Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 21 janvier 2013
J'ai été très déçu par ce film dont j'avais entendu parler à la radio et lu l'interview de la réalisatrice dans "A nous Paris". J'étais curieuse de voir une vision féminine de cette histoire et comment allait être traité le côté sexuel. Mis à part de jolis plans, toujours en mouvements, passer d'une image à l'autre, ça donne le rythme au film, mis à part cela, il ne se passe pas grand chose. Bohringer fait de la figuration, Casta est creuse, toujours dans la fuite. Poelvoorde est excessif, et encore, pas très convaincant dans le côté pervers. Bref, il y a mieux à voir.
Oeuvre singulière, Une histoire d'amour, a tout pour déconcerter... Peut-on parler de scénario, ou même de personnages?? Tout y est étrange, violant, inqualifiable!
Les amateurs de cinéma, du vrai cinéma apprécieront la beauté de ce film, ficelé d'une manière magistrale par une jeune réalisatrice ayant fait l'objet d'une pluie négative de critiques (injuste). Prenez donc votre parapluie et laissez de côté les opinions de gens ayant pour référence cinématographique des navets sans intérêts. Vous serez troublés par la violence de ce film, sur le plan moral, ce personnage sombre, et difficile à cerner qu'interprète superbement Benoit Poelvoorde. Laetitia Casta montre également ses talents d'actrice en interprétant cette femme fatale froide et sensible à la fois. Tout est impeccable dans ce film, les décors (design) sont somptueux, l'atmosphère est lourde, la bande originale de l'excellent Etienne Daho concorde parfaitement avec ce film original qui fait monter le cinéma vers le haut. Bravo madame Hélène Fillières
Nul! Perte de temps et d' énergie pas de scénario ennuyant !!!! Juste Benoit joue très bien le rôle du malade mental dans film mais film sans intérêt n'y émotion juste a mourir d' ennuie
Encéphalogramme plat... Très lent, très ennuyeux... Je vous le déconseille fortement ! Pour la deuxième fois de ma vie, j'ai quitté la séance avant la fin... Bon courage si vous allez le voir !
Je ne sais pas si l'engouement pour le sadomasochisme est lié à la publication de 50 nuances de Grey, mais ce film est torturé, lent et sombre... B. Poolvoerde est très bon, Laetitia Casta n'est pas actrice et ça se sent...
pas de dialogue, pas de suspense, pas d'émotion... 1h20 qui en paraissent 3... dommage car les acteurs réalisent une vraie performance. mais ça ne suffit pas, à mon sens.
C'était un film que je voulais voir... plutôt déçu ! Il est lent, trop sombre, trop ennuyeux bien que les acteurs soient, normalement, bons. Dans ce scénario, ça ne colle pas. Le meilleur moment, c'est la fin, ponctué par la bande originale d'Etienne Daho, là, ça a du sens ! A voir... si vous avez, heureusement, qu'une bonne heure à gâcher !
Le film est loin d'être mauvais et met bien en évidence le cheminement vers un drame annoncé. Les acteurs sont bons mais par rapport au personnage central du banquier que j'ai connu personnellement, Poelvorde exprime bien la perversité du personnage mais moins son brio intellectuel et il n'en a pas le charme vénéneux
5 étoiles pour ce film parce que je ne me retrouve pas dans ce "dézinguage" de certaines critiques. 5 étoiles parce que, pour une fois, voici un 1er film français ambitieux. Sûrement pas sans défaut, mais sacrement gonflé et ambitieux. Le parti pris est assumé, le film est sans concession. Rien dans ce film n'est "fabriqué pour plaire", et cela nous change des films concept censés fédérer le public. Au moins Hélène Fillières (que j'adore comme actrice, tellement belle, élégante et mystérieuse) affiche sa singularité par un film à la radicalité assumée. Elle a du cran cette fille. Quand j'entends décors glacés, film froid et que je lis : "du sous-Lynch", je dis que c'est vrai. Le film est glacé et glaçant, comme la solitude de ces deux êtres, que rien n'arrive à apaiser. Et c'est vrai il y a du Lynch, du Cronenbergh, du Gus Van Sant...Et si ce 1er film nous venait d'ailleurs (film scandinave par ex) on serait sûrement moins impitoyable....On crierait peut être à la découverte...Pourquoi vouloir comprendre qui sont les personnages, pourquoi vouloir de la psychologie là où la clé est dans le mystère ? Pourquoi expliquer ? Et que faudrait il expliquer ? C'est un film qui fait confiance à l'intelligence, qui pose question. C'est un film Lacanien aussi...sûrement trop peu en phase avec le "marché" mais à qui la faute ? Sûrement pas à l'ambition d'Hélène Fillières car, c'est certain, voilà une sacrée réalisatrice. Vivement son prochain film !
