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    Blade Runner
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    1 199 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    949 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Je l avais vu il y a très longtemps, j avais le souvenir d un bon film, j ai redécouvert un chef d œuvre de la science fiction. Blade Runner est un film fantastique que j ai trouvé bien plus étoffé que le roman de Philip K Dick dont il est adapté. C est une sorte de dissertation philosophique sur la vie mais surtout la mort, sur la religion avec les questions sur la création, sur le sens de la vie. Est ce que ce qui ne choque pas le plus les Replicants dans leurs morts programmées ce n est pas le fait de ne pas laisser de trace, qu eux mêmes ont pris conscience qu il n y avait rien à attendre après la mort et que cela entraîne chez eux une soif de vie bien supérieure à celle des humains. La prestation de Rutger Hauer est remarquable de prestance et de fragilité dans le rôle du chef des Replicants soulignant parfaitement ce que je viens de décrire. Visuellement le film est remarquable que ce soit dans les décors dans ce Los Angeles sombre et pluvieux, des décors qui ont influencés durablement la vision du futur dans les films de science-fiction, le jeu sur les lumières est lui aussi remarquable, la mise en scène de Ridley Scott également avec une ambiance qui je trouve ressemble beaucoup à Alien. Un film qui a fait date et que j'ai redécouvert avec un plaisir immense.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2019
    Blade Runner ou l'un des films les plus dingues des années 80 ! On est tout de suite plongé dans l'ambiance, l'atmosphère est oppressante et le ton emprunté est plus que Noir ... Le propos a énormément d’intérêt, une question sur l'humanité et ces inspirations, là est surement le point le plus essentiel de ce long métrage. La fin - élément de réponse - est d'ailleurs plutôt ambigu, on laisse le(s) doute(s) plané, tant mieux ! Ridley Scott a rarement été plus inspiré dans sa mise en scène, le mot parfait n'est pas de trop lorsqu'on évoque le travail de composition impeccable de celui-ci. Le casting envoie du steak, Harrison Ford est comme toujours superbe et étincelant, Deckard ( Ford ) est un personnage fascinant, mystérieux et pour qui mon affection ne fait que s'octroyer au fil de l'intrigue. Rutger Hauer et Edward James Olmos sont les deux autres à m'avoir impressionné, le second surtout, il mériterait qu'on lui consacre un film rien qu'à lui. Blade Runner est un film paradoxal sous plein d'aspects, un film majeur de la SF et de son époque. Rien à ajouter !
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Blade Runner aurait pu avoir un intérêt si le spectateur avait été immergé dans ce monde futuriste inhospitalier, mais non, Blade Runner est une course poursuite géante hors de tout contexte. A oublier illico.
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Blade Runner est l'un des rare film de SF qui vieillit très bien car il a très peu d'effets spéciaux. Un travail remarquable a été fait sur l'ambiance et les éclairages. Le film a très peu d'action et le personnage principal n'a rien d'un super héros, bien au contraire.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2018
    Par une nuit pluvieuse, sous des lumières bleutées, l’être artificiel s'élève et ébranle l'humanité. La vie est éphémère comme les larmes.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Avec ses décors impressionnants, sa philosophie mélancolique, ses traits de poésie sublime, son rythme envoûtant et ses mystères identitaires, Blade Runner est d'une richesse formidable, qui continue à émerveiller et à hanter, au fil du temps.
