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Votre avis sur N.W.A - Straight Outta Compton ?
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Soyons cash d’emblée, aussi straight que le flot d’Eazy-E et violent que les rimes d’Ice Cube, NWA Straight Outta Compton est un biopic d’une nullité formelle assez saisissante. Jamais la mise en scène ne tente de dépasser la narration ou de lui apporter une once de personnalité, portrait qui oscille entre règlements de compte et hagiographie masquée, œuvre promotionnelle assez lénifiante d’ailleurs coproduite par Cube et Dr Dre. CQFD ! L’hommage au regretté Eazy-E, mort du sida en 1995, justifie a priori la réalisation du biopic confié au triste F. Gary Gray auteur d'un de nos pires souvenirs de spectateur, le pathétique que justice soit faite. Mais derrière cette excuse toute trouvée, l'hommage posthume, bruisse en sourdine la réhabilitation des controversés Cube et Dre, accusés respectivement d'antisémitisme et de violence envers les femmes.
N'étant pas fan de hip hop ou encore de rap
Ce film retrouve le premier groupe de rap les N.W.A
Dr dre, ice cube ou encore eazy e. Le film est un peux lent et les acteurs on a vu mieux mais sinon Mme film raconte quelques chose. L'ascension du rap aux États-Unis.
N'étant pas fan de hip hop ou encore de rap
Ce film retrouve le premier groupe de rap les N.W.A
Dr dre, ice cube ou encore eazy e. Le film est un peux lent et les acteurs on a vu mieux mais sinon Mme film raconte quelques chose. L'ascension du rap aux États-Unis.
Succès "surprise" outre-Atlantique.
C'est vrai qu'un documentaire sur un groupe de rap reste à potentiel limité en principe.
Mais non seulement ce n'est pas n'importe quels rappeurs dont on parle, ni producteur puisque Dr Dre est le plus grand producteur de hip-hop de tous les temps mais en plus le casting est excellent et identifiable et la réalisation également de haut niveau.
Conclusion : succès amplement mérité.
C'est vrai qu'un documentaire sur un groupe de rap reste à potentiel limité en principe.
Mais non seulement ce n'est pas n'importe quels rappeurs dont on parle, ni producteur puisque Dr Dre est le plus grand producteur de hip-hop de tous les temps mais en plus le casting est excellent et identifiable et la réalisation également de haut niveau.
Conclusion : succès amplement mérité.
N.W.A Straight Outta Compton est un film qui est pour moi un chef d'oeuvre car il représente très bien le Gangsta Rap avec les acteurs qui sont très bon et ce film represente très bien la société a Compton fin des années 90 et c'est un film qui est a regarder car pour moi sans le Gangsta Rap et le Rap US le Rap Français n'existerais pas
Moi qui ne voulais pas voir ce film, de base ; il s'est avéré que j'ai passé un très bon moment. Outre la véracité historique moyennement respectée, je pensais que N.W.A serait un énième film sur le rap style 8 mile, Réussir ou mourir ou Notorious B.I.G. Que nenni ! Exit les dialogues niais, les intrigues inexistantes et les acteurs voulant trop en faire. Ici le focus est fait sur les individus, leurs évolutions et leurs tourments. Loin d'être représentés comme des gangsters au grand coeur, les rappeurs de ce film sont des personnes comme vous et moi qui sont tombés sur le succès et apprennent à vivre avec le retour de flamme inhérent à la gloire médiatique. Un très bon film, le meilleur du genre, à ne pas rater. A quand un film sur NTM ?
Il y a 2 façons de juger "N.W.A Straight Outta Compton": celle innocente, sans lire tout ce qui a pu être écrit sur le groupe et les principaux protagonistes, voire tout ce qui a pu être dit sur le film lui-même. De ce point de vue, ce film se révèle excellent. Très documenté, riche en anecdotes, rythmé, tendu: l'hagiographie semble véridique, brute, pas toujours dans le bon sens du poil, et F.Gary Gray livre une oeuvre biographique qui accroche l'attention sans devoir apprécier le style musical du consortium. La violence des mots, la violence des coups, le bling-bling des dorures des chaînes sur leurs cous, le revers de la médaille pendante qui les attend, l'argent, l'arnaque, la drogue, le racisme, la liberté d'expression, une révolution musicale naissante qui laisse encore des traces aujourd'hui: en s'attachant aux hommes plutôt qu'aux apparences, le scénario brassent les clichés auxquels on peut s'attendre de ce genre d'histoires, mais centré sur ces personnages que le réalisateur tend à humaniser au maximum, on en retient une histoire riche en rebondissements où une violence latente peut exploser à tout moment et une larme peut même couler à son final. Certaines séquences musicales sont particulièrement percutantes, les skuds verbales et les rimes font mouche, la naissance des titres emblématiques curieusement efficace. Le casting est au top, le mimétisme des acteurs dans la peau des rappeurs est bluffant, et P.Giamatti, précédemment au chevet de Brian Wilson, leader des Beach Boys, dans "Love&Mercy", apparaît moins théâtral ici et assure une fois de plus.
