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Hastur64
223 abonnés
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4,5
Publiée le 31 juillet 2016
Pour être tout à fait franc je n’étais pas plus motivé que cela à voir ce film, n’étant pas vraiment un fan de rap. Alors, l’idée de me taper un biopic sur un groupe de rap né il y a plus de trente ans, quand bien même je connaissais les membres, honnêtement cela me motivait moyennement, surtout que le film durait presque deux heures trente ! C’est donc avec d’autant plus d’enthousiasme que je suis heureux de dire que j’ai passé un bon moment et que le film s’avère incroyablement passionnant ; on ne voit vraiment pas passer ces plus de deux heures. Alors, certes le film est un biopic musical sur un groupe et il passe par les passages incontournables : rencontre, naissance du groupe, griserie du succès, querelle d’ego, séparation, descente aux enfers, etc… Mais le film dresse finalement un portrait très nuancé de ces hommes, qui si sur leurs raps prennent des postures ultra-machistes et gangsta, s’avère beaucoup plus profond que ces caricatures. On découvre non seulement leur conscience de l’endroit d’où ils viennent et de la situation dans leur quartier, mais également qu’ils ont été de redoutables entrepreneurs (surtout Ice-cube et Dr Dre). Le film montre aussi que l’émergence du gangsta-rap (et donc de leur groupe) correspond à une période où les tentions entre police et quartier chaud de Los Angeles (Compton donc) était à leur maximum, débouchant d’ailleurs sur la honteuse affaire Rodney King. Ce fond socio-historique est vraiment un plus pour le film. Bref, si comme moi le rap n’est pas vraiment votre musique de référence, ne boudez quand même pas votre plaisir et aller voir ce film qui s’avère plus intéressant qu’un énième biopic musical et beaucoup plus que l’hagiographie du NWA. Je dirais presque qu’il faut le voir absolument.
Intéressant de découvrir les coulisses de la naissance et de l’ascension des pères du rap moderne en passant par les mouvements de sociétés, les conflits, les ego, les séparations et les retrouvailles dramatiques. Bien joué, bien écrit mais sûrement plus passionnant quant c'est vôtre culture.
Fresque intemporelle, le rap US est la meilleure des musiques et voir les piliers de ses fondations n'est que du plaisir pour un fan. F Gary Gary à su maîtriser à la perfection chaque scènes, chaque rôles et chaque plan séquence. On à au final un film de plus de 2h30 qui passe relativement vite tel l'action est intense ainsi que les battle ou les retournements de situation. Je pense que Ice Cube et Dr Dre ont du être heureux du rendu final, de plus les acteurs ressemblent vraiment aux artistes. Un film qui vous plongera au cœur de Compton, vraiment du lourd. Je précise bien évidement que regarder ce film en VF serait une très grave erreur.
Points forts : - Le film est bien monté, on ne s’ennuie pas. - La bande son aussi, même si elle aurait pu être plus riche (Real MF G's & Fuck With Dre Day, les fameux clash entre Eazy E et Dr.Dre!) - Les acteurs sont bons (à voir en VO) et ressemblent assez bien aux rappeurs (j'ai été agréablement surpris pas le sosie de spoiler: Tupac ) - Le Suge Knight du film correspond assez bien à l'idée que l'on a du colosse en lisant ses divers "exploits". Pour info, le vrai Suge Knight a tué quelqu'un pendant le tournage du film, non loin des plateaux, desquels est partie une altercation opposant Marion "Sugar Bear" Knight à deux individus dont Terry Carter, son feu ex-ami, ce dernier ayant périt sous les roues de la voiture de Suge qui, fuyant ses assaillants aurait regagné son véhicule et aurait renversé les deux hommes (et consciencieusement roulé à deux reprises sur les victimes). Même si il perd quelques centimètres dans le film, l'acteur est bon, on sent bien la cruauté et la froideur de celui dont on dit qu'il "parle avec des airs de Don Corléone" (Source : Los Angeles Times du 2 février 2015
Points faibles : - L'injuste mise en retrait de MC Ren a.k.a "the ghost writer". - Quelques anachronisme, notamment avec les morceaux de spoiler: Tupac . - Ice Cube et Dr.Dre ont un peu trop mis la main à la pâte. Trop de libertés ont été prisent vis à vis de la réalité. Je doute que Dr.Dre ait été l'instigateur de Ruthless Records comme le suggère le film. spoiler: La réconciliation entre Eazy E, Glaçon Cubique et Dr.Dre n'a semble il jamais eu lieu ... Un Dr.Dre au sang froid héroïque spoiler: (qui n'hésite pas à pousser sans grande frayeur un homme menaçant et armé qui cherche sa p*** ), l'arrogance de Snoop spoiler: caniche insolent face à un Marion Bear mal léché ... on y croit pas trop quand on connait certains faits. Pour l'anecdote, le vrai Suge Knight a dit de Snoop Dogg qu'il est un "indic qui ne sait jamais battu de sa vie vu qu'il court à la police, sinon comment expliqué qu'il ne part jamais en prison malgré ses multiples arrestations pour possession d'armes et de drogues. Je déteste les rats" ponctua t-il. - La mention faite de la LDJ, malheureusement dans le film le sujet n'est abordé que par une menace fugace brandit par le "pauvre" Jerry qui, spoiler: suant à grosses gouttes pendant l'écoute des cris d'orfraie du clash d'Ice Cube, voit l’occasion inespérée de crier à la diffamation et d'habilement résumer toutes les accusations à de l'antisémitisme (puisque le mot "juif" a été prononcé). Ça aurait été bien qu'ils soient un peu plus honnêtes, j'aurais aimé voir à l'écran les réactions des "studio gangsters" qui se sont faits racketter dans la vraie histoire par la LDJ (qui a racketté EAZY-E et a tentée de racketter Tupac).(Source : F.B.I dossier numéro 266A-LA-201807(HQ) consacré à Tupac, Eazy-E et la Jewish Defense League JDL) - Arabian prince qui semble invisible bien que crédité.