    Adapté très librement d'un roman de Philip K. Dick, le scénario repose d'abord sur une atmosphère unique, à laquelle participent les décors urbains monumentaux, les effets spéciaux et bien sûr la réalisation, d'une grande maîtrise technique. Se déploie ainsi à l'écran un Los Angeles futuriste, grouillant, multiculturel ; un univers urbain nocturne, pluvieux, glauque ; une mégalopole démesurément verticale, éclairée par les lumières artificielles des néons et autres publicités (ex-réalisateur de pubs, Ridley Scott a réussi quelques bons placements de produits pour Coca Cola, Atari, Budweiser...). Mais en matière de création d'ambiance, la plus grande originalité du film tient dans le rapprochement entre SF et film noir : les rues, obscures et ruisselantes, rappellent quelques pavés luisants et réverbères noyés dans le brouillard ; les lumières d'intérieurs, en clair-obscur, apparaissent parfois striées, comme filtrées par les stores d'un bureau de détective privé ; le Blade Runner interprété par Harrison Ford, avec son imperméable et son caractère taciturne, désabusé, ressemble précisément à un détective privé, tandis que le personnage féminin principal, incarné par Sean Young, présente une coiffure et des robes très "années 1950" ; l'ensemble, enfin, est tout empreint d'une noirceur poisseuse et fatale.
    Ce style rétrofuturiste, d'une grande beauté plastique mais aussi sonore (avec la musique planante de Vangelis), est en parfaite osmose avec le fond du film, qui fait la jonction entre questionnement philosophique ancestral et perspective technologique nouvelle. En revisitant le fantasme de la création artificielle d'êtres humains, façon Frankenstein, et en lorgnant vers une perfection promise par la science(-fiction), le scénario pose en permanence la même question - qu'est-ce que l'humain ? - tout en mettant l'accent sur la relativité et la subjectivité de la conscience de soi, de la mémoire et de la liberté. La distinction entre hommes et robots se révèle de plus en plus trouble et incertaine à mesure que le film développe les concepts d'intelligence et d'émotion artificielles. Points culminants de cette confusion : les séquences hallucinantes dans l'appartement du personnage de J.F. Sebastian (William Sanderson), qui réunissent automates anciens, répliquants modernes et humains. La répliquante Pris (Darryl Hannah) y prononce le fameux "je pense donc je suis" avant d'affronter le Blade Runner Deckard, un nom qui sonne comme une variante anglaise de Descartes... Le répliquant Roy (Rutger Hauer, génial) semble quant à lui tenir à la fois du surhomme nietzschéen et de l'ange déchu. Avec une sensibilité dont ne paraissent plus pourvus les humains de 2019, il évoque les tourments de l'esclavage, ceux d'une vie marquée par la peur, mais aussi la beauté méconnue de l'univers et les souvenirs qui disparaîtront à jamais avec lui, "like tears in rain". Enfin, Deckard lui-même (spécialement dans le final cut de 2007) n'échappe pas au doute ontologique...
    Tout ce background philosophique et poétique, en filigrane d'une narration qui est comme un éloge de la lenteur fascinante, loin des canons survitaminés de la SF actuelle, donne le vertige. L'un des plus beaux que l'on puisse ressentir au cinéma.
    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    52 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2015
    Je l'ai revu hier au cinéma, la salle était pleine et le charme a de nouveau agit. Ce film est un chef d'oeuvre magnifique. Rudger Hauer est le modèle absolu du charme, de l'intelligence et de l'humanité. Ce film a plus de 30 ans et il n'a pas vieilli. L'esthétique est somptueuse. Seule la paname n'a pas survécu à l'epoque.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2015
