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    Le BGG – Le Bon Gros Géant
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    272 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 août 2016
    Voici un joli conte pour les enfants en cette période estivale... On ne reconnait pas vraiment la "patte" de Spielberg, mais le film se laisse agréablement voir.
    Galaise77
    Galaise77

    32 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Malgré un début de carrière aux antipodes, Steven Spielberg a assis sa notoriété avec des films tels que « Rencontre du 3ème type », « E.T. » ou encore « Jurassik Park », une série de films que le rendirent maître des effets spéciaux et des effets de caméras en tout genre. Pourtant, avec « Duel » et surtout « les dents de la mer », on pouvait d’ores et déjà déceler un réalisateur de génie qui savait surtout manier l’art de la subjectivité pour créer une ambiance et faire réagir le spectateur. Depuis quelques années et notamment les déclics que furent « la couleur Pourpre » ou encore et surtout « La liste de Schindler », Spielberg s’était intéressé à un cinéma, tout aussi sinon plus complexe, mais surtout plus adulte. Avec « Le Bon Gros Géant », le réalisateur revient à un cinéma, plus léger, plus fantastique à destination du jeune public. Oubliée donc l’erreur de la revisite de Peter Pan dans « Hook » et la légèreté de traitement de « Tintin », le réalisateur adapte le roman préféré de Roal Dahl l’auteur de « BFG ».

    Alors on passera sur le titre français, certes plus fluide à dire, mais très en décalage avec le personnage lui-même : « Le Bon GROS Géant » pour traduire « The Big Friendly Giant ». Car dès les premières apparitions du personnage, on se rend compte qu’il n’est pas gros, et qu'il il en est même très loin. Mais cela n’est qu’accessoire, tant le film est réjouissant de bonheur, de subtilité et d’émotion. En effet en grand conteur d’histoire qu’est Steven Spielberg, « The BGG » est, avant tout, une aventure dans laquelle une petite fille, orpheline, insomniaque et solitaire s’associe avec un géant différent, timide et solitaire également. Leur association va aider, avant toute chose, le géant à ne plus être persécuté par une bande de cngénères mangeurs de Chair Fraîche. Evidemment, l’histoire de Roal Dahl est un support de taille qui correspond totalement à l’humanité constante qui se dégage de la filmographie d’un Steven Spielberg. Car l’homme n’est pas à asséner un discours moralisateur sans nuance, il n’est pas non plus de ceux qui donnent une leçon mais se pose plutôt comme un témoin d’une époque, et même dans une œuvre comme « le Bon Gros Géant », il parvient à faire passer un message de douceur et de tendresse auprès des futures générations qu’il invite à la tolérance et à la prise en main d’un destin.

    Avec une mise en scène toujours proche d’un ballet d’opéra, le réalisateur invente et ne fait jamais dans la surenchère d’effets spéciaux. Et même si ses géants sont en « Motion Capture », il n’oublie pas l’importance de doser les effets de caméra pour rendre sa narration plus fluide et jamais pesante. On ne s’ennuie donc pas et Spielberg va même jusqu’à réinventer le tellement pesant gag du pet magique, cher aux américains, pour le rendre réellement drôle. On l’aura vite compris, méticuleux dans sa mise en scène, précis et obsessionnel dans le moindre détail de son histoire, Steven Spielberg nous réjouit d’un film coloré, soyeux et magnifique.

    Alors que Robin Williams (Le Cercle des Poètes Disparus) avait travaillé sur le projet, dont l’adaptation date de 1991, sa disparition fut un coup au projet, autant que celle de Melissa Mathison, qui avait déjà signé le scénario de « E.T. ». Spielberg d’une certaine manière leur rend hommage en faisant de son film, une œuvre aboutie au scénario solide et bourré d’effets de langage renversants. Pour remplace la star décédée l’année précédente, Spielberg a confié le rôle du Géant à l’acteur Mark Rylance, avec qui il avait travaillé sur « Le pont des Espions ». L'acteur apporte une certaine douceur et une naïveté incomparable à ce géant, maladroit dans ses paroles, mais tellement doux avec les rêves des gens qu’il aimerait tant voir se réaliser.

