AlloCiné
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Votre avis sur Liaisons à New York ?
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Kate Beckinsale a beau être sensuelle et ô combien désirable dans ce film, c'est d'un plat sidéral. Scénarisé et réalisé pour des bobos new-yorkais sans doute, car je ne vois pas trop l'intérêt de ce direct-to-video pour le reste du monde. C'est bien interprété, aucun soucis là dessus, très bon casting, mais l'histoire est hélas ennuyeuse à souhait, et même le petit twist amené par Jeff Bridges ne relève pas la monotonie ambiante.
plus il avance, plus le récit prend de l'épaisseur et une direction insoupçonnée avec sensibilité, retenue et pas mal de poésie. un vrai roman ouvert à déguster contenant un bouillonnement de questionnement intérieur légitime (quels choix dans la vie, les regrets...) et sur la relation à l'autre (être supposé aimé, parent...). la photographie sublime la belle New-York et un beau casting (dont la révélation C. Turner) complètent ce film charmant, bourré d'émotions!
Alice025
Une petite pépite qui fait chaud au cœur ! On commence à reconnaître la patte « Marc Webb » : un sujet intimiste, des personnages simples, un moment de leur vie, le tout concocté avec fraîcheur et légèreté, un vrai régal. L'histoire tourne autour de Thomas, ne savant quoi faire de sa vie, s'éprenant de la maîtresse de son père, et s'alliant d'amitié avec un voisin écrivain alcoolo excentrique, ce dernier lui fournissant idées et conseils. Ses indications vont le faire avancer, évoluer, et même complètement changer sa vie par un petit twist final extrêmement touchant. On en ressort avec le sourire, plein de bons sentiments, tout comme ce film.
cinephile-critique.over-blog.com
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FaRem
Un film centré sur Thomas, un jeune homme qui a travers ses proches va apprendre beaucoup de choses sur lui et sur les autres. Il y a Mimi, la fille dont il est amoureux, ses parents dont le mariage bat de l'aile, la maîtresse du père dont il va se rapprocher dangereusement et un mystérieux homme qui est son nouveau voisin qui va vite devenir un confident. L'histoire est un peu bizarre, car même s'il est question de la relation entre les deux jeunes, du désir de Thomas de protéger sa mère ou encore de ce triangle amoureux, ces différents points n'aboutissent à rien, car le fond de l'histoire est tout autre et assez surprenant même si les révélations sortent un peu de nulle part ce qui est dommage. Le récit n'est jamais passionnant par contre la solide interprétation des acteurs permet de garder un minimum d'intérêt pour cette histoire qui malgré les sous-intrigues et nombreux personnages manque un peu d'enjeux et s'éparpille trop souvent. Ce second film de l'année pour Marc Webb est moyen, il manque cette petite étincelle, cette émotion en plus comme c'est le cas dans "Gifted".
RedArrow
Dans le New York aisé où tout le monde est écrivain ou éditeur, un jeune homme cherchant à s'affirmer entame une liaison avec la maîtresse de son propre père...
Deuxième film de Marc Webb sorti en 2017 après le très touchant "Mary", "The Only Living Boy in New York" (on va oublier le titre VF par politesse) n'a pas eu les honneurs d'une sortie en salle en France et débarque dans l'anonymat le plus total en DTV malgré son casting prestigieux.
Pour une fois, on comprend assez vite pourquoi, le film n'a absolument rien de honteux en soi, il est même plutôt bien réalisé, bien interprété et quelques passages surnagent grâce à des dialogues écrits avec une justesse évidente (une des signatures de Webb d'ailleurs) mais "The Only Living Boy in New York" ressasse une intrigue archi-connue dans un environnement archi-connu peuplé de personnages archi-connus. Un jeune homme en quête de soi (Callum Turner), une potentielle petite amie hésitante (Kiersey Clemons), un père volage (Pierce Brosnan), une mère malade (Cynthia Nixon), une maîtresse qui fait tourner les têtes à toutes les générations (Kate Beckinsale) et un voisin alcoolique à la verve brillante (Jeff Bridges), tous ces stéréotypes forcément bien plus intelligents que la moyenne gravitent autour d'une intrigue qui tourne complètement à vide en ne sachant pas quoi raconter de neuf dans un contexte bourgeois new-yorkais où toutes les pistes scénaristiques possibles semblent déjà avoir été maintes fois explorées par le passé. Même le hit "The Only Living Boy in New York" de Simon & Garfunkel pointe le bout de son nez. Tout est tellement attendu que l'on en vient à se demander pourquoi Marc Webb s'est retrouvé impliqué dans un tel projet. Seule la relation entre le héros et son voisin apporte des moments clairement supérieurs en matière d'écriture à toutes les autres propositions du film et nous laisse suivre tout ça sans trop d'ennui.