L'autre façon d'appréhender "N.W.A ..." est malheureusement celle où on apprend que le film est produit par les principaux protagonistes, réaliser par un réalisateur ami de longue date (F.Gary Gray était clipper de Ice Cube, ce dernier étant même le producteur de son 1er film ....). Du coup, la fraicheur du propos et le réalisme de l'ensemble souffrent d'une réelle objectivité, et même si parfois certaines faces sombres ne nous sont pas épargnées, l'histoire qu'on nous sert en oublie soigneusement d'autres peu reluisantes. La sincérité de la mise en scène en prend sérieusement un coup. Même si on est jamais aussi bien servi par soi-même, on en retiendra malgré tout un film percutant, bien construit et étonnamment intéressant, avec une bande originale d'enfer sans pour autant en apprécier le genre.
L'autre façon d'appréhender "N.W.A ..." est malheureusement celle où on apprend que le film est produit par les principaux protagonistes, réaliser par un réalisateur ami de longue date (F.Gary Gray était clipper de Ice Cube, ce dernier étant même le producteur de son 1er film ....). Du coup, la fraicheur du propos et le réalisme de l'ensemble souffrent d'une réelle objectivité, et même si parfois certaines faces sombres ne nous sont pas épargnées, l'histoire qu'on nous sert en oublie soigneusement d'autres peu reluisantes. La sincérité de la mise en scène en prend sérieusement un coup. Même si on est jamais aussi bien servi par soi-même, on en retiendra malgré tout un film percutant, bien construit et étonnamment intéressant, avec une bande originale d'enfer sans pour autant en apprécier le genre.
Si on aime la musique des 90's, le début du rap avec DrDre Ice Cube, 2Pac EasyE on ne peut pas être déçus !
Un beau film avec une BO de folie. On ne voit pas le temps passer tellement le film est prenant.
Un beau film avec une BO de folie. On ne voit pas le temps passer tellement le film est prenant.
Ce film biographique sur le groupe de rap américain NWA a été réalisé par F. Gary Gray en 2015. Le principal intérêt de cette histoire est de décrire l’émergence de cinq artistes qui ont sublimé ce genre musical dès le milieu des années 1980. Dans un ghetto de Los Angeles, Eazy-E (Jason Mitchell), Dr. Dre (Corey Hawkins), Ice Cube (O'Shea Jackson Jr.), DJ Yella (Neil Brown Jr.) et Mc Ren (Aldis Hodge) décident de se rebeller en utilisant leur meilleure arme : la parole. Entre talent, excès et luxure, ces jeunes hommes vont tout dévorer à 100 km/h. Bref, un biopic, certainement orienté par les protagonistes eux-mêmes qui en sont pour partie les producteurs, mais qui reste très intéressant quel que soit le goût musical de chacun.
C'est assez bien. Le film raconte les débuts de ce célèbre groupe de rap US des années 80, son ascension et son implosion.
La première partie du film est la plus convaincante, elle décrit la vie à Compton et on comprend que vivre dans un endroit pareil ne doit pas être une mince affaire. On assiste à l'émergence de la scène rap californienne, à la rencontre des membres du groupe, leur rencontre avec leur manager et l'enregistrement de leurs premières chansons. Tout ça est filmé avec une énergie communicative et une manière incontestable de ménager le suspense. Les acteurs ressemblent vraiment aux rappeurs à l'époque. F. Gary Gray est un bon réalisateur même s'il n'a aucun chef-d'oeuvre à son actif, sa filmographie est de qualité. Même si on se dit que ce qui est montré est forcément romancé, on sent que ça a dû être une aventure humaine intense. Les scènes de concerts sont assez électrisantes. Curieusement, aucune mention de l'hypothétique financement des albums du groupe par l'argent amassé par Eazy-E quand il trafiquait de la drogue...
La deuxième partie du film est moins intéressante : elle montre l'éclatement du groupe, les chansons où ils s'insultent et les rivalités entre labels, le fonctionnement de l'industrie de la musique. L'impact de leur musique sur le public (à un moment, on entend l'un d'eux dire "Ce qui est formidable, c'est que des blancs et des noirs de tous les milieux écoutent notre musique") aurait été plus intéressant à traiter en profondeur. Et quand on connaît un peu l'histoire du groupe, on doute fort que tout ce que montre le film soit vrai (aucune mention des frictions entre Eazy E et Dr Dre). Quand les protagonistes sont présentés comme des victimes de l'industrie musicale et de leur manager véreux, on n'y croit pas trop.