    En cousin du « Marchand de Sable », « Le Bon Gros Géant » est avant tout un film, simple et complexe, dont le scénario inspiré vient faire la balance de la technologie de pointe utilisée pour donner corps à l’histoire. Steven Spielberg et distille toute sa maîtrise et toute son humanité pour rendre justice à l’œuvre de Roal Dahl dont la simplicité apparente rivalise le plus souvent avec une part sombre, proche de Dickens. Le film est une réussite par une mise en scène qui évite tous les pièges de la surenchère d’effets spéciaux et d’effets de caméras qui auraient donné soit un rythme trop lent soit un rythme trop hystérique pour être convaincant. Ici, le réalisateur réussit la subtile alchimie en narration moderne et mise en ambiance soignée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    J'ai donc découvert cette histoire en même temps que le film et ne vais donc pas pouvoir faire de comparaison et donc ne pas juger son adaptation.

    C'est l'histoire de Sophie, jeune orpheline, qui découvre l’existence du monde des géants en se faisant kidnappé par ce géant, qui se trouve être différent de ses compagnons, deux fois plus grand que lui, bons a rien et mangeurs d'humains. Peu à peu elle se rends compte que ce géant est tout ce qu'il y a de plus gentil d'ou son sobriquet : le Bon Gros Géant. Ensembles ils vont essayer de trouver une façon de faire fuir ses comparses du pays des géants (oui bon je sais ça fait beaucoup trop de fois le mot "géant" :xD).

    Comme d'habitude avec Steven on va voir beaucoup d'endroits, entre le monde des géants, le pays des rêves, l'orphelinat et les rues de Londres, ainsi que le palais de la reine. Il sait nous faire voyager en tout cas.

    La petite Sophie est jouée par Ruby Barnhill, totalement inconnue puisque c'est ici son premier film, il faut dire que papy Spielberg en a révélé des talents dans sa carrière. Bon elle joue bien, mais loin d'être inoubliable. C'est vrai que jouer a son âge est plus difficile mais si je compare avec les enfants de la série Stranger Things et bien c'est circulez y'a rien à voir ici. Bien hâte de la revoir dans un autre rôle.

    Le Bon Gros Géant n'est pas que du numérique, car c'est Mark Rylance qui lui prête ses traits. Steven n'est pas allé bien loin pour le chercher puisqu'il fût le héro de son dernier long métrage, l'excellent Le Pont des Espions (qui n'a malheureusement pas marché au box office, bien dommage) dans le rôle de Rudolf Abel (et justement récompensé par un Oscar cette année pour le meilleur second rôle). Et quand on a vu ce film, on reconnait tout de suite sa tête.....en géant. Les expressions de son visage sont vraiment géniales, il est tout simplement parfait.

    La suite de ma critique sur le lien ci après :)
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Steven Spielberg avait fait sensation l'année dernière avec son Bridge of Spies, qui avait quasiment fait l'unanimité parmi les critiques et les spectateurs. Film historique prestigieux et remarquable, il ramenait devant la scène un Spielberg qui n'avait pas fait galvaniser comme ça depuis un certain temps déjà regagnant les faveurs d'un public de plus en plus enclin à vouloir l'enterrer. Les attentes pour la suite de sa carrière sont grandes, et beaucoup de yeux pétillants sont déjà tournés vers sa futur adaptation de Ready Player One qui devrait arriver en 2018. Mais avant ça, le cinéaste nous à concocte deux films, un s'intéressant à un scandale religieux du 19ème siècle qui sortira en 2017 et un qui débarque sur nos écrans cet été et qui est une adaptation d'un classique de la littérature jeunesse, The BFG de Roald Dahl.