    Ridley Scott est parti d'un petit scénario de série B pour faire un grand film de science-fiction, à savoir Alien. Alors qu'est-ce que ça donne quand il adapte à l'écran un roman de Philip K. Dick, un des écrivains de science-fiction les plus importants ? Ben... ça fait un truc que je trouve beaucoup moins convaincant. Le gros du scénario repose sur le thème de l'intelligence artificielle et pourtant il n'arrive pas à en tirer toutes les subtilités. Les questionnements sont bien là, mais à chaque fois le film ne fait qu'effleurer la surface du problème alors qu'il devrait y plonger à pieds joints. Par exemple, le personnage de Rachael avait beaucoup de potentiel du fait de son statut ambigu, mais elle ne se pose quasiment jamais de question sur son existence ou son origine. Et quand elle le fait, c'est au détour d'une phrase, histoire d'alimenter une conversation, mais ce n'est pas approfondi. C'est pareil pour la grande question soulevée par le film, celle à laquelle Scott a répondu récemment, vous voyez de quoi je veux parler. La première fois que j'ai vu Blade Runner, je ne m'étais même pas posé la question. Cette fois-ci j'ai fait attention, et je ne vois pas du tout ce qui a poussé les fans à échafauder toutes ces théories. Le sujet est lancé dans une réplique, puis tombe immédiatement dans l'oubli jusqu'à la fin du film. C'est complètement anecdotique. Cette "obstination" à traiter le sujet de loin est dommageable : les enjeux des réplicants me paraissent bien faibles. Par exemple la scène où Roy fait une certaine rencontre est censée être magistrale et en dire long sur la psychologie du personnage, mais cela passe très vite et le trait de caractère paraît grossier. Les autres rebelles ne sont pas beaucoup développés. Tout ce qui touche aux opposants est bien plat. Par ailleurs, l'histoire se révèle très linéaire dans son déroulement. Il n'y a pas de surprise, pas de retournement de situation et encore moins de montée en tension. J'imagine qu'ils ont voulu travailler la folie qui s'empare des réplicants, mais la Harley Quinn qui saute comme un cabri et le mec en slip qui défonce des murs avec sa tête en mode Looney Tunes, je trouve ça très moyen. Et ne venez pas me parler du monologue de fin, il ne marche pas parce que le personnage est mal construit (et le symbolisme de la colombe, au secours !) Tous ces défauts sont vraiment regrettables, parce que l'univers du film est super intéressant. J'avais envie d'en savoir plus sur ce Los Angeles sombre, qui semble s'être transformé en Chinatown géant. C'est sombre et pluvieux, sale et mal famé, bref ça fourmille de vie. La musique de Vangelis est également mémorable, les sonorités du synthétiseur se mélangeant parfaitement au style rétro-futuriste de la ville. Et puis Ridley ne fait pas n'importe quoi avec sa caméra, c'est bien réalisé et il y a un grand nombre de bonnes idées (les yeux des androïdes, la machine pour faire des agrandissements de photos, les jouets mécaniques...). Blade Runner est un film que j'avais envie d'aimer, mais je n'y arrive pas. Tous les défauts cités m’ennuient profondément.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Déroutant, remarquable, poétique, "prophétique" car plus que jamais d'actualité sur bien des aspects (technologique, sociétal,...). Un des meilleurs films de Science- Fiction de toute l'histoire du cinéma, une vraie réflexion sur la place de l'homme dans l'univers , sur ses actes et leurs conséquences, sur la sagesse et la fuite en avant perpétuelle. La vie, la mort, l'amour et le temps y sont subtilement évoqués. L'oeuvre la plus aboutie de Ridley Scott; un chef d'oeuvre.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2015
    Un des films de mon adolescence. J'ai passé un bon moment à e dire à chaque scène :"ah oui il y avait ça" , "ah oui super" ... Par contre la musique de Vangelis, non non non ça ne passe plus du tout. Elle donne même envie de rire, un peu ridicules aussi le cardigan gris de Deckart "pour descendre les poubelles", et la coiffure Madame Laurence de sa copine replicante. En revanche Pris, se sort très bien de cette épreuve du temps, toujours superbe. Jolie promenade dans le temps, un samedi pluvieux sur grand écran.
