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SB88
23 abonnés
1 159 critiques
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2,5
Publiée le 9 octobre 2023
Je ne sais pas pourquoi vous accrochez à ce film, moi pas. Les images sombres et humides, un petit côté mars attaque dans le caractère des non humains. C'est lassant, quelle dommage, j'aurais voulu aimer ! Peut-être qu'à l'époque c'était moderne et nouveau comme vision. Je trouve que ça a trop vieilli. 2,8/5
Blade Runner est souvent acclamé en tant que film culte pour plusieurs raisons, mais il est compréhensible que certains comme moi ne partagent pas cet enthousiasme. D’un point de vue technique, le film dirigé par Ridley Scott est une prouesse visuelle remarquable pour son époque (1982). Les décors dystopiques et la direction artistique créent un univers cyberpunk captivant qui a influencé de nombreux autres films et œuvres de science-fiction.
Cependant, du point de vue de l’intrigue et du rythme, Blade Runner peut sembler lent et parfois confus. L’histoire complexe et la narration ambiguë peuvent rendre difficile pour certains spectateurs de se connecter émotionnellement aux personnages ou de suivre l’intrigue avec facilité. Harrison Ford dans le rôle principal de Deckard incarne un détective froid et distant, ce qui peut rendre difficile l’identification avec son personnage. Même si son jeu d'acteur est à saluer pour ces belles performances.
De plus, le film pose des questions philosophiques profondes sur l’humanité et l’intelligence artificielle, mais ces thèmes peuvent sembler abstraits pour ceux qui recherchent une action plus directe. Même en 2023.
En fin de compte, l’appréciation de Blade Runner dépend en grande partie des préférences individuelles en matière de cinéma. Alors que certains le considèrent comme un chef-d’œuvre avant-gardiste, d’autres peuvent le trouver moins engageant en raison de sa complexité narrative et de son rythme lent. Il est important de reconnaître que le statut de film culte est souvent subjectif et dépendant du contexte de l’époque de sa sortie. Le film bien que pourtant appréciable n'est pas pour autant à voir et à revoir…
Cela fait un moment que je voulais voir ce film de Ridley Scott considéré comme un classique du genre. C'est chose faite... Avec la désagréable impression d'avoir perdu mon temps. Malgré une bonne idée de départ, le film tombe dans la banale course poursuite. Les personnages du film sont en règle générale insignifiants, leur psychologie est à peine survolée. En bref, c'est un film qui laisse indifférent, avec des longueurs et pas d'action....
Blade Runner est un film de science-fiction emblématique de 1982 réalisé par Ridley Scott. Il se distingue par son esthétique visuelle novatrice, créant une atmosphère sombre et dystopique, caractérisée par des jeux de lumière et une utilisation artistique de la pluie. L'intrigue complexe explore des thèmes philosophiques profonds, tels que l'identité, la conscience et la nature de l'humanité à travers le prisme des répliquants, des êtres synthétiques. Harrison Ford livre une performance solide en tant que détective Rick Deckard. Cependant, certaines critiques ont souligné la lenteur du rythme et le manque d'approfondissement des personnages secondaires. Malgré cela, "Blade Runner" reste un classique du genre de la science-fiction, influent et visionnaire dans sa représentation d'un futur cyberpunk.