Je met 3,5 parce que c'est du bon cinéma, et rien que du cinéma.
On reste dans le calibrage commercial des biopic en mélangeant la vie privée de ces artistes ( la violence de leur milieu social, le racisme et leurs confrontation des forces de l'ordre ) et leur carrière ( les premiers morceaux, les tournées ). Tout les biopics ont cette structure de gloire et de problèmes personnels chez ces artistes ( Ray pour ray charles, Cloclo pour claude francois etc... ). NWA ne fait pas exception et seul les morceaux de raps font la différences dans l'océan de biopic musicaux car le hip hop ne fut jamais représenté ( je ne compte pas la version romancée de 50 cent ). Donc rien de nouveau pour cette histoire. Du déjà vu qui ne sert à rien
Il y a des biopics comme ça qui, une fois finis, vous donnent envie de vous plonger dans l'œuvre d'artistes, dans leur bio, dans l'histoire de l'époque qu'ils ont décrit. N.W.A: Straight Outta Comton rentre dans cette catégorie de bombe cinématographique. On se croit pendant 2h30 être le septième membre de NWA, témoin, dans le L.A des 80's hyperréaliste, de la montée en puissance de trois hommes qui ont marqué les musiques urbaines. Et pas besoin d'adorer les sons de Dr Dre pour adorer ce film. Il suffit d'adorer le cinéma, car c'est un très bon film.
Le debut du film est nickel. Premier quart d'heure, on s'imagine tout de suite a un " menace to society" version 2016. Il y a pas a dire la vie de dr dre est ennuyante . Peu d'action . Peu emouvant. Pour les fan de menace 2 society ou boyz in the hood passer votre chemin ! Pas mal pour la musique mais autant écouter un cd de 2pac ce sera beaucoup moin ennuyant.. ce film merite 0.5/5 . 0.5 oour le premier quart d'heure et la scene spoiler: du coup de belier.
Financé par les anciens membres du groupe, ce film avait tout de l’hommage mais restait à savoir quelle serait la qualité de l’ensemble. Si on se rend assez vite compte de la scénarisation (trop positive) de l’histoire, il est très agréable de suivre la montée fulgurante du groupe et sa popularité croissante. Bien servi par un casting très ressemblant, le film montre bien la genèse du rap US bien que la jeunesse du groupe ne concerne qu’une partie marginale du film. La fin tire totalement sur l’hommage à Eazy-E uniquement sans mettre plus en avant les discordances monstres entre les membres du groupe à l’époque. Si on regrette ces largesses avec l’Histoire ainsi que les accusations très violentes contre le manager de NWA, on se plait à suivre et à retrouver certaines musiques à la base du rap US. Biopic réussi mais revisité, NWA trouvera assez aisément son public.