Le film réserve néanmoins une jolie surprise : une construction reposant sur un twist final assez rare pour ce type d'histoire. Ce dernier n'est pas tellement surprenant par sa teneur mais par sa manière de remettre en perspective une majorité de personnages que l'on croyait à sens unique, il crée une vague émotionnelle inattendue, nous les rendant d'un seul coup tous aussi attachants que dotés d'une réelle profondeur.
Mais, manque de chance, c'est aussi à ce moment qu'on est obligé de les quitter alors qu'on commençait à peine à réellement se sentir en phase avec eux, "The Only Living Boy in New York" ne nous laissant pas d'autres choix que d'imaginer un avenir proche qu'on aurait pourtant aimé voir mis en scène.
Au bout du compte, on peut comprendre ce qui a attiré Marc Webb dans "The Only Living Boy in New York" mais le film est totalement victime de sa propre construction, sans doute maligne sur le papier mais qui, à l'écran, échoue à être pertinente. Notre liaison à New York avec le film ne nous laissera qu'un souvenir éphémère...
Deuxième film de Marc Webb sorti en 2017 après le très touchant "Mary", "The Only Living Boy in New York" (on va oublier le titre VF par politesse) n'a pas eu les honneurs d'une sortie en salle en France et débarque dans l'anonymat le plus total en DTV malgré son casting prestigieux.
Pour une fois, on comprend assez vite pourquoi, le film n'a absolument rien de honteux en soi, il est même plutôt bien réalisé, bien interprété et quelques passages surnagent grâce à des dialogues écrits avec une justesse évidente (une des signatures de Webb d'ailleurs) mais "The Only Living Boy in New York" ressasse une intrigue archi-connue dans un environnement archi-connu peuplé de personnages archi-connus. Un jeune homme en quête de soi (Callum Turner), une potentielle petite amie hésitante (Kiersey Clemons), un père volage (Pierce Brosnan), une mère malade (Cynthia Nixon), une maîtresse qui fait tourner les têtes à toutes les générations (Kate Beckinsale) et un voisin alcoolique à la verve brillante (Jeff Bridges), tous ces stéréotypes forcément bien plus intelligents que la moyenne gravitent autour d'une intrigue qui tourne complètement à vide en ne sachant pas quoi raconter de neuf dans un contexte bourgeois new-yorkais où toutes les pistes scénaristiques possibles semblent déjà avoir été maintes fois explorées par le passé. Même le hit "The Only Living Boy in New York" de Simon & Garfunkel pointe le bout de son nez. Tout est tellement attendu que l'on en vient à se demander pourquoi Marc Webb s'est retrouvé impliqué dans un tel projet. Seule la relation entre le héros et son voisin apporte des moments clairement supérieurs en matière d'écriture à toutes les autres propositions du film et nous laisse suivre tout ça sans trop d'ennui.
Le film réserve néanmoins une jolie surprise : une construction reposant sur un twist final assez rare pour ce type d'histoire. Ce dernier n'est pas tellement surprenant par sa teneur mais par sa manière de remettre en perspective une majorité de personnages que l'on croyait à sens unique, il crée une vague émotionnelle inattendue, nous les rendant d'un seul coup tous aussi attachants que dotés d'une réelle profondeur.
Mais, manque de chance, c'est aussi à ce moment qu'on est obligé de les quitter alors qu'on commençait à peine à réellement se sentir en phase avec eux, "The Only Living Boy in New York" ne nous laissant pas d'autres choix que d'imaginer un avenir proche qu'on aurait pourtant aimé voir mis en scène.
Au bout du compte, on peut comprendre ce qui a attiré Marc Webb dans "The Only Living Boy in New York" mais le film est totalement victime de sa propre construction, sans doute maligne sur le papier mais qui, à l'écran, échoue à être pertinente. Notre liaison à New York avec le film ne nous laissera qu'un souvenir éphémère...
