Mon compte
    Wrong
    Note moyenne
    3,3
    2157 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Wrong ?

    242 critiques spectateurs

    5
    19 critiques
    4
    72 critiques
    3
    69 critiques
    2
    36 critiques
    1
    26 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hastur64
    Hastur64

    229 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2013
    Attention ! Si vous aimez les films barrés, ce film est fait pour vous. Si au contraire les films nantis d’un haut degré d’absurdité vous agace, alors fuyez. Car « Wrong » manie le surréalisme avec gourmandise et humour. Il place des personnages doux-dingues dans des situations incongrues, à l’image du héros qui bien que licencié continue d’aller travailler et qui un matin s’aperçoit de la disparition de son chien kidnappé par une entreprise qui œuvre à faire prendre conscience – préventivement – de ce que la disparition de leur animal causerait comme peine à leurs maîtres afin de les obliger à mieux s’en occuper. Tout ne se passe malheureusement pas comme prévu. Le film fait preuve d’un sens de l’humour décalé et on se prend, un peu malgré soi, à l’histoire. Cependant la dernière demi-heure part un peu dans tous les sens et le film perd la cohésion qui faisait sa force dans son absurdité. Jack Plotnick est absolument irrésistible en individu lambda gaga de son chien et Eric Judor, rien que par sa présence dans ce film en totalité américain, ajoute au côté barré du film. Une œuvre atypique qui aura du mal à intéresser le grand public et qui ne sera probablement vu que par des curieux ou des cinéphiles et qui pourtant mériterait d’être plus largement vue tant sa fraîcheur tranche avec la majorité des productions formatées pour le goût commun. À voir pour ne pas passer à côté d’un petit bijoux de folie douce
    Aulanius
    Aulanius

    201 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2013
    "Wrong" est tout simplement un OVNI. J'avais déjà vu "Steack" qui était une comédie français hors du temps malgré quelques longueurs et puis "Rubber" qui se rapproche plus du style de la dernière réalisation de Quentin Dupieux. Honnêtement, c'est assez difficile de juger ce film car au niveau du genre, je ne serai même définir ce que c'est. C'est très lynchéen et je suis super fier de voir que c'est un français qui se lance dans cette voie. C'est quelque chose d'osé et je pense que plus devraient prendre exemple sur lui. Au niveau de la photographie, c'est du grand art, y a rien à dire. Là bande originale, on nage près de la perfection mais ça ne m'étonne même pas sincèrement. Après, il faudrait le revoir plusieurs fois pour tout bien comprendre car on s'y perd un peu lors du premier visionnage. En même temps j'adore ça et puis il y a le fait que là, il faille vraiment tout chercher soit même. Certains apprécieront, d'autres non. La présence d'Eric est tout simplement un bonheur car je l'adore. Il est à des années lumières de son acolyte Ramzi et pour moi, ça a toujours été le cas. Il l'a démontré avec l'excellente série, "Platane". En bref, je pensais mettre un peu plus au niveau de la note mais je pense que je l'éditerai quand j'aurai vraiment tout cerné la fond de ce long-métrage. En tout cas, ça a été un réel plaisir. 13/20.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Attention, spoilers. Wrong est un film proche de l'autisme. Clos sur lui même. Sans jamais se soucier de son scénario, de sa mise en scène ou de son spectateur.
    Quentin Dupieux a une idée : l'absurde va être total mais personne ne semblera s'en soucier. Le chien prend le bus. Un mort revient à la vie. Il pleut au bureau. Ainsi de suite.
    Mais cette idée est loin de faire un film. Or, Quentin Dupieux n'a absolument rien à proposer d'autres. Il ne peut qu'enchainer ses sketchs pendant 1h30. Le film est littéralement une succession de situations absurdes où on a toujours le même système : quelque chose d'illogique se passe mais les personnages ne semblent pas choquer. Mais depuis quand peut-on construire tout un scénario sur quelque chose d'aussi mince ? Surtout que le réalisateur répète inlassablement certaines situations - la pluie au bureau - à n'en plus pouvoir.
    Cette succession d'absurdité est censée participer à l'élaboration d'un scénario dont les enjeux sont inexistants.
    Au final, si c'est pour nous dire que le monde est incompréhensible, illogique, absurde et qu'il ne faut pas y chercher un sens, on peut dire que cette réflexion philosophique digne du comptoir du coin ne peut en rien sauver Wrong. Au contraire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2019
    Le cinéma de Dupieux, c’est un concentré de toutes les idées les plus dingues, de tous les personnages les plus étranges et de toutes les situations les plus absurdes. Ça pourrait être rafraîchissant si c’était dilué dans un semblant de récit, mais à trop forte dose, c’est vite fatiguant et complètement vain.
    Cluny
    Cluny

