, un manque qui aura un rôle majeur dans ses relations avec les frères lutteurs
    . Par contre la reconstitution et la ressemblance entre les acteurs et les véritables hommes ayant crées l'histoire est bluffante, j'ai visionné quelques images après coup et c'est du traits pour traits quasiment. Les acteurs ont donc bien été choisis, autant physiquement que dans leur interprétations remarquables.

    Et cette histoire ne semblait menée nul part, un simple parcours sportif jonché d’entraînements glorifiant le dur labeur d'un futur champion en devenir, mais la mise en scène de Bennett Miller est astucieuse pour venir nous cueillir dans un final redorant le blason de ce Foxcatcher. Un dénouement surprenant qui change du tout au tout le rythme ambiant, ça tranche bien avec la musique lancinante qui le précédait, créant des pauses pour accentuer les émotions des protagonistes, ces pauses étant souvent attribuées à John du Pont, comme celle dans l'écurie (comprendront ceux qui ont vu le film).
    En bref ce biopic fait partie des bonnes surprises de ce début d'année, mais notre (en tout cas "mon") désintérêt pour la Lutte, ce sport millénaire, vient nous embourber dans un rythme presque ennuyeux mais ponctué d'une mise en scène et d'un final explosif ! Mais la principale attraction de Foxcatcher est son trio d'acteurs remarquables, avec un Steve Carell à contre emploi qui nous livre une de ses plus impressionnantes performances ! Mark Ruffalo m'a également bluffé, c'est d'une justesse incroyable et il arrive à insuffler à son personnage une empathie plus que bienvenue. Tatum arrive également à tirer son épingle du jeu.

    Malgré tout le film manque d'une émotion pure et d'un scénario plus palpitant. Tout ça sous la houlette de Bennett Miller, un réalisteur très prometteur !
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    36 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Quel film, quelle intensité, quelle noirceur. Ce film nous raconte l'histoire glaçante de ce milliardaire degente qui va prendre sous son aile un lutteur et dont la relation, malsaine au fil du temps, va être le fil conducteur de toutes les dérives. Mention spécial à la magistrale et sublime interprétation de steeve carrel méconnaissable en John duPont ! Extraordinaire !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juin 2015
    J'ai été énormément déçu par Foxcatcher, et pourtant je voulais le voir ce film : la bande-annonce annonçait un thriller psychologique froid, adapté d'un fait divers fascinant. Mais quelle déception ! Comment dire ? C'est lent, mais lent, à aucun moment le film ne sort véritablement de sa lenteur monocorde, les scènes sont longues, contemplatives et dénuées de musique, et plus que tout, le film ne prend pas aux tripes, je ne me suis pas senti mal, même si je m'attendais à une fin dramatique, à aucun moment le film ne m'a tenu en haleine. Pourtant je ne déteste pas les parti-pris austères, mais là c'est trop. Pour bien vous le faire comprendre je dois parler des personnages : John Du Pont, un milliardaire inquiétant et mystérieux, Mark Schultz, un lutteur perdu et en manque de reconnaissance et enfin Dave Schultz, son frère, protecteur et amical. Là, c'est le gros problème : à aucun moment je ne me suis attaché ou pris de compassion pour l'un des personnages, et si je ne m'attache à personne, je ne rentre pas dans l'histoire, et du coup il y a une barrière entre le film et moi. Les personnages sont même volontairement déshumanisés, Du Pont avec son visage froid, impossible de l'apprécier car c'est un fou, un sale type détestable, Dave est sympathique, mais son physique me rebute complètement : il ressemble à un singe dans sa manière d'être : il est vouté, et avachi, et enfin Mark n'est qu'un éternel pommé assez froid. Et il y a même eu des fois où je ne comprenais pas entièrement les motivations des personnages, et ça m'empêche encore plus de m'attacher à eux. Le parti-pris du film d'être austère lui otte aussi toute émotion ( spoiler: même à la fin, lorsque Dave est assassiné, c'est surprenant, mais pas émouvant, car on ne s'est pas attaché à lui, le réalisateur s'attarde très peu sur la douleur de ses proches, et même dans sa façon de mourir Dave est animal, il rampe, ne dit pas un mot et meurt, c'est tout...
    . Les relations entre les personnages sont certes très bien écrites, mais il y a encore cette barrière avec le film qui m'empêche de pleinement les savourer. Tout n'est pas mauvais : la mise en scène lente est très recherchée, mais elle contribue aussi à rendre le film mou et long. Les acteurs sont géniaux, surtout Tatum et Ruffalo, mais Steve Carrel, dont tout le monde a parlé pour sa nomination à l'Oscar du meilleur acteur, est monolithique et hautain, je sais que c'est pour le personnage, mais au final, pas de quoi s'emballer (Jake Gillenhaal dans Nightcrawler avait fait un meilleur boulot d'acteur et n'a pas eu de nomination à l'Oscar), le seul fait qu'il soit tant dans la peau de son personnage, c'est dû à son maquillage qui le rend méconnaissable, là où la vraie performance d'acteur aurait été de devenir méconnaissable sans maquillage. Je trouve la fin excellente par contre.
    Un film qui m'a déçu, ni bon, ni mauvais selon moi, donc la note moyenne.
    Malizia
    Malizia