Un film qui alignent les spoiler: "S word" et "les f word" comme Balkany les mises en examen . Autant le dire j'ai dépassé ma phase musique urbaine depuis un moment. Il n'empêche que j'ai pris mon pied dans ce film qui sonne vrai. On parle de rap bien sûr mais aussi de pauvreté, de racisme, d'une société US dont on tend à oublier qu'elle ne se limite pas aux lotissements blancs nacrés de Desperate Housewives. Les violences policières récentes rendent incroyablement contemporaine cette plongée dans la réalité des ghettos. Ce que j'ai trouvé paradoxale dans N.W.A c'est de faire un film aussi scolaire sur un groupe qui cassait les codes de la musique. La structure du scénario ressemble à tous les biopics du genre et l'intensité dramatique du dénouement est appliquée comme un Bay sur une explosion d'immeuble. Pas sûr non plus que ce film soit un exemple à suivre pour des ados que l'on encouragent à tout plaquer (école / boulot / femme avec enfant) pour faire de la musique. Nos héros ne pensent qu'à une chose : leur gueule. Les rivalités / accrochages qui se dressent entre eux et leur American Dream : une villa et des bombasses se règlent arme au poing. Si un tour sur Internet confirme la fidélité de l'oeuvre on évite pas les petits arrangements avec la réalité d'une oeuvre dont la connotation hagiographique ne faisait aucun doute au vu des producteurs : les chanteurs eux-mêmes.
Pas une seule nomination aux oscars, pour ce film qui a pourtant trusté la première place aux Etats-Unis pendant plusieurs semaines et qui a également bien marché chez nous. Voilà qui en dit long sur le manque de considération pour la culture hip hop. Pourtant, Straight Outta Compton ne raconte pas l'histoire de petites frappes devenues célèbres du jour au lendemain, mais un morceau de l'histoire contemporaine américaine et ses conséquences sur la culture musicale. Le réalisateur a capté un moment charnière de la culture aux Etats-Unis. Pour y arriver, F. Gary Gray nous montre d'une part la réalité crue et dure dans le quartier de Compton : trafic de drogue, omniprésence policière, discrimination, violence, d'autre part il nous raconte la vie de trois jeunes garçons qui vont réussir à exprimer leur colère à travers la musique à un moment où le grand public est prêt à écouter ce qu'ils ont a dire. Straight Outta Compton raconte une histoire qui est peu connue en France, car si tout le monde connait Dr Dre ou Ice Cube, peu nombreux sont ceux qui connaissent la réalité de Los Angeles à la fin des années 80 et au début des années 90 alors que les émeutes de Watts vont entraîner une prise de conscience dans le pays.
Straight Outta Compton c'est l'occasion de découvrir ou de redécouvrir l'histoire d'un groupe qui a changé la face du rap et lancé ce qu'on a appelé par la suite le Gangsta Rap. Au coeur de ce groupe trois personnages ultra célèbres : Dr. Dre, Ice Cube, et Easy-E, tous issus de Compton, tous dégoûtés par la discrimination policière. La musique va être pour eux le moyen de s'en sortir et surtout de faire sortir le rap hors de Compton et de se faire entendre du plus grand nombre. Mais comme toujours la célébrité et l'argent ne font pas bon ménage avec l'amitié et le groupe ne va pas supporter très longtemps cette pression. Si N.W.A va leur apporter la gloire et la célébrité, les trois protagonistes ne vont pas tarder à se séparer et les clashs musicaux et les luttes d'égaux vont émerger.
Pour les besoins de son film, F. Gary Gray a fait appel à une nouvelle génération d'acteurs afro américains vraiment impressionnants. Alors bien sûr, O'Shea Jackson Jr qui interprète Ice Cube est d'une ressemblance troublante avec le vrai Ice Cube, ce qui est normal puisqu'il s'agit de son fils, mais Corey Hawkins (Dr Dre) et Jason Mitchell (Easy E) vont vraiment géniaux et auraient selon moi mérité d'être cités aux oscars. Il faut souligner la prestation de Paul Giamatti qui joue le rôle de Jerry Heller, le manager véreux qui en parti responsable de la dissolution du groupe.
Straight Outta Compton nous offre une histoire riche, violente, crue, ainsi qu'une meilleure compréhension de l'histoire du hip hop aux Etats Unis. En plaçant en parallèle la création du groupe N.W.A avec l'actualité difficile de l'époque, le réalisateur nous offre une vision globale de l'Amérique des années 80-90. Toutefois, on ne peut que regretter la vision partielle de cette histoire, car il ne s'agit que de la vision de Ice Cube et de Dr Dre. Easy E n'étant plus en vie, on ne connaîtra jamais sa version des faits. Enfin, certaines questions restent en suspens comme la véracité de certains événements concernant le groupe, les fans de rap U.S et qui connaissent l'histoire de N.W.A se poseront très probablement certaines questions eux aussi.
Straight Outta Compton est certes un film musical avec Bande originale excellente qui permettra de faire découvrir des chansons indémodables à la jeune génération, mais c'est aussi un film particulièrement d'actualité. En effet, quelle différence entre les années 80 et aujourd'hui pour la population afro américaine? Les rapports avec la police, les cas de discrimination, la violence policière, tous ces événements sont toujours d'actualité ce qui fait de Straight Outta Compton bien plus qu'un film sur l'histoire du rap, ce long métrage est aussi un objet de réflexion sur la situation actuelle.
