Mon compte
    Le BGG – Le Bon Gros Géant
    Note moyenne
    3,0
    3389 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le BGG – Le Bon Gros Géant ?

    272 critiques spectateurs

    5
    22 critiques
    4
    54 critiques
    3
    94 critiques
    2
    60 critiques
    1
    38 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Bon film pour grands et petits.
    le BGG est très attachant
    ma fille de 10 ans c'est amusée et j'ai passé un bon moment
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    Alors que le dernier grand film de Steven Spielberg remonte à onze ans (l'excellent Munich), cette adaptation de l'un des livres les plus populaires de Roald Dahl se devait de nous redonner la dose de magie qui manquait cruellement au cinéma de Tonton Spielby depuis une grosse décennie. Le contrat est à moitié rempli, car si le rythme est problématique tant le réalisateur peine à construire ses séquences fortes, visuellement on est tout de même dans le haut du panier de ce que le cinéma de divertissement a à nous offrir. Les enfants vont adorer, mais le résultat n'est pas à la hauteur pour qui attent de Spielberg un cinéma ouvert à toutes et tous, quelque soit leur âge...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    Très bien c'est la touche spilberg qui fais le tous parfait pour les grand et les petit . A voir en famille. En avant première la salle fut pleine.
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    57 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2017
    Adapté en un téléfilm d'animation en 1989, Steven Speilberg revisite "Le Bon Gros Géant" autour d'un conte visuel plutôt réussi. La première partie, caractérisée par la présentation du contexte et la rencontre entre les personnages, manifeste une certaine longueur développant quelques craintes pour la suite du film. Pourtant, nous sommes vite rassurés une fois entrée dans le monde perdu des géants. Le spectateur vit une véritable histoire d'enfant et s'envole aux pays des rêves et des "épouvansonges", prend peur face aux autres géants mangeurs d'hommes et savoure la complicité entre l'innocence de Sophie et la proctection de "BGG". Au fur et à mesure de l'avancée du film, nous devenons de plus en plus petits face à la magie du géant Spielberg. Encore une fois, le maître du cinéma à su réinventer un nouvel univers, un monde inédit et des personnages incroyablement attachants. A titre d'exemple, Le Bon Gros Géant est soigneusement construit de part son physique mais aussi majestueusement doublé par Dany Boon avec des propriétés orthophoniques et une prouesse vocale maîtrisée représentant la clé du film ! D'ailleurs, la bande originale produite ne laissera quiconque indifférent ! Véritable marque de fabrique du réalisateur, l'aspect sonore rend l'oeuvre encore plus fantastique qu'elle ne l'est déjà. La réinterprétation du roman à sûrement été difficile à mettre en place sur certains passages mais la réussite de cette exploitation littéraire laisse place à une imagination qui range notre raison au placard.

    Bilan : Speilberg signe un petit chef d'oeuvre aussi grand que notre âme d'enfant.
    Sébastien A.
    Sébastien A.

    12 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    "Le Bon Gros Géant" est un film poétique, beau et bien fait. La simplicité de l'histoire entraîne quelques longueurs qui désservent le film. Les images sont belles et le film est dans l'ensemble réussi, mais pour un public jeune.
    Un film surprenant, agréable et drôle, mais qui aurait mérité plus de complexité dans le scénario et plus d'action.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Steven Spielberg avait changé ses plans pour finalement réaliser le BGG et revenir au film familial plus qu'au gros blockbuster plein d'action. Adapté Roald Dahl est une bonne idée car on a tous lu au moins un de ses livres mais malheureusement, le BGG est retranscris à l'écran de façon très pauvre. Visuellement, le film est assez exceptionnel principalement la scène de l'arbre des rêves, qui est également une scène très poétique, mais en dehors de ce passage c'est tristement vide. La 3D aurait pu être très utile mais malheureusement, elle est sous exploitée et quasi impossible à percevoir. Seul rayon de soleil dans ce film, l'interprétation de Ruby Barnhill qui est magnifique et permet de faire passer cette émerveillement du personnage de Sophie face au monde des géants.
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Le BGG - Le Bon Gros Géant de Steven Spielberg, et sa toute première collaboration avec Walt Disney Pictures. Et dernier film scénarisé par Melissa Mathison, scénariste de E.T l'Extra-Terrestre et de L'Indien du Placard. Repose en paix, tu laisses un coup d'éclat derrière-toi.