    Spielberg qui adapte Dahl, cela semblait comme une évidence mais le cinéaste aura mis le temps avant de s'attaquer à l'univers de l'auteur. Ici, accompagné de Melissa Mathison, avec qui il avait déjà travaillé sur E.T., il offre une adaptation bien trop sage du travail de Dahl. Voulant offrir un film moderne tout en faisant une oeuvre résolument nostalgique qui a pour but de renvoyer à ses meilleurs films sur l'enfance sans pour autant parvenir à les égaler, son scénario s'embourbe dans un début laborieux qui plonge souvent son récit dans le ridicule. Le premier tiers du film est trop vite expédié et on se rend vite compte que Spielberg n'est là que pour illustrer l'histoire de Dahl et qui ne cherche pas vraiment à la transcender ou la faire sienne, ce qui rend l'ensemble globalement insignifiant. Surtout qu'il s'intéresse, de prime abord, plus à l'univers des géants plutôt qu'à la relation du BFG et de Sophie, la petite fille qu'il prend sous son aile. Leurs premiers échanges sont trop mécaniques et téléphonés pour avoir un quelconque impact, et le commencement de leur amitié en devient presque forcé. L'univers du film est de plus assez classique, Dahl ayant alimenter l'imaginaire de pas mal de monde, ce sont des éléments que l'on connait par cœur qui nous sont introduits et qui plonge donc le tout dans la prévisibilité et qui peine à engendrer le moindre émerveillement. Chose que l'on attendais de ce nouveau Spielberg, être émerveillé, que notre âme d'enfant soit de nouveau bercé par lui.

    Mais même si elle n'est pas bercé, elle est au moins traité avec respect. Car arrivé vers la moitié du film, un miracle opère. Celui-ci se libère de ses impératifs de nous présenter un univers déjà connu et trouve forme au sein de la relation entre les deux personnages principaux qui émergent enfin. L'écriture se fait plus fine, l'humour moins grossier - mis à part une scène de déjeuner vers la fin du film mais qui se révèle néanmoins efficace - et le récit parvient à se montrer touchant lorsqu'il se penche vers les espoirs, les rêves et les peurs de ses deux âmes solitaires qui cherche juste à être aimé. On se laisse prendre au jeu malgré quelques facilités dans l'écriture, notamment la manière dont l'enjeu principal du film vient se régler qui apparaît comme un prétexte, d'ailleurs les "méchants" ne présentent pas vraiment une menace tangible et le film n'est pas à son meilleur qu'il essaye d'alimenter ses enjeux. Il se montre plus intéressant lorsqu'il fait un portrait de son cinéaste et qu'il trouve une dimension méta. Spielberg trouvant son alter ego dans ce géant au grand cœur qui aime raconter des histoires et qui à conscience de ses maladresses. Il est un conteur sensible et parfois incompris mais qui livre une belle déclaration d'amour à ses spectateurs, et qui peut parfois se montrer bouleversant dans son envie de se mettre à nu. Il arrive à trouver une grâce dans toutes ses imperfections car il les assument et à défaut de réalimenter l'imaginaire de notre enfance, il parvient à nous rendre mélancolique face à notre statut d'adulte mais offre aussi un divertissement tout à fait honorable pour les plus jeunes.

    Surtout que pour ce qui est de l'art de mettre en scène, Steven Spielberg est toujours un maître. Sa mise en scène est fluide, toujours inventive dans sa manière d'aborder ses personnages et ses décors pour que tout paraisse en osmose. Les mouvements de caméras sont amples et ambitieux, surtout dans les morceaux de bravoures qui sont ici aborder de manière très aériennes pour montrer le gigantisme des géants et il y a un travail sur les couleurs et les jeux de lumières assez ingénieux. Le code couleurs des rêves est bien pensé notamment dans la manière que ceux-ci ont de changé de couleurs selon les humeurs des personnages, permettant de comprendre leurs états psychologiques sans que cela passe par un dialogue trop explicite. Il cherche les nuances dans le traitement de son image, jouant avec les ombres pour nous suggérer l'horreur sans nous la montrer et il s'en sert aussi pour offrir une partie de cache-cache dans Londres assez grisante et habilement mis en image. Le tout est aussi accompagné avec grâce par les compositions classiques mais plaisantes de John Williams et les effets spéciaux sont plutôt correctes. Ils sont véritablement saisissants en ce qui concerne le double numérique de Mark Rylance, notamment dans la reconstitution de ses expressions faciales. Le BFG est criant d'authenticité et on peut pleinement apprécié la performance toute en émotions de l'acteur, il se montre bouleversant et d'une justesse inouïe faisant de son personnage une des créatures numériques les plus attachantes du cinéma. Par contre, on aurait aimé que les autres acteurs arrivent à nous toucher autant que lui, ce qui n'est pas vraiment le cas. Même si le casting est globalement bon, la jeune Ruby Barnhill, n'est pas aussi convaincante que ceux à qui elle donne la réplique. Elle livre une prestation assez lisse et on peine à se prendre d'affection pour son personnage.

