Matrix - Quand la réalité devient plus cool que la fiction
Matrix, c'est comme une soirée pyjama chez les Wachowski, mais au lieu de se faire des tresses entre sœurs, ils nous servent un cocktail explosif de cyber-réalité et de bastons dignes d'un combat de cosplayeurs bourrés. Keanu Reeves, alias Neo, passe de programmeur lambda à pirate bad-ass plus vite que vous ne pouvez dire "Ctrl+Alt+Supprime". Imaginez un mélange entre le mec cool de la classe et le gars qui règle tous les problèmes avec son ordinateur. C'est Keanu. Si seulement on pouvait tous hacker notre destinée avec autant de style.
Si Matrix était une chorégraphie, elle serait celle d'un ballet techno-martial avec une touche de kung-fu à la sauce geek. Le bullet time, cette technique où le temps ralentit pendant que les balles fusent dans tous les sens, c'est comme un Tinder de la violence visuelle. Ça matche parfaitement. Les effets spéciaux ont vieilli comme du bon vin, laissant les blockbusters récents se demander encore comment diable ils ont fait ça en 1999. Les combats à mains nues sont plus réglés qu'une partie de Mario Kart entre amis bourrés, et chaque coup porte avec la précision d'un clic sur "Commander" sur Amazon.
L'histoire de Matrix, c'est comme essayer de comprendre le dernier épisode de "Lost" après trois pintes. Thomas Anderson, alias Neo, découvre que sa vie n'est qu'un programme informatique géant géré par des machines. C'est comme si la Terre était le pire MMO jamais créé, avec des bugs, des combats de boss et des quêtes secondaires aussi inutiles que mes compétences en origami. Les Wachowski nous plongent dans une réflexion existentielle plus profonde que la file d'attente pour les toilettes à la Comic-Con.
Carrie-Anne Moss en tenue en cuir, c'est le rêve de tout amateur de cosplay. Elle est aussi bad-ass que Chuck Norris qui ferait du surf sur un tsunami de licornes. Laurence Fishburne en Morpheus, c'est le genre de mentor dont vous avez besoin dans votre vie, un mix entre Dumbledore et Samuel L. Jackson. Hugo Weaving en Agent Smith, c'est le programme qui vous hantera dans vos cauchemars, même après avoir éteint votre PC. Les acteurs sont tellement bien choisis que même Siri voudrait travailler avec eux.
Matrix ne se contente pas de nous en mettre plein la vue, il nous pousse à réfléchir plus fort que lors d'un débat "Star Wars vs. Star Trek" dans une convention geek. Les Wachowski ne se contentent pas de gratter la surface des intelligences artificielles, ils y plongent comme s'ils cherchaient leur clé USB perdue. C'est un film qui fait réfléchir tout en donnant envie de dégommer des agents virtuels avec style. L'histoire, aussi complexe que le manuel d'instructions d'un meuble IKEA, reste aussi captivante qu'un jeu vidéo en mode "facile".
Matrix, c'est comme si Quentin Tarantino avait décidé de réaliser un épisode de Black Mirror. C'est une expérience cinématographique qui vous secoue, vous retourne, et vous laisse avec plus de questions existentielles que votre dernier binge-watching de séries conspirationnistes sur YouTube. Alors, préparez-vous à plonger dans la Matrice, car une fois que vous aurez goûté à ce mélange de réalité alternative et de combats stylisés, retourner à la vie réelle sera aussi décevant que de ne pas trouver de références geek dans cette critique.
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