Dommage , super casting pour Poelvoorde qui est né pour les rôles dramatiques . J'adore Casta aussi , mais là elle est pas à sa place. J'adore aussi Kateb , mais le retour en avion apporte rien a l'histoire.
Et Fillières , je la préfère en tant qu'actrice pour l'instant. La réalisation n'est pas assez aboutie et la musique est trop présente .
Encore une fois dommage , tous les ingrédients étaient la mais ça manque de cuisson.
"Une histoire d’amour, c’est tout le paradoxe d’une relation entre deux êtres. Chez Filières, la relation ambiguë qui unit le banquier et la jeune femme, anonymes, est d’abord corporelle. Mais la passion qui nait ne saurait concerner les êtres mais leurs gestes et leurs actions. La relation sado-masochiste dans laquelle les deux personnages semblent chercher une digression à leur existence proprette tourne à l’obsession. De caractères détestables, ils ne trouvent satisfaction dans l’autre que dans son absence de limite. Le film est radical, sans violence d’effets, mais avec une brutalité des mouvements et des heurts."
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"Les histoires d'amour sont des planètes privées. Elles se volatilisent quand leurs habitants les ont quittées . Elles obéissent à des lois inconnues du reste de l'humanité., inconnues même de ceux qui les ont habitées". C’est par cette jolie métaphore tirée du roman de Régis Jauffret, « Sévère » qu’Hélène Fillières ouvre son film. Ainsi elle tente de clore d’entrée la polémique née autour du livre puis du film sur l’utilisation du fait divers survenu le 28 février 2005 où le riche banquier Edouard Stern avait été rétrouvé mort de quatre balles dans son appartement de Genève. La suite a révélé la nature sado masochiste des rapports que Stern entretenait avec sa maîtresse Cécile Brossard. La fin d’un prince de la finance ensseré dans une combinaison de latex attisa immédiatement tous les fantasmes et ce ne sont pas moins de trois livres de fiction qui ont été directement inspirés de cette sordide histoire. Hélène Fillières actrice vedette de la série Mafiosa s’intéresse immédiatement au sujet qu’elle décide de porter à l’écran pour sa première réalisation. Un rapprochement pas si surprenant quand on pense à la sexualité compliquée de Sandra l’héroïne de Mafiosa. Malgré l’environnement sulfureux du film, Hélène Fillières réussit parfaitement à nous faire oublier son contexte pour nous plonger au cœur de cette relation amoureuse sans issue qui détruit à petit feu les deux amants. Chacun se méprend visiblement sur les intentions de l’autre, le banquier pensant que la jeune femme n’en veut qu’à son argent et cette dernière caressant peut-être le rêve fou qu’une telle relation destructrice puisse évoluer avec le temps sur des eaux plus calmes. Le film pose de multiples questions sur le pouvoir et son rapport avec la mort . Le banquier reclus dans son obsession de tout contrôler montre à plusieurs reprises sa souffrance face à son incapacité à l’empathie qui se traduit par un besoin irrépressible d’humilier ses proches en public. La scène du restaurant avec l’avocat joué par Jean-François Stévenin est à ce sujet très éloquente des conflits internes qui minent le banquier. Cette insassiabilité qui trouve un maigre éxutoire dans les rapports de domination sexuelle qu’il exige de la jeune femme amène progressivement le banquier à jouer avec la mort pour envisager une issue possible à son dilemme intérieur. C’est ce que n’a pas su voir la jeune femme qui n’était peut-être au final là que pour être l'instrument du geste libérateur inconsciemment voulu par le banquier. Mais comme le dit si bien la métaphore introductive « Les histoires d’amour sont des planètes privées » et personne ne peut se mettre à la place des protagonistes. Hélène Fillières dirige merveilleusement ses deux acteurs, parfaits dans leurs registres respectifs, les amenant exactement au ton juste dans chacune des scènes, notamment Laetitia Casta qui démontre ici de manière définitive ses aptitudes de comédienne après un apprentissage que l’ancien mannequin a voulu patient et graduel. Quant à Benoît Poelvoorde il ajoute une couleur de plus à sa palette d’acteur protéiforme dans un registre déjà affleuré en 2005 dans le très inquiétant « Entre ses mains » d’Anne Fontaine. Le choix esthétique de décors glaçants tout à la fois raffinés et impersonnels éclairés en clair-obscur renforce l’irréalité de cette descente aux enfers dont on devine les ravages dans le regard faussement serein de la jeune femme . La musique d'Etienne Daho qui rappelle souvent celle de Brian Eno est complètement raccord avec l'atmosphère distillée par la caméra de la réalisatrice. Un grand premier film d’une auteure qui n’a pas peur d’affirmer son point de vue, injustement boudé par une partie du public et de la critique .