    The BFG est un divertissement estival destiné à un jeune public tout à fait honorable, mais il s'impose aussi comme un Spielberg mineur et assez décevant. Voir ce grand cinéaste revenir à un cinéma plus enfantin avait de quoi nous laisser espérer de grandes choses, surtout qu'il s'attaque ici à l'univers passionnant de Roald Dahl, et les promesses de replonger en enfance étaient bien là. Mais ses promesses ne sont pas tenues. Pourtant, on est loin d'être devant un film honteux car malgré son premier tiers assez laborieux, une magie vient se dégager du film et à travers son aspect méta, l'oeuvre arrive vraiment à se montrer attachante et alimente un joli sentiment de nostalgie. La mise en scène est toujours d'une élégance folle tandis que le casting est convaincant même si il est éclipsé par un grandiose Mark Rylance. Car son BFG est vraiment charmant, soutenue par des effets spéciaux impeccables, et on se surprend à avoir apprécié passé du temps en sa compagnie même si on aurait aimé être totalement transporté dans son univers.
    dominique P.
    dominique P.

    839 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Avant d'aller voir ce film je pensais que je n'allais pas trop aimer.
    Finalement c'est tout le contraire, j'ai adoré.
    Cette histoire d'aventures fantastiques est magique, superbe, très intéressante.
    C'est une magnifique histoire entre un géant et une petite fille, tous deux très gentils et sensibles.
    Cette histoire a été écrite par celui qui a écrit "Charlie et la Chocolaterie".
    La première demi-heure et la dernière demi-heures sont particulièrement excellentes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    C'est vraiment un bon film de Spielberg. Il est à la fois drôle et touchant. Je n'ai pas vu le temps passer, les images sont bien et on se laisse facilement emporter par l'histoire.
    Lauriane D.
    Lauriane D.

    4 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    un film de spielberg c'est souvent bien

    et celui ci le confirme encore un très joli comte raconté

    avec un touchant bon gros géant ;-

    un film pour les enfants et les adultes ayant gardé leur âme d'enfant...
    Sarah L.
    Sarah L.

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2016
    Techniquement c'est fluide, c'est beau (surtout les couleurs!). L'histoire nous fait retomber en enfance et on passe un très bon moment!
    Alain D.
    Alain D.

    594 abonnés 3 287 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2016
    Cette comédie poétique réalisée par Steven Spielberg, nous emmène au pays des rêves. Le scénario nous délivre une belle histoire fantastique. Une histoire soutenue par une excellente musique, très présente, de John Williams. Après une première partie assez lente, l'aventure trouve enfin son rythme pour être plus intéressante avec plus d'humour et d'action. Bien qu'étant très sombres, les décors sont assez jolis. Les effets visuels de grande qualité donnent un résultat spectaculaire. Le casting nous gratifie d'un BGG avec une tète hyper sympathique et d'une petite fille de 9 ans adorable : Ruby Barnhill dans le rôle de Sophie.
    levirois
    levirois