La dernière partie rehausse un peu le niveau avec la réconciliation, quoiqu'un peu larmoyante sur la fin. Certaines choses auraient mérité d'être mentionnées, comme le contexte politique et culturel de l'époque, les années Reagan/Bush père et la politisation du rap avec des groupes comme Public Enemy et KRS One.
A voir même si on n'aime pas forcément le rap US, le sujet est assez intéressant. Certaines scènes sont toutefois inutilement sensationnalistes.
Suge Knight est vraiment décrit comme une ordure. Dr Dre a un peu le beau rôle, c'est trop beau pour être vrai. L'acteur qui joue Snoop Dogg ne lui ressemble pas trop.
La première partie du film est la plus convaincante, elle décrit la vie à Compton et on comprend que vivre dans un endroit pareil ne doit pas être une mince affaire. On assiste à l'émergence de la scène rap californienne, à la rencontre des membres du groupe, leur rencontre avec leur manager et l'enregistrement de leurs premières chansons. Tout ça est filmé avec une énergie communicative et une manière incontestable de ménager le suspense. Les acteurs ressemblent vraiment aux rappeurs à l'époque. F. Gary Gray est un bon réalisateur même s'il n'a aucun chef-d'oeuvre à son actif, sa filmographie est de qualité. Même si on se dit que ce qui est montré est forcément romancé, on sent que ça a dû être une aventure humaine intense. Les scènes de concerts sont assez électrisantes. Curieusement, aucune mention de l'hypothétique financement des albums du groupe par l'argent amassé par Eazy-E quand il trafiquait de la drogue...
La deuxième partie du film est moins intéressante : elle montre l'éclatement du groupe, les chansons où ils s'insultent et les rivalités entre labels, le fonctionnement de l'industrie de la musique. L'impact de leur musique sur le public (à un moment, on entend l'un d'eux dire "Ce qui est formidable, c'est que des blancs et des noirs de tous les milieux écoutent notre musique") aurait été plus intéressant à traiter en profondeur. Et quand on connaît un peu l'histoire du groupe, on doute fort que tout ce que montre le film soit vrai (aucune mention des frictions entre Eazy E et Dr Dre). Quand les protagonistes sont présentés comme des victimes de l'industrie musicale et de leur manager véreux, on n'y croit pas trop.
La dernière partie rehausse un peu le niveau avec la réconciliation, quoiqu'un peu larmoyante sur la fin. Certaines choses auraient mérité d'être mentionnées, comme le contexte politique et culturel de l'époque, les années Reagan/Bush père et la politisation du rap avec des groupes comme Public Enemy et KRS One.
A voir même si on n'aime pas forcément le rap US, le sujet est assez intéressant. Certaines scènes sont toutefois inutilement sensationnalistes.
Suge Knight est vraiment décrit comme une ordure. Dr Dre a un peu le beau rôle, c'est trop beau pour être vrai. L'acteur qui joue Snoop Dogg ne lui ressemble pas trop.
L'Info Tout Court
Amateurs de rap ou non, Straight Outta Compton captivera tous les publics. Grâce à des acteurs remarquables, souvent inconnus, et une bande son exceptionnelle, ce biopic est bien plus que l'histoire de cinq gamins des ghettos. Dommage qu'une dramatisation à outrance et des clichés à tout va flinguent l'ensemble. Pour en savoir plus, lisez notre critique complète sur :
J'y suis allé, j'ai essayé, j'ai abdiqué.
Absolument pas fan du traitement de l'histoire du légendaire groupe de Compton. Voici pourquoi :
Film trop superficiel à mon gout, très (trop) Américain et d'une linéarité exceptionnelle (Temps dur -> Succès -> Temps dur -> happyness -> sadness -> Happy ending).
Certains choix d'acteurs étranges, même si Cube et Easy-E sont ressemblants, wtf with Snoop Dogg?
Bref, j'ai vu un documentaire réalisé par Noisey (Vice Magazine) cette semaine sur l'histoire de "Fuck the Police" bien plus intéressant, avec des archives, le point de vue de la police, la politisation du rap à la fin des années 80.
Absolument pas fan du traitement de l'histoire du légendaire groupe de Compton. Voici pourquoi :
Film trop superficiel à mon gout, très (trop) Américain et d'une linéarité exceptionnelle (Temps dur -> Succès -> Temps dur -> happyness -> sadness -> Happy ending).
Certains choix d'acteurs étranges, même si Cube et Easy-E sont ressemblants, wtf with Snoop Dogg?