    Steven Spielberg, le King of Entertainment qui travail main dans la main avec Disney, ça fait rêver pas vrai ? Et bien c'est exactement ce que nous offre ce film: du Rêve.
    Adapté d'une nouvelle de Roald Dahl, Spielberg nous plonge dans une histoire colorée, magique, créative et mise-en-scène avec brio pour son retour aux divertissements. Le film est certes enfantin et naïf, mais c'est exactement ce qui fait sa force.

    Les acteurs sont tous très bons, on y croit qu'ils sont dans un univers magique tant tout paraît vraie à leurs yeux.
    La jeune Ruby Barnhill qui joue Sophie est très bien dirigée, on sent tout l'émerveillement à travers elle. Elle est certes rêveuse mais sait quand même être terre-à-terre. Son introduction dans l'histoire est très efficace pour nous la faire connaître, elle est mature, intelligente, et a beaucoup de caractère pour une enfant de son âge. Et sa relation avec le Bon Gros Géant est touchante à souhait.
    Parlons de lui justement, le Bon Gros Géant, le BGG (ou méchamment nommé Microbe par ses pairs). C'est l'oscarisé Mark Rylance qui endosse la motion-capture pour montrer sa valeur en tant que nouvel acteur fétiche de Speilebrg. Et le titre est mérité car il est excellent, aucun défaut, aucune fausse note dans son interprétation. La motion-capture fait honneur à cet acteur et il le rend bien. Il est très expressif, on sent immédiatement de l'attachement pour lui tant il dégage énormément de tendresse autant pour son caractère que pour sa façon de parler.
    Son "Charabiage" est très inventif et nous fait une découverte et de l'intérêt pour lui à chaque phrases.
    Et pour le doublage de Dany Boon qui a dû en faire trembler plus d'un, il n'y a aucune crainte à avoir. On sait qu'il est derrière le micro mais il convenait au final parfaitement, il renforce la tendresse et le caractère enfantin de ce gentil géant et jamais il ne fait sortir du film. Un bon dosage et un bon doublage.
    Tout la dimension enfantine de Roald Dahl et Steven Spielberg se ressent à travers ses deux personnages. On ressent une forte honnêteté et sincérité entre les deux, les scènes entre Sophie et BGG sont émouvantes et chaleureuse. Une magnifique relation.

    Penelope Wilton (Harriet Jones premier ministre pour les fans de Doctor Who) incarne la Reine d'Angleterre et elle donne étrangement ce qu'on pourrait attendre de notre Elizabeth II actuelle, mais en plus enfantine et très sage. Elle sait quoi faire et elle y croit.

    Les Géants sont quand à eux très drôles. Leur meneur (désolé j'ai oublié son titre, il faut mémoriser chacun de leur...critères. Mais ils se démarquent visuellement) est cruel et fait bien rire.

    Pour les autres acteurs, ils n'apparaissent pas suffisamment pour pouvoir en juger car on se concentre avant tout sur Sophie et le BGG.

    Visuellement c'est magique ! On a droit à un véritable festival de couleurs.

    spoiler: En particulier la séquence avec l'arbre à rêves avec toutes ces boules lumineuses colorées qui volent dans tout les sens. La nuit étoilée avec en plus le reflet de l'eau. C'est exactement la partie mémorable visuellement, rien que ça justifierai le visionnage.


    La maison de BGG regorge de détails mais ce qui est réellement marquant avec son habitat c'est à quel point son gigantisme est mis en valeur avec Sophie minuscule. Les travellings constant dans cette partie du film nous donne l'impression de vivre une attraction bien ficelée quand Sophie se débrouille au milieu de tout cet intérieur. Ce ne sont pas les seuls moments où tout est bien filmé bien sûr.
    Et ces travellings et ces longs-plans ne sont pas là que pour marquer la taille, la 3D est excellente, si on est prêt à sacrifier un peu de lumière, on en a pour notre argent et les couleurs restent sublimes.
    Quant au monde des hommes de terre, toujours montré de nuit avec des halos de lumières sur les fenêtres (éclairage maîtrisée

    spoiler: et seul Buckingham Palace est montré de jour et bien lumineux.