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    Inutilement long et mauvais... Film aussi vide que prétentieux (pas étonnant qu'il ait plu aux critiques françaises...) parsemé de quelques sous-entendus qui manquent totalement de subtilité...
    Le sujet pouvait pourtant prétendre faire un film riche en émotions et profond.
    Channing Tatum s'en sort bien dans ce rôle à contre emploi mais ne mérite pas non plus d'oscars...
    Quelle perte de temps et d'argent!
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    C'est un film dramatique américain relatant une histoire vraie.
    Le film est très sobre et les acteurs sont parfaits.
    J'ai été très intéressée par cette histoire très prenante.
    Cependant il faut savoir que c'est vraiment une histoire terrible, dramatique et très poignante.
    C'est un film assez lourd, pesant.
    Aussi ce qui est pesant tout le long du film ce sont les deux personnages principaux : le riche homme d'affaires et le jeune sportif car on voit qu'ils sont en souffrance chacun dans leur propre vie et cette douleur on la ressent bien en visionnant le film.
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    166 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    J'attendais impatiemment cette nouvelle œuvre cinématographique taillée pour les Oscars mais le manque de distribution m'empêcha malheureusement de le voir au cinéma. J'ai donc du attendre la sortie dans les bacs pour pouvoir enfin regarder "Foxcatcher", signé Bennett Miller ("Le Stratège", "Truman Capote"). "Foxcatcher" c'est un film puissant. Un film poignant, dur et réaliste, inspiré d'une histoire vraie. Celle du médaillé Mark Schultz et de son frère Dave, tout deux embauché par John du Pont, riche milliardaire obsédé par son pouvoir et ses ambitions. Si le scénario nous présente des personnages forts et gère parfaitement le temps d'apparition à l'écran, il enlève cependant tout sentiment, tout attachement envers eux par une mise en scène trop classieuse. Ce drame d'une intensité remarquable est d'une mise en scène qui frise la perfection mais qui traîne malheureusement en longueur. Une lenteur scénaristique qui pourra déranger plus d'un mais qui n'enlèvera pas le fascination que l'on éprouve devant ce choc brutal et qui accentuera l'ambiance profonde, souvent comparée à celle de "Millénium : Les Hommes Qui N'Aimaient Pas Les Femmes". Eh bien je suis d'accord sur ce point. La réalisation est froide, glaciale même, et les décors, aussi majestueux qu'ils sont, imposants et tout aussi cruels que le scénario. Celui-ci joue sur la manipulation d'autrui, le pouvoir et l'ambition, et traite ces thématiques habilement et avec sobriété. Chaque homme représente son monde et qu'il perçoit, ce qu'il veut devenir. Channing Tatum ("Magic Mike XXL") est excellent dans son personnage en cherche de reconnaissance et nous livre l'une des performances les plus saisissantes de sa carrière. Mark Ruffalo ("New York Melody") est tout aussi magistral dans son rôle ; mais si c'est bien la performance d'un acteur que l'on doit bien retenir dans "Foxcatcher", c'est bien celle de Steve Carrel ("Tous les espoirs sont permis"). Sa prestation est bluffante et effrayante, notamment grâce à sa prothèse qui le rend méconnaissable, mais aussi par son personnage au caractère intrigant et bien amené. Une fois de plus les apparences sont trompeuses. Trompeuse, comme la bande annonce d'ailleurs. On pouvait s'attendre à une intrigue poignante et sous adrénaline mais comme je l'ai dit plus haut, le film est long. La relation que l'on peut percevoir comme malsaine du long-métrage est brillante et magnifiquement mise en rapport par la réalisation de Bennett Miller. Chaque signification, chaque symbolique visuelle nous montre tout l'aspect oppressant du film. L'ambiance retransposée à l'écran par ses plans fixes, ses modes de caméra à l'épaule, ses travellings et tous les autres moyens de réalisation sont parfaitement recherchés et travaillés. Artistiquement ce film est époustouflant, sublime voire parfait mais le manque de rythme et d'émotions du point de vue scénaristique empêche à ce film d'être excellent. C'est bien là les seuls défauts de "Foxcatcher". Car le sujet de la lutte est parfaitement traité, les nombreux enjeux sont bien gérés, mais c'est bien trop exploité n'entrainant aucune émotion. Aucune sensation n'est ressentie le long du film, à part une certaine tension liée à l'ambiance sombre. La bande sonore, très jolie et qui accompagne cet ensemble noir, brumeux et lancinent, est elle aussi orchestrée brillamment. Ce portait artistique du rêve Américain, car oui en plus de parler d'une relation oppressante, il nous parle aussi de l'obsession de J. du Pont envers le patriotisme du bon citoyen . "Foxcatcher" est une incursion pertinente dans le milieu du sport, un film d'ambiance Cannoise et qui mérite certaines de ses nominations et son prix de la mise en scène.
    De smet M.
    De smet M.