Un bon moment de cinéma. J'ai d'abords pensé à un Woody Allen et puis finalement ce film est bien meilleur. Les dialogues sont soignés, l'intrigue bien menée et les rapports familiaux complexes bien rendus. Les acteurs sont bons et honnêtes, à commencer par ce jeune homme qui mûrit au fur et à mesure du film entouré d'adultes qui vivent finalement une vie bien plus complexe qu'il n'y parait. Jeff Bridges est excellent en narrateur et observateur avant de devenir le personnage pivot de l'histoire. Et puis il y a New York, cette grosse pomme qui nous livre ses rues, ses bruits, ses lumières, sa pluie, ses quartiers et ses habitants superbement filmés par un réalisateur citadin. C'est bon, positif, intelligent et plein de sentiments parfois refoulés mais qui s'exposent dans un final qui tient à une seule photo dans un journal. Même les personnages les plus forts et repoussants deviennent friables et attachants. Bref, une excellente surprise.
Du déjà vu mais en plus la réalisation semble tout faire pour rendre le film bien plat. Rien de passionnant et une direction d'acteur et des dialogues plutôt quelconques. En revanche on peut détecter un réel potentiel chez Callum Turner tout laisse à penser qu'il peut jouer une grande palette de personnages.
Film aussitôt vu, aussitôt oublié, eh oui un de plus. C'est fou ce qu'on nous sert comme navets ces temps-ci, en pensant qu'il faille mettre de grands noms à l'affiche pour que ça devienne un grand film... Aucune émotion, aucune justesse dans les interprétations, bref, une vraie perte de temps.
Un jeune homme rencontre la maîtresse de son père et en fait sa maîtresse. Il est suivit par un écrivain qui l'écoute et le conseil. A voir les 3 grands acteurs Jeff Bridges, Pierce Brosnan et Kate Beckinsale, nous sommes tentés de voir le film. Malheureusement, il n'y a pas vraiment d'intérêt à tourner en rond dans ce potage soporiphique et insipide. Thomas est inintéressant et sans charisme. Acteur mal choisi et petit couple plus énervant que sympathique. Un final à la fois
spoiler:
absurde et décevant sur l'histoire de Thomas
. Sans intérêt, pour moi.
. Sans intérêt, pour moi.
Thomas Webb (coïncidence ou pas, c'est le même nom de famille que le réalisateur) est intelligent. Sensible. Pas trop mal physiquement. Et il a de qui tenir puisque son père est Pierce Brosnan. Mais il est aussi incroyablement rasoir. Résultat, quand on est comme ça, on est seul. Pas facile. Pour sa défense, il accumule les mauvaises expériences. Une amie qui préfère partir en Croatie pour ses études. La maîtresse de son père profitant de son innocence. Son père, parlons-en. Accaparé par son travail d'éditeur, il est plutôt froid et avare en encouragements pour son fils. Sa mère est dépressive. Bref, il n'est pas gâté par son environnement familial. Plutôt que de liaisons à New-York, c'est donc plutôt la difficulté qu'à ce jeune homme à construire sa vie d'adulte. Pas assez bien pour son père. Pas assez bien pour les filles selon lui. Il veut devenir écrivain là où son père le tanne pour travailler avec lui. Il n'est pas à plaindre. Par les temps qui courent, un travail offert sur un plateau d'argent n'est pas négligeable. Mais il a envie de faire de sa passion un métier et c'est tout à son honneur même si c'est difficile de vivre de sa plume. Plutôt que de se plaindre, il sait ce qu'il lui reste à faire et il semble y arriver à la fin. Même si tout reste en suspens sentimentalement parlant. Il aura au moins réglé ses problèmes familiaux. C'est toujours ça. Liaisons à New York manque un peu du caractère vénéneux des films d'Adrian Lyne. De plus, il souffre d'un protagoniste principal pas méchant, ce n'est pas le terme, mais agaçant. Ne semblant pas avoir conscience de la chance qu'il a de provenir d'une famille aisée financièrement. Certes, l'argent, ça ne fait pas tout. Ça ne rend pas heureux, la preuve, mais c'est un handicap de moins. Personne n'est là pour le lui rappeler. Alors, oui, il n'a pas de chance avec les filles. C'est ennuyeux d'attendre beaucoup de l'autre et d'avoir la sensation de ne rien recevoir en retour. Par définition, la perle rare est rare. A lui d'être patient et elle se présentera d'elle-même. Au pire, il y a toujours la possibilité d'aller retrouver Mimi à Zagreb avec des excuses et un bouquet de fleurs à la main. Dans les films romantiques, ça se fait d'aller rejoindre son grand amour au bout du monde. Je ne me fais aucun souci pour lui.