    La Bande-Originale composée par John Williams est excellente. Celle de Star Wars VII en avait refroidi plus d'un mais le maître Jedi de la musique montre qu'il en a encore à revendre. On retrouve le style de symphonie qui faisait le charme de E.T l'Extra-Terrestre et de Hook. On sent l'émerveillement, la magie, l'émotion.
    Ce n'est pas aussi mémorable et créatif qu'autrefois mais ça se trouve dans la bonne moyenne qu'on attend de lui. Et puis il y a God Save the Queen.

    En ce qui concerne l'humour, les retours à Cannes en avaient parlé et étaient pour le moins...insatisfaits. Et pourtant Spielberg a su trouver des plaisanteries que l'on jugerait puéril en les réinventant.

    spoiler: Il a carrément réussit à rendre un gag de pet drôle ! La salle riait aux éclats durant cette scène. Bon évidemment on peut faire un rejet à ce genre de plaisanterie mais c'était si bien amené qu'on en rigolait avant même l'arrivé du gag. La scène la plus longue et pourtant la plus drôle. Bravo !


    Et quant à l'humour global du film. C'est souriant, ça ne prend pas de place, pas de gags abusifs, juste l'histoire qui se laisse porter par le caractère de ses personnages. Le langage des Géants et leur comportement font tout le reste.

    Cependant, si Le Bon Gros Géant possède des qualités indéniables, il y a néanmoins certains manques. Il n'y a aucun défaut significatif, juste des attentes que l'on a d'habitude pour un Spielberg mais qui sont absentes.

    spoiler: Le ton enfantin et naïf du film ne s'en va quasiment jamais. Il y a des moments sombres qui ne sont pas suffisamment appuyés. Comme celle où BGG et Sophie rentrent au Pays des Géants pour voir ces derniers emmener des enfants pour sans doute les tuer et les manger. On ne va pas au cœur du problème, on ne ressent pas l'ampleur tragique de ce que ça représente (et pour ce qu'ils ont fait, leur punition est très sévères mais assez minimes quand on y pense).

    spoiler: Et la naïveté a beau être un point fort du film, on pourrait quand même se dire que ça va un iota trop loin une fois arrivé à la rencontre avec la Reine d'Angleterre. Cela dit, on peut y faire abstraction ou ne pas y être sensible. Mais il n'empêche qu'arrivé à ce troisième acte, tout ressemble à un délire que l'on s'imaginerait dans un rêve. Un peu comme le rêve du garçon et du président.


    spoiler: Les dilemmes du film sont bien amenés mais sont trop courts. Lorsque BGG envoie Sophie à l'orphelinat pour sa sécurité, elle trouve rapidement le moyen de le convaincre qu'elle souhaite rester avec lui pour toujours. C'est sincère, c'est bien amené, c'est bien trouvé mais c'est trop rapide.


    spoiler: Et le climax est beaucoup trop court et même trop facile, en plus d'être assez forcé qui plus est.

    spoiler: Le Pays des Géants quant à lui est minuscule, on ne voyage pas suffisamment à hauteur d'humain dans cet environnement pour en ressentir tout le gigantisme qui s'en dégage. ça plus le fait qu'à part la maison de BGG et l'Arbre à rêves c'est assez pauvre en terme de créativité (remarque, ces Géants étant bêtes comme leur pieds, ça peut se comprendre), heureusement cependant que l'on voit ce Pays en extérieur que très peu dans le film.


