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    Foxcatcher
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    352 critiques spectateurs

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    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    124 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2014
    Tout en longueur – le film dure 2h10, le montage souffre d’un grave problème de rythme. La montée en puissance se fait très lentement avec un rendu global très mou. Aussi, on se perd en ellipses avant d’aboutir à l’explosion finale bouleversante, qui rattrape l’ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Mark, joué par Channing Tatum ("Sexy Dance", "21 Jump Street") accepte et quitte son frère afin de rejoindre le milliardaire complètement mégalo joué par Steve Carell ( "40 ans toujours puceau", "Little Miss Sunshine"). A partir de ce moment on se demande ce que va donner cette relation...Deux personnalités complètement différentes vont cohabiter avec pour seul point commun un sport. Est ce vraiment le seul ? Quel est le réel but de John du Pont? (suite sur le blog)
    Jerome S
    Jerome S

    13 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Oh la déception.... C'est pourtant prometteur au départ. Relation ambiguë entre les 2 frangins, belle scène à l'entrainement. Mais finalement dès que le personnage joué par Steve Carell est arrivé je me suis ennuyé. Tout devient très, trop lent... Chaque plan sur son sublime maquillage dure trois plombes... Une autre belle scène avec sa maman qui vient assister à l'entrainement et puis c'est tout. Bref, sur plus de 2 heures de film, ça fait pas beaucoup.
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2015
    Librement inspiré d'une histoire réelle, Foxcatcher est un bon moment de cinéma. Un film justement couronné à Cannes par le prix de la mise en scène.

    L'action se situe il y a plus de vingt cinq ans, mais trouve un écho dans certains milieux sportifs, quand des caprices de milliardaires achètent ou vendent comme bon leur semble ou au mieux de leurs intérêts des clubs entiers.

    D'une précision sans failles, sans aucun effet inutile, Bennett Miller offre des rôles très forts à deux acteurs d'une incroyable justesse. L'excellent Mark Ruffalo face à un étonnant Channing Tatum, dans le rôle de Mark Schultz injustement maltraité par celui dans lequel il voyait son sauveur. Un père dira-t-il dans le film.

    Deux frères engagés par un milliardaire fou incarné par Steve Carrell, très convaincant. J'ai beaucoup attendu pour voir ce film, sûrement trop pour être totalement fasciné, mais en revanche, pas déçu du tout.
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    58 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Biopic de qualité, avec 3 acteurs excellentissimes dont Carrel qui s'en sort très bien avec son faux-nez. Rajoutez à cela la découverte de la Lutte sportive, des décors de qualité et une musique grincante lorsqu'elle est présente. L'ambiance est pesante, les personnages intéressants et les tourments psychologiques sont bien ressentis, c'est une réussite.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2015
    En janvier, un film américain à l'affiche ornée de statuettes des Golden Globes ou de l'Oscar, possède inévitablement un certain nombre de paramètres qui finissent, années après années par lasser le spectateur. Malgré son prix de la mise en scène à Cannes, "Foxcatcher" n'échappe pas à la règle. Tiré d'un fait divers qui a du faire de bonnes audiences sur les chaînes judico-policières, il offre l'inévitable performance d'acteur qui mène au prix d'interprétation, une image tirant sur le vert bronze pour donner une impression de densité dramatique, un rythme plus lent que la moyenne de la production habituelle, signifiant par là que la vente de pop corn ne sera pas au rendez-vous pour les exploitants, le public gavé de films au montage clipesque risquant de bouder ce genre de production. Pour pallier à ce manque à gagner, la critique d'une seule et même voix de poulailler en folie parce qu'ayant pondu son oeuf en même temps, donne du chef d'oeuvre à qui veut l'entendre, histoire de ramener un public plus âgé et intello. Il faut au moins cela pour appâter les spectateurs pour un film avec la lutte gréco-romaine en toile de fond, sport pas vraiment bankable dans nos contrées. Et à l'arrivée, après 2h14 de projection, un énorme soupir d'ennui ...
    Bennett Miller, le réalisateur n'a pas démérité . Son film visuellement parlant est bien fichu, mais , hélas il n'arrive jamais à intéresser vraiment. De cette histoire de champion olympique de lutte, pris en main par un riche célibataire pour lui faire gagner une seconde olympiade, il n'en fait qu'une espèce de soupe consistante mais sans saveur. Et ce n'est pas faute d'y avoir injecté des épices, seulement elles sont sérieusement éventées !
    Tout d'abord, la performance de Steve Carell, grimé de manière outrancière, à la diction lente, un peu décalée peut plaire . C'est payant pour un acteur de comédie de jouer les méchants pas drôles. Seulement, ici, son personnage de vieux garçon entraîneur se traîne des clichés qui n'impressionnent plus personne depuis 40 ans. Oui c'est un homosexuel refoulé car il a une mère castratrice. Oui, il est attiré par la lutte pour pouvoir toucher quelques corps musclés mâles et les combats sont plus filmés comme une jolie chorégraphie sensuelle que comme un vrai match intense. Oui le fait qu'il soit avare de paroles le rend inquiétant. Le problème est que cette accumulation de poncifs psychologiques nous rase très vite. On cherche d'autres points d'accroche. La lutte des classes ? Un peu lourdingue également si l'on s'en réfère au sport présenté et là aussi traitée avec de gros sabots (mais très gros voyez-vous, de ceux qui ralentissent l'action à force de contemplation ). Un opéra fratricide et funèbre ?
    La fin sur le blog
    maximemaxf
    maximemaxf