Bref, j'ai vu un documentaire réalisé par Noisey (Vice Magazine) cette semaine sur l'histoire de "Fuck the Police" bien plus intéressant, avec des archives, le point de vue de la police, la politisation du rap à la fin des années 80.
Passionnant biopic sur les rappeurs américains du groupe NWA, réalisé par F.Gary Fray [Friday, Le prix à payer, Négociateur, Un homme à part, Braquage à l'italienne, Be cool, Que justice soit faite...] qui n'est pas étranger au monde musical puisqu'il a été réalisateur de clips au début de sa carrière. L'occasion den savoir plus sur un phénomène née au début des années 70, qui s'est popularisé plus 10, 20 ans plus tard et qui continue encore aujourd'hui de plaire au public. Mais derrière les rimes, il y a surtout des humains qui s'expriment, qui revendiquent quant ils sont bafoués, qui font vivre leur désir de créer. Ce film, d'une signature professionnelle indéniable, fait aussi émerger un acteur charismatique au nom de Corey Hawkins [2ème film après Non-stop] et rappeler o combien, Paul Giamatti [Truman show, Sideways, L'illusionniste, Shoot'em up, Very bad trip 2, Cosmopolis...], est un immense comédien...
Le film est bon rien à dire. La BO.. une tuerie mais ça on s'y attendait. Le casting est plutôt bon surtout l'acteur qui joue le rôle de Ice Cube mais honnêtement je m'attendais à un chef d'œuvre. J'ai aimé mais ce n'est pas le film de l'année en revanche c'est un film à voir au moins une fois
Le film est très divertissant. Si on aime la musique ça vaut le coup d'être vu, il présente bien le développement du Rap réaliste de la fin des 90s. Pour ce qui est du scénario c'est pas la même chose. Certains rôles sont plus édulcorés qu'ils sont sensés l'être et au contraire certains sont plus stigmatisés. Evidemment le producteur du film a un petit avantage par rapport aux autres.
Film a aller voir, mais attention quand même aux ames sensibles!
Film a aller voir, mais attention quand même aux ames sensibles!
Caine78
Il faut être clair : je ne suis pas la personne la mieux placée pour parler de « N.W.A : Straight Outta Compton », m'intéressant très peu au rap et connaissant tout juste de nom le groupe, et si j'apprécie le travail de Dr. Dre, je connais très mal celui des autres, connaissant bien mieux la carrière cinématographique que musicale d'Ice Cube : c'est vous dire. Maintenant, et même s'il m'a été un peu difficile de me sentir pleinement concerné par ce milieu pour le moins particulier, le travail est bien fait. La période est plutôt pas mal décrite, le contexte aussi : on revient vraiment aux fondamentaux du rap, très loin des insanités débitées régulièrement aujourd'hui (en France pour commencer, d'ailleurs), un vrai cri de rage pour se faire les porte-paroles de quartiers sacrifiés, méprisés, parfois avec une grande violence (même si le discours très explicite et certaines situations sont un peu appuyés, du moins répétitifs). Sans être fan de la musique, il serait de mauvaise foi de ne pas trouver de qualités au texte, tout comme l'implication de chacun des membres dans la réussite de l'entreprise. D'autant que globalement, le film est peu édulcoré (même si l'on pourra quand même trouver ce dénouement un peu « too much », en même temps, c'est probablement en grande partie comme ça que cela s'est passé) : il ne cache en rien les (grosses) tensions, les trahisons qui ont émaillé l'histoire de chacun, la position des uns comme des autre pouvant être, à de rares exceptions, justifiée. On ne s'ennuie pas, à l'image de comédiens impliqués et à la ressemblance physique souvent incroyable (mention spéciale pour O'Shea « Ice Cube » Jackson Jr.), sans oublier Paul Giamatti, remarquable en manager doué et quelque peu
spoiler:
manipulateur
. Si vous vous intéressez au rap et avez envie d'en savoir plus sur son « explosion », ce titre est fait pour vous, son professionnalisme et sa rigueur étant à saluer. Les autres pourront aussi y jeter un coup d'œil, apprendront quelques informations intéressantes sur ces années, sans pour autant être marqué. L'un dans l'autre, ça n'est pas si mal.
. Si vous vous intéressez au rap et avez envie d'en savoir plus sur son « explosion », ce titre est fait pour vous, son professionnalisme et sa rigueur étant à saluer. Les autres pourront aussi y jeter un coup d'œil, apprendront quelques informations intéressantes sur ces années, sans pour autant être marqué. L'un dans l'autre, ça n'est pas si mal.
Malgré une mise en scène conventionnelle, un biopic passionnant sur l'histoire du célèbre groupe de gangsta rap US, sur fond de violence et d'amitié, accompagné par une pléiade de titres mythiques.
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