    4 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2016
    Je pensais m'ennuyer Eh bien non pas du tout
    un film plein de tendresse et j'ai adoré la façon de parler du bon gros géant
    Danny Boon est parfais pour la voix du BGG
    film à voir en famille sans problème
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Un super film très bien réalisé ( normal c'est du Spielberg ), une bonne dose d'humour à l'anglaise.Une très bonne adaptation du roman . Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 août 2016
    Le BGG est un film féerique, mais très enfantin. A part quelques scènes, le rythme est relativement plat avec des moments d'ennuis ... Malgré de belles images, Spielberg n'a pas réussi à me faire entrer complètement dans l'histoire ni à me faire réfléchir. Ou était-ce dû à la petite fille, à côté de moi, qui n'arrêtait pas de parler ? En tout cas, elle n'avait pas l'air captivé par le film ...
    Bilan mitigé 14/20
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Bon film pour grands et petits.
    le BGG est très attachant
    ma fille de 10 ans c'est amusée et j'ai passé un bon moment
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Ce qu’on apprécie chez certains cinéastes, c’est leur éclectisme, leur aptitude de passer d’un genre à son extrême opposé. Comme Martin Scorsese avait réalisé Hugo Cabret – qui tranche plutôt bien avec le reste de sa filmographie – Steven Spielberg, un de nos auteurs indémodables, signe Le BGG, dans la même veine qu’E.T. ou que Hook. Le roman de Roald Dahl était assurément parfait pour une belle œuvre toute poétique et délicate. Pourtant le film qu’en tire Spielberg témoigne de ses certaines « limites » à tout faire, trahissant ainsi une manière de faire des films presque obsolète. Explications.
    Adapté du roman de Roald Dahl, l’histoire suit les aventures de Sophie, une fillette solitaire qui se fait enlever de son orphelinat par un géant cagoulé. Arrivée au « Pays des Géants », elle découvre tout un univers imaginaire, poétique, dans lequel son ravisseur est le bouc émissaire de neuf gros autres géants pas gentils… Certes, on aurait pu se passer de cette mièvrerie mais bon… C’est Spielberg, alors on lui pardonne pas mal de trucs, comme la fin hyper cliché du Pont des Espions. Mais nous, on le connaît depuis notre enfance : tant de films cultes, de souvenirs, d’émotion, de divertissement qu’on a un rapport sentimental avec ce réalisateur. On n’a pas pour autant renoncé à être exigeant concernant chacun de ses nouveaux films et avec Le BGG, quelque chose ne vas pas. C’est bancal de bout en bout. Le scénario, les personnages simplets, le rapport manichéen aux évènements, il ne reste que certains dialogues émouvants et une séquence onirique à sauver. Quand Sophie amène son ami géant chez la reine d’Angleterre, on est ahuri ; c’est si ridicule, si mal amené et mal fait ! Concours de pets, discussion à l’anglaise, puis hop !on part capturer les vilains géants avec des avions de guerre. Franchement, où sont passés le rêve et sa délicatesse ? Spielberg semble avoir perdu en cours de route sa voix de conteur généreux. Les effets spéciaux rendent « faux » ce pays où on est sensé apprendre l’étendu de notre imagination. La relation entre Sophie et son nouvel ami n’est même pas un récit d’initiation sur la beauté du songe ou une acceptation de l’irréel. On renonce vite à trouver un quelconque message.
    Si le fond résonne creux, la forme est peut-être plus « esthétique », quoique toute cette synthèse fait pâtir le film d’un affreux manque de sincérité et de profondeur. Et pour cause la caméra joue habilement des effets de clair-obscur, de lumière, à un tel point que les « vraies » personnes dans les « vrais » décors paraissent sortir d’un jeu vidéo… De cette scène touchante – il y en a trois – où le BGG souffle un rêve dans la chambre d’un enfant à celle où il dévoile à Sophie qu’il faudra qu’elle se réveille, on ne saisit aucun cheminement propre, juste des racolages entre différentes séquences inégales. Cependant, si notre « tonton Spielberg » s’est converti – temporairement on l’espère – à ce cinéma guimauve, il n’a pas oublié de mentionner la puissance des rêves dans notre fonctionnement. D’autres l’ont déjà fait avant lui (on pense à Peter Pan, Alice au Pays des Merveilles et bien d’autres) mais plus que tout, c’est une hymne à l’imaginaire, certes mal entonnée, qui nous redonne envie de voir les grands classiques du maître.
    Carole
    Carole

    19 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2016
    Quel film magnifique, magique, touchant et drôlissime !
    Quelle franche rigolade dans le cinéma quand spoiler: le BBG fait goûter aux hommes sa boisson à bulles !!

    Quelle beauté quand spoiler: le BBG va avec la petite Sophie attraper les rêves

    Ce film ne laisse pas indifférent, je le recommande.
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