    327 abonnés 260 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mars 2015
    "Foxcatcher" et l’un des favoris à la cérémonie des Oscars en cette année et pour plusieurs raisons. La première, ce film a été récompensé pour sa mise en scène au dernier festival de Cannes et sur ce point, je n’ai pas grand-chose à redire, par contre j’ai entendu dire que les prestations de Steve Carell et de Channing Tatum avaient été particulièrement salué par la critique. Mercredi 21 janvier, il arrive dans nos salles pour faire un joli succès en France et en voyant ses 87% d’avis positifs sur rotten tomatoes et les éloges que pas mal de monde avec qui je papote sur ce site semblent faire autour de ce film (dédicace à Gone With the Blog et Marceau G. en premier lieu), je suis parti très confiant pour le voir.

    Et alors là… je suis vraiment désolé, mais cela faisait un moment que je n’avais pas autant détesté un film pourtant apprécié par les spectateurs et la critique. Et je serais obligé d’être subjectif par moment parce que, il est pas mauvais, je comprendrais que vous l’appréciez pour ce qu’il est et il a quand même ce qu’il faut pour être vu comme un bon film, mais il y a trop de point qui m’ont profondément dégoûté et mit en total désaccord avec l’avis global du public.

    Autant commencer maintenant avec le casting du film et, par conséquent, le premier point sur lequel je serais obligé de donner mon impression personnel, à savoir : Steve Carrell, nominé à l’Oscar du meilleur acteur 2015 cette année… et il va vraiment falloir qu’on m’explique pourquoi autant d’éloge parce que là, c’est vide, mais vraiment vide comme interprétation. Je vous jure, il ne fait que jouer un air perdu et fixe dans la plupart des scènes ou il apparaît, et là vous allez me direz que c’est ce qu’il est censé jouer pour entrer dans la peau d’un personnage imprévisible spoiler: qui est en conflit avec sa mère vis-à-vis de la lutte et se révèle troublé par ses troubles de l'humour
    … ben désolé mais je ne lui ais rien trouvé d’imprévisible, ou presque. John E. Du Pont était peut être du genre à avoir un air perdu et dérangé quand il était vivant, mais franchement le personnage est plus ennuyeux que jamais et souvent peu crédible, et en plus de cela, faut qu’on m’explique ou est le malaise qu’il veut apporter dans l’histoire, parce que moi je ne l’ai pas senti, en bref j’ai ressenti son jeu comme fade et plat tout le long du film.

    Pour ce qui est de Channing Tatum, je n’ai pas vraiment du de problème, il doit jouer un mec peu confiant en recherche de reconnaissance et il est crédible en général, même très convaincant à certains moments même si je ne suis loin d’être fan de son interprétation, mais l’histoire autour de Mark Schultz et de sa relation avec son frère et le milliardaire ne m’a vraiment pas séduit. Et même si ça me fait plaisir de voir Mark Ruffalo une nouvelle fois à l’écran (acteur que j’apprécie de plus en plus depuis "Insaisissables", "Zodiac" et "Avengers"), David Schultz est faible et loin d’être intéressant lui aussi, spoiler: même avec ce qu’il lui arrive à la fin et le sursaut que ça m’a fait,
    j’étais incapable de vraiment rentrer dans la relation de ces trois gars même en sachant que ce film adapte des faits réels.