Le casting avait tout pour faire rêver. Entre Pierce Brosnan, Jeff Bridges ou encore Kate Beckinsale, Liaisons à New York aurait pu être un film plutôt bien calibré. Car au cours du film, le scénario prend (un peu) d'épaisseur dans des relations amoureuses assez malsaines -
spoiler:
le père entretient une relation extra-conjugale avec son amante, le fils couche avec cette femme - même si c'est plus subtil à la fin du film
- bref, pas forcément commun dans le cinéma ce sens des relations. Dommage, que Jeff Bridges dans son rôle n'apporte pas grand chose excepté sur les dernières minutes du film. Pour Pierce Brosnan, il semble être totalement ennuyeux dans son rôle au même titre que Kate Beckinsale. En soit, le film est pas mal composé, mais la partition est juste terriblement fébrile dans tout son ensemble, tant le film patauge dans le mélodramatique interprété de mauvaise façon et dont la réalisation a été foutue à la va-vite le plus total.
- bref, pas forcément commun dans le cinéma ce sens des relations. Dommage, que Jeff Bridges dans son rôle n'apporte pas grand chose excepté sur les dernières minutes du film. Pour Pierce Brosnan, il semble être totalement ennuyeux dans son rôle au même titre que Kate Beckinsale. En soit, le film est pas mal composé, mais la partition est juste terriblement fébrile dans tout son ensemble, tant le film patauge dans le mélodramatique interprété de mauvaise façon et dont la réalisation a été foutue à la va-vite le plus total.
Film moyen, jouant sur les non-dits, les "secrets" sans savoir qu'il y en a, les protagonistes se perdent quelques peu dans un scénario assez tortueux. D'ailleurs, que fait le rôle de Beckinsale dans ce film ! (?), un prétexte oui, mais de quoi ? Restez au moins jusqu'au "dénouement" (qui ne rehausse pas la teneur global du film). Bridges toujours très bon. 2.5/5 !!!
Je l'avais vu à sa sortie, et apparemment je ne devais pas être dans mon état car je l'avais trouvé sympa à tel point que j'ai voulu le revoir (l'ayant trouvé su Amazon Prime Video).
En le revisionnant, je me suis rendu compte que ce film est vraiment moyen du début jusqu'à la chute finale.
A part suivre ce gamin amoureux de la maîtresse de son père, c'est le vide sidéral. Maintenant je comprends le désir qu'a eu Kate Beckinsale de devenir une cougar et de fréquenter les gamins de vingt ans de moins qu'elle. Elle y a goûté pendant le tournage de Liaisons A New York et elle en a redemandé. Elle mérite mieux.
Elle qui d'habitude joue tellement bien, dans ce film, elle a fait le service minimum. Elle s'est juste contentée d'être belle (ce qu'elle est toujours, donc elle n'a pas eu à se forcer) et de réciter son texte. Sur ce coup j'ai été déçu.
Quant à ses partenaires masculins, on s'attendait à mieux de la part des excellents Jeff Bridges et Pierce Brosnan. Pour ce qui est de Callum Turner, il donnait l'air d'un ahuri sidéré d'avoir à embrasser l'une des plus belles femmes au monde et de se retrouver au lit avec elle. C'est peut-être l'émotion qui l'empêchait de faire son travail d'acteur.
Par contre, je défie quiconque de me dire qui est l'acteur principal de ce film. Moi, je dirai que c'est la personne convoitée par les protagonistes, c'est-à-dire Johanna, mais ce n'est pas certain aux yeux du scénariste. C'est peut-être Gérald qui est aussi le narrateur.
Bref une fable amorale dont même la chute est sans intérêt.
Un film vraiment moyen.