    spoiler: Et aussi, c'est quelque chose d'assez surprenant mais il n'y a pas de double lecture ni de message dans le film. Sophie rencontre le BGG, ils deviennent amis, puis font appel à la Reine d'Angleterre pour arrêter les Géants qui dévorent les enfants. Et quand tout est fini, Sophie finit par avoir une famille comme dans son rêve et reste liée au Bon Gros Géant qui vit heureux au Pays des Géants. C'est aussi simple que ça. Au final, le BGG a appris à se rebeller face aux Géants qui le martyrisait mais l'évolution de Sophie est quand même beaucoup moins retranscrit, elle s'est adapté au langage du BGG et elle a appris à croire aux choses improbables mais on peut pas dire que c'était un point bien central dans le film pour elle. Après, on peut y voir dans le film une symbolique sur les rêves avec la symbolique de la fenêtre qui revient souvent pour marquer les moments où le fantastique entre en jeu: Le BGG capture Sophie à travers la fenêtre. Elle convainc le BGG à la récupérer en sautant à travers la fenêtre. La Reine d'Angleterre se laisse convaincre par Sophie debout devant sa fenêtre. Et le BGG transmet des rêves aux humains à travers les fenêtres grâce à sa trompette. Steven Spielberg donne des halos de lumières par les fenêtres dans tous ses films, et ils leur donne un rôle significatif en en faisant une sortie de notre réalité vers les rêves. On dit que les rêves sont un moyen de s'évader, cette métaphore n'a jamais été aussi vraie qu'à travers ce film.


    Au final Le BGG - Le Bon Gros Géant est un concentré de rêves en bocal.
    Un excellent divertissement, une perle visuelle et une bonne histoire portée par ses deux personnages principaux.

    Steven Spielberg arrivera toujours à émerveiller et ce film en est la preuve. Un rêve de toute beauté.
    maddz
    maddz

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2016
    Si vous avez plus de 10 ans abstenez vous ... C'est long
    Aucune véritable histoire
    Seuls les répliques du géant sont (un peu) drôle
    Galaise77
    Galaise77

    31 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Malgré un début de carrière aux antipodes, Steven Spielberg a assis sa notoriété avec des films tels que « Rencontre du 3ème type », « E.T. » ou encore « Jurassik Park », une série de films que le rendirent maître des effets spéciaux et des effets de caméras en tout genre. Pourtant, avec « Duel » et surtout « les dents de la mer », on pouvait d’ores et déjà déceler un réalisateur de génie qui savait surtout manier l’art de la subjectivité pour créer une ambiance et faire réagir le spectateur. Depuis quelques années et notamment les déclics que furent « la couleur Pourpre » ou encore et surtout « La liste de Schindler », Spielberg s’était intéressé à un cinéma, tout aussi sinon plus complexe, mais surtout plus adulte. Avec « Le Bon Gros Géant », le réalisateur revient à un cinéma, plus léger, plus fantastique à destination du jeune public. Oubliée donc l’erreur de la revisite de Peter Pan dans « Hook » et la légèreté de traitement de « Tintin », le réalisateur adapte le roman préféré de Roal Dahl l’auteur de « BFG ».

    Alors on passera sur le titre français, certes plus fluide à dire, mais très en décalage avec le personnage lui-même : « Le Bon GROS Géant » pour traduire « The Big Friendly Giant ». Car dès les premières apparitions du personnage, on se rend compte qu’il n’est pas gros, et qu'il il en est même très loin. Mais cela n’est qu’accessoire, tant le film est réjouissant de bonheur, de subtilité et d’émotion. En effet en grand conteur d’histoire qu’est Steven Spielberg, « The BGG » est, avant tout, une aventure dans laquelle une petite fille, orpheline, insomniaque et solitaire s’associe avec un géant différent, timide et solitaire également. Leur association va aider, avant toute chose, le géant à ne plus être persécuté par une bande de cngénères mangeurs de Chair Fraîche. Evidemment, l’histoire de Roal Dahl est un support de taille qui correspond totalement à l’humanité constante qui se dégage de la filmographie d’un Steven Spielberg. Car l’homme n’est pas à asséner un discours moralisateur sans nuance, il n’est pas non plus de ceux qui donnent une leçon mais se pose plutôt comme un témoin d’une époque, et même dans une œuvre comme « le Bon Gros Géant », il parvient à faire passer un message de douceur et de tendresse auprès des futures générations qu’il invite à la tolérance et à la prise en main d’un destin.

