Ce film a été le carton surprise de l’été américain : 170 M$ amassés à ce jour pour une mise d’à peine 30. Et il n’est pas nécessaire d’être fan de rap pour pouvoir l’apprécier, même si on abhorre ce genre de musique, cinématographiquement c’est divertissant et intéressant. Il peut se rapprocher des biopics récemment consacrés à Notorious Big ou 50 cents, sauf qu’ici c’est d’un label entier et de ses rappeurs stars (Dr. Dre, Ice Cube et Easy-E) dont on narre le parcours, mais aussi par ricochet de toute la naissance du gangsta rap et de ses causes. F. Gary Gray est certainement un cinéaste sous-estimé. Car lorsqu’on regarde sa filmographie pas de chef d’œuvres certes. Mais que de bons long-métrages ou presque. De l’excellent film de prise d’otages « Négociateur » au très chic « Braquage à l’italienne » en passant par « Be Cool » et l’excellent thriller « Que justice soit faite », cet homme semble être plus qu’un honnête faiseur mais un très bon metteur en scène. Grâce à ce film, on reconnaitra certainement davantage son talent. La façon dont il nous présente la montée en puissance de ces rappeurs et de leur label additionne maîtrise, connaissance du sujet, scènes chocs et impeccable direction d’acteurs. La réussite du film lui doit beaucoup. Maintenant il faut avouer que la première moitié est beaucoup plus passionnante que la seconde car moins banale. En effet, au début on nage en plein dans les raisons d’être de ce gangsta rap qui va supplanter la funk et la soul dans le cœur d’un public noir qui traverse de plein fouet un retour du racisme avec les violences policières. La naissance de ces futures stars, la montée de leur label et la rencontre avec leur agent tout comme leurs premiers concerts, c’est narrativement percutant et filmé avec la rage et le talent nécessaire. Ensuite, quand le trio de tête se dispute et se sépare on repart sur les terres plus triviales du biopic orienté rap. Pas déplaisant mais moins palpitant. On regrette aussi que les femmes soient si absentes du film et que certains points noirs telle la drogue ont été évincés menant parfois l’ensemble vers une légère hagiographie. Mais « N.W.A. » reste un excellent exemple de biopic musical réussi et au-dessus de la moyenne du genre.
J’avoue que j’appréhendais un peu le visionnage, m’attendant à avoir un énième biopic se contentant de livrer son sujet avec froideur ou un parti-pris un peu agaçant (comme pour The Program qui est limite une œuvre à charge contre Lance Armstrong). Erreur, NWA: Straight Outta Compton est un excellent film qui trouve le juste compromis entre le biopic et le drame captivant tout en prenant le soin de ne jamais en faire trop avec ses personnages principaux. Comme preuve, il y a tellement à dire que les deux heures vingt-sept paraissent un peu short.
Très bon film, très bien construit impressionné je suis par le choix des acteurs qui ont une ressemblance tel avec les personnalités ! Même Snoop Dogg et Tupac étaient très ressemblant ! Un jeu de rôle très bien exécuté !
Un équilibre quasi-miraculeux entre la plongée dans le milieu de la musique et du rap, celle dans le ghetto et toutes les outrances qui vont avec. Un film d'une intensité rare.
N.W.A Straight Outta Compton est une pur tuerie fan de rap, fan de rap westcoast et de sa culture, fan du groupe donc pour moi un chef d’œuvre ! leur histoire bien raconter comme il se doit, la réalité (sans tout les détails) mais c'est un sans faute pour moi, je suis pas du tout déçu, ce film je le valide le meilleur biopic Rap à présent et la prestation des acteurs est superbe, mention pour l'interprétation de Eazy-E, le fils d'Ice Cube qui interprète son père Ice Cube et pour l'interprétation de Dre
J'y suis allé, j'ai essayé, j'ai abdiqué. Absolument pas fan du traitement de l'histoire du légendaire groupe de Compton. Voici pourquoi : Film trop superficiel à mon gout, très (trop) Américain et d'une linéarité exceptionnelle (Temps dur -> Succès -> Temps dur -> happyness -> sadness -> Happy ending). Certains choix d'acteurs étranges, même si Cube et Easy-E sont ressemblants, wtf with Snoop Dogg? Bref, j'ai vu un documentaire réalisé par Noisey (Vice Magazine) cette semaine sur l'histoire de "Fuck the Police" bien plus intéressant, avec des archives, le point de vue de la police, la politisation du rap à la fin des années 80.
Une éloge peu objective de NWA qui se démarque des autres films du même genre.
Le film est plutôt réussi si on le compare aux autres films de la panoplie des piliers de la culture hip-hop. Cependant on ne passe pas assez de temps sur la musique en elle même et le film est peut être un peu trop centré sur les relations entre les membres du groupe. Malheuresement pour ceux qui connaissent bien l'histoire il est facile de voir que le film n'est pas objectif et est plus un assemblage de "morceaux choisis".spoiler: La petite guerre entre E et Dre n'est même pas évoqué alors qu'elle fut d'une importance majeure a cette époque.
Les brefs moments en studio sont vraiment excellents et les acteurs principaux sont très bons.
Des acteurs et des dialogues impeccables pour un film engagé qui a le mérite d'avoir clairement un parti pris arrivant à la fois à justifier le langage souvent limite du rap et qui s'attaque durement à la société américaine que ce soit dans son communautarisme, son racisme ou encore dans le délaissement d'une partie de sa population.
D'abord la BO est juste parfaite, L importance du groupe dans l'histoire est bien représenté Je trouve intéressant qu'il soit sorti après les émeutes de Baltimore qui ont eu lieu au cours de cette année (->par rapport aux événements de 1992 de Los Angeles) NWA fait passer son message grâce à l'art Ce film s'exprime vraiment comme leur rap On voit des jeunes de banlieue s'en sortir dans une ville où l on côtoie le crimes tout les jours, grâce a une voie (limite) légale, le rap où ils racontent leur vie et ce qu'ils voient chaque jours
Une véritable tuerie ce Film, surtout pour moi grand Fan de Hip Hop ,juste génial..... les acteurs ressemble vraiment au originaux, mise en scène dynamique, Bande son génial..... ils sont tous présents dans le Film , 2Pac, Warren G, Snoop Dog. ... un véritable Hommage au précurseur NWA
Réécrire l'histoire du rap en le transformant en un conte pour enfant est juste une nouvelle arnaque. L'origine du rap est moins présentable: pour blanchir les grandes d'argent provenant de la drogue et de différents traffics, des afro-américains imaginent de graver des CDs (le nouveau support est très facile à graver et bon marché contrairement au vynil et à la cassette audio) de les distribuer en grandes quantités dans les chaînes de commercialisation et de se les racheter eux-mêmes en cash pour générer un flux de trésorerie lui d'origine parfaitement légal sur des comptes en banques. Le contenu du CD doit être le plus basic possible pour réduire à rien les coûts de production et nécessiter aucune compétence ni talent : ils parlent sur une boîte à rythme. Ensuite, la grande quantité de CDs achetés, entraine mécaniquement ces CDs en haut des charts, provoquant un effet d'achats en chaines, l'arrivée des sponsors et des maisons de disques. Le résultat à été un enrichissement encore plus important de ces traffiquants de drogue et un gros gain en respectabilité. 30 ans plus tard, ils contrôlent l'industrie du disque en Californie, imposant les "artistes" a promouvoir (plus des deux tiers sont afro-américains). De toute façon acheter de la drogue ou écouter du rap revient à enrichir les mêmes personnes. Pour les autres il reste le rock (il n'y a plus aucun titre rock dans le Billboard Hot 100 depuis les années 90s).