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ericAparis
22 abonnés
207 critiques
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4,0
Publiée le 1 février 2014
Le meilleur film de Q Dupieux à ce jour. Un univers unique dans lequel il faut se laisser embarquer. C'est drôle, poétique, décalé, bref, jubilatoire. En plus c'est beau, des cadres magnifiques et c'est bien joué ! J'ai adoré :-))
C'est le genre de film qu'il faut avoir vu dans sa vie parce qu'il dérange les cadres du cinéma, de la composition et du scénario. C'est une histoire assez simple qui ne mériterait même pas un court-métrage, mais qui ici, devient un film sans suspens que l'on regarde du début à la fin. Analyse des personnages, des comportements, emprise sur la réalité exacerbée. A regarder ce film on comprend mieux, ou pas du tout, les gens qui nous entourent.
Quentin Dupieux est un peu l'André Breton du cinéma. Après deux films absurdes, le réalisateur ne se détache pas de son genre favoris, dans ce film d'une heure trente. Wrong se joue des vraisemblances et en profite pour questionner le spectateur sur ses habitudes et sur tout ce qui lui semble naturel (le quotidien et la normalité). Si Dupieux y arrive avec succès, c'est de justesse cette fois-ci. En effet, trop d'absurde tue l'absurde et le discours du réalisateur semble déjà s’essouffler voir se répéter. Tout comme Rubber, le scénario de Wrong tient sur une ligne, et le réalisateur tente de cacher cette faiblesse en ajoutant des moments parfois drôles ou émouvants, mais qui sonnent creux, dénués de sens ou de logique... Et en effet, on sent passer les 1h30 de film. Conclusion,Wrong aurait mérité d'être un moyen-métrage et non un long...
Très beau, c'est aussi esthétiquement poétique que surréaliste. Les acteurs sont parfaits (Plotnick brise l'écran) et vous emportent dans cet univers incroyable, et avec beaucoup d'humour. BRAVO.
Film à voir et surtout à soutenir en FRANCE ! Vous ne le regretterez pas.
Quentin Dupieux signe un film absurde . Eric Judor incarne un jardinier. William Fichtner interprète Maître Chang. Une très belle fable insensée sur l'amour entre un maître et son chien.
L'absurde ne s'incarne pas uniquement dans une incohérence quotidienne et segmentaire, c'est ce que Wrong ne saisit à aucun moment ; résultat, un film idiot avant tout, ennuyant et avec très peu d'idées nouvelles...
De par sa double identité musicale et cinématographique, Quentin Dupieux (ou Mr Oizo) a su se forger une certaine réputation auprès des amateurs de culture abracadabrantesque. Deux ans après les agissements d’un pneu serial killer dans Rubber, le réalisateur s’attaque à un monde qui ne tourne pas bien rond. Celui où Dolph a perdu Paul, son fidèle canin. Celui où Master Chang se livre à un bien curieux passe-temps… L’ouverture donne sans détour le ton décalé au possible du long-métrage, qui se poursuivra ad nauseam. Là se trouve d’ailleurs le principal vice du film : plutôt que d’attribuer à Wrong une véritable originalité, Dupieux a vite fait de noyer son œuvre dans un océan d’artifices auxquels on adhère ou pas. Malgré quelques prouesses visuelles, il ne faut pas oublier que l’univers made in China mis en place n’est là que pour camoufler l’imposture qu’est ce cruel manque d’originalité. Après tout, un homme qui part à la recherche de son chien pendant une heure et demi, c’est à ne pas négliger. Par ailleurs, au cours de la chasse au trésor vécue avec un engouement peut-être trop présent par Dolph – très bien interprété par Jack Plotnick –, c’est le long-métrage tout entier qui finit par s’essouffler pour finalement laisser placer à un certain ennui. Rien ne pourra changer cela, pas même la pluie qui s’abat violemment dans les bureaux – un des nombreux excès gratuits que se permet le réalisateur du début à la fin. Toutefois, Wrong dispose tout de même de quelques qualités. Bien que rares, elles n’en demeurent pas moins présentes. Evoquons, sur le tas, quelques moments parfois drôles, tandis que la majeure partie d’entre eux finit par s’avérer lourdingue à force d’être exploitée encore et encore. Ensuite, si l’on peut considérer cela comme une qualité, Eric Judor parvient enfin à ne pas être trop agaçant, toujours dans le rôle de l’idiot du village cependant. Pour finir, la bande-originale de Wrong, signée elle aussi par Quentin Dupieux (aka Mr Oizo), possède un certain charme volontairement kitsch qui apporte au film ce côté caricatural, vis-à-vis des films à suspense grossiers où les méchants sont des stéréotypes ambulants. En conclusion, ce n’est pas l’agaçant côté too much de Wrong qui parviendra à faire de ce dernier un long-métrage regorgeant d’originalité. Si l’humour absurde trouve indéniablement sa place dans le film de Dupieux, il serait temps de se demander où est le but de toute cette affaire.