    Avec une mise en scène toujours proche d’un ballet d’opéra, le réalisateur invente et ne fait jamais dans la surenchère d’effets spéciaux. Et même si ses géants sont en « Motion Capture », il n’oublie pas l’importance de doser les effets de caméra pour rendre sa narration plus fluide et jamais pesante. On ne s’ennuie donc pas et Spielberg va même jusqu’à réinventer le tellement pesant gag du pet magique, cher aux américains, pour le rendre réellement drôle. On l’aura vite compris, méticuleux dans sa mise en scène, précis et obsessionnel dans le moindre détail de son histoire, Steven Spielberg nous réjouit d’un film coloré, soyeux et magnifique.

    Alors que Robin Williams (Le Cercle des Poètes Disparus) avait travaillé sur le projet, dont l’adaptation date de 1991, sa disparition fut un coup au projet, autant que celle de Melissa Mathison, qui avait déjà signé le scénario de « E.T. ». Spielberg d’une certaine manière leur rend hommage en faisant de son film, une œuvre aboutie au scénario solide et bourré d’effets de langage renversants. Pour remplace la star décédée l’année précédente, Spielberg a confié le rôle du Géant à l’acteur Mark Rylance, avec qui il avait travaillé sur « Le pont des Espions ». L'acteur apporte une certaine douceur et une naïveté incomparable à ce géant, maladroit dans ses paroles, mais tellement doux avec les rêves des gens qu’il aimerait tant voir se réaliser.

    En cousin du « Marchand de Sable », « Le Bon Gros Géant » est avant tout un film, simple et complexe, dont le scénario inspiré vient faire la balance de la technologie de pointe utilisée pour donner corps à l’histoire. Steven Spielberg et distille toute sa maîtrise et toute son humanité pour rendre justice à l’œuvre de Roal Dahl dont la simplicité apparente rivalise le plus souvent avec une part sombre, proche de Dickens. Le film est une réussite par une mise en scène qui évite tous les pièges de la surenchère d’effets spéciaux et d’effets de caméras qui auraient donné soit un rythme trop lent soit un rythme trop hystérique pour être convaincant. Ici, le réalisateur réussit la subtile alchimie en narration moderne et mise en ambiance soignée.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Ce qu’on apprécie chez certains cinéastes, c’est leur éclectisme, leur aptitude de passer d’un genre à son extrême opposé. Comme Martin Scorsese avait réalisé Hugo Cabret – qui tranche plutôt bien avec le reste de sa filmographie – Steven Spielberg, un de nos auteurs indémodables, signe Le BGG, dans la même veine qu’E.T. ou que Hook. Le roman de Roald Dahl était assurément parfait pour une belle œuvre toute poétique et délicate. Pourtant le film qu’en tire Spielberg témoigne de ses certaines « limites » à tout faire, trahissant ainsi une manière de faire des films presque obsolète. Explications.
    Adapté du roman de Roald Dahl, l’histoire suit les aventures de Sophie, une fillette solitaire qui se fait enlever de son orphelinat par un géant cagoulé. Arrivée au « Pays des Géants », elle découvre tout un univers imaginaire, poétique, dans lequel son ravisseur est le bouc émissaire de neuf gros autres géants pas gentils… Certes, on aurait pu se passer de cette mièvrerie mais bon… C’est Spielberg, alors on lui pardonne pas mal de trucs, comme la fin hyper cliché du Pont des Espions. Mais nous, on le connaît depuis notre enfance : tant de films cultes, de souvenirs, d’émotion, de divertissement qu’on a un rapport sentimental avec ce réalisateur. On n’a pas pour autant renoncé à être exigeant concernant chacun de ses nouveaux films et avec Le BGG, quelque chose ne vas pas. C’est bancal de bout en bout. Le scénario, les personnages simplets, le rapport manichéen aux évènements, il ne reste que certains dialogues émouvants et une séquence onirique à sauver. Quand Sophie amène son ami géant chez la reine d’Angleterre, on est ahuri ; c’est si ridicule, si mal amené et mal fait ! Concours de pets, discussion à l’anglaise, puis hop !on part capturer les vilains géants avec des avions de guerre. Franchement, où sont passés le rêve et sa délicatesse ? Spielberg semble avoir perdu en cours de route sa voix de conteur généreux. Les effets spéciaux rendent « faux » ce pays où on est sensé apprendre l’étendu de notre imagination. La relation entre Sophie et son nouvel ami n’est même pas un récit d’initiation sur la beauté du songe ou une acceptation de l’irréel. On renonce vite à trouver un quelconque message.
    Si le fond résonne creux, la forme est peut-être plus « esthétique », quoique toute cette synthèse fait pâtir le film d’un affreux manque de sincérité et de profondeur. Et pour cause la caméra joue habilement des effets de clair-obscur, de lumière, à un tel point que les « vraies » personnes dans les « vrais » décors paraissent sortir d’un jeu vidéo… De cette scène touchante – il y en a trois – où le BGG souffle un rêve dans la chambre d’un enfant à celle où il dévoile à Sophie qu’il faudra qu’elle se réveille, on ne saisit aucun cheminement propre, juste des racolages entre différentes séquences inégales. Cependant, si notre « tonton Spielberg » s’est converti – temporairement on l’espère – à ce cinéma guimauve, il n’a pas oublié de mentionner la puissance des rêves dans notre fonctionnement. D’autres l’ont déjà fait avant lui (on pense à Peter Pan, Alice au Pays des Merveilles et bien d’autres) mais plus que tout, c’est une hymne à l’imaginaire, certes mal entonnée, qui nous redonne envie de voir les grands classiques du maître.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juillet 2016
    Animation très bien faite. et puis l'histoire part dans l'étrange drôlerie incompréhensible niveau scénario... dommage...
    Blog Be French
    Blog Be French