    79 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2012
    Je n'avais pas vu les deux premiers films de Quentin Dupieux, mais je me souviens avoir eu envie d'aller voir "Rubber", attiré par le pitch, celui d'un pneu tueur et télépathe. Je regardais hier Le Cercle, le Masque et la Plume de Canal+, où les critiques étaient divisés entre ceux qui appréciaient l'absurde et la poésie de "Wrong", et ceux qui opposaient Gondry à Dupieux, trouvant chez le premier une inventivité et un renouvellement permanent, et reprochant au second de déjà répéter au bout de trois films le mêmes trucs arty et décalés. Ce reproche m'étonne, car j'ai écouté une interview de Quentin Dupieux au moment de la sortie de "Rubber", expliquant qu'il avait détesté le tournage de "Steack", trouvant que la lourdeur de la machine classique (maquillage, mise en place des lumières, du son) bridait toute créativité du metteur en scène en étirant à l'infini les temps d'attente, qu'il en avait conclu que le cinéma de papa était mort, et qu'il lui fallait réinventer le cinéma, ce qu'il a fait dès son deuxième film, notamment en assurant le cadre lui-même et en privilégiant le plan-séquence aux sacro-saintes règles des raccords.
    Quoiqu'il en soit, n'ayant vu ni "Steack", ni "Rubber", je peux donc porter mon regard sur ce "Wrong" en tant qu'objet cinématographique en soi. Premier constat, au-delà de la dimension loufoque et surréaliste de l'histoire, il y a un véritable scénario, où la mécanique de l'absurde répond à une logique implacacble, qui fait qu'un événement qui semblait gratuit au début du film prend toute sa cohérence une heure après ; ainsi l'agacement du voisin de Dolph quand celui-ci lui parle de ses joggings, ou la longue discussion entre Dolph et la standardiste de Jesus Organic Pizza sur le pléonasme que représente la lièvre à moto de leur logo, ou encore les conséquences de la transformation d'un palmier en sapin, tous ces petits faits anodins nourrissent la suite du récit.
    "Wrong" raconte donc l'histoire d'un homme au nom de chien, Dolph, qui se trouve inconsolable de la disparition de son chien au nom d'humain, Paul. Quentin Dupieux définit son cinéma comme la contamination du réel par le bizarre, et c'est exactement l'effet que ressent le spectateur. Le radio réveil qui revient constamment comme dans "Une histoire sans fin" passe de 7 h 59 à 7 h 60, les personnages se téléphonent à quelques mètres de distance, les pompiers font la pause devant une camionnette qui brûle, il pleut à l'intérieur de l'agence de voyage, et tout cela est filmé comme si c'était naturel ; dans le dernier exemple, la gêne que ressentent les employés ne vient pas de ce déluge intempestif, mais de leur agacement devant le fait que Dolph continuent à faire semblant de travailler trois mois après avoir été viré.
    Le cinéma "réinventé" par Quentin Dupieux se caractérise par une maîtrise formelle : des choix de cadre toujours signifiants, un jeu sur la profondeur de champ pour isoler les personnages ou des détails et figurer un point de vue, une photographie surexposée qui adopte la tonalité du rêve éveillé. Il y a aussi un vrai travail des personnages par les acteurs : Jack Plotnick, vieux routier des séries TV US déjà vu dans "Rubber"qui campe son incompréhension douloureuse de bête abandonnée, Eric Judor déjà présent dans "Steack" qui joue un jardinier avec l'accent de Maurice Chevalier, ou William Fitchner, l'agent Mahone dans "Prison Break", qui incarne l'étrange Master Chang qui erre dans sa limousine, action très à la mode à Cannes avec " Cosmopolis" et " Holy Motors".
    Malgré quelques répétitions et quelques scènes qui fonctionnent moins bien que d'autres, "Wrong" réussit à maintenir constamment l'intérêt par la tension qui traverse le film de bout en bout, par la cohérence de sa construction scénaristique, et par des accents lynchiens jamais gratuits qui rendent presque logique l'absurde des situations. Isabelle Regnier dans Le Monde écrit que "Wrong" est au cinéma ce que le sample est à la musique ; peut-être, mais le DJ qu'est Quentin Dupieux alias Mr. Oizo sait depuis longtemps construire son oeuvre propre à partir de samples, et c'est bien ce qu'il réussit à faire au cinéma.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    belo28
    belo28

