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Jean-philippe N.
107 abonnés
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2,5
Publiée le 4 octobre 2013
Après avoir vu "Ce que le jour doit à la nuit" (2012) le chef d'oeuvre d'Alexandre Arcady, j'ai trouvé ce téléfilm assez fade. Les deux scénarios venant de deux romans autobiographiques de deux auteurs Algériens ou d'origine Algérienne, il est manifeste que le premier est d'une qualité largement supérieure, ainsi que les moyens mis en oeuvre pour les réaliser. dommage pour "La baie d'Alger"...
J'ai beau avoir aimé, l'erreur de casting en fin de film est plus que consternante. Merzak Allouache est totalement fou de nous avoir servi un Louis Gardel qui, par on ne sait quel miracle, a soudainement les yeux bleus (solal Forte vs jacques Spiesser) ?? Ce mépris pour le spectateur est indigne de cette belle histoire et fait oublier tout le reste. ★★ par respect pour l'équipe technique et les acteurs.
Un excellent film qui approche certaines réalités de l'époque, 1955 Alger... Les européens d’Algérie dans leurs contradictions, et, par exemple, c'est bien que ce soit un militaire français qui dise que c'est une erreur pour un jeune européen de ne pas parler arabe. Mon regret est, qu'après avoir approché des personnages comme Senac ou Camus, on ne se soit pas plus déplacé dans leur univers littéraire ou culturel. Les "vrais richesses" méritaient plus qu'une allusion. Jean Charlot aurait pu être joué par un acteur plus ressemblant et surtout plus crédible, Camus aussi. Ce que j'ai aimé : la plage et les brochettes, les surprises party, le coté décalé de la mère et de la grand mère, l'intransigeance de l'une et la douce folie de l'autre. On aurait pu rendre mieux, il me semble, la grande incompréhension entre les deux communautés.Mais la retrouvaille de la fin à Paris est émouvante car elle montre où cette incompréhension les a mené tous les deux. Il manque sans doute le souffle qui nous aurait emporté si Camus avait eu le temps de réaliser sa grande œuvre à peine ébauchée dans "le premier homme". J'ai aimé aussi ce regard réducteur ou simplificateur porté par les "français de France" sur la situation coloniale. Cinquante ans après, personne n'a vraiment compris ce qu'il aurait fallu faire, sans doute n'y avait-il rien à faire. Juste une petite invraisemblance :Louis a 15 ans en 1955, en 2011 il devrait avoir 71 ans et l'acteur qui joue son rôle semble en avoir beaucoup moins...
Il y a des téléfilms qui dépassent largement la qualité de certains films conventionnels. La Baie d'Alger en fait certainement partie.Je viens de suivre ce bout d'histoire si proche de nous et je suis agréablement surpris de la qualité de la reconstitution de cette époque troublée et troublante pour ces jeunes qui en ont été les acteurs et parfois hélas les victimes.Excellente interprétation et une mise en scène qui ne laisse pas de place à l'ennui. A voir et revoir!
Très bon film. Il est notamment rendu étrange par la personalité de son réalisateur. On se demande quelle expérience autobiographique est retracée; c'est à dire d'où regarde ce réalisateur algérien. Beaucoup regretterons que ce film n'ai pas été tourné en Algérie; mais il était sans doute difficile de faire venir un avion de figurants pour recréer une société disparue.
Les français qui ont passé une partie de leur jeunesse en Algérie aimeront sans discussion. Les autres apprécieront ces portraits de l'adolescence insouciante, et ensoleillée. D'autres seront intéressés par les derniers soubresauts de la société coloniale.