Genre : absurde. ça serait bien de le savoir avant même si on le devine un peu, à ce point son style est absurde et c'est tout, ni comédie, ni drame. Des idées intéressantes et quelques drôleries mais il faut être sous drogues pour que ça passe bien. Au final il n'amène rien et est souvent oppressant. On ne fait pas de poésie avec n'importe quoi, n'importe comment. (N'est pas Rémi Gaillard qui veux tiens).
Ce film est exceptionnel... Rubber avait placé la barre très haut dans le thème du non-sens, du "no reason" alors j'avais peur que Wrong ait du mal à suivre... Ce n'est pas du tout le cas, Wrong s'inscrit totalement dans ce registre, mais d'une manière bien différente... Ayant regardé tous les films de Dupieux, on retrouve les idées de nonfilm et de Rubber.
D'après moi (ceci n'est que mon interprétation) l'intrigue "principale" du chien perdu est complètement accessoire aux autres scènes... Le vrai message, la vraie réflexion de Dupieux est a chercher dans les autres intrigues, les autres scènes, et c'est ce qui pourrait justifier ce titre de "Wrong" qui s'oppose à la traditionnelle intrigue centrale entourées d'histoires secondaires...
Comme toujours la BO homemade colle parfaitement aux scènes...
Bienvenue au pays de l'absurde. "Wrong" porte bien son nom en nous proposant uniquement des situations improbables. Un style particulier totalement surréaliste qui, dans l'idée était à exploiter, mais qui sur 1h30 devient vraiment lourd. Quentin Dupieux et sa réalisation ne m'ont pas convaincu, contrairement au jeu de Jack Plotnick. Quant à Eric Judor, que fout-il là ? A part tirer le film vers le bas... Je regrette également la présence de l'excellent William Fichtner. Bref, un choix d'acteur inefficace (mis à part bien entendu Mister Plotnick) pour ce film qui n'est en aucun cas une comédie. Au final on ne retient que l'idée ; on aurait aimé voir ce projet dans les mains d'un autre cinéaste, un qui n'aurait pas eu peur d'exploiter cette idée plus profondément en servant une histoire un peu plus alléchante qu'un chien disparu. Au bout de 5 minutes le délire est compris, on flotte sur ce film sans jamais réellement avancer, mais on ne peut pas lui reprocher le fait qu'il soit original et décalé. Il y avait tellement mieux à faire sur un monde dénué de toute logique...
J'avais déjà beaucoup aimé "Steak" de Quentin Dupieux, j'avais donc très envie de voir "Wrong" et je n'ai pas été déçu loin de la.
Dupieux trace sa route dans le cinéma expérimental, voir psychédélique et totalement barré dans la forme parce-que fond il y a, comme dirait Yoda. Tous ces personnages sont loufoques, têtus et con aussi il faut le dire. Le film est aussi une réflexion sur la vie, sur les choix, sur l'entêtement. Un mec perd son chien il essaye de le retrouver par amour, une femme débarque dans sa vie et le déconcentre de son objectif, son jardinier ne se souci que du jardin. Un jardinier avec un accent Français très prononcé.
Et puis un ami qui part en road trip. Aaaah quand on à une idée en tête, on peut conduire une voiture dans le désert jusqu'à l'infini.
Il pleut dans les bureaux (il pleut toujours dans ces bureaux tristes).
C'est un film burlesque très drôle et très sérieux. J'ai vraiment craqué quand j'ai vu William Fichtner en Chinois spirituel qui kidnappe des chiens, oh et puis l'accent chinois qu'il prend et son jeu, j'ai trouvé ça hilarant.
C'est étrange et bizarre. J'adooore.
Les gens le compare Dupieux à David Lynch, on pourrait aussi bien dire Gregg Araki ou les Coen pour l'imagination et le style.
On ne sait pas comment le film va finir.
La mise en scène est très bien. c'est bien réalisé et l'image est belle.
Quentin on en redemande, mais faudrait que tu revienne en France un peu, hein tintin.
L'histoire du wrong man dans la wrong situation au wrong moment... non, bien sûr de la part de M. Oizo, c'est plus subtil que ça.
Quel plaisir de voir des films différents, bien sûr, c'est peut-être facile, peut-être réservé aux aficionados, mais quelle importance quand on ressort le sourire aux lèvres vu qu'on était le public visé ?
Le début est un peu raide, mais dès la scène du logo de la pizza, on sait que ce sera aussi réussi que “Rubber”. C'est filmé d'une manière étrange, toujours au reflex numérique et aux optiques ultra lumineuses, mais avec un traitement colorimétrique blanchâtre qui fait également son originalité.
Ensuite, les situations s'accélèrent dans l'absurde, et Eric Judor n'est étonnament pas le moins déméritant. Beaucoup de thèmes spécifiquement américains sont traités du bout de la lorgnette d'un frenchie, mais tellement noyés sous les aberrations scénaristiques que l'on ne peut rien conclure, ce qui est sans doute le but.
Moins spectaculaire que “Rubber”, plus ambitieux et sympathique.
Attention, à force de commettre des ovnis, on va finir par apprendre que M. Oizo est un alien...
J'aime beaucoup l'univers de Quentin Dupieux et particulièrement l'univers de ce film. C'est audacieux , déjanté et même poétique je trouve. J'adore ça. Très bon film.