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Kubrock68
42 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juillet 2013
Une homme riche rencontre une jeune femme et s'établit entre eux une relation sado-maso. Le film tiré d'une histoire réelle est très sobre dans sa réalisation. La plupart des plans sont des travelling avant ou arrière ou latéraux, le tout sans trop de musique. Les scènes s'enchainent sans coutures. Cela peut désarconner, mais c'est ce qu'il m'a plu. Il n'y a pas d'explications psychologiques et c'est encore mieux. Poelvoorde et Casta sont simplement prodigieux dans leurs rôles. C'est clairement pas un film grand public, mais plutôt une belle réussite.
A partir d’une histoire réelle et de son interprétation, Hélène Filières signe un film qui a pour lui une vraie volonté de s’en tenir à un projet. Mais il manque beaucoup trop de choses et certains choix sont trop étranges pour que ce soit un film réussi.
Qui n'a pas rêvé d'être fouetté par Laetitia Casta en combinaison de latex ?! La réalisation de ce fantasme justifiat, à lui seul, l'intérêt suscité par ce film très attendu On sait qu'Hélène Fillières a adapté le livre de Régis Jauffret, inspiré de la sulfureuse affaire Stern : un richissime homme d'affaire assassiné par sa maîtresse. Séance SM qui tourne mal ? Ou crime crapuleux déguisé ?
Le livre était intitulé "Sévère". Le titre du film laissait augurer une approche plus sensible et somme toute plus intéressante. Hélas, la réalisatrice échoue à démontrer qu'une histoire d'amour peut se cacher derrière une relation SM. La relation qui unit les deux héros nous reste incompréhensible. La faute à une distribution calamiteuse. Poelvoorde, aussi sexy qu'un chicon au jambon, surjoue le milliardaire torturé et détestable, dominant dans sa vie professionnelle et aspirant à être dominé dans sa vie sexuelle. Casta est belle et se tait, laissant totalement opaque un personnage dont on peine à percer les motivations. Leur couple ne fonctionne pas. Le film tourne à vide et ne réussit même pas à provoquer la plus petite excitation. C'est bien le moindre qu'on pouvait pourtant en attendre.
Un film sombre et dérangeant. Inspiré de l'affaire STERN, la réalisatrice ne nous donne que très peu de clefs pour comprendre la relation, particulière, qui unit ce banquier détestable et sa maîtresse. Vraiment dommage car le sujet aurait pu, à mon humble avis, être beaucoup mieux exploité. Benoît Poelvoorde et Laëtitia Casta sont remarquables, un point qui permet de sauver le film...
Nul! Perte de temps et d' énergie pas de scénario ennuyant !!!! Juste Benoit joue très bien le rôle du malade mental dans film mais film sans intérêt n'y émotion juste a mourir d' ennuie
4 554 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 31 août 2020
Ce film pourrait presque être une publicité pour les avantages du Sado Masochisme. Le personnage masculin principal est en colère, très en colère et misanthropique. Il ne peut contenir son dégoût pour l'humanité nulle part ni avec personne. Malgré son énorme richesse et ses relations politiques c'est un petit garçon perdu dans le monde déroutant des relations adultes. La seule chose qui peut lui offrir du plaisir, du réconfort et un calme temporaire. C'est le dur amour du personnage féminin principal. Elle est plus jeune, bien faite et jolie et elle sait ce qu'il veut. Bien qu'elle ne le lui donne pas jusqu'à ce qu'il le lui demande. Malheureusement il n'y a guère plus dans le film que cela. Laetitia Casta est magnifique et Benoît Poelvoorde joue de manière convaincante l'homme d'âge moyen douloureusement en colère mais leurs motivations et leurs histoires restent inconnues. Peut-être sont-ils dans le livre sur lequel il est basé ce film et ceux qui l'ont lu peuvent remplir les blancs mais en tant que film cela vous ne laissera pas convaincu ou pire confus. Au moins deux des scènes de bondage/sexe sont bien réalisées et révèlent une certaine compréhension de ces pratiques. Et pour être honnête Laetitia Casta a l'air vraiment bien dans le latex et surtout convaincante en tant que dominatrice réticente. Cependant vous pourriez isoler ces scènes intimes et avancer rapidement dans le reste du film et vous auriez toujours plus ou moins la même compréhension de l'intrigue que si vous le regardiez en entier. Il y a alors du plaisir à avoir si vous êtes ici pour les scènes de bondage seul. Mais pas en tant que drame traité sur les relations. Le titre original est Une histoire d'amour. Mais sur l'exploration du psyché du ou des pratiquants il a remarquablement peu de choses à offrir...
J'ai entendu parler dans la presse de ce film à l'automne et j'avais décidé de le voir à sa sortie. L'histoire est très inspiré de l'affaire Stern. Ce film est un drame difficile, prenant, angoissant. Les deux acteurs sont sincèrement excellents. B. Poelvoorde est parfait dans le rôle du banquier méprisant, détestable et L. Casta restitue bien toute la souffrance émotionnelle, sentimentale, endurée par cette femme à cause de cet homme. La réalisatrice a produit un très bon film vraiment bien fait : du suspense, de la tension, de l'émotion... Sans avoir adoré, j'ai réellement apprécié (d'autant que j'ai déjà vécu une fois le fait d'aimer énormément un homme qui me prenait plutôt pour un jouet sexuel et qui ne m'aimait pas comme je l'aimais).