    71 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2012
    Absurde et drôle, surréaliste et hilarant, non-sens et lyrique, stupide et beau! Le nouveau Quentin Dupieux et tout cela à la fois! Pas facile de faire aussi bien que Rubber mais Wrong est un autre bon film! Excellent même! D'une inventivité folle grâce à une liberté de ton et même de sens que seule Dupieux se permet d'exercer! Il y a du Tati et du Bunuel dans ce film qui part dans tous les sens et surtout des moments de grâce! Mais comme toujours il y a revers de médaille parce que certains choses tombent à l'eau ou sont redondantes... Ce qui l'empêche d'être un véritable chef d'oeuvre comme l'était Rubber!
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    61 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2014
    J'avais bien aimé rubber et wrong cops, et là je m'attendais à un truc super mais je suis déçu. Ok on retrouve le côté décalé, il y a des idées, de l'audace, il y a quelques aspects intéressants, Jack Plotnick est bon. Mais à part ça, même avec l'excentricité propre au réalisateur, je trouve que l'accumulation de scènes (parfois très moyennes et absurdes) reste insuffisante pour distraire pendant 90 minutes. Après chacun jugera.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    54 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Pas de quoi détrôner "Steak" dans la filmo de Dupieux. Là où le style décalé trouvait un excellent support dans sa critique, Wrong est creux. Ne cherchez pas, il n'y aura rien à comprendre, pas de réel scénario. On a ben du mal à s'intéresser au sort de ces personnages issus de cet irréel. ça se termine comme ça commence et on reste dubitatif. Reste de belles images et un comédien principal engagé mais ça ne me suffit pas. Je préfère revoir Steak une dizaine de fois, il restera encore plus d'intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 septembre 2012
    une scène, la scène de la pizza (Eric découvrant ce que cache en réalité la pizza) vaudrait presque à elle seule de voir le film tant l'incongruité de la situation provoque l'hilarité (ne serait ce qu'interne) du spectateur. Et des scènes de ce calibre, il y a en bcp, disons toutes celles avec Eric qui pour une fois a bien fait de la jouer solo.
    Par contre, par contre, effectivement, il y a des longueurs, et l'histoire est trop déroutante pour tenir l'attention du spectateur sur le long terme. L'idée des employés travaillant sous la pluie est géniale, mais elle ne produit rien cinématographiquement, et l'on a vraiment l'impression de se trouver dans une pub pour une banque, inventive et bien construite, mais qui ne valent que dans une vignette de 30 sec. Ici à insérer dans le film et son histoire, l'exercice est presque vain ...
    Un conseil pour les porteurs d'une carte illimitée, allez y au moins pour voir la première partie, et les scènes avec Eric, ensuite, vous restez si vous aimez, ou pas ;-)
    cylon86
    cylon86