    10 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Prodigieux Bennett Miller. Rarement ces dernières années un film aura témoigné d'une puissance macabre comparable à celle de "Foxcatcher". L'étourdissement procuré est violent, d'une omniprésence diffuse, fondu parmi ces grands espaces pennsylvaniens, porteurs d'un destin funeste. Celui des frères Schultz, célèbres lutteurs libres, dont s'entichera à dessein le milliardaire détraqué John Du Pont ( on ne reviendra pas sur la prestation glaçante de Steve Carell, personnage impassible dont l'irréelle transformation se voit parachevée par un nez à la proéminence cartoonesque ) en vue de réaliser son utopique lubie ; faire de sa propriété le centre d'entraînement officiel de l'équipe nationale américaine de lutte [...]

    La suite sur Pours Cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Manque de rythme, parfois incohérent ... Mal réalisé ! Dommage car l'histoire originale valait un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 février 2015
    J'attendais beaucoup de ce film, dont la bande annonce alléchante laissait entrevoir un film d'auteur américain comme je les aime, avec des acteurs talentueux et un scénar bien ficelé. En effet le réal de Truman Capote (que j'ai adoré!) sait prendre le temps de poser ses intrigues et ses personnages. Et puis, l'immense MarK Ruffalo!
    Et puis voilà, le drame... Le film débute sur un esthétisme sublime, ces images noires et blanches d'un autre temps, et l'entrainement du boy's band à lui tout seul avec sa poupée de chiffons...
    On se régale de la réalisation, et on attend. On attend que l'intrigue se mette en place. Apparait le milliardaire mégalo, et puis.....
    Et puis on attend encore.... En fait, rien de très notable jusqu'à cette scène de fin compréhensible mais peu crédible. Les relations humaines, meme chez les riches, ne sont elles pas plus compliquées?
    Je note sévèrement ce film afin de contre balancer les critiques presses, qui n'en finissent plus de se gargariser de la mise en scène, du jeu de Carell, etc.
    bon, pour moi ce film est d'une lenteur handicapante, de ces lenteurs forcées, pour faire "film d'auteur". Aucun intéret....
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 165 abonnés 12 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Troisième long-mètrage de Bennett Miller à qui l'on doit "Truman Capote" et "Moneyball". Ce rèalisateur sobre et puissant s'intèresse cette fois à un philanthrope milliardaire très pervers qui rassemble autour de lui une èquipe de lutte! C'est simple, chaque plan - qu'il soit lent ou fixe - et chaque technique de prise de l'image sont mis en rapport avec toute la dimension artistique et èmotionnelle de son scènario! Très bien accueilli par la critique cannoise, "Foxcatcher" est une oeuvre complexe, fort bien contèe, où l'on retrouve le style si personnel de Miller! L'action s'impose par la virtuositè de ce dernier qui n'a pas son pareil pour installer son film dans la dèsolation et par les excellents acteurs que sont Channing Tatum et Mark Ruffalo! Quant à Steve Carrell (tout bonnement mèconnaissable en entraîneur manipulateur et lunatique), son contre-emploi remarquable (un poil cabotin) laisse le spectateur de glace! Sa transformation est au coeur de ce film inspirè d’une histoire vraie et on n'a vraiment du mal à dècrocher le regard de son interprètation! Les paysages silencieux de cette grande demeure bourgeoise très figèe de la Pennsylvanie donnent ègalement une vibration assez antique qui ne vous laissera pas indiffèrent! En outre, le regard de ce magnifique cheval ou cette espèce de brume blanchâtre qui envahit le domaine! Certes, c'est typiquement du cinèma à « Oscar » mais c'est très vraisemblable à l'arrivèe! De la belle ouvrage en somme où tout paraît maîtrisè...
    tixou0
    tixou0