Benoît Poelvoorde peut tout jouer. Tueur, sosie, boulet, psychopathe, père retrouvé, anarchiste et maintenant sadomasochiste. Cet homme est tout ça à la fois, et bien plus encore. Son parcours au cinéma est à l'image de l'homme : instable. Tous ses films défilent et ne se ressemblent pas : il y a des navets mais aussi des perles et des oeuvres qui ne ressemblent à aucune autre. Poelvoorde a démontré qu'il était le meilleur acteur de sa génération pour son don de se métamorphoser en n'importe qui, et pour sa capacité à pouvoir tout interpréter avec une justesse folle, un charme démesuré. Mais parlons d'Une histoire d'amour, très moyen. Contrairement à l'acteur, excellent.
Une femme trompe son mari avec un banquier. Le premier ne réagit pas, alors que le second entretient avec elle une relation violente et dangereuse. Par son titre et l'intention de ne pas mettre de noms aux personnages, Hélène Fillières a voulu faire de son sujet une histoire universelle, qui pourrait toucher tout le monde. Cela ne marche pas du tout puisque les protagonistes en question sont très riches (l'homme incarné par Poelvoorde est la 36ème plus grande fortune de France), et ne correspondent en aucun cas à « Monsieur tout le monde » .
Outre cela, ce qui devait être une « histoire d'amour » est au bout du compte tout sauf passionnante. L'écriture très répétitive enferme ce couple qui semble s'ennuyer, à l'image des spectateurs qui les regardent. La pseudo ambiance de film noir mêlée au thriller psychologique, ainsi que l'excellente BO de Daho ne changera rien à l'affaire : Une histoire d'amour s'avère plat et fade.
Nous l'avons dit plus haut, Poelvoorde est une fois de plus irréprochable en interprétant un homme ambigüe, supérieur et sûr de lui en public, et totalement soumis en privé. Face à lui Casta n'est qu'à moitié juste, et l'on peine à croire à son personnage de femme amoureuse mais déboussolée. Inégal, maladroit et étrangement pudique, Une histoire d'amour n'est pas le film qu'on attendait.
Personnages froids mis dans une ambiance glaciale, mise en scène pouvant soutenir la thèse d'un suicide par procuration dédouanant la coupable-victime ??
Benoît Poelvoorde est excellent, et la débutante Hélène Fillières fait preuve d'une certaine virtuosité dans la réalisation. Il y a une ambiance. Mais aussi beaucoup de faiblesses dans le scénario, comme par exemple le personnage joué par Richard Bohringer, complètement inutile, qui passe tout le film à parcourir de long en large son appartement. Les clichés sont un peu faciles, tels le riche forcément pervers et manipulateur, le ministre complètement cynique, et la jeune femme à la fois vénale et un peu amoureuse tout de même. On ne comprend pas bien pourquoi le personnage joué par Poelvoorde lui propose un million de dollars et le mariage. Toute cette histoire reste obscure, inexpliquée, et peu à peu on décroche du film. Mais la voix off nous avait prévenus dès le début : les histoires d'amour sont des planètes privées. Ceux qui y sont extérieurs ne peuvent en comprendre les règles. D'accord, mais si on ne peut pas comprendre, pourquoi en faire un film? On n'adhère pas à cette histoire d'amour entre un pervers irresponsable mais bourré de tune, et une jeune femme un peu paumée. C'est inspiré d'une histoire vraie, mais l'histoire vraie était certainement beaucoup plus une sombre histoire de cul et de fric qu'une histoire d'amour. Décider qu'il s'agissait d'une histoire d'amour, c'est un peu mentir, et du coup on sombre dans la caricature, et dans la contradiction. D'un côté le personnage joué par Poelvoorde est trop caricatural, même si l'acteur accomplit une redoutable performance. De l'autre, celui joué par Laetitia Casta est trop contradictoire : comment peut-elle aimer une ordure pareille? Comment peut-elle être assez bête pour attendre quelque chose de lui? Comment peut-elle se prêter de si bonne grâce à ses jeux abjects, et espérer qu'il lui donnera un jour autre chose? Décidément tout cela est un peu trop tordu et bancal, et par moments ça frôle le n'importe quoi.
Poelvorde n'est absolument pas crédible. Mais qui donc a ou avoir l'idée de le caster en banquier maso ? Quand il parle on a envie de rire. Casta s'en sort pas trop mal mais le film est lent et mou. C'est même pas un petit basic instinct français !
film emmerdiffiant, sombre, et déstiné a un public réduit garder vos economie surtout en periode de crise, pour un autre film j'ai quitter la salle avant la fin L'année commence mal pour le cinéma français avec un navet pareil Encore un film français qui va quiiter l'affiche avant que la colle soit seche !
Une photo magistrale malgré un scénario un peu laborieux ... Le jeu des comédiens laisse un peu perplexe malgré une présence soutenue et un couple improbable, J'ai tout de même été agréablement surpris par ce dernier, assez convaincant. Bravo surtout aux décors et à la musique... Hélène à suivre...