    En revanche, en ce qui concerne la mise en scène et la réalisation de Bennett Miller, j’ai pas grand-chose de mal à dire au contraire. En plus d’avoir une très belle photographie en nous livrant plusieurs plans longs mais très contemplatif sur la demeure du milliardaire, Miller s’appuie sur un rythme lent et sans le recours à la musique les trois quarts du film pour installer une sensation de réalisme quand il filme, ça marche comme ça doit marcher mais le réalisateur s’attarde sur beaucoup de scènes inutiles qui inspirent vraiment à l’ennui et au manque d’intérêt que j’ai éprouvé envers ce film. Ça s’attarde sur des éléments intéressants comme pour montrer le manque d’assurance et de recherche de repère chez Mark, mais très souvent ça traîne en longueur pour paraître profond et intense, à tel point que ça en devient présomptueux. D’ailleurs, pour ce qui est des musiques je n’ai pas grand-chose à dire, les quelques morceaux que j’ai entendu sont plutôt bon mais l’émotion que ça veut dégager est inexistante et au final elles sont facilement oubliables.

    Mais ce qui m’a le plus saoulé avec ce film, c’est l’histoire qu’il racontait, pas parce qu’il était tiré d’un fait réel car des films racontant des histoires vraies il y en a eu plein qui m’a plu ou même que j’adore énormément (La Liste de Schindler, Hatchi, Fighter, Jersey Boys, Casino, etc…), mais pas là et on en est même très loin. Il y a bien des choses pour plaire aux fans du genre et je comprendrais, après tout certains ont aimé et ont donné du crédit à Steve Carrell et au film en général… mais dans mon cas le sujet était traité trop platement et vu que le réalisateur se concentre beaucoup sur l’aspect contemplatif et non pas sur des dialogues entre les personnages qui feraient avancer l’histoire, ça devient juste trop lent en voulant paraître intelligent en nous montrant les protagonistes faire des têtes d’enterrement. La mise en scène cherche à faire parler les sentiments des personnages par leur expression, le sentiment de vide que dégage certaine scène et l’absence de musique, mais… c'est trop creux et la sensation de dérangement vis-à-vis de Du Pont est inexistante.

    Et surtout (là ça tient de mon avis personnel), ce film m’a montré beaucoup de choses que je méprise à travers le sport et la vie privée des sportifs, peu importe que ça vienne d’une mauvaise influence ou pas : spoiler: le spot publicitaire de l’équipe Foxcatcher en fin de film m’a donné une impression de publicité de propagande pour plaire au grand public alors qu’au final tout ça n’est que de la pure hypocrisie, chose qui m’énerve plus que tout. Voire Mark Schultz toucher à la drogue et se laisser-aller aussi m’a énervé, parce que ça on s’en doute que plusieurs athlètes le font et j’ai aucune envie de voir ça dans un film. Mais surtout, ce film n’explique absolument pas pourquoi Du Pont tue David Schultz en fin de film… juste parce qu’il a refusé de s’entraîner un dimanche ? Mais c’est complètement débile, et n’allez pas me sortir l’excuse des troubles psychologiques de John E. Du Pont, parce que si ça s’est à peu près passé ainsi dans les faits, ça n’avait vraiment pas besoin d’être retranscrit à l’écran.


    Le problème avec les Oscars, c’est que beaucoup de film nominés font l’objet d’une adaptation d’une histoire vraie à l’écran parce que c’est devenu populaire depuis un moment. Mais là, non, juste non. Je suis encore une fois navré mais, pour moi et pour d’autres surement, "Foxcatcher" ne mérite pas ses éloges et fait plus prétentieux qu’autre chose, rien qu’en sachant que l’acteur nominé dans la catégorie meilleur acteur est acclamé pour ça, ça m’énerve. Et ça ne m'encourage pas à voir la suite de la filmographie de Miller, je sais que je vais me faire lyncher pour avoir dit que ce film était pas bon mais pour moi ce film n'est pas nominé à juste titre.
    maxence T.
    maxence T.