    2 560 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Quentin Dupieux continue d'exploiter la veine à la fois absurde et surréaliste de son style et il est un des meilleurs cinéastes actuels pour faire ça. "Wrong" est un film souvent drôle, parfois touchant de par l'histoire d'un homme qui a perdu son chien et qui se lance à sa recherche. Le scénario ajoute à cette histoire des éléments sans aucun rapport mais qui contribuent à faire de l'univers de Dupieux quelque chose de parfois perturbant et parfois poétique mais souvent décalé. Le problème est que malgré des idées de génie (le réveil qui passe de 7h59 à 7h60), le film finit par traîner en longueurs et c'est souvent le cas avec le réalisateur, ses idées ayant du mal à tenir sur un film d'une heure et demie. Mais il parvient à combler les blancs lors de quelques superbes séquences mais aussi grâce à ses interprètes, William Fichtner étant ici particulièrement en grande forme, avec son accent particulier et sa natte bizarre.
    Outburst
    Outburst

    129 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 septembre 2012
    Bon pour ceux qui connaissent pas Quentin Dupieux (en tout cas son cinéma), la première chose à dire sur ses films c’est qu’ils sont toujours ancrés dans un univers, complètement absurde et surréaliste, qui lui est propre. Cela leur donne à la fois beaucoup de charme, mais ça peut aussi s’avérer déstabilisant pour le spectateur qui ne s’y attends pas. Donc en résumé, je pense sincèrement que y’a pas de juste milieu et que c’est soit on entre dans le délire et on se fend la gueule pendant 1h30, soit on s’ennuie fermement. Et par conséquent Wrong n’échappe pas à cette règle. M’étant déjà régalé devant Rubber, je peux vous dire que j’ai pas boudé mon plaisir et je crois même que ça faisait bien longtemps que j’avais pas autant ris devant un film au cinéma. Ce côté absurde dont je parlais plus haut est juste un bonheur. On nage en plein dedans, c’est déjanté, décalé, surréaliste, et à la fois poétique et intelligent dans son incohérence. Cela fait pas mal de verbes que j’emploie un peu sans justifier, mais encore une fois c’est une vraie expérience à vivre. Enfin à regarder. Difficile d’en parler, où même d’un faire un résumé fidèle, sans nuire à l’esprit du film et je suis presque sûr que ceux qui ont vu l’ont déjà vu et qui lisent ces lignes comprendront de quoi je parle. Dupieux a également su s’entourer d’un casting formidable, Jack Plotnick et William Fichtner sont étonnants, et leurs personnages respectifs sont étrangement attachants. Quant à Eric Judor, que je n’aime pourtant pas plus que ça, il s’avère être le personnage le plus drôle du film. Déjà son horrible accent français est drôle, mais quand en plus il interprète un personnage débile (mais je parle là d’un débile drôle, pas comme dans les bouses dans lesquelles il a joué en france) c’est un bonheur. Et en plus de cela, son ignorance à un côté très touchant. Pour son troisième film, on peut réellement dire que Quentin Dupieux a fait d’énormes progrès. Alors non Wrong n’est pas parfait, on peut lui reprocher un gros manque de rythme qui rend parfois certains passages longuets, mais en tout cas l’univers et l’histoire sont ici bien plus aboutis que dans ses autres films, et une chose est sûre c’est pour l’instant sa meilleure réalisation. J’y suis resté scotché jusqu’à la fin du générique de fin et sa superbe chanson complètement à l’image du film (parenthèse vite fait, la musique du film est géniale). Le réalisateur a encore beaucoup à nous offrir, et perso j’en redemande déjà !
    Kloden
    Kloden

