Derniers Avis : Blade Runner - Page 29

Blade Runner, ben c'est surement une des plus grosses déceptions cinématographiques pour moi. Vu son classement dans le top 111 de SC et sa moyenne, je pensais vraiment qu'il allait me bluffer mais bon j'ai pas accroché.
Certes les questions posées sur la vie, la mort surtout mais aussi sur le fait que l'homme en contrôlant la vie se rêve de devenir lui-même le Dieu, sont vraiment très intéressantes mais sur 1h57 de film elles ne sont pas assez développées! Les effets spéciaux eux sont plutôt bons pour l'époque, mais on ne peut tout de même pas nier qu'ils n'ont pas pris un bon coup de vieux? Quand on se balade dans les airs et qu'on voit le fond avec ses "fenêtres" blanches sur du noir pour faire croire à un bâtiment, ce n'est plus du tout crédible de nos jours. Bref bref bref... Autres points qui m'a emmerdé c'est le cliché de la dystopie. Je sais pas si vous avez remarqué mais dans une dystopie les bâtiments sont en totales décomposition, et ici on se croirait même dans un monde post-apocalyptique quand on voit le premier plan du film avec les cheminées d'usine crachant du feu. Bon là on va me dire c'est plutôt normal, il faut quand même montrer un temps soit peu qu'on est dans une dystopie. Mais pourquoi? Pourquoi faut il qu'en plus il pleuve et qu'il fasse noir tout au long du film? Moi ça m'énerve. Quand on est dans une dystopie il ne fait plus beau, ça veut dire que dans Bienvenue à Gattaca ils ont fait de la merde alors au niveau du temps, ou même dans Time Out?
Non non et non il peut faire beau, le soleil ne disparait pas donc non!
Enfin voilà quoi Harrison Ford rien à redire et heureusement!!!

J’ai pas compris ce qu’il y a de bien dans ce film. Tout d’abord, le film commence à être vieux et cela se fait sentir. De plus, l’univers montré n’est pas plaisant : c’est très sombre et l’atmosphère est lourde, on rentre difficilement dans le film. Pour le contenu du film : Harrison Ford, le blade runner doit éliminer les mauvais réplicants, certes mais c'est flou, vague, l'univers n'est que peu expliqué et assez peu de paroles et assez peu d’explication. Le film semble s’intéresser à des questions morales mais ne distingue pas clairement ce qu’il veut mettre en évidence. C’est confus. Le but du film n’est pas compris, l’univers exprimé ne plait pas. C'est globalement un peu lent, les effets spéciaux piquent les yeux, la SF n'a rien de particulier, même pour quelque chose qui a 30 ans. On sent pourtant la réfléxion, mais c'est trop brouillon.

C'était il n'y a pas si longtemps. Le dimanche 1er septembre 2013 pour être exact, soit un dimanche complètement banal, que j'ai vu pour la première fois Blade Runner. Étant un grand fan de Ridley Scott, Blade Runner était le seul film de lui que je n'avais pas vu, de plus j'étais très intrigué par le style cyber-punk, je me suis donc procuré ce film, sans lui avoir accordé un réel intérêt. Et là BIM ! La claque, la patate, la bifle, l'énorme coup de poing dans la face que je me prend ! Un film en avance sur son temps, tous simplement. Un modèle de beauté, d'esthétisme. Des plans absolument SU-BLI-MES avec des contre-jours, de la lumière filtrée à travers de la fumée, des couleurs froides et colorées... Du début jusqu'à la fin j'étais complètement déconnecté du monde réel. Comme je l'ai évoqué plus haut, j'ai acheté le film juste parce que j'étais intrigué par le style cyber-punk. Je ne m'attendais pas à un tel chef d'oeuvre. Pour moi le meilleur film de Scott c'était Gladiator. C'est à partir du premier plan, absolument magnifique, de ce Los Angeles post-apocalyptique que j'ai commencé à me rendre compte que ce film était une véritable bombe ! Avec les musiques de Vangelis derrière tous ça s'était juste parfait ! L'ambiance, l'atmosphère qui émane de ce film est juste fantastique ! Est ce que nos souvenirs sont réels ? Et cette scène finale avec Roy qui est plus humain que l'humain, cette réplique de fin "All those moments will be lost in time, like...tears...in rain. Time to die", est la meilleur réplique de fin de tous les films que j'ai pu voir dans ma petite jeunesse. Un des 10 plus grands films de tous les temps, pour sûr !