"Une histoire d'amour", film tiré de l'affaire Stern, souffre de nombreux défauts malgré deux acteurs qui se révèlent surprenants tant leur jeu est excellent, en particulier Benoît Poelvoorde remarquable dans le rôle du banquier pervers et psychopathe ! C'est donc d'autant plus dommage quand on détient cet atout comme point de départ ! En effet, la mise en scène très stylisée façon images de mode glacées dans des intérieurs au design clinique s'essouffle vite et ne suffit pas à donner une âme au film qui est une suite de scènes répétitives sans véritable construction, sans évolution sauf à fortiori dans l'exécution finale et pour cause ! Il est facile de nous montrer Richard Borringer comme un pantin inerte revêtu de son manteau en toutes circonstances jusqu'à en abuser et devenir très lourd ! Tout comme cette curieuse absence de figurants comme si ces deux "amants" vivaient dans une ville fantôme ! Le spectateur n'a de plus, jamais les clés pour pouvoir entrer dans la psychologie des deux personnages très perturbés et névrosés qu'on retrouve seuls puis tout à coup à deux, sans savoir pourquoi, où et même quand on se situe ! Trop de zones d'ombre finissent par lasser et décourager jusqu'à nous priver de tout l'intérêt que cette histoire aurait pu déclencher... Et donc l'ensemble devient vite inutile, stérile par manque d'imagination et de surprises qui auraient sans doute permis de donner toute la force attendue qu'essaient cependant de faire passer, mais en vain, nos deux héros !
Le film aurait du s'appeler "froid". La réalisatrice a choisit la facilité en restant à la surface de son sujet. On ne saura donc rien sur la névrose des personnages, le pouvoir économique, la soumission, l'emprise, le désir... Le pire c'est que quand on dit ça, on entend limite condescendant "ah tu veux des explications ? de la psychologie ? comprendre les personnages" ? Gus Van Sant est mon réalisateur préféré et il ne fait pas ça. Là c'est vide et lisse comme une pub chic : des personnages sans profondeurs et caricaturaux prononcent des mots creux, dans des décors ultra sobre et design (même les acteurs ne semblent pas vraiment prendre de plaisir avec leurs jouets de cuir, incarner leurs phrases...). Tout est surligné pour qu'on comprenne bien la solitude, la douleur, la recherche de la lumière, la passivité du mari... Bref, tout cela ne va pas très loin parce qu'elle n'en fait pas grand chose. On cherche vainement une petite place dans cette peut être fascination de la réalisatrice pour son sujet ? Dans le fait divers (affaire Stern), Jauffret s'étonnait que la meurtrière soit si séductrice avec son physique banal. Ici on se demande comment on peut rendre si peu excitante la divine Casta ?? (et dont le rôle semble trop grand pour elle pour jouer la violence/faille/névrose face à la puissance de Poelvoorde). C'est d'autant plus dommage que l'idée de jouer avec les clichés sado/maso ne fonctionne pas vraiment. Par certains côtés on est dans du sous-Lynch ou sous-Gandrieux ("Sombre" que j'adore et auquel j'ai pensé). Mais il n'y a là ni chair, ni amour et juste l'apparence du mystère.