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    Wrong
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    3,3
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    242 critiques spectateurs

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    GéDéon
    GéDéon

    92 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2023
    Sorti en 2012, le troisième long-métrage de Quentin Dupieux est une encyclopédie du non-sens. Si on retrouve l’univers déjanté du réalisateur, le côté absurde est moins loufoque que d’habitude. Certes, les aventures de cet homme ayant perdu son chien donnent lieu à des rencontres improbables, avec des personnages aux réactions décalées (mention spéciale à Éric Judor). Mais l’ensemble reste trop sage et finit même par tourner en rond. Bref, une œuvre qui aurait mérité plus de peps ou une durée plus courte.
    JeffPage
    JeffPage

    41 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Après Rubber, Dupieux poursuit dans le cinéma non-sense avec cette histoire d'un homme qui recherche son chien. Multipliant les situations et les personnages déjanté, Dupieux nous transporte dans son monde, à mi-chemin entre rêve et réalité, rythmé par la musique électronique de Mr Oizo (Dupieux). On se marre du début à la fin tant les situations sont barrés. Côté acteur, en plus de Jack Plotnick qui semble perdu dans ce monde, on retiendra la performance d'Eric Judor et son accent pourri. Un film fabuleux qui montre que Dupieux en à encore sous le pied après la merveille Rubber.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

    Réduire Wrong à un collage de saynètes surréalistes serait mal jauger le talent de Quentin Dupieux réalisateur qui, s’il cultive un certain goût pour l’aléatoire, le décalé, l’improbable et le n’importe quoi, parvient à imposer un univers singulier dans le paysage cinématographique Français depuis sa première réalisation ( "Nonfilm" en 2001 ). Et si faire abstraction de tout raisonnement intellectuel parait être la meilleure solution pour appréhender son travail, son nouveau bébé déroge (quelque peu) à cette règle : Tout le non-sens invoqué dans Wrong n’entache en rien la crédibilité et la cohérence d’un film par ailleurs très soigné visuellement. La nuance est subtile mais a toute son importance...

    Ma critique complète sur :
    www.generationcinema.over-blog.fr
    Auto
    Auto

    29 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2013
    Rubber n’était-il qu’un coup de chance ? Qu’un bel accident de parcours dans la carrière de Quentin Dupieux ? Ce serait un peu être un hater médisant que de se poser cette question car si nous prenons la peine de revoir la vidéo de « Flat beat » mettant en scène son avatar fumant des saucisses en guise de cigare, nous pouvons nous rendre compte que depuis le début et ce malgré l’emballage hype qui entoure ses productions, Mr Oizo n’a jamais dévié de sa ligne directrice. C’est un auteur singulier qui fonctionne selon ses propres références et codes narratifs aussi bien dans le cinéma que dans la musique même si dans la deuxième catégorie il me parle moins.

    L’introduction de Rubber son deuxième film dans laquelle un policeman fait un long discours au spectateur pourrait être vu comme un tutoriel où Quentin nous indique comment envisager son cinéma : « Tout les grands films contiennent une part importante de no reason parce que la vie en elle-même est pleine de no reason » Dans Wrong, le palmier qui se transforme en sapin pour no reason, les bureaux envahis par la pluie pour no reason ou le réveil qui indique 7h60 par exemple renvoient directement à ce discours. C’est donc encore à une apologie de l’absurde et du non sens que nous auront affaire dans sa dernière œuvre. Le talent de Quentin réside dans sa capacité à faire sortir de ce non sens, de ce vide quelque chose. Une logique, une musique, une poésie de l’absurde et au final même si il n’a rien dit, on sort de la séance avec l’impression d’avoir compris ce néant qu’il avait à nous transmettre.

    Comme je l’ai laissé entendre, l’emballage du produit est très soigné. Belles images d’une Amérique fantasmée, musique expérimentale qui sera téléchargé sur Itunes par les gens dans le vent et surtout, casting étonnant composé d’habitués du réalisateur (Jack Plotnick, Eric Judor ) et de rescapés de sériés télé U.S (William « Prison break » Fichtner et my man Steve « East fuckin bound and dawn » Little). Wrong est donc un film convaincant.

    Cependant, je ne peu m’empêcher de me dire qu’avec ce que je baptiserais son « Diptyque de l’improbable » Quentin à atteint les limites de ce que cette approche du cinéma pouvait proposer. L’effet de surprise Rubber est passé, et si à l’avenir il nous présente encore un film voisin il risque fort de passer pour un rabâcheur. Une boucle est donc bouclé et à présent Mr Oizo va devoir faire la chose la plus dure pour un artiste se réinventer.
    Florent S.
    Florent S.