Je viens d'accorder un deuxième visionnage à Blade Runner, et franchement quel film. Ce n'est peut-être pas un film qui me marque plus que ça car je trouve que depuis beaucoup de films sur le sujet de l'IA et des robots l'ont dépassé et ont beaucoup plus approfondi les thématiques abordées par Ridley Scott, à l'image de Her de Spike Jonze, Intelligence artificielle de Spielberg ou le jeu vidéo Détroit Become Human. Mais Blade Runner reste un précurseur, à l'ambiance néo noir inoubliable et mélancolique, avec une ambiance sonore qui appuie chaque émotion et souligne ce monde perdu et meurtri par la technologie. Magnifiquement représenté par les Replicants, des robots esclaves des humains qui finissent par développer les mêmes sentiments qu'eux et chercher à s'affranchir. Le personnage de Deckard en devient donc ambiguë, un simple policier cherchant à protéger Los Angeles, mais qui se retrouve finalement à assassiner des opprimés du système. [Spoilers] Tout ça jusqu'au combat final qui illustre parfaitement cela : le Replicant que traque Deckard a au final d'humanité que lui puisque sachant qu'il va bientôt mourir, le Replicant trouve futile de tuer Deckard et propose plutôt un monologue devenu célèbre : "tous ces moments disparaîtront dans le temps; comme des larmes sous la pluie". Phrase brillante, qui évoque à la fois le fait que les souvenirs des androïdes n'ont aucune valeur, ne sont qu'un grain de sable dans un désert... tout comme ceux des humains en fin de compte. Tout n'est qu'une masse de souvenirs, de sentiments, qui disparaîtront au fur et à mesure qu'on meurt. Tout le film peut évidemment nous faire poser la question de la valeur des sentiments, est-ce qu'un être programmé par l'humain est moins légitime à ressentir des émotions que nous ? Un sujet profond sur lequel Ridley Scott a ouvert la voie en partie. Un film brillant et visionnaire, je lui préfère pas mal d'autres oeuvres de science fiction et j'ai un peu de mal avec le rythme très lent et posé, mais ça reste évidemment un classique à voir absolument. [Spoilers/]
Film vanté pour l’atmosphère et l'anticipation, il y' a bien des scènes intéressantes mais dans l'ensemble a titre perso je n'ai pas accroché plus que ca
J étais chaud comme la braise pour le revoir ...en ayant aucun souvenir...ben maintenant je sais pourquoi. Long et chiant ! Ouai les décors et lumières sont belles mais après ce bon synopsis dieu que c'est chiant et interminable. La photographie est belle, ça nous fait 1 belle jambe.
Ridley Scott fait son apparition avec deux excellents films: "Duellistes" et son histoire tonitruante. Et "Alien, Huitième Passager" culte et renouveau dans la science fiction. C’est alors qu’en 1982, que Scott sort son 4e film, "Blade Runner" ne s'éloignant pas de la science-fiction, mais lui donnant une facette bien plus grande qu’un simple Alien dans un vaisseau. Dans "Blade Runner", nous sommes en 2019, des répliques humanoïdes sont en fuite sur la terre… propre invention des humains qui s’en sont servi d’esclave. C’est Deckard, notre personnage, qui doit en éliminer quatre qui se cachent à Los Angeles. Un synopsis complètement banal aux premières impressions, mais qui révèlent de nombreux questionnement et jugement dans la vie grâce à son thème sur l’homme et le Robot, aujourd’hui plus que présent dans notre société. Il permet des réflexions assez vertigineuses sur la nature humaine, et ce « Blade Runner » en est la plus belle des illustrations. Une bonne poignée de leçon est ressentie à travers chaque moment fort du film. Le symbolisme religieux, le cogito de René Descartes, les stéréotypes féminins, les Origamis, et enfin d’eugénisme. La vie serait-elle à ce point injuste au point de faire disparaître à jamais le vécu? Roy Batty est sans conteste le personnage le plus humain du film. ‘ spoiler: Nous apprenons à le détester par ses actions immorales…. Le film à grâce à lui, un final qui permet d’achever la question une bonne fois pour toutes sur les conditions des Robots. Un pur moment de poésie qui met à l’évidence ce film sur le podium des long-métrage. Harrison Ford, après "Un Nouvel Espoir" et "Les Aventuriers de L’Arche Perdu" feront de lui l’acteur majeur des années 80. "Blade Runner" en plus d’avoir une histoire implacable sur tous les points, c’est aussi un immense progrès de mise en scène et direction artistique. Le style visuel du film et son ambiance néo-noire en font désormais une référence de la science-fiction et plus particulièrement du mouvement cyberpunk. Une réalisation conduite de main de maître, un coup de génie qui a su mélangé cet art dans le temps.
