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Un visiteur
3,5
Publiée le 11 juillet 2013
Après "Sound of my Voice" Zal Batmanglij nous livre « The East » sa deuxième réalisation qu’il a d’ailleurs co-écrit avec Brit Marling (également productrice et héroïne du film). Avec ça sur le papier, on est en droit de se demander si Zal a véritablement eu le choix de son actrice dans cette affaire… Peut-être pas et pourtant ça marche pas mal.
Brit Marling joue le rôle d’une jeune femme embauchée par une agence de service secret privés qui défend les intérêts des plus grandes entreprises. Elle devra infiltrer une organisation secrète, « The East », qui mène d’impressionnantes actions sans merci contre les dirigeants impliquées dans des catastrophes écologiques et sanitaires. Le film nous plonge au sein de ce groupe d’activistes en marge de la société consumériste, révoltés contre les laboratoires pharmaceutiques qui empoisonnent les populations, contre les sociétés pétrolières et d’énergies qui polluent notre environnement, et dont l’unique préoccupation est de faire toujours plus de profits.
Le film présente une intrigue purement manichéenne qui oppose les « requins » de wallstreet et un groupe de hippies, quelque peu extrémistes certes, mais qui défend la notion de partage dans le plus grand respect de la nature et des ressources naturelles. Le scénario ne cherche clairement pas à faire dans la subtilité et c’est probablement parcequ’il ne se cache pas que ce film a su m’interpeler. Du moins, j’ai aimé l’immersion dans ce groupe de jeunes qui nous force à prendre du recul sur nous-même. Sans vraiment tomber dans le discours moralisateur « The East », qui donne le sentiment de s’adresser aux grands patrons, fait réfléchir et c’est à mon sens toujours intéressant.
Le casting de choix était plein de promesse et je n’ai pas été déçu. Les acteurs sont vraiment bons et tous contribuent clairement à faire que cette histoire accouche d’un bon film.
De même, la musique et les ambiances sonores bien choisies sont parvenues à m’emporter pendant 2h sans que je n’ai vu le temps passé.
Quel film! Je m'attendais à un film d'action sans cervelle, et je me suis retrouvé devant un thriller écolo super bien écrit! L'histoire est très intéressante, l'image est belle, les acteurs sont parfaits (mention spéciale à Ellen Page qui campe ici un petit rôle, certes mais un rôle qui nous reste en tête avec son impecable interprétation), le son et la bande originale sont très bons également. La scénariste et actrice a mis moins de scènes d'action que de scènes calmes montrant les relations dans ce groupe, ce qui est un bon choix et elle n'est pas tomber dans le scénario type de films d'actions hollywoodiens qu'on retrouve beaucoup aujourd'hui. Pourquoi n'ai-je pas mis 5 étoiles? Quelques facilités scénaristiques tout de même, et une fin un peu décevante... Mais The East est tout de même très efficace.
Le film est passionnant, la tension monte au fur et à mesure et ne faiblit pas, non plus que le rythme. Il parvient, sans manichéisme (sauf interprétation simpliste de certaines scènes, ce qui serait dommage), à dénoncer les excès des grandes entreprises en même temps que les failles de ceux qui choisissent de les combattre par la violence, sans négliger pour autant l'émotion et l'empathie envers les personnages dont certains sont attachants. Brit Marling est excellente en jeune femme dont les certitudes vacillent, Alexander Skarsgard campe avec talent le leader charismatique du groupuscule anarcho-libertaro-écologique et Ellen Page est toujours aussi talentueuse. On peut regretter une fin un peu étrange, brutale.
Le pitch de "The East",d'une redoutable actualité,ne peut qu'attirer l'attention. Une ex-agent du FBI,employée par les multinationales doit infiltrer un groupuscule d'eco-terrorisme,pour le déjouer de l'intérieur. La démonstration essaye d'éviter le manichéisme. Les actes du groupe sont explicités,leur manière de vivre trouve son sens,quelque part entre la secte et les Amish. Par contre,tous les stéréotypes du protagoniste infiltré sont aussi là: méfiance permanente,écarquillement devant ce monde méconnu,admiration pour le chef de la bande. Les bonnes intentions sont perdues en route. S'il y a un semblant de suspense et d'espionnage,il s'agit surtout d'un mélo contrarié,tiré vers le bas par les facture très télévisuelle de la mise en scène.