L’histoire, si le fait qu’elle tienne sur un ticket de métro n’est pas rédhibitoire en soi – combien de bons films sont construits sur un scénario des plus simples ? -, son traitement laisse perplexe : n’y avait-il pas nombre de thèmes à aborder à partir d’un tel sujet ? Alors certains parleront de quête identitaire (celle des répliquants comme celle du flic qui les traque), mais encore ? Rien, que dalle, zéro. A partir des mêmes ingrédients (polar futuriste, cyborgs et quête identitaire), Ghost in the shell nous questionne autant qu’une émission philosophique anémique sur France 5, l’intérêt et l’action en plus, alors que la seule interrogation qui ponctue Blade Runner est de savoir si Harrison Ford est, oui ou merde, un putain de répliquant. Les Descartes, Voltaire et autres Lumières peuvent aller se rhabiller, rien à foutre de se poser des questions sur la nature de l’Homme et tout le reste, on veut juste savoir si l’autre tête de nœuds qui chasse du répliquant depuis 20 ans n’en serait finalement pas un. Comme si le mec ne s’était déjà pas posé la question avant nous, ou s’il n’avait pas essayé son test infaillible sur lui, un soir de curiosité et/ou de beuverie. Mais non, c’est logique, qui plus est pour un flic, il n’est au courant au rien et ne se pose jamais de questions. Vive l’origami, vive les licornes et vive la coke dans les narines de Ridley Scott.

Ridley Scott réalise "Blade Runner" en 1982, film considéré comme l'un des meilleurs films de science fiction de tous les temps. En effet, il nous épate par sa mise en scène énorme (pour l'époque), une photographie vraiment sublime, une BO collant parfaitement à l'univers particulier du film et un Harrison Ford absolument génial. "Blade Runner" nous propose une vision futuriste sombre et intéressante de notre monde (pas si loin que ça d'ailleurs) et Scott l'approfondit avec brio jusqu'à la dernière scène où l’ambiguïté subsiste toujours: spoiler: Rick Deckard est-il vraiment un réplicant?
C'est cette ambiguïté qui rend "Blade Runner" si particulier.

Un des grand chef d'œuvre du cinéma comme l'a été "2001 l'odyssée de l'espace" mais qui a beaucoup mieux vieilli. Bouleversant et magique.

Ce film ne m'a vraiment pas plu. Soporifique, simplet, Ridley Scott avait bien mal anticipé son futur version SF. Encore des cabines téléphoniques mais pas de mobiles, des voitures volantes mais encore des écrans à tubes cathodiques. Des plans inutiles à rallonge sur la ville genre t'as vu les effets spéciaux. Aucun suspens, mal joué, scénario facile et trop long. De bons livres de SF de la même époque m'ont tellement plus diverti.

Il est aisé de comprendre pourquoi le succès ne fut pas au rendez-vous lors de la sortie en salles de « Blade Runner », en 1982. Film de science-fiction dystopique, noir, sale, mélancolique, poétique, contemplatif, ni véritable thriller, ni film d’action, il a dû désemparer bien des spectateurs avides de sensations fortes et d’esbroufe. Aujourd’hui, au vu de la postérité foisonnante de ce long métrage, on ne peut que le regarder avec attention. La première fois que je l’ai visionné, j’étais trop jeune et attendais de lui ce qu’il ne pouvait m’offrir. Maintenant que j’ai plus de recul, je comprends mieux pourquoi il a fait date dans l’histoire du cinéma de science fiction : son ambiance particulière, son esthétique décadente, ses décors luxuriants, tout cela fait de « Blade Runner » un film tant copié, à l’image d’un « Metropolis » de Fritz Lang. Ces deux films sont probablement les plus influents de l’histoire du cinéma dans leur catégorie.

Pour revenir à « Blade Runner », il faut tout d’abord louer son esthétique époustouflante. Rarement un film aussi ambitieux sur la forme a fait preuve d’une telle cohérence dans la démesure, des costumes bigarrés, en passant par les publicités envahissantes (et prophétiques) ou les pluies diluviennes. Dans une sorte d'atmosphère nocturne et embrumée, digne des films noirs des années 40 et 50, les repères moraux semblent abolis. Comme un cauchemar éveillé, ce monde en perdition semble tellement réel qu’il confère à l’histoire et à ses personnages une présence conséquente. Les déambulations du héros deviennent alors comme une errance métaphysique dans un univers de faux semblants, où l’on peut finir par s’y perdre corps et âme.

