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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 juillet 2013
Au niveau Effets-visuels "analogiques" on n'a pas fait mieux! Une ambiance irrésistible avec musique hypnotique. Des personnages attachants. Mon opinion: LE MERILLEUR FILM de Ridley Scott
Ridley Scott signe une référence du film de science-fiction désincarné. Future poisseux et très pessimistes, personnages dont les valeurs morales se sont effritées, réflexion sur ce qui fait l'homme et la place que peut prendre l'intelligence artificielle par rapport à cela. Harrison Ford livre ses moments de bravoure entre badass et héros désincarné jusqu'à un combat final ultra tendu à défaut d'être impressionnant. Pas un blockbuster mais bien une oeuvre pure de science--fiction sans fioriture tout en restant futuriste.
Difficile de décrire un tel chef d'oeuve en quelques mots. Un univers futuriste réalisé avec brio avec des décors dignes des décors d'aujourd'hui. Il y a aussi un superbe jeu de lumières tout le long du film, tantôt sur les couleurs froides, tantôt sur les couleurs chaudes, parfois filtrée à travers les stores d'une fenêtre, parfois en mélange avec de la fumée. Tout ceci contribue à donner une ambiance pesante qui trouvera son point culminant à la fin. Les acteurs jouent magistralement bien leurs rôles en particulier Rutger Hauer pour Roy Batty. Par ailleurs, le film nous interroge également sur notre avenir: que ferions nous si nous créions des choses que nous ne pourrions plus contrôler et qui nous surpasseraient même dans de nombreux points? se pose alors la question du cogito : je pense donc je suis de descartes (de la même façon que dans i-robots ou real humans par exemple). De même, le film nous laisse entendre que nous ne sommes peut être que des êtres vides à qui l'on aurait insufflé des souvenirs tout comme Rachel, répliquant qui ne savait pas qu'elle en était un. Dès lors la question de la vie même se pose. Au final, un très bon film qui n'a pas vieilli d'un poil et qui reste un chef d'oeuvre, à voir !
Vu il y a très longtemps, mes seuls souvenirs étaient cette noirceur permanente et le fait que je m'étais ennuyée. Sûrement trop jeune à l'époque, je me suis dit que je me devais de le revoir et effectivement, c'est mieux passé ! Mais pas non plus le panard... À vrai dire ce genre de science-fiction apocalyptique ne m'a jamais emballée des masses, et "Blade Runner" n'échappe pas à la règle. Les effets spéciaux sont énormes pour l'époque, rien à dire sur les acteurs, l'histoire intéressante mais aujourd'hui lorsqu'on a vu et revu tout ça, c'est blasant quand on n'est pas fan du tout. Mais c'est en effet cette nuit et cette pluie qui me gênent peut-être le plus dans tout ça, donc pas grand chose, et pourtant...
Un film qui s'impose graphiquement. Un scénario intéressant. Le petit soucis, il y a énormément de thèmes évoqués sur les différences, l'acceptation, la technologie, l'âme etc ... mais, ils sont traités assez indirectement et surtout de façon trop " cheap ". Le bon coté, c'est que cela fait malgré tout réfléchir pour peu que l'on soit attentif, que l'on recherche derrière l'image, les sujets présentés. Pour ma part, un très bon film, bien réalisé, cohérent et des effets de lumières splendides, bref une super ambiance.
Un univers époustouflant. Harrison Ford, qui n'a pas encore tourné le troisième (enfin, le sixième) Star Wars, signe ici une autre performance digne de son indiscutable talent d'acteur. Tout au long du film, on est plongé dans une atmosphère artificielle, une atmosphère 2019, une atmosphère électronique. Et c'est plaisant. On s'y laisse emporter par les décors et la musiques qui subliment l'ambiance du scénario complexement délicieux qui tient en haleine. Et une fin des plus magnifiques ! spoiler: Un Rutger Hauer qu'on déteste mais qu'on adore lors de son dernier discours... magique !
@NEXUS 6 C'est exactement le film, je n'aurais pas dit mieux... Pour moi, la sortie Blu-ray est indispensable et devrait même être remboursé par la sécu ! C'est un film qui fait mal à notre misérable condition humaine face à des créatures désespérées.
Quand j'ai visionné ce film la première (la version final cut), j'ai été époustouflé à la fois par la mise en scène très originale et soignée de Ridley SCOTT, les effets spéciaux impressionnants surtout pour l'époque, et un scénario digne de ce nom. Ce film a posé les nouvelles bases du film de science-fiction à son époque, qui sont aujourd'hui toujours les mêmes, et s'intéresse sur un sujet qui fait toujours débat, l'eugénisme. Amateurs cinéphiles, si vous voulez vivre une vraie expérience du cinéma de science-fiction, regardez cette oeuvre, car c'est aussi grâce à des gens comme vous que ces films là ne seront jamais oublié de l'Histoire.