    Siegfried.B
    Siegfried.B

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Une réfexion sur la vie et l'avenir à travers un scénario original et une musique hors du temps.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Autant j'ai toujours bien aimé ce que faisait Philip K Dick, autant ce film tiré d'une de ses nouvelles m'a un peu déçu. Certes l'univers futuriste (pour l'époque) est assez bien imaginé et cohérent, certes l'ambaince noire : pluie continue, nuit perpétuelle, sous entend bien la fin d'une époque, certes les problème traités : qu'est qu'être humain et l'homme peut il maitriser sa création, sont d'une grande portée philosophique, certes il y a de l'action, de l'imagination, de la violence, mais voilà ça ne m'a pas vraiment ému. De plus quand on regarde en 2015 un film de SF tourné en 1982 qui se déroule en 2017, on ne peut s'empêcher de comparer ce que l'on vit et ce qui fut imaginé par le scénariste...il y a de vieilles TV, des écrans pleins de caractères écrits en vert, cotoyant des voitures volantes et des immeubles qui montent jusqu'au ciel, mais pas d'ordi personnels ni de smartphones, ni d'internet, ce qui montre bien les limites du genre....un immense film en 1982 et dont les trouvailles en ont inspiré bien d'autres ( le 6eme élement de Besson me semble-t'il) et les jeux vidéos, devenu plutôt désuet de nos jours. Reste donc et c'est déjà beaucoup la question de savoir ce qui est humain et ce qui ne l'est pas
    Alain D.
    Alain D.

    585 abonnés 3 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2015
    Belle fiction réalisée par Ridley Scott. La mise en scène est très soignée, les décors originaux avec des effets visuels intéressants : les scènes surréalistes dans le quartier chinois sont une vraie réussite. Ajoutez une belle photographie et une BOF hyper planante de Vangelis qui est une petite merveille. Les acteurs ne sont pas en reste, avec un excellent Harrison Ford dans le rôle de Rick le « Blade Runner » ; William Sanderson brillant également dans son personnage de Sebastian le généticien. A noter aussi les excellents seconds rôles de Rutger Hauer et Joanna Cassidy : les robots Roy et Zhora. Bien que dans sa première moitié, le rythme est très lent, l’histoire est floue et patine un peu. La seconde moitié tourne au Thriller et devient plus palpitante. Le scénario intéressant pose la question existentielle de ces robots dernière génération qui développent des émotions, qui pensent pouvoir penser, donc s’interrogent sur leur mort puisqu’ils ont une durée de vie de seulement quatre ans.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 août 2017
    Blade Runner est un mélange génial entre polar des années 50 et science fiction. L'intrigue est belle et complexe, ce qui donne qu'une fois dans le rythme du film on comprend tout les enjeux et les questionnement que propose l'oeuvre..
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    181 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    "Blade Runner", Blade Runner, Blade Runner... Entre moi et ce film, c'est une longue histoire. Je l'ai regardé pour la première fois à 8 ans (je ne rigole pas...), je l'ai reregardé par la suite, on me l'a expliqué et réexpliqué, j'avais perdu ce film de vue durant de nombreuses années... Je le redécouvre quelques années plus tard, l'effet est toujours intact. Et, à l'occasion de la sortie de la suite: "Blade Runner 2049" par Denis Villeneuve et avec Ryan Gosling et le retour de Harrison Ford, je décide de voir pour la première fois la version "Director's Cut" de 1992, tandis que jusqu'ici j'avais uniquement vu la "Final Cut" de 2007... Un écran noir, la musique de Vangelis qui surgit. 