    26 abonnés 649 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    Une atmosphère unique qui tombe dans une incohérence parfois trop poussée..
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Non-film (1er film de Dupieux) était un chef d'oeuvre, steak était trés drole, rubber interessant, mais là...ce n'est qu'ennui profond.... le ton décalé ne fonctionne pas, il n'y a pas d'enjeu, c'est tellement clinique, froid et décalé, que du coup....on ne ressent rien...juste l'envie de sortir de la salle......
    islander29
    islander29

    881 abonnés 2 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2012
    Ceux qui connaissent rubber (les aventures d’un pneu qui roule tout seul pendant 80 minutes), ne seront peut-être pas étonnés de ce film qui prend beaucoup de libertés avec la réalité….un chien disparait…Son maitre va tout mettre en œuvre pour le retrouver et entrer dans un univers aussi excentrique que paranormal……pour ceux qui connaissent un peu Dominique Abel, le belge (l’iceberg, rumba) , on retrouve un « peu » cet humour de l’absurde, vu par un américain….Les personnages se succèdent avec un scénario qui tient surtout dans le souci de surprendre par les dialogues et les mots, par les situations , un scénario pas spécialement approfondi…. On se demande par moment si on aime ou pas, si c’est drôle ou pas, mais en sortant de la salle, j’étais plutôt content, ce genre de film est rare et donc mérite le détour……Seul le jeu d’Eric (Eric et Ramzi) m’a dérangé (pas en harmonie avec le reste des acteurs et cet air « je suis intelligent mais je prends à dessein des airs niais », jeu plutôt limité à la longue)…..J’ai aimé ce film très (trop ?) décalé…..
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 610 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    C'est original , absurde , quelques scenes marquantes mais passe l'exercice de style , c'est creux et sans interet.
    Shawn777
    Shawn777

    604 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    Ce film réalisé par Quentin Dupieux et sorti en 2012 est très bon, enfin de mon point de vue. J'ai découvert Dupieux avec le film controversé "Rubber" que j'avais trouvé vraiment très intéressant et puis cela faisait longtemps que je n'avais pas vu l'un de ses films et je l'ai donc reprise avec celui-ci et je n'en suis franchement pas déçu ! En ce qui concerne ce réalisateur, il faut toujours s'attendre à quelque chose de particulier, pour réellement apprécier, il faut oublier tout ce qu'on a déjà vu et se laisser porter par le film. Parce-que avec ce réalisateur, nous avons le droit à un cassage de genres et de codes assez violent, on est complètement perdu et on n'adhère pas du tout si on est trop fermé ! C'est sûr qu'il ne faut pas s'attendre à un récit narratif classique où l'histoire commence à un point A et se termine à un point B avec quelques rebondissements dedans, ici nous sommes confronté au néant oui mais au néant bien pensé, rien n'est là par hasard ! Dans tout ce non-sens, il y a finalement du sens que l'on arrive plus ou moins à percevoir et chaque spectateur aura sa propre vision du film car il ne s'adresse pas à une masse, ce n'est pas un film grand public et c'est d'ailleurs bien dommage que nous n'ayons pas plus de films comme ça ! C'est donc l'histoire d'un homme qui perd son chien et il cherche absolument à le retrouver. Bon alors dit comme ça, ça n'a pas du tout l'air alléchant mais encore une fois, c'est du Dupieux et le scénario prends forme petit à petit tout au long du film avec de terribles absurdités, comme par exemple le fait qu'il spoiler: pleuve dans le bureau, le fait que le jardinier revienne à la vie, le fait que la fille ne s'aperçoive pas que ce ne soit pas le même homme, le fait que le palmier se transforme en sapin et ce qui m'a le plus plu, le fait que le réveil n'affiche pas "8h00" mais "7h60"
    et des absurdités comme celles-ci, il y en a encore des tonnes et je trouve que c'est génial, tout simplement. Certains diront que ça s'adresse aux gens qui veulent se donner un genre en "voulant faire croire qu'ils comprennent Dupieux alors que ça n'a aucun sens" mais c'est ça le principe, ce n'est pas se donner un genre et ce n'est même pas essayer de comprendre son cinéma, c'est tout simplement l'apprécier sans se poser de questions. Dans "Blow Up" d'Antonioni, il n'y avait pas d'histoire, pas de fil conducteur et pourtant le film à fait un carton alors pourquoi ne pas donner sa chance à Dupieux et nous laisser envahir par son univers débordant d'imagination car même si tout cela découle du non-sens, il faut quand même les avoir les idées, surtout sans que tout ne tombe dans le ridicule. La réalisation est quant à elle très bonne, Dupieux innovant par ci par là, nous offrant de très beaux plans et la photographie est magnifique. Pour ce qui est des acteurs, nous avons Jack Plotnick, William Fichtner, Alexis Dziena etc. qui sont très bon et nous avons également Éric Judor dont je n'aime pourtant ni les films ni l'humour mais qui ici joue très bien et je dirais même qu'il se révèle, il nous prouve qu'il est capable de sortir de l'humour Éric & Ramzy. "Wrong" est donc un film très particulier qui m'a personnellement beaucoup plu.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 février 2016
    S'il y a quelque chose que l'on ne peut pas nier, et qui serait même impossible à nier, c'est que Quentin Dupieux a une personnalité bien à lui et qu'il vit dans un univers que l'on pourrait qualifier de parallèle. Cela a pour conséquences que ces films ne ressemblent en rien à ce que l'on peut voir habituellement. Jetez un œil sur « Rubber », je pense que vous comprendrez très vite. Dans « Wrong », film entièrement articulé autour de cet homme qui a perdu son chien, Dupieux pousse encore un peu plus loin son goût pour l'absurde le plus complet. Mais le problème, c'est que ça ne fait pas toujours mouche. Dans « Rubber », ça fonctionnait, dans « Steak », pas du tout. Dans « Wrong », on aboutit également à un échec. Bien que Dupieux fasse encore une nouvelle fois preuve d'un non-sens total et nous offre encore quelques trouvailles (comme ce bureau dans lequel il pleut), son film, malheureusement pour lui est incroyablement lent et sonne vraiment super creux. L'originalité et l'intention de créer quelque chose étaient bien présentes, mais impossible pour moi de me sentir concerné par le trip de Dupieux. A mon goût, il s'agit là de mauvais n'importe quoi (oui, car il existe aussi le bon n'importe quoi). Même quand un film vous paraît alléchant sur le papier, il vous arrive d'être déçu, ça arrive souvent même, c'est l'un des aléas du cinéma...
    SuperMadara
    SuperMadara