Manque de rythme, c'est long ... dommage. On apprécie tout de même les decors qui devait être pour l'époque quelque chose de nouveau. C'est difficile de regarder ce film 41 ans après, j'aurais aimé le voir à sa sortie pour pouvoir comparer avec les films de ses années !
Un bon film de Science-Fiction comme on les aime. Malgré un début de film qui ne m'a pas du tout impacter, la seconde partie du film est clairement plus intéressante, que ça soit au niveau des images et scénario ainsi que son sous texte sur la définition de la vie en général. Tout les personnages sont marquants et leurs histoires sont passionnante à tel point qu'on ressent de la pitié pour des personnage qui d'apparence et leur rôle au sein de l'histoire n'aide pas à ce qu'on les apprécie. C'est un film culte, qui vaut le détour.
Alors que dire, amour passionnelle (viole), Acting nul mais nul, les acteurs sont en roue libre. Une musique redondante, scène beaucoup trop longue. Ce film est nul
Film de science-fiction, réalisé par Ridley Scott, Blade Runner est une œuvre mémorable malgré quelques frustrations. L'histoire se déroule à Los Angeles en 2019 et nous fait suivre un ancien policier qui va reprendre du service dans le dessein de traquer un groupe de réplicants, des androïdes crées à l'image de l'homme. Ce scénario nous plonge dès les premiers instants dans un univers d'une grande noirceur qui va nous tenir en apnée pendant près de deux heures dans ce monde d'une richesse incroyable. L'intrigue possède un aspect contemplatif et évoque de nombreux sujets qui poussent au questionnement à travers cette chasse aux réplicants. Cependant, il est grandement dommageable de s'apercevoir que cette ville et son environnement sont si peu exploités. En effet, on assiste ici à un récit assez convenu dans sa structure alors qu'il y avait énormément d'autres pistes à explorer tant la créativité de cet univers est débordante. Malgré cela, on prend plaisir à visionner ce long-métrage à l'ambiance tout simplement unique. Celle-ci est à la fois sombre, pluvieuse, crasseuse, violente et futuriste. Ce mélange détonnant provoque une sensation ineffable. C'est dans cette ambiance qu'évolue les différents personnages grandement charismatiques, interprétés par une distribution qualitative avec Harrison Ford qui doit faire face à Rutger Hauer, Sean Young et Daryl Hannah. Les rôles secondaires sont tout aussi marquants à l'image de celui de William Sanderson. Tous ces individus entretiennent des relations ambiguës, très bien soutenues par des dialogues de bonne facture. Mais là ou le film brille de mille feu c'est sur sa forme tout simplement incroyable. La réalisation de Ridley Scott nous immerge dans un décor cyberpunk tout simplement remarquable ou les rues sales, sombres et dangereuses sont éclairés par des néons fluorescents colorés, créant un paradoxe visuel. Les bâtiments et les véhicules sont grandement inspirés et l'aspect futuriste parfaitement imaginé. Cet environnement aussi fascinant que repoussant à l'esthétique exemplaire est en plus renforcé par une b.o. magistrale signée Vangelis. Les compositions du musicien grec mêlent airs de jazz, sonorités de blues, musiques classique, sons électro au synthétiseur et mélodies traditionnelles japonaises. Ce mélange éclectique offre un rendu auditif en parfait accord avec l'univers et renforce l'atmosphère à chacune de ses notes. Tout cela s'achève sur une fin ouverte laissant planer le doute, faisant ainsi de Blade Runner un long-métrage iconique à découvrir absolument.
Blade Runner est un modèle de réussite en terme d'ambiance, de beauté des décors, de musique et de poésie. D'un autre côté, le rythme est très lent et le terrain est balisé; il ne faut pas avoir peur de s'ennuyer. A la lumière de 2023, certaines scènes posent des questions: le viol de Rachel est montré comme une scène romantique. Il y a aussi une façon systématique de filmer les corps de femmes mortes nues avec une espèce de fascination morbide qui peut questionner. Ça ne change pas le fait que Blade Runner est un grand film mais j'ai mes réserves.