    129 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2014
    Il est bien dommage, après un court et deux long-métrages d'une veine absurde aussi parlante qu’immédiatement plaisante, que Quentin Dupieux cède à une paresse nombriliste avec Wrong, film sans queue ni-tête et sans réelle raison d'être. Il y a bien, comme à l'habitude, ces fulgurances comiques pour le moins étonnantes, mais cette fois-ci, celles-ci ne s'ancrent nul part, comme si Dupieux, conscient du potentiel suggestif de son cinéma, se refusait à un réel travail d'écriture en pensant que celui-ci suffirait. De fait, si vous souhaitez accorder un sens métaphorique ou une portée subliminale à Wrong, il faudra le faire vous-mêmes, dans une entreprise dont cet objet arty se déconnecte complètement, plus soucieux de jouer la pose que de s'épaissir d'une portée quelconque. Bien sûr, Wrong peut tout de même se suivre comme un bloc artistique brut, un morceau de pure abstraction, ou même encore plus simplement comme une comédie barrée pas censée apporter grand chose de plus que ses effets comiques. Et puis, il possède une petite aura sinistre, qui découle du détournement, de la perversion des caractères humains de ses personnages, ce traitement agressif qui distille un certain malaise. Mais cela ne peut pas cacher totalement le vide des situations, effacer le côté toc de l'entreprise qui peut aussi agacer par certains parti pris visuels, comme ces éternels jeu sur les focales que Dupieux apprécie tant et qui plongent à nouveau certaines parties de l'image dans un flou cotonneux qui lui donne des airs d'hallucination. Ou même cette photographie décolorée qui semble tout sauf chanter l'amour de Dupieux pour ce qu'il filme, comme si, persuadé que le caractère unique de ce qu'il entreprend se suffit à lui-même, Mr. Oizo jugeait que son produit n'a nul besoin d'être retravaillé. Pas déplaisant, mais d'une froideur qui m'a mis un peu mal à l'aise.
    Guillaume
    Guillaume

    115 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2013
    Beaucoup de difficultés à comprendre ce film. Au final, je n'ai absolument pas accroché à cette forme d'absurdité totalement assumée. Un OVNI cinématographique, pour les curieux seulement !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2016
    C’est l’histoire d’un homme dont le chien a disparu et qui apprend qu’il a été kidnappé par Maître Chang afin de renforcer son attachement auprès de l’animal. Cela se veut absurde et cela n’a ni queue ni tête mais n’est pas les Monty Python qui veut. Pourquoi être parti en Californie (bonjour le budget !) pour tourner ce film alors que le 9-3 aurait très bien convenu. Eric Judor (de Eric & Ramzy) joue le rôle d’un jardinier au méchant accent français. Qu’est-il venu faire dans cette galère d’autant qu’il l’aurait fait gracieusement ? Judor est marrant pour déconner sur une estrade de patronage mais n’a pas démontré son réel talent d’acteur.
    Manu711
    Manu711

    65 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2014
    Je m’étais lancé dans les Dupieux il y a quelques semaines de ça et avais laissé trainer le petit Wrong. Allez, on lance, histoire de finir fermer la parenthèse Mr Oizo jusqu’à la sortie imminente de Wrong Cops.

    Ce que j’aime bien avec Dupieux, c’est qu’il nous emmène dans son monde complètement délirant de manière totalement assumé. L’absurde n’est pas là juste pour faire de l’absurde. C’est l’essence même du cinéma de Dupieux. On a l’impression de rêver, d’être sous drogue, de voir un truc complètement wtf. Mais moi j’aime bien ça, ce mec nous fait des films risqués avec une très forte personnalité.

    On ne comprend pas toujours le pourquoi du comment, mais c’est justement là que c’est intéressant. On n’est de toute façon pas là pour avoir un truc logique. Un mec qui perd son chien, un certain Master Chang qui revendique être à la base du kidnapping, un jardinier français, un détective, bref c’est n’importe quoi et plutôt kiffant.

    Mais malheureusement avec Dupieux c’est toujours pas mal mais je trouve que ça ne décolle jamais vraiment trop. Ca pourrait aller encore plus loin. Mais bon, ça a au moins le mérite d’être totalement assumé et c’est déjà bien.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top