    89 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Une comédie absurde et assumé, une ballade agréable et terriblement intrigante dans un mélange des genres et un univers surprenant. Absurde et drôle, le scénario raconte la vie de Dolph, bouleversé par la disparition de son chien, Paul, et qui va se lancer dans une enquête bizarre et un quotidien absurde et illogique, une intrigue dans laquelle il ne faut pas cherche une once de logique ou de réalisme, mais juste se laisser porter par le rythme agréable et intrigant, et la transformation d'un polar de base en vraie comédie. Surprenant, le casting réunit Jack Plotnick, que je découvre et c'est une bonne surprise, un acteur simple mais qui a bien compris son personnage, Eric Judor, terriblement drôle en jardinier a l'anglais très approximatif, William Fichtner, peu présent mais dans un registre qu'il n'a jamais dévoilé, et une galerie de personnages tous plus loufoques les uns que les autres. Totalement plongé dans son univers, Quentin Dupieux le rend très accessible et offre une mise en scène agréable, particulièrement cool avec une belle utilisation de l'excellente BO et qui propose un univers absurde mais ouvert et visuellement créatif.
    Une comédie qui transcende les genres, et propose un univers absurde, cool et particulièrement agréable et créatif.
    Robin M
    Robin M

    74 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2012
    / http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/16/wrong/ / La comédie semble vouée à une éternelle place de sous-genre cinématographique. Son plébiscite par le peuple et son manque d’exigence technique lui empêche une totale reconnaissance. Ce positionnement apparaît comme un héritage archaïque des dogmes platoniciens sur la hiérarchie dans l’art. Mais, même si le changement commence à s’opérer par des oeuvres réussies qui font parfois leur apparition dans les cérémonies (“Mes Meilleures Amies” aux Oscars, “Intouchables” aux Césars), le salut arrivera par une sous-catégorie de la comédie: l’Absurde. Elle allie les qualités humouristiques nécéssaires au divertissement et une double lecture qui apporte une véritable finalité. Il serait réducteur de voir dans les films de Quentin Dupieux l’absurde comme une vaine recherche d’un humour basé sur des associations illogiques ou un simple effet de style. L’Absurde, pour être appelé comme tel, doit en effet avoir ce principe de double lecture qui lui permet par le rire de dénoncer les travers de la société ou les défauts d’un mécanisme. Avec “Rubber” (2010), Dupieux utilise l’absurde pour permettre une mise en abîme du cinéma: la place du spectateur (qu’il rend actif à travers ses faux-spectateurs) et la base narrative d’une intrigue (il y supprime la fin et tout contenu). Cette fois, avec “Wrong”, il se focalise sur la société moyenne et sa culture du “Wrong”, le faux ou plutôt les faux semblant. Son absurde lui permet de dénoncer cette quête perpétuelle de la routine. Les personnages ne remarquent pas l’absurde qui les entoure pour sa différence mais seulement par le fait qu’il sort d’un ordinaire voulu. Attardons-nous sur l’exemple d’absurde engendré par Dupieux au sein du travail de Dolph. Il y fait ingénieusement (ou pas) tomber la pluie. Alliant le confinement des bureaux aux aléas climatiques de l’extérieur, cette pluie ne choque pourtant aucun des personnages. Mais, Dolph choisit un autre absurde puisqu’il persiste à venir au travail alors qu’il a été renvoyé depuis 3 mois. Il s’accroche quitte à devenir grotesque à l’adage “métro-boulot-dodo” qui rythme sa vie. On peut aussi remarquer que Dolph ne s’intéresse pas au fait que son palmier soit devenu un sapin, il se concentre seulement sur comment il pourra le remplacer. Il n’est pas gêné par l’absurde mais seulement par ce qui entrave son paysage habituel. Dolph est alors le symbole d’une humanité qui vit pour que rien ne lui arrive. Une humanité qui a peur du changement et qui ne cherche qu’à consolider la présence de son quotidien. Un seul personnage décide de quitter ce schéma de vie: Greg, son voisin. Perdant sa volonté de s’ancrer dans une routine, il renie outrageusement de faire du jogging tous les matins. Il paraît suffoquer dans cet univers où tout doit être fait en temps et en heure. Il part alors pour une sorte de voyage spirituel, mais en s’éloignant de son quotidien il ne trouve que le néant d’un désert blanc. Le quotidien est le contenu d’une vie, et en voulant l’éviter, le personnage se perd.