Venons-en à l’interprétation : Harrison Ford y est excellent, dans un rôle à contre-emploi, loin des Han Solo et autres Indiana Jones. Ici il joue une sorte de flic désabusé, perdu entre réel et irréel, totalement passif : il semble ne faire que prendre des coups. A la poursuite de Réplicants, ces androïdes ultra perfectionnés devenus dangereux et qu’il doit éliminer, bien qu’expert en la matière, apte mieux que quiconque à les débusquer et les différencier de vrais hommes et femmes, il semble à la longue ne plus savoir qui est réellement humain quand il se retrouve face à une androïde de dernière génération, troublante au possible (Sean Young). Les autres Réplicants sont d’ailleurs aussi « perturbants » , notamment celui interprété par Rutger Hauer : à la fois proprement inhumain et cruel, et doué de sentiments subtils. La version « Director’s Cut » de « Blade Runner » ajoute d’ailleurs au mystère autour du protagoniste principal : Deckard ne serait-il pas lui-même un Réplicant ?

Tout est opaque, difficile à cerner dans ce monde apocalyptique : les frontières sont particulièrement floues entre humanité et artificialité. « Blade Runner » sonne d’ailleurs comme un avertissement terriblement d’actualité sur notre monde de demain : si nous n’y prenons garde, il risque de devenir une déchetterie à ciel ouvert, et pire encore, nous risquons de le livrer à l’intelligence artificielle pour asservir d’autant plus l’être humain, qui sera réduit à l’état d’erreur de la nature. Par bien des aspects, ce long métrage garde donc aujourd’hui toute sa pertinence. Et si son esthétique a un peu vieilli, je dirais qu’elle a gagné en patine, à l’image d’un « Metropolis » (encore), tellement « Blade Runner » paraît désormais intemporel.

Dernière remarque : incroyable comme la carrière de Ridley Scott a pu atteindre des hauts… et des bas. Mais quels hauts ! « Blade Runner », « Gladiator » ou « Alien », excusez du peu. Pourtant je le classe plus dans la catégorie d’un Kubrick, pour le côté avant tout visuel de son oeuvre, qui ne peut donc pas prétendre aux sphères dans lesquelles s’étendent des géants tels que Kurosawa, Dreyer, Tarkovski, Bergman ou Murnau. Pour autant, Ridley Scott regagne peu à peu mon respect à mesure que je me penche plus en détail sur sa filmographie.

Sorti en 1982, "Blade Runner" a plutôt été mal acceuilli, et par la critique et par le public lui offrant un bel échec commercial. Ce qui est en partie compréhensif, imaginez vous fan de "Star Wars" aller voir le nouveau film du réalisateur d'"Alien" avec Han Solo/Indiana Jones dans le rôle titre et que le résultat sous vos yeux est loin de tout ça. Pas de voyage dans l'espace, thématiques et personnages très sombres, ambiance déprimante, en bref pas du tout la norme. Pourtant une poignée de fans ont fait survivre le film au temps, temps qui lui a permis d'être reconsidéré et de devenir un classique. "Blade Runner" était à son époque un film visionnaire qui emmena la science fiction au cinéma dans un autre niveau à l'instar de "2001, l'odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick. Les deux films partagent d'ailleurs le thème de la recherche du créateur, et de ce qui caractérisent l'être humain. Mais il n'y a rien d'étonnant à ce que les deux oeuvres partagent certaines choses, Ridley Scott voue un culte au film de Kubrick. Emprunt d'une esthétique urbaine sombre extrêmement forte, cette dernière continue d'être l'influence majeure pour ne pas dire la seule pour les villes sombres futuristes. A tel point que s'en est bien souvent l'overdose et que l'on retrouve jamais la saveur de "Blade Runner". L'histoire est simple, sous forme de film noir, mais brasse de nombreux thèmes questionnant ce qui fait l'humain. Il peut être nécessaire de revoir le film plusieurs fois pour en saisir toutes les reflexions. Ce sont ces questionnements philosohiques qui prennent le pas sur l'histoire, ce qui a pu déstabiliser le public de l'époque, d'autant plus que "blade Runner" est un film froid pas très porté sur l'émotion. C'est un film difficilement regardable en tant que divertissement pur, par son rythme lent nécessaire, et son histoire bonne mais assez simple, malgré que la réalisation transcende celui ci. Magnifique réalisation au niveau visuel, que ce soit l'architecture inspiré de "Metropolis" de vieux polars, de chinatown., au niveau des lumières également, ou tout est beaucoup en contre jour, car dans le monde de "Blade Runner" il fait toujours nuit, les néons de la ville sont les seules sources de lumières, et la pluie battante qui renforce cette dépression mais magnifique beauté visuel. Ambiance musical également ou Vangelis a composé une bande son à base de synthétiseur en parfait accord avec le film. Pour conclure, "Blade Runner" est un film visionnaire, qui était en avance sur son temps, et qui n'a pas vieilli aujourd'hui, c'est une oeuvre majeure du cinéma.