    29 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2015
    Alors là, c'est vraiment la belle surprise de l'année, même si je n'étais pas très enthousiaste pour regarder "FOXCATCHER", je fus surpris de constater à quel point il est fascinant. C'est une histoire dure et choc accompagnée d'une réalisation absolument sublime, une mise en scène radieuse et un jeu d'acteur époustouflant. John Du Pont est un héritier d'une famille richissime, grand amateur du lutte, il convoque Mark Schultz(médaillé olympique), une grande amitié va naitre entre les deux hommes qui malheureusement ne va pas durer...Il est difficile de parler de "Foxcatcher" sans spoiler donc j'y ferai attention, non pas que le scénario est la principale qualité du film(bien au contraire) mais ses quelques gros rebondissements vont être le seul atout émotionnel du film. La puissance de l’œuvre est d'une intensité remarquable. Steve Carell, Channing Tatum et Mark Ruffalo sont juste excellents dans leur rôle, personnellement j'ai un petit coup de cœur pour le personnage Mark Ruffalo( le frère de Mark Shultz), je trouve le caractère du personnage très puissant, il est profondément étudier, spoiler: quand son frère a besoin de lui il est toujours présent pour l'aider, peut importe si sont frère à un comportement correct ou pas il est toujours là. Sa mort à la fin m'a beaucoup touché, lui qui ne demande qu'a pratiquer son sport et voir sa famille est humilié en se prenant des balles
    . John Du Pont joué magnifiquement bien par un Steve Carell méconnaissable est lui présenté au début comme un homme généreux, il ne développe aucune émotion, c'est un être vidé de sens qui vit avec le regret d’être la déception de sa mère qui elle ne supporte pas qu'il perde son temps avec la lutte. Au fur et à mesure spoiler: il deviendra quelqu'un de détestable, en aura assez de la vie qu'il mène et essayera de mieux cerner Mark qui n'accepte plus de se faire malmener autant par ce dernier. Il va littéralement exploser au moment où il décidera de tuer le frère de Mark, situation très forte
    . La mise en scène est d'une ingéniosité remarquable, les plans sont choisis de façons extrêmement intelligente et permettes de mieux appréhender les sentiments des personnages qui sont à chaque fois justifiés par les astuces de mise en scène. On filme les acteurs de loin pour montrer leur désespoir et leur hésitation dans des moment importants. Les couleurs sont elles aussi extrêmement bien choisis, l'univers noir et bleu rappelle le cinéma de David Fincher avec son film "Millenium les hommes qui n'aimaient pas les femmes". Malgré toute l'amitié que je porte à l'égard de ce film, je dois bien avouer que quelques inconvénients gâchent un peu le film. Les coupures de rythme sont assez insupportables, on peut passer d'un moment très agité où beaucoup d'événements se passent à un moment calme et simple, je comprends que ce genre de situations peut énerver les spectateurs et les faire sortir du récit. Les longueurs peuvent elles aussi beaucoup gênés, on pourrait bien enlever 10 minutes au film. Les défauts techniques eux sont complétement absents, tout est parfait et le montage est vraiment sublime. Les paysages rappelant la magnifique série qu'est "Fargo" sont aussi magnifiques que le reste, ils en sont pour beaucoup sur la réussite visuelle du long-métrage. Pour finir je dirai que "Foxcatcher" est un film très fort émotionnellement, très bien réalisé, présentant des personnages superbement mis en scènes qui vaut le coup d’œil mais qui ne plaira pas à tout le monde pour son manque d'adrénaline.
    scarface666
    scarface666

    176 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Je ne sais pas si c'etait un sentiment générale ou si c'est juste moi a la vue de la bande annonce mais je m'attendais a un film assez malsain, vicieux, et angoissant, surtout quand on voit le personnage de Carell. C'est beaucoup plus sobre que ça, et s'inscrit dans un autre registre. En fait, Foxcatcher traite plutôt plus du thème de la jalousie avec un peu de folie derrière. Au final j'ai pris un pied énorme devant ce film maitrisé de bout en bout, avec un Mark Ruffalo qui m'a vraiment bluffer, même si son jeux est plus leger que celui de Steve Carell, je sais pas, c'est lui qui ressort le pour moi. Le final du film est tout de même assez glaçant ^^
    Jmartine
    Jmartine

