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Caine78
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2,0
Publiée le 27 août 2015
Difficile d'écrire quoi que ce soit de très développé sur un film tel que « Dépression et des potes ». C'est souvent inintéressant, que ce soit à cause de certains personnages principaux ou secondaires, gonflants, pour ne pas dire absolument pas crédibles. Souvent bâclé, le scénario semble souvent en pilotage automatique : en gros, on voit si ça marche, et si ce n'est pas le cas... Ba tant pis, on laisse. Du coup, beaucoup de digressions et de scènes n'apportant rien à l'histoire, le résultat s'avérant en définitive extrêmement prévisible. Malgré tout, je dois avouer que certaines saillies m'ont bien fait rire et que lorsqu'Arnaud Lemort joue la carte de la franche camaraderie, il parvient à quelques scènes réussies, voire assez touchantes. Côté seconds rôles, on sauvera Laurence Arné, vraiment drôle en aveugle aussi attachante que sexy, et Gyselle Soares, sublime brune dont le pauvre Fred Testot se sépare dès les premières minutes sans que l'on comprenne le moindre instant pourquoi... Pas grand-chose à ajouter, si ce n'est qu'Ary Abittan éclipse assez aisément ses trois partenaires masculins, et que si cela se laisse donc tout juste regarder, cela s'oublie surtout très vite. Passable.
Un film à la "mes amis, mes amours, mes emmerdes" filon un peu usé. Quelques bons moments drôles sans être hilarants ponctuent ce film sans grande originalité.
Une comédie réalisée par Arnaud Lemort (réalisateur de "L'amour c'est mieux à deux") avec pour thème de fond la dépression et portée par un bon casting mais au scénario trop basique, trop inégal et un humour au ras des pâquerettes. Médiocre...
Quelques bons acteurs mais un film finalement sans intérêt, bourré de clichés et qui tourne en rond. Un peu d'humour (lourd) et peu de crédibilité. Mais le pire finalement, c'est que l'on accroche à aucun des personnage et que l'histoire n'arrive même pas à nous intéresser. Une comédie un peu ratée donc.
Fred Testot est aussi crédible en dépressif que Ribéry en professeur de littérature. Sans parler de son charisme de poulpe habituel. Jonathan Lambert reste le plus talentueux de cette petite bande
Bonne comédie avec pourtant un sujet plutôt dure à traiter. Beaucoup d'élément pour un film comique français d'1h30. Avec en plus certains gags très recherchés !
Dépression et des Potes ressemble fortement au précédent film d'Arnaud Lemort, L'amour c'est mieux à deux, ce qui n'est pas pour me déplaire. On retrouve les mêmes notions d'amitié, de complicité, de solidarité, entre une bande de potes s'apercevant souffrir tous de dépression. En fait, ce film m'a beaucoup fait penser à la trilogie du Cœur des hommes. Sauf que Le Cœur des hommes, c'est plutôt des quadras voire des quinquas. Là, on a plutôt affaire à des trentenaires qui bien qu'insérés dans la vie active avec femme et enfant en arrivent encore à se chercher. Je conseille ce film pour son quatuor d'acteurs venant là aussi de la télévision ou de la scène : Fred de Omar et Fred, Arié Elmaleh, Jonathan Lambert et Ary Abittan sans oublier Laurence Arné et Anne Depétrini qui a pris un coup de vieux, je trouve, depuis les années Canal et le Burger Quizz où elle était fréquemment invitée. Leur complicité, à ces quatre potes, est palpable. On sent qu'ils ont eu du plaisir à jouer ensemble et le spectateur jubile avec eux. Bien aidé, il est vrai, par des dialogues très drôles qui donne du rythme à cette comédie qui ne faiblit jamais. Quand on voit la médiocrité, par ailleurs, de certaines comédies françaises, Arnaud Lemort et toute sa troupe arrivent à donner du peps à ce genre que, moi-même, je décrie beaucoup. Or, là, quand c'est réussi et que ça fait mouche, je n'hésite pas à le dire non plus. Que ça continue ainsi.
La "dépression", on en parlera (vaguement), mais on n'en verra rien. Il s'agit uniquement ici d'un visa pour titre "rigolo"... et d'une minable sous-potacherie, mal écrite (dramaturgie consternante de bêtise, personnages façon baudruches), mal filmée, dialoguée pauvrement, et jouée par des acteurs de seconde zone. Le "réalisateur" (et auteur..) a été formé à l'école du stand-up - médiocrité intellectuelle garantie sur facture. Moralité : ce sont les spectateurs que guette la dépression, avec si pauvre produit !