Je viens de le découvrir a l'instant au cinéma, ressortie dans son Final Cut. C'est bien une œuvre que j'avais trop longtemps louper dans la filmographie de ridley Scott, je me devais de réparer ça. La photographie, la musique et l’interprétation Rugter Hauer sont vraiment a tomber ! Le mélange de film noir et de science fiction colle parfaitement ! Et dire que j'avais le blue ray depuis un petit temps et qu'il avait toujours tourner dans le lecteur ^^ Il a fallu attendre qu'il ressorte au cinéma pour que je me decide, et je ne regrette pas !

Ridley Scott fait partie des plus grands, avec à son actif quelques films qui resteront dans l'histoire du Cinéma. Blade Runner est pour moi le film qui apporte les lettres de noblesse à la Science Fiction, genre à part qui, lorsqu'il est exploité de cette façon, transcende toutes les limites de la réflexion.
Réalisateur réputé pour son minimalisme notamment au niveau des décors, ce film pas tout jeune n'a pas pris une ride. Harrisson Ford aurait vécu un enfer pendant ce tournage dû au niveau d'exigence de son chef d'orchestre, le résultat apporte une dimension dramatique qui fait de ce film un chef d'oeuvre à ne surtout pas manquer.

Blade runner est un chef d’œuvre signé Ridley Scott, c'est grâce à ce film que le mouvement cyberpunk s'est popularisé. On suit attentivement la quête de "Deckard" chargé de détruire des androïdes nommés "répliquants", l'action se déroule en 2019, dans un Los Angeles lugubre et surpeuplé. En regardant ce film on se rend compte de la qualité de la réalisation, les plans sont magnifiques, de la beauté de la bande son, avec des musiques de qualité. Le scénario est plus profond que ce que l'on pourrait penser, de plus l'univers est extrêmement travaillé. On prend plaisir à regarder un avenir très pessimiste. Harrison Ford joue le rôle du héros de façon sobre et pudique.
Un film à regarder sans modération.

Un monument de la science-fiction qui n'a toujours pas pris une ride (ou presque). C'est sur niveau effets spéciaux numérique au jours d'aujourd'hui on fait 10x mieux, mais en terme de qualités d'ambiance, de décors et d'immersion on fait rarement aussi bien. Pour l'époque c'est un travaille hallucinant et d'une qualité plastique indéniable. Côté scénario il n'y a rien a dire, beaucoup de film s'en ont inspiré par la suite, tout est vraiment prenant grâce à une immersion millimétrés. Les acteurs sont tous correct, même si sa peut paraître un poil sûr joué par moment, mais rien d'alarmant. Le début est peut être un peut long, mais une fois pris dans cette univers on en redemande, la dernière heure est absolument génial, avec des
plans magnifique et très bien travailler. Un très bon film.

Blade Runner... depuis sa sortie, tout le monde l'a copié, parodié, adulé, détesté mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas pris une ride!
J'aurais aimé finir comme Rutger Hauer, avec ce pigeon sur l'épaule (John Woo a dû adorer ce film rien que pour ça!)... moi il m'a juste chié sur ma veste. Mais c'est une autre histoire. Moins "Dickienne"!
Ceci dit, j'ai adoré le style de Mister Scott, un grand Monsieur. Merci pour ce film (et bien d'autres, d'Alien à la Chute du Faucon Noir, etc...).

L'ambiance créée par ce film est unique en son genre. En revanche il faut un certain temps d'adaptation pour rentrer dans cette ambiance. Ce film est l'initiateur et le représentant principal d'un style à mi-chemin entre la science-fiction, le trash, et le polar le tout sur un décor néo-égyptien. Les personnages interprétés par Sean Young et Daryl Hannah sont mythiques...