    39 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2016
    Grande déception pour Steven Spielberg et son Bon Gros Géant, adaptation ultra-numérisée du livre de Roald Dahl où le réalisateur américain semble enchaîner les séquences sans jamais arriver à construire le film d'aventure merveilleux tant attendu. Même si l'on retrouve quelques signatures du grand maître ça et là, Spielberg orchestre assez difficilement cette fable dont l'héroïne (Ruby Barnhill) n'a pas le charisme suffisant pour emporter l'audimat.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    312 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2016
    "Le magiciens Spielberg est de retour"...ah là là, les critiques ne croient pas si bien dire ! Je sort de la séance encore tout retourné de ce que je viens de voir, la claque mais quelle claque !^^
    Et pourtant ce n'était pas avec grande impatience que j'attendais forcément ce film. Non pas que je n'y croyais pas non non, j'ai confiance en Spielberg qui plusieurs fois m'a bien fait plaisir (E.T, Indiana Jones, Tintin entre autres...), c'est juste que ce film se situait au beau milieu du torrent de Blockbusters et autres grosses productions sur ma liste à voir en cet été 2016 très chargé. C'est donc sans grandes attentes que je me suis décidé à aller tester ce nouveau film assez élogieusement critiqué lors du dernier festival de Cannes...et le résultat dépasse largement toutes mes attentes ! En coproduction avec Walt Disney Pictures, S.Spielberg pour son nouveau film, à choisit de piocher dans le large catalogue des oeuvres écrites par Roald Dahl (Mathilda, Charlie et la chocolatrie...) et d'apporter un nouveau souffle à l'histoire du Bon Gros Géant (BGG). Le récit se passe à Londres, Sophie, jeune orpheline croyant aux histoires merveilleuses vivant sous les dures règles de l'orphelinat passe ses nuits à observer les ombres qui courent dans l'obscurité jusqu'à cette nuit ou l'enfant est enlevée par un géant de 7 mètres; ce dernier la conduit chez lui, au pays des géants. D'abords hostile au colosse, la petite découvre très vite que sous cette apparence terrifiante se cache un être pur et très gentil. Les deux apprennent à faire connaissance l'un l'autre mais cette amitié est menacée par les autres géants de la tribus, bien moins sympathiques et mangeurs d'hommes. Pour se défendre de ces brutes, Sophie et le BGG décident de demander l'aide d'une personne haut placée...la Reine d'Angleterre, rien que ça^^. Voilà pour le pitch global du film.
    Et qu'est ce ça fait du bien ! Quel film incroyable ! Le BGG est un véritable enchantement de tous les instants ! Une histoire pleine de magie, d'aventure et d'amitié qui vous fait littéralement voyager dans le temps et vous fait redevenir un enfant de 8 ans., c'est magique,. Serte ça a ce caractère naïf mais on prend un grand plaisir à suivre les péripéties de ce sympathique géant et de cette fillette intrépide. C'est inventif, bien pensé et on arrive facilement à ressentir cette touche de magie made in Disney à la Peter Pan, semblable à celle des bon vieux grands classiques de la boîtes à Mickey. Le récit prend son temps pour introduire