    152 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2015
    Brillantissime numéro d’acteurs, film fort et film d’hommes (le seul rôle féminin est celui de la vieille dame Du Pont, autoritaire et castratrice, qui vit avec son fils dans cet immense manoir de la campagne de Pennsylvanie, au milieu de ses chevaux) film sur la lutte, comme sport , mais aussi lutte pour le pouvoir, pour la gloire…film sur une manipulation perverse, d’un rejeton dégénéré, capricieux, mégalomane, autoproclamé, ornithologue , philatéliste, philanthrope …et coach de lutte gréco-romaine…le pouvoir de l’argent…sur deux champions olympiques, et du monde, aux palmarès impressionnants… mais qui comme nos frères Guénot , n’arrivent pas à faire fructifier leur médaille d’or…Steve Carell livre une composition extraordinaire et troublante en John Du Pont, teint livide, regard d’acier et profil d’aigle, c’est d’ailleurs ainsi qu’il veut se faire appeler…Chamming Tatum et Mark Ruffalo sont tout aussi excellent en frères Schultz, promenant leur démarche chaloupée de lutteur…la fin est irracontable…mais le film reprend un fait divers authentique qui défraya le monde sportif le monde sportif et extra-sportif en 1996…et lui reste assez fidèle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 février 2015
    Pas fameux ce Foxcatcher ! Et comme d'habitude, plus qu'au réalisateur et à l'équipe du film, j'en veux surtout aux critiques. 5 étoiles pour ce film ? Chers critiques, où est donc votre sens critique, justement ?
    Car si Steve Carell livre ici une superbe performance, il y a beaucoup de choses à dire sur le reste. Sur le rôle de la mère du milliardaire, qui est très largement sous exploité alors qu'il est essentiel à la compréhension du personnage de Du Pont. Sur le goût de ce dernier pour les armes, qui est régulièrement montré mais qui n'amène absolument rien (oui, le mec commande un tank. Et alors ? Vous voulez en venir où, au juste, Mr le réalisateur ?). Sur l'attirance supposée du milliardaire pour les hommes, aspect mal abordé, voire pas abordé du tout alors qu'il pourrait être générateur de tension. On a le sentiment, tout au long de Foxcatcher, que le réalisateur tient dans ses mains le sujet parfait qu'il ne fait qu'effleurer (monde de la lutte méconnu et en déclin, opposition entre les origines populaires d'un homme qui a toujours lutté et qui lutte encore, face à un milliardaire maigrichon et mégalo, écrasé par sa mère et par le poids d'une dynastie), et dont il ne réalise même pas le potentiel. Les critiques disent Foxcatcher "inquiétant", "étouffant, "puissant". Je dirais plutôt "décevant".
    cine-the-chocolat
    cine-the-chocolat

    6 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2015
    Oulala la déception!
    Une BA qui envoyait du lourd, une affiche accrocheuse dans la lignée. Et un film qui a fait plouf. Coup d'épee dans l'eau.
    Pour moi, c'est un film qui ne décolle jamais. Ah si peut être la fin quand même. Mais bon c'est un peu tard.
    Le personnage de Channing Tatum est un buffle écorché de la vie, handicapé social, on se jamais trop ce qu'il pense ou veut. Si jamais cela lui arrive.
    Son frère, Mark Ruffalo (excellent!! et étonnant en costaud), est le seul gars du trio qui a trouvé un équilibre de vie, et qui veut aider son frère. Le personnage le plus attachant peut etre. Sans y resté accroché.
    Mister Dupont, lui est très louche. Le fortuné démunis d'ami. Qui recherche l'amour de sa man-man. Pas facile à priori. David Carell est sur-maquillé, on ne le reconnait pas mais ca se voit quand même. Il a un visage particulièrement figé dans le film. On dirait qu'il sort d'une chirurgie faciale. Était-ce bien nécessaire...

    Bref, film sans grand intérêt, un soufflé sans levure. Une histoire non relevé. Rattrapé par des acteurs faisant bien leur taf.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 janvier 2015
    Troisième long-métrage du cinéaste après "Truman Capote" et "Le Stratège", "Foxcatcher" paraît, de prime abord, taillé pour les Oscars. Pourtant, Bennett Miller choisit de renverser l'équation gagnante performance(s) d'acteur(s) histoire vraie (le fameux « based on a true story ») en adjoignant à son film une atmosphère délétère. Petit à petit, la narration de ce rise & fall mille fois vu s'élève au-delà de la moissonneuse à récompenses pour s'engouffrer dans un tortueux thriller psychologique. Bennett Miller prend son temps, pose ses personnages avec application, dirige ses acteurs avec précaution, snobe les clichés en fuyant le sensationnalisme. N'importe quel metteur en scène aurait comblé les silences par une musique intrusive, le réalisateur joue, au contraire, de cette froideur. Cette méthode rigoureuse possède les défauts de ses qualités : l'ennui guette, l'émotion peine à affleurer mais la sécheresse du film, à l'image de son unique coup d'éclat final, impressionne.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 838 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Tatum commence à avoir une filmographie qui ressemble à quelque chose, moi qui le détestait... Quelque part ça fait plaisir, le mec il joue avec Soderbergh et il devient un vrai acteur qui sait jouer et qui choisi bien ses rôles ! C'est cool ça !