Parfois Kate Beckinsale fait des choix artistiques que je ne comprends pas. C'est peut-être pour cela qu'elle n'est pas reconnue comme l'immense actrice qu'elle mérite d'être.
En le revisionnant, je me suis rendu compte que ce film est vraiment moyen du début jusqu'à la chute finale.
A part suivre ce gamin amoureux de la maîtresse de son père, c'est le vide sidéral. Maintenant je comprends le désir qu'a eu Kate Beckinsale de devenir une cougar et de fréquenter les gamins de vingt ans de moins qu'elle. Elle y a goûté pendant le tournage de Liaisons A New York et elle en a redemandé. Elle mérite mieux.
Elle qui d'habitude joue tellement bien, dans ce film, elle a fait le service minimum. Elle s'est juste contentée d'être belle (ce qu'elle est toujours, donc elle n'a pas eu à se forcer) et de réciter son texte. Sur ce coup j'ai été déçu.
Quant à ses partenaires masculins, on s'attendait à mieux de la part des excellents Jeff Bridges et Pierce Brosnan. Pour ce qui est de Callum Turner, il donnait l'air d'un ahuri sidéré d'avoir à embrasser l'une des plus belles femmes au monde et de se retrouver au lit avec elle. C'est peut-être l'émotion qui l'empêchait de faire son travail d'acteur.
Par contre, je défie quiconque de me dire qui est l'acteur principal de ce film. Moi, je dirai que c'est la personne convoitée par les protagonistes, c'est-à-dire Johanna, mais ce n'est pas certain aux yeux du scénariste. C'est peut-être Gérald qui est aussi le narrateur.
Bref une fable amorale dont même la chute est sans intérêt.
Un film vraiment moyen.
Parfois Kate Beckinsale fait des choix artistiques que je ne comprends pas. C'est peut-être pour cela qu'elle n'est pas reconnue comme l'immense actrice qu'elle mérite d'être.
Aimant beaucoup le cinéma de Marc Webb, j'avais hâte de retrouver sa patte au sein de ce nouveau projet. "Liaison à New York" est un long-métrage plus petit que ces dernières productions, celui-ci n'ayant même pas eu le droit à une sortie au cinéma sur notre territoire. Et globalement, on comprend assez vite pourquoi en le visionnant. À défaut d'être vraiment mauvais, le long-métrage est juste très classique et sans grand intérêt. L'histoire se faufile au milieu des gros clichés du genre, sans jamais réussir à vraiment tirer son épingle du jeu. Tout est assez prévisible, on voit les choses venir assez vite et sans grande surprise. Que ce soit dans la relation entre Thomas et son père, la future romance qui se prépare, l'évolution du personnage de Mimi, etc... Rien ne surprend vraiment et on n'est jamais trop secoué. Ou du moins, pendant la grande majorité du film. Il est vrai que le final emprunte un chemin un peu différent, et le retournement est assez bien géré. Mais hormis ce détail, l'ensemble est très basique. Malgré tout, ce côté très classique ne veut pas forcément dire que c'est mauvais, je le précise encore une fois. Marc Webb reste un bon réalisateur, et même si son budget était assez léger, il réussit à offrir un ensemble assez cohérent. Si le tout n'est pas très rythmé, il réussit cependant à rendre les dialogues assez intéressants, par un montage plutôt réfléchi. Les acteurs y sont également pour quelque chose, leurs performances étant toutes bonnes. J'ai notamment beaucoup aimé Kate Beckinsale, qui excelle dans son rôle de la femme fatale. Quelques moments réussissent donc à fonctionner, l'ensemble est loin d'être désagréable à voir, mais on ne peut pas dire que l'on passe un instant vraiment intense devant ce projet. Pourtant, il semblait vouloir essayer de proposer quelque chose de plus, avec cette espèce de métaphore qui parcourt le film, autour des habitants de New York. Le problème est que cette thématique ne sert jamais vraiment à plus et n'apporte pas grand-chose au récit. Par conséquent, même si le film est correct, je ne vous le conseille pas forcément. Pour conclure, un Marc Webb qui n'est pas dans ses meilleurs jours.
Un très bon film de Marc Webb avec Pierce Brosnan , Jeff Bridges, Kate Becknisale et Callum Turner sur la ville de New York.
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