Monument révolutionnaire de la science-fiction dont les interprétations s'élargissent au fur et à mesure du temps, il n'y a plus à débattre sur la marque indélébile qu'a laissé Blade Runner en terme d'esthétique et de construction graphique mais l'épaisseur de son écriture ne peut trouver de conclusion, ayant préféré avec bon sens la suggestion à l'explicitation. L'éveil de l'humanité cimentant le récit se métaphorise à travers la mise en scène de Ridley Scott qui sépare ses deux formes de vie en deux chemins. D'un côté les hommes, enfermés dans un espace urbain pétillant d'activité et paradoxalement mortifère, avançant en ligne droite, désapprenant du passé et n'envisageant pas le futur; De l'autre côté les Réplicants, seuls êtres du film cherchant un accomplissement émotionnel et une meilleure destinée. Rick Deckard est le pont entre ces deux mondes, flic désabusé dont les sentiments refont surface à chaque rencontre avec les androïdes, l'amour et l'emportement envers Rachel, la pitié et l'empathie envers ses cibles, le tout aboutissant à une explosion émotive lors d'un jeu du prédateur et de la proie haletant où le policier revient à sa condition de vassal à cause, ou devrait-on dire grâce, à Roy Batty, profitant de ses dernières minutes de longévité en enchaînant les contresens (le baiser ensuivi de l'assassinant de son géniteur, la traque de son chasseur blessé accompagné d'une automutilation) pour connaître la vie puis la transmettre. La renaissance est finalement autant rattachée à Deckard qu'au robot à condition de considérer que le premier cité est bien humain, ce qui étend largement les traductions quant à cet acte final. Film noir futuriste et prophétique, on ne présente plus Blade Runner mais on le redécouvre sans cesse sous un nouvel oeil.
Considéré comme un chef-d'oeuvre, ce film ne fait pas partie de mes préférences en matière de SF, c'est un univers que je n'aime pas trop, et par dessus tout, quelques longueurs et la trop grande lenteur un peu contemplative de l'ensemble nuisent à sa qualité. Sinon, ce thriller futuriste reprend la structure du film noir des années 40, avec un héros désabusé à la Philip Marlowe, perdu dans un Los Angeles visionnaire, poisseux, boueux et sale, où les néons tape à l'oeil côtoient les détritus, et où s'active une population cosmopolite. Ce rendu est intéressant, ça donne un visuel riche qui d'ailleurs influencera d'autres réalisateurs et sera souvent imité. La science-fiction devient donc un véritable décor et se fait intelligente, Ridley Scott créant un monde fascinant et terrifiant, soutenu par la musique de Vangelis, tout en utilisant Harrison Ford un peu à contre-emploi de ses rôles de héros propres, de même que Rutger Hauer s'imposait internationalement dans son rôle de réplicant instable.
Excellentissime ! Le chef d’œuvre de science-fiction de Ridley Scott devenu culte mérite amplement son fanatisme. Il est d'une beauté pour l'époque ou il est sorti ! Même actuellement le visuel du film en HD n'a pas vieilli et passe pour moderne. Les scènes apocalyptique dans Los Angeles sont magnifiques, devenues cultes, très soignée et réalistes. Harrison Ford est comme à son habitude excellent, il a du charme, correspond bien au rôle et sort de ces répliques ! Blade Runner est bourré de scènes parfaites comme ça, la réalisation est innovante encore aujourd’hui, les plans sont beaux, le visuel est magnifique, tout est très soigné pour accompagner l'excellence du jeu d'acteurs. Mais ce qui fait toute la qualité du long-métrage, c'est bien sûr l'idée, le scénario, l'univers ! C'est très très recherché et philosophique, l'idée se concentre en grande partie sur une réflexion a propos du Cogito de Descartes. Qu'est-ce qu'un humain réel ? C'est ça, c'est tout a fait cette philosophie que l'on retrouve ici. Rebondissements au tournant, nouvelles choquantes, histoire très recherché, complexe et captivante, notion de l'existence réelle remise en question, univers et visuel du film magnifique, plans superbes, répliques et scènes cultes et marquantes à souhait, tout est là pour faire de Blade Runner un chef d’œuvre débordant de philosophie et de réflexions intéressantes. De la pure SF un peu longue et dur à comprendre, mais le film idéal pour tout fan de science-fiction obsédés par la philosophie comme moi.
Ennuyant à souhait, moi qui espérait passer un bon moment je me suis ennuyé à mourir tellement le film manque cruellement d'action. On me dira "mais oui tout est dans la réflexion", ok, sans doute, mais ce film est vraiment plat à en mourir encore une fois. Je ne comprends pas qu'il est obtenu autant de critiques positives, vraiment si vous avez 2heures à perdre ce film est fait pour vous.
Cantique de la mauvaise herbe, Blade runner est la lumineuse démonstration que l'humanité, même corrompue, même pourrie jusqu'à la matrice, résiste quand même à tout, que les êtres purs sont quant à eux périssables...
Véritable claque métaphysique, Blade Runner est un classique inconditionnel de la science fiction. Sorti en 1982, le long métrage est devenu une référence pour la science fiction moderne tant par ses thématiques que par son esthétique. Ridley Scott signe un très grand film, un chef d'œuvre absolu du genre qui pose des questions qui demeureront sans réponses. Jusqu'à son final grandiose, Blade Runner est une œuvre pessimiste sur notre possible avenir d'être humain.