    Bon le film ne m'intéressait pas plus que ça, je voyais le navet à oscars à 200km, j'avais oublié qu'il avait eu le prix de la mise en scène à Cannes, ce qui forcément rend le truc plus intéressant. Alors pour être honnête, j'ai trouvé ça long (2h14), mais c'est très intéressant et bien fait. Le film évite la plupart des écueils du biopic classique et ça fait plaisir. Je voyais le truc gros comme une maison, le jeune champion prometteur qui a son passage à vide et qui démeurt tel le Phoenix ! C'est mieux que ça, donc déjà, c'est un point positif...

    Mais le truc vraiment bien, c'est la musique, il n'y en a quasiment pas, les scènes sont longues, sans musique et ça c'est bien. Du coup lorsque l'on voit Tatum dans sa combi rouge ridicule au début (ce qui n'est pas sans rappeler un épisode de South Park), on le voit s'entraîner, on entend le bruit des coups, c'est long, ça dure, on sent la psychologie du mec juste parce que l'on a pu voir un vrai entraînement dans sa durée, sans que l'on s'amuse avec la musique à te dire quoi ressentir.

    D'ailleurs dans le film on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon à plusieurs reprises...

    Mais le gros point fort c'est les personnages, le trio fonctionne très bien, alors je voyais le frangin et je n'étais pas sûr si c'était Ruffalo ou bien Meryl Streep qui voulait son oscar... et c'est clairement pour moi le personnage que j'ai préféré (en même temps...), c'est le plus stable, et quelque part le "message" du film serait là, c'est le type qui a une vraie famille qui est le plus stable... Parce que Tatum et Carell ils sont biens perturbés, mais ce n'est jamais explicité grossièrement, c'est tout dans les petits détails... En gros c'est très bien écrit. Cependant parfois on se tape quand même la petite musique au piano avec une scène triste et les ralentis... boarf... (bon ça arrive une ou deux fois je crois).

    Cependant, si Ruffalo arrive à être convainquant, j'ai un peu plus de mal avec Carell, on voit que c'est lui, mais il y a un a truc qui cloche dans son visage, il a l'air tout figé, disons que s'il le fait très bien (après je pense que tout le monde peut jouer n'importe quoi...), ça me pose malgré tout un problème de le voir de la sorte.

    Bref on est bien au-dessus de Warrior ou Fighter qu'on nous a servi ces dernières années, ici on n'a pas un truc calibré...
    Julien D
    Julien D

    1 118 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 octobre 2015
    Troisième film, troisième histoire vraie ; même si celles-ci n’ont aucun lien entre elles, il ne fait aucun doute que le cinéma de Benett Miller a une cohérence thématique indiscutable. Déjà, dans son précédent film, Le stratège, on s’étonnait de voir comment le réalisateur se servait du sport pour analyser des rapports humains sclérosés par une valeur mercantile données aux individus, mais dans Foxcather, il va plus loin en poussant la relation de dominant/dominé jusqu’à son paroxysme en développant, comme ce fut le cas dans Truman Capote, l’influence psychologique que peut avoir un homme charismatique sur un esprit fragile. Sauf qu’ici, tout le malaise émotionnel vient du fait que le mentor et son disciple sont deux êtres tout aussi tourmentés, devant chacun se raccrocher à ses idéaux et à un individu plus stable. Dans le cas du coach, c’est Steve Carell qui incarne un milliardaire se voulant tout-puissant, qui justifie ses caprices par un ultra-patriotisme et souffre d’un terrible complexe d’infériorité vis-à-vis de sa mère. La performance de Carell est tout bonnement exceptionnelle et fait de son personnage un sociopathe redoutable (après Jonah Hill dans Le stratège, Miller confirme qu’il est le meilleur directeur d’acteur pour faire radicalement changer de registre aux habitués de la comédie), et face à lui, Chaning Tatum live également une prestation remarquable, jouant parfaitement sur sa carrure bovine et sa démarche simiesque. Et c’est dans l’hésitation de ce champion de lutte entre une domination totale à son entraineur mégalomane et l’appui moral de son frère, marié, père de famille (incarné par un Mark Ruffalo lui aussi irréprochable) que va naitre une tension psychologique, superbement appuyée par la mise en scène, et qui va déboucher par un irrémédiable drame. La sobriété de la réalisation et le rythme posé ne sont pour une fois pas une source de longueurs mais participe au contraire à la mise en place de l’ambiance oppressante et au malaise qui rendent anti-utopique cette face cachée du rêve américain.
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