et développer cette belle amitié qui s'installe entre les protagonistes, un soin narratif qui permet à chaque scène de dégager son lot d'émotion. On rigole, tantôt on est ému (presque aux larmes), et sans parler du visuel qui est absolument sublime ! Mention spéciale à la scène de spoiler: la chasse aux rêves au pied de l'arbre à rêve. Tous ces plans sur l'arbre gigantesque et toutes ces lumières bleus/dorées brillantes qui scintillent comme des lucioles en se déplaçant à toutes vitesse, le ciel étoilé et les reflets sur le lac...^^
    et c'est pas comme si j'avais eu la bouche et les yeux grand ouverts hein ^^. Les personnages sont hyper attachants, vraiment on s'y attache tout de suite, dès leur première apparition. D'abords la petite Sophie qui nous rend directement complice de sa veillée tardive à l'orphelinat, on découvre à travers ses yeux d'enfants en quête de rêve et d'aventure cet univers gigantesque (c'est bien le cas de le dire^^). Mignonne, calme, intelligente, on est admiratif devant sa détermination et son courage, chapeau à la petite Ruby Barnhill pour son jeu d'acteur excellent. Le Bon Gros Géant, très attachants également par son caractère poli et attentionné, amusant par sa fâcheuse tendance à s'emmêler les pinceaux verbalement et dans son vocabulaire, et un personnage doté d'un très beau sens moral. spoiler: L'idée de faire de lui un chasseur et un gardien de rêves (matérialisés sous forme de loupiotes colorées brillantes fait de lui quelqu'un de très généreux, toujours soucieux du bonheur des autres.
    On a aussi pitié de lui car il est spoiler: persécuté par ses paires
    . Mark Rylance a vraiment bien assuré dans la peu de ce personnage unique, il en va de même pour Danny Boon au doublage Français qui vraiment s'est investit à fond et son timbre de voix correspond très bien à ce géant au grand coeur. La Reine d'Angleterre est convaincante aussi bien qu'on la voit moins. Sinon, autre grande qualité du film, l'humour fait mouche ! Déjà par les décalages de langues entre Sophie et le bon gros géant mais également grâce aux éléments du pays des géants comme la limonade pétillante à l'envers (dont j'ai oublié le nom), la différence de tailles qui amène aussi pas mal de situation rigolotes comme spoiler: la scène du déjeuné à Buckingham palace, avec tous les soldats aux petits (ou plutôt grands dans ce cas là^^) soins du géant
    . On notera aussi le superbe travail de John Williams à la composition de la bande originale du film, cette musique imprègne toute la féerie de cette aventure. On pourrait éventuellement faire deux trois petits reproches au film bien sûr, il y a toujours à débattre, je pense surtout au fait que spoiler: les géants soient vaincus un peu trop rapidement à la fin
    mais bon c'est de l'ordre du chipotage. Pour ma part j'ai passé un moment tellement agréable que bon, malgré quelques petites lacunes ici et là, il m'est impossible de mettre moins que 5/5, ce film le mérite. Merci Spielberg pour ce bijoux cinématographique, le BGG est un enchantement de tous les instants pour petits et grand avec lequel vous êtes sur de retomber en enfance.
    VinzParker
    VinzParker

