A l'origine du film se trouve l'envie pour la réalisatrice Sophie Letourneur de faire un film sur le mode de la comédie décomplexée : "Je voulais faire une comédie sur une bande de copines qui mettent leur quotidien de côté quelques jours pour partir s’éclater entre elles, une sorte de Very Bad Trip au féminin. Sauf qu’au lieu de Las Vegas, elles vont faire la fête dans un festival de cinéma", déclare-t-elle.
L'un des défis du film a été de tourner dans un vrai festival, c'est-à-dire dans un temps très réduit : "J’ai su très vite que je voulais partir tourner dans un vrai festival, comme j’avais déjà utilisé dans un de mes court-métrages le décor naturel d’une véritable colonie de vacances pour le tournage d’un scénario pourtant très écrit", explique la réalisatrice Sophie Letourneur, en poursuivant : "C’était comme une petite guerre, on était tout le temps sur le pont. Nous étions une équipe réduite (...) c’était une énergie très puissante."
Avec Les Coquillettes, Sophie Letourneur revient, après son précédent film La Vie au ranch (son premier long métrage), sur un sujet qui lui tient à cœur : l'amitié entre filles, thématique qu'elle traite sur le ton de la comédie, et, de ses dires, de manière moins expérimentale que dans "La Vie au ranch".
Si les actrices principales sont des professionnelles, le reste du casting a été en grande partie improvisé en fonction des personnes présentes dans le festival : "On a tourné avec les gens qu'on avait sous la main, des festivaliers curieux et bienveillants, que je ne connaissais pour la plupart pas avant de tourner", raconte la jeune cinéaste Sophie Letourneur.
La réalisatrice insiste sur le fait que le festival de cinéma dans lequel se retrouvent les protagonistes constitue une ambiance, une "toile de fond" propice aux aventures des héroïnes (qui sont le vrai sujet du film).
Les Coquillettes a été sélectionné dans de nombreux festivals, parmi lesquels on peut citer le Festival international du film de Locarno 2012, le Festival "Entrevues" de Belfort 2012, ainsi que le Festival Premiers Plans d'Angers 2013. Le film était également en compétition lors du Festival international du cinéma indépendant de Bordeaux 2012.