    640 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 février 2015
    Ils étaient deux braves garçons "petits Blancs", deux frères, David ("Dave") et son cadet (d'un an - d'où problème manifeste de casting - Ruffalo a 14 ans de plus que Tatum, et les deux acteurs sont d'ailleurs de façon générale, beaucoup trop vieux pour leurs rôles...) Mark, qui étaient champions de lutte "libre", un sport fort peu aristocratique. Cependant, un des rejetons de la très noble lignée DuPont, portant en second prénom celui de l'illustre ancêtre français, Eleuthère (du Pont de Nemours), éminent chimiste ayant fui la Révolution de 1789, John E. DuPont (Steve Carell, méconnaissable, affublé d'un appendice nasal - prothèse - monstrueux), déjà fan, s'attache le plus jeune des Schultz, puis l'aîné, pour constituer l'ossature de son équipe "Foxcatcher" (du nom de sa propriété de Pennsylvanie). Il veut que Mark étoffe son (déjà) glorieux palmarès (pour partie partagé avec Dave) - spécialement en rééditant à Séoul (1988) l'exploit de Los Angeles, lors de la précédente olympiade. Mark, dont les parents ont divorcé quand il avait 2 ans, et qui ne cessa de déménager durant toute son enfance, se cherchait un père (DuPont a 22 ans de plus que lui) et une vraie stabilité. Se présentant comme son mentor, le "coach" DuPont nourrissait des sentiments très ambigus vis-à-vis du jeune lutteur, était nettement peu équilibré (égocentrique, tyrannique - compensant sa terreur d'une mère castratrice - cocaïnomane...) et ne supportant pas la contrariété.... ce qui conduit sans grande surprise au drame. C'est du moins ainsi que les scénaristes de "Foxcatcher" ont écrit le rôle du milliardaire fantasque, relayés avec éclat par le réalisateur, Bennett Miller. Ce dernier avait consacré son 1er "long" à l'écrivain homosexuel Truman Capote, et son 2e long au milieu sportif ("Le Stratège" - Brad Pitt incarnant un ancien coach de base-ball). Cette 3e réalisation constitue en quelque sorte la synthèse de ces deux premières sources d'intérêt... Un étonnant "Prix de la Mise en scène" au dernier Cannes.... tant la réalisation, ou bien manque de finesse, ou se lance brusquement dans l'ellipse, sans opportunité ni réussite particulières. Channing Tatum se la joue bourrin autiste, Carell serial killer en mal d'accomplissement, et Ruffalo pâlichonne... C'est dire que, même côté distribution, cela pêche, sérieusement....
    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 845 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 janvier 2015
    Steve Farel est fabuleux ...Channing Tatum ...très convaincant aussi ....pourtant je suis déçue par ce film ....les deux etoiles sont justement pour les acteurs ....sinon c'est trop lent ....trop trop lent et je me suis ennuyée ...
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2015
    Nouveau candidat à l'oscar, Foxcatcher s'avère une sacrée expérience qui secoue bien des heures après la séance.

    La bande-annonce ne prépare pas vraiment au contenu présenté, soit une fratrie mise à l'épreuve par un entraineur narcissique et sans scrupules. On pourrait reprocher sur le moment un rythme lent permanent mais Miller réussit le coup de maître de faire de son film un véritable combat de lutte où le spectateur passe par plusieurs sentiments et humeurs et se retrouve à la fin quasiment sur le tapis et parvenant à se ressaisir et remporter le combat.
    Ma métaphore peut vous sembler étrange, mais elle résume la façon dont j'ai vécu le film. Nouvelle magnifique direction d'acteurs (Carrell impressionnant de par ses rictus et sa présence; Tatum phénoménal et Ruffalo méconnaissable, son meilleur rôle avec Zodiac), séquences de lutte (le sport) passionnantes et fascinantes (que ce soit par la théorie ou la pratique montrées) et direction artistique irréprochable.
    Une sacrée expérience à recommander..
    ZanneChayotte
    ZanneChayotte

    7 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2015
    C'est bizarre. Les acteurs sont très bons dans ce film, la mise en scène est bonne, les images sont belles, mais c'est lent. Pas lent dans le genre "on installe l'atmosphère, on va prendre le spectateur dedans", lent plutôt dans le sens où on se dit "hm, c'est chiant là, c'est long pour rien". Les décors n'étaient peut être pas assez porteurs pour faire durée, installer une atmosphère prenante. Ce qui fait que oui, c'est long, on s'emmerde... Dommage.
    Alan R.
    Alan R.

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Le film en lui-même est très lent, interminable, sans rythme. A un moment, il y a un peu de musique funk et on se dit que le film va être lancé mais non ! On reste embourbé... Les lieux sont sans âme, comme des cliniques. Et malgré de bon numéros d'acteurs, le maquillage de Steve Carell prend le dessus. Ce film fait appel à l'inconscient collectif US que n'a pas forcément le spectateur européen. DuPont (du Pont de Nemours and Cie), est un "dinosaure" géant de la chimie avec le Nylon, répandu en masse chez nous à la Libération et il est fait allusion à la bataille de Gettysburg (1863 - Pennsylvanie), tournant de la guerre de sécession, spoiler: lorsque Mark quitte son frère et le Wisconsin pour rejoindre Du Pont en Pennsylvanie, 1300 km de route.
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