Benoît Poelvoorde peut tout jouer. Tueur, sosie, boulet, psychopathe, père retrouvé, anarchiste et maintenant sadomasochiste. Cet homme est tout ça à la fois, et bien plus encore. Son parcours au cinéma est à l'image de l'homme : instable. Tous ses films défilent et ne se ressemblent pas : il y a des navets mais aussi des perles et des oeuvres qui ne ressemblent à aucune autre. Poelvoorde a démontré qu'il était le meilleur acteur de sa génération pour son don de se métamorphoser en n'importe qui, et pour sa capacité à pouvoir tout interpréter avec une justesse folle, un charme démesuré. Mais parlons d'Une histoire d'amour, très moyen. Contrairement à l'acteur, excellent.
Une femme trompe son mari avec un banquier. Le premier ne réagit pas, alors que le second entretient avec elle une relation violente et dangereuse. Par son titre et l'intention de ne pas mettre de noms aux personnages, Hélène Fillières a voulu faire de son sujet une histoire universelle, qui pourrait toucher tout le monde. Cela ne marche pas du tout puisque les protagonistes en question sont très riches (l'homme incarné par Poelvoorde est la 36ème plus grande fortune de France), et ne correspondent en aucun cas à « Monsieur tout le monde » .
Outre cela, ce qui devait être une « histoire d'amour » est au bout du compte tout sauf passionnante. L'écriture très répétitive enferme ce couple qui semble s'ennuyer, à l'image des spectateurs qui les regardent. La pseudo ambiance de film noir mêlée au thriller psychologique, ainsi que l'excellente BO de Daho ne changera rien à l'affaire : Une histoire d'amour s'avère plat et fade.
Nous l'avons dit plus haut, Poelvoorde est une fois de plus irréprochable en interprétant un homme ambigüe, supérieur et sûr de lui en public, et totalement soumis en privé. Face à lui Casta n'est qu'à moitié juste, et l'on peine à croire à son personnage de femme amoureuse mais déboussolée. Inégal, maladroit et étrangement pudique, Une histoire d'amour n'est pas le film qu'on attendait.
Atmosphère glauque et sordide, sûrement très proche de celle de "l'affaire Stern", soit, mais je n'ai pas du tout accroché et me suis même franchement ennuyée. Juste un profond dégoût pour ce banquier lascif et pervers dont la mort est, finalement, comme une évidence et un "soulagement". Etait ce l'objectif d'Hélène Fillières ? Si c'est le cas, bravo, car c'est totalement réussi.
J'attendais de voir cette réalisation avec impatience, adorant Benoit Poelvoorde (et beaucoup plus dans des rôles mélancoliques, voire dramatiques que dans des rôles comiques). Je l'avais trouvé fantastique dans le film "Entre ses mains". Avec "Une histoire d'amour", je pensais qu'un tel sujet (liaison sulfureuse +++) pouvait donner un résultat à la hauteur de mes espérances.... Ma déception n'en fut que plus immense. Certes, Benoit Poelvoorde comme Laetitia Casta s'en sortent convenablement au niveau de l'interprétation (ils ont du mérite étant donné ce que la réalisatrice devait leur demander....) car le film est d'un creux inqualifiable. Il est long, l'éclairage sombre est à fuir, les dialogues, pour le peu auxquels nous avons droit, n'apportent rien... On ne ressent aucune émotion. On ne ressent rien. Vraiment à éviter +++
Hélène Fillières à trop voulu épuré le cadre spatio temporel, tout est beaucoup trop fait en marge. C'est sans saveur , sans passion. Et inévitablement on s'ennuie. Autre problème , la direction d'acteurs est catastrophique. Tout est stéréotypé dans ce film.
Un film sombre et dérangeant. Inspiré de l'affaire STERN, la réalisatrice ne nous donne que très peu de clefs pour comprendre la relation, particulière, qui unit ce banquier détestable et sa maîtresse. Vraiment dommage car le sujet aurait pu, à mon humble avis, être beaucoup mieux exploité. Benoît Poelvoorde et Laëtitia Casta sont remarquables, un point qui permet de sauver le film...
Mon dieux quelle nullité , comment peut on en arriver la ???? Le sujet est mal traiter , des acteurs pas a leur place , une ambiance glauque lourde et ennuyante , ne perdez pas votre temps ...
Cette " histoire d'amour " souffre d'un manque d'originalité, de profondeur et ainsi de talents. Un scénario plutôt intéressant mais mal réalisé. Cependant des dialogues légers, et des acteurs peu crédibles. Je ne recommande pas ce film !
Film très singulier qui n'est pas à aimer ou détester, pas toujours facile à regarder. Excellent jeu d'acteurs, sombres et intenses, Laetitia Casta sublime tout comme Boringer dans son rôle si particulier. Sans oublier la bande originale présente à chaque instant, qui colle à l'histoire et qu'on adore adorer...
où est le scénario? Il n'y en a aucun. les scènes sans aucun enjeu, sans aucune émotion s'enchainent une à une dans une lumière atroce. On dirait que tout a été filmé en HI8. les comédiens? perdus, ils attendent leur cachet tranquillement en écoutant la réalisatrice les diriger en leur débitant des sornettes sur leur personnage...Cela se veut sulfureux, c'est juste petit bourgeois. Bref, à voir si l'on veut encore se faire une idée du cinéma français dans toute sa splendide nullité.