    Le film glissera progressivement dans un absurde qui se moquera d’un cinéma américain creux: mêlant les genres pour en faire une critique générale. Il commencera par la comédie animalière en plaçant le chien au centre de son film. Paul, le chien, aurait la place d’un enfant. Notons que Dupieux inverse judicieusement le nom des hommes et des animaux: l’homme sera Dolph, et le chien Paul. Le long-métrage basculera à la suite de l’enlèvement de Paul dans le grotesque des enquêtes policières: gadgets inutiles, suppositions évidentes et place de l’enquêteur. Dupieux regarde le film policier en montrant tant son absurdité que son manque de tension. Jamais le film policier n’aura été si prévisible. Enfin, Quentin Dupieux ferme son tour d’horizon des genres cinématographiques par le film autour du dépassement de soit. Connaissant le réalisateur, on voit qu’il ironise sur le but à atteindre (parler télépathiquement avec son chien) et sur la figure du guide spirituel (entre mafieux et fou). Il continue alors sa réflexion sur la cinéma commencée par “Rubber” (certes “Wrong” est moins poussé) et se focalise sur un cinéma particulier: le cinéma américain. Quentin Dupieux semblent lancé sur le terrain du film américanophile en prenant la photographie et les décors du cinéma indépendant pour le retourner contre les grosses productions. Un claque du faible contre le fort. Cela ne changera pas l’histoire, nous sommes d’accord, mais c’est jubilatoire.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    125 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Wrong, c'est un Français - Quentin Dupieux - qui exporte sa philosophie de vie aux USA : "il n'y a rien de plus beau dans l'art que de ne pas réfléchir". Qu'on soit d'accord ou non avec cette phrase, elle résume tout à fait le film. Et c'est le passe-partout miraculeux qui l'excuse de tout. Oui, juste cette petite phrase. De quoi mettre dans l'embarras le critique dont c'est justement le boulot de réfléchir à l'art. Pour exprimer un avis objectif sur cette oeuvre, mieux vaut en fait y être insensible, parce que cela permet de dire que le film ne fait que cultiver le n'importe quoi, ce qui, à la base, est vrai. Alors mettons l'aspect artistique de côté : le mystère et l'incompréhensible restent des facettes digne d'intérêt de toute façon. Mais voilà : il se trouve que l'entièreté du film est tirée de cette forme d'art irréfléchi. Dupieux, qui est aussi musicien, fait lui-même la bande originale (en collaboration) et prend même le risque de filmer avec une caméra prototype. Alors, pour conclure, voici une remarque tout à fait subjective : l'histoire est fascinante, le gars derrière la caméra connaît son affaire, mais le mode "brut de décoffrage" a tendance à laisser un peu la beauté absolue dans la poussière.

    septiemeartetdemi.com
    arnaud1972
    arnaud1972

    38 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    un film arty déjanté très travaillé (trop?)avec quelques belles scènes mais l'ensemble manque quand même de jus et d'un lâché prise qui aurait fait du bien, loufoque mais paradoxalement trop sage donc un peu vain au final, dommage.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juillet 2023
    Le style complètement perché de Quentin Dupieux fait qu'on peut adhérer un peu ou pas du tout avec ses oeuvres. Globalement j'aime bien ce qu'il fait mais ici et je ne sais pas pourquoi, j'ai été complètement rebuté et je n'ai pas du tout aimé Wrong. A chacun de se faire un avis, mais très loin d'être mon Dupieux préféré.
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