1h52 plus tard: Ahlala... Comment décrire l'émerveillement que je peux ressentir devant ce film, ayant profondément marqué l'histoire de ma cinéphilie? Et surtout, comment décrire un tel phénomène, qui fut une oeuvre précurseur dans son genre et une grande source d'inspiration pour de nombreux cinéastes par la suite? C'est un défi difficile auquel je vais m'essayer en écrivant cette critique. Adaptation très romancée du roman de Philip K. Dick: "Les androïdes rêvent-t-ils de moutons électriques?" (roman qui par ailleurs m'a énormément déçu par rapport à son adaptation, cela doit surement être dû à mon amour pour ce film), le film se déroule à Los Angeles en 2017, là ou l'Homme a créé les réplicants. Ces androïdes aux apparences tout à fait humaines sont reconnus grâce à quelques détails sur lesquels s'appuient les humains pour reconnaître un répliquant. Les répliquants, ayant tous une durée de quatre ans de vie, ont été conçus dans un seul but : les exploiter dans l'esclavage légal sur les colonies martiennes. Lassés d'être traités comme des esclaves, les réplicants déclenchent une révolte sanglante contre les responsables de tous leurs malheurs. Rick Deckard, un Blade Runner (une unité de police spéciale ayant pour objectif d'éliminer les répliquants), est alors chargé contre son gré de retrouver chacun d'entre eux: Roy Batty, Pris, Léon Kowalski et Zhora, séjournant clandestinement sur Terre et de les abattre. Mais ce n'est que le début d'une longue quête qui lui fera perdre tout ses repères et changera à jamais sa vision du monde. Mais qui est réellement humain, ici? Qui sont réellement ces robots? Voilà pour le pitch global en détails. Tout d'abord, mettons les points sur les i, le scénario de "Blade Runner" est excellent ! Le film est très lent et pourtant tient le spectateur en haleine pendant 1h50 (il m'a toujours été impossible de m'y ennuyer), et ce grâce aux mystères qu'englobent les personnages et leur réelle nature, cette ambiance froide et ces longues scènes de dialogues qui ne se révèle être qu'un prétexte à une chose : permettre une réflexion philosophique passionnante sur l'Homme et la machine. D'ou les réplicants tirent leurs sentiments et leur empathie ? Ont-ils une âme ? Autant de questions auquel le film va apporter des réponses à interpréter à sa manière. Pour ma part, les personnages les plus humains du film ne sont pas vraiment les humains: puisqu'en effet, je trouve que créer des humains dotés de sentiments mais ne pouvant vivre plus de quatre ans est abominable. "Je pense donc je suis" disent-elles. Il s'avère que ces androïdes éprouvent des sentiments et sont capables d'autant de sensibilité et d'intelligence qu'un humain lambda, je pense notamment à la scène dans laquelle spoiler: Roy Batty pleure à la mort de Pris, avant de pousser un hurlement de loup montrant ainsi qu'il possède ses émotions et ses souffrances.
    Par contre, Roy n'est pas non plus l'"enfant modèle" espéré, spoiler: sachant qu'il effectue le "Baiser de la mort" à son créateur, Tyrell, tel un enfant qui tuerait son père, ne pouvant lui accorder plus de temps pour vivre (scène qui m'avait par ailleurs choqué étant petit :O).
    """ Rachael, elle l'est tout autant, puisqu'elle spoiler: n'est confrontée à l'une des plus mauvaises passions de l'Homme qu'à une seule scène du film : le meurtre de Léon, qui s'apprêtait à tuer Deckard, parce qu'à part durant cette scène elle ne commet pratiquement jamais le mal.
    Sinon, les nombreuses questions posées par Léon au début du film lors de l'entretien avec le Blade Runner montre qu'ils sont intelligents et attentifs ; Pris, elle montre dans son dénouement qu'elle est agile, une capacité physique donc. Ensuite, la plus grosse claque du film: ses décors. Dans un Los Angeles futuriste méconnaissable, le film se déroule dans une ambiance terriblement oppressante : toute l'action a lieu de nuit, et il pleut sans arrêt sur un monde dans lequel la nature quasi-inexistante, sur une vaste métropole cauchemardesque dominée par l'immense pyramide de la Tyrell Corporation, du nom du concepteur des réplicants. Avec un monde futuriste sombre et inquiétant, Ridley Scott parvient à nous offrir du début à la fin des plans d'une qualité visuelle incomparable. J'ai toujours beau être un peu sceptique sur les univers froids, je ne me lasse pas de me replonger dans cette ville si horrible et si splendide à la fois. Et puis surtout, il a cette musique. Adorant particulièrement les bandes originales durant mon enfance, cette BO a passé de nombreux tours dans mes oreilles pendant celle-ci ! Le grec Vangelis a réalisé un travail incroyable en composant cette magnifique et ambitieuse bande originale "électro" qui fait dérouler le film sous plusieurs facettes musicales (l'inquiétant "