    38 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2016
    Beaucoup de cinéphiles comme moi ont été bercés par les films de Steven Spielberg, tous intemporels dont ils représentaient à eux seuls l'âme du cinéma et qui nous incitaient à payer notre place pour s'évader loin de notre quotidien pendant 2 heures... Je veux bien sûr parler de la magie du cinéma, et Steven Spielberg en est le maître absolu. D'ailleurs, son dernier film, "Le Bon Gros Géant", ne va pas me contredire sur l'impression que j'ai pour cet homme car le magicien est bel et bien de retour..
    En effet, cette fable permet au spectateur de retrouver le "Steven Spielberg" d'antan qui nous a fait rêver avec des films magiques dont « Le BGG » complète merveilleusement cette lignée. S'inspirant de l'oeuvre de Roald Dahl écrite en 1982, ce film raconte la fabuleuse amitié entre un Géant de 7 mètres et Sophie, une jeune orpheline âgée de 10 ans. Même s'il l'emmène par obligation au Pays des Géants spoiler: où l'on rencontre d'effroyables Géants mangeurs d'Homme de terre
    , Le Géant éprouvera de la sympathie au fil du temps pour cette fille curieuse et courageuse qui apprendra d'elle et vice-versa..
    Ruby Barnhill fait ses premiers pas au cinéma, et elle se débrouille super bien pour son âge, surtout que le défi était de taille car la plupart des personnages sont en « motion capture », hormis, a Reine d'Angleterre et ses serviteurs entres autres( spoiler: la scène au palais de Buckingham est jubilatoire, j'en pouvais plus tellement je riais
    ). Le BGG est incarné par Mark Rylance, un acteur génial qui arrive à nous faire rire et à nous émouvoir par son regard expressif lorsque la caméra s'avance sur son visage, dont on reconnaît tout le talent de Weta Digital sur ces effets spéciaux impressionnants..
    Après "E.T.", Steven Spielberg retrouve son âme d'enfant, guidé par la plume de sa scénariste Melissa Mathison, qui avait le secret de toucher le spectateur, mais qui nous a quitté prématurément en novembre dernier suite à un cancer en nous laissant comme héritage un récit captivant, constructif, jouissif et émouvant. Elle a réussi à adapter « le BGG » sous plusieurs angles afin de plaire aux petits comme aux grands, qui ne verront pas un simple divertissement mais bien un film envoûtant porteur de messages forts et passionnants. Le film évite les clichés et les longueurs pour ne garder que le meilleur, à savoir un mélange savoureux d'humour, d'émotion et de bons sentiments. Un chef d'oeuvre de poésie qui nous démontre que l'amitié peut être la plus belle preuve d'amour de la vie, avec deux êtres complètement opposés mais qui vont se rassembler pour une même cause : continuer à faire vivre les rêves des enfants du monde entier..
    Steven Spielberg ne change jamais son équipe, quelque soit le genre de film qu'il va réaliser, comme c'est le cas par exemple pour Janusz Kaminski. Il nous offre une parfaite photographie, notamment spoiler: à l'intérieur de la grotte du BGG ou durant la scène finale en plan-séquence pour être au plus proche de l'action et des personnages
    . Il y a aussi Rick Carter qui s'occupe des décors fabuleux spoiler: (ex : la grotte du BGG, La ville de Londres, l'arbre des rêves au Pays des Géants,...)
    , accompagné par Robert Stromberg. Le duo avait par ailleurs remporté l'Oscar des meilleurs décors en 2010 pour « Avatar », n'est-ce pas emballant ? ^^
    Pour finir sur cette critique les amis, je voudrais féliciter John Williams, qui nous éblouit une fois de plus à chaque note de musique. On ne peut être qu'admiratif de cet homme sensationnel dont Steven Spielberg a de la chance de l'avoir à ses côtés. Pas étonnant qu'il est des nominations aux Oscars presque chaque année, et cela n'est pas près de changer..
    Dahrar
    Dahrar

    26 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 août 2016
    Pour son retour au cinéma d'enfance, Spielberg déçoit. Le merveilleux ne l'est jamais ou alors si mal amené qu'on n'y croit pas et lorsque le monde fantastique se confronte au réel, il nous décourage d'essayer d'y croire à force de blagues potaches très appuyées et de bonhommie gênantes.
    On retiendra les effets visuels bluffants et un film malgré tout plein d'honnêteté. Meilleur que beaucoup de productions du moment, on est juste déçu en lisant le nom de Spielberg dont on attendait plus.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top