Une bande son de grande classe pour les amateur de rap old school ! Pour le film...un long métrage de seconde classe pour ado prépubaire où tout est magnifiquement tourné(la magie d'Hollywood). Des dialogue qui frise le ridicule et ternissent l'image de Easy E. On nous sert pour la énième fois le discours de victimisation de la communauté juive organisé qui arrivent à nous faire oublier le msg principale du groupe N.W.A : les tension raciale entre noir et blanc à la fin des année 80 Film à boycotter !!!!
En tant que grand amateur de rap, je me devais de visionner ce "N.W.A - Straight Outta Compton", d'autant que ce groupe n'étant pas vraiment de ma génération, je ne connaissais que les grandes lignes de son histoire. Et de ce point de vue ici on est servi puisque l'on suit toute l'aventure N.W.A de l'idée de sa création jusqu'à sa fin irrémédiable spoiler: avec la mort d'Eazy-E (je mets le spoil pour les néophytes du rap qui regarderaient ce film) . On découvre l'histoire tourmentée des 3 piliers du groupe devenu des légendes du rap, Dr Dre, Eazy-E et Ice Cube propulsés en très peu de temps de la tourmente de Compton au sommet de l'industrie musicale réservant elle aussi son lot de problèmes, censure, jalousie, rivalités. Rien ne semble avoir été écarté de l'histoire du groupe, la délinquance, la drogue, la violence (même s'il faut rester prudent sur la réalité "historique" du film vu que ce sont Dr Dre, Ice Cube et la veuve de Eazy-E qui ont assuré la production). Au delà de la seule histoire du groupe et de ses protagonistes, on découvre aussi un contexte plus global et très bien retranscrit, la situation des banlieues américaines à la fin des années 1980, les violences policières, comment l'émergence du rap va bouleverser la société américaine, le rôle trouble d'un personnage comme Suge Knight ou encore la découverte de futures légendes comme 2Pac ou Snoop Dogg. Pour interpréter tout ce beau monde, il a été fait le choix, à juste titre à mon avis de recourir à des inconnus ou presque des plateaux de cinéma, Ice Cube est d'ailleurs interprété par son propre fils qui au-delà de la ressemblance frappante se révèle en plus très convaincant tout comme l'interprète d'Eazy-E. Seul l'acteur choisi pour interpréter le rôle de Dr Dre se révèle assez décevant. Dans l'ensemble de bons acteurs donc, une excellente réalisation et bien évidemment une B.O fantastique composée de classiques du gangsta rap. Un film indispensable pour les amateurs de rap, à voir également pour ceux qui s'intéressent à l'histoire de la musique ou à cette page du "rêve" américain". Un film qui peut intéresser aussi tout cinéphile tant par ses qualités sur la forme que par le drame extrêmement réussi qu'il constitue sur le fond.
N.W.A - Straight Outta Compton retrace le parcours tempétueux de ce groupe de musique précurseur d’un sous-genre du hip-hop. Construit de façon très électrique, le film se bouscule entre des morceaux enragés et des scènes de banlieues emblématiques de ce qu’ont vécus les membres. Le titre du film est également celui de leur premier album qui s’est vendu a plus de trois millions d’exemplaires, il était donc presque normal de rendre hommage au groupe. D’ailleurs, ces deux heures trente ont connus un grand succès aux Etats-Unis. Scénaristiquement parlant, le film fonce dans le mur à chaque séquence et par conséquent ne nous laisse pas un instant pour adhérer au parti. Pourtant, N.W.A tente de montrer la polémique qui fait encore débat aujourd’hui ; la violence policière et le racisme. Mais le tout manque de profondeur et on finit par se convaincre d’assister à un clip promotionnel. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
N.W.A est le groupe qui a fait émerger le gangsta rap sur la scène internationale. Le biopic est passionnant, il raconte l'ascension du groupe des tout débuts jusqu'au rang de groupe culte dans l'histoire du hip hop. La réalisation est superbe, les décors et l'ambiance sont très bien retranscris. Les acteurs réussissent à s’imprégner de leurs rôles avec des ressemblances physiques assez impressionnantes. Un bon divertissement qui nous fait revivre un grand moment de l’histoire du hip hop.
L'ascension chaotique d'un groupe de rap venant du ghetto, de leurs déboires judiciaires à leurs réussites musicales, qui ont marqué l'histoire de ce registre musical. Les acteurs sont bluffants de ressemblance avec les véritables artistes, et le film reste toujours franc, ne cherchant pas à atténuer les difficultés des ces hommes pour se faire respecter en tant qu'artistes noirs dans une époque encore très ségrégationniste.