Un petit gâchis... Ce film avait une bonne idée de départ, quelques bons acteurs, mais le scénario est prévisible au possible... En lisant le synopsis, on devine quasiment tout ce qui va se passer... dommage...
Dès les cinq premières minutes, nous devinons que the East ne sera pas un chef -d'oeuvre. Pourtant, l'idée de départ, comme souvent est assez alléchante (militantisme écologique). Malheureusement, il suffit de lire le synopsis pour connaître la quasi- totalité de l'intrigue et son déroulement. Ajoutons à cela des scènes complètement inutiles et tirées par les cheveux ( le repas en camisole, le bain à 3, le jeu avec la bouteille et "l'indispensable" histoire d'amour entre Sarah et le chef du groupuscule) et nous obtenons un thriller inégal, inutilement morcelé et ralenti par ces excentricités ridicules. Les thèmes n'étant pas innovants (je pense au film Les infiltrés avec Di Caprio), il fallait bien une pointe d'originalité ! Mais the East opère une grave confusion entre une idéologie marginale (sans connotation péjorative) et des comportements extrêmes à la limite du grotesque ( je ne pense pas forcément aux interventions particulièrement musclées mais aux passages cités précédemment). Ainsi, je vous conseille, soit de ne pas aller voir ce film, soit de déployer un immense sens de l'humour pour tenir jusqu'à la fin. Pour ma part, nous étions seulement deux dans la salles et nous avons beaucoup ri. Après l'insipide Trance, on ne peut pas dire que le thriller se porte au mieux.
Mauvais, on n'y crois pas, tant le script est parfois ridicule ! Les acteurs sont mauvais mais c'est vraiment le scénario qui n'est pas en accord avec la réalisation : c'est vraiment mal fait, même avec Ellen Page. Crédibilité : Zéro.
Si vous aimez le politiquement correct bourré de clichés (l'industriel est forcément le méchant et il a une tête de très méchant) alors ce film est pour vous. Plus le fait qu'il soit tourné entièrement caméra sur l'épaule, tout cela concourt à le considérer comme un navet.
Marling dépeint un ancien agent du FBI Sarah Moss, qui se lance dans une nouvelle carrière en travaillant pour une firme privée de renseignements qui existe pour protéger les intérêts des diverses sociétés néfastes. Sarah parvient à infiltrer un groupe d'anarchistes à poil connus , dirigé par le séduisant cerveau Benji (Alexander Skarsgard), qui ont l'intention de lancer plusieurs attaques pour exposer la criminalité et de l'environnement des dommages causés par leur bête noire. Sarah commence à se trouver en conflit et moralement déchiré entre ses employeurs et les gens écolos qu'elle est censée incarcérer.
Il ya trop d'actions étonnamment peu convaincantes et des décisions prises par Sarah, qui a finalement aliéner le spectateur d'avoir des inquiétudes au sujet de son sort. La manière stupide dans laquelle elle risque de s'exposer à la fois au groupe anarchiste, par des tentatives de prévenir un incident alors infiltré à un cocktail, est compensée par la stupidité, elle affiche tout en essayant de convaincre son patron qu'elle est encore un employé dévoué .
Un tel script peut conduire à un moment certes tendue de confrontation dramatique, mais elle entrave sérieusement toute tentative d'exploration réfléchie sur les motivations des terroristes et si leurs «torts» font un "droit" légitime. Il ne s'agit pas de l'éthique, il s'agit de questions .2.5/5
Nouvelle coqueluche du cinéma américain indépendant et du festival de Sundance, l'actrice Brit Marling nous livre cette année le troisième film qu'elle co-écrit, co-produit et interprète. L'exemple parfait du on n'est jamais mieux servi que par soi-même pour une jeune actrice qui n'a pas encore fait ses preuves par chez nous.
Pour The East elle retrouve le réalisateur Zal Batmanglij avec lequel elle avait déjà travaillé sur son précédent film Sound Of My Voice. Après y avoir dénoncé les sectes religieuse, la jeune actrice s'en prend désormais aux groupes anarchistes qui marchent un peu sur le même fonctionnement. On aurait bien du mal à adhérer à ce groupe d'anarchistes un brin hippie, bisexuels et cradingues. Difficile du coup de rentrer dans cette histoire.
Dans la lignée du Sous Surveillance de Robert Redford dans lequel joue aussi Brit Marling, The East est un film bien moins nerveux que ce que laissait présager sa bande annonce. Très lent, bavard et glauque, le long métrage se réveille que deux fois à l'occasion des scènes d'attaques terroristes bien ficelées. En dehors de cela bonjour les incohérences et les problèmes de montage. SPOILER : Pourquoi nous faire croire qu'une opération médicale s'est bien déroulée pour nous laisser devant le fait accompli de la mort du patient dans la scène suivante ?
Brit Marling s'est octroyé le premier rôle de ce film. Dommage qu'elle n'ai pas gardé sa couleur de cheveux du début du film qui lui allait à ravir plutôt qu'opter pour un blond dégueulasse qu'elle traîne déjà sur tout ses films. Mais la plus grande déception reste la place octroyé à Ellen Page dont le rôle est plus proche du figurant que de la tête d'affiche. Mais qu'elle est donc aller faire dans cette galère ? Et ce n'est pas Alexander Skarsgard qui viendra rehausser le niveau général de ce film ennuyeux dont aucun acteur ne se détache.
Le film démarre plutôt bien, on est curieux de découvrir ce groupe terroriste et leurs actions. de mystérieux, le groupe devient vite rebutant et ridicule (le dîner en camisole de force). On ne compte pas les scènes totalement débiles et interminables qui ne font absolument pas avancer le long métrage. Le film manque cruellement d'action et de frissons, plutôt dommage pour un thriller.
Diffusé dans très peu de salles sur Paris, The East ne risque pas de faire long feu sur nos écrans. Tant mieux cela évitera à d'autres spectateurs de se faire piéger par une bande annonce rythmée et des critiques presses trop élogieuse par rapport au résultat. Passez votre chemin, vous n'aurez rien à regretter. Le réalisateur Zal Batmanglij porte mal son nom car son long métrage est loin d'être super.
bof bof des écolo qui sont organisés pour rendre coup pour coup à la société qui détruit l'environnement, ils utilisent les mêmes techniques que leurs oppresseurs, c'est donc nul. Le scénario est digne d'un navet hollywoodien, du show, du show. par un ignorant des méthodes de résistances pacifiques à la GANDHI. j espère que mon commentaire est assez lisse pour vous informez sans vous (dé)friser.
Arnak Mouvie. Avec son air de ne pas y toucher qui aborde de grands sujets, le scénario et la mise en scène se perdent dans des considérations bullesques qui ne mènent à rien. Jeu très moyen d'acteurs juste sortis du moule. Lumières très travaillées mais gachées par une image navrante en qualité. Soit on fait un film bobo, soit un vrai booster sur le terrorisme, soit on mélange les deux mais seulement si on a du talent... ce qui n'est apparemment pas le cas.
Il y avait sans doute mieux à faire avec l'idée de départ. Au final, ça donne un film caricatural, bourré de clichés écolos, et des contradictions qui vont avec. On sent que la cible visée est plutôt jeune, et le film surfe sur l'émotion facile et l'identification de ce public. Bref, un film commercial, de série, vite vu, vite oublié.
Vraiment pas mal j'ai été agréablement surprise, le film m'a tenue en haleine lors d'un voyage en train, je n'ai pas vu le temps passer! L'intrigue est bonne et le déroulement du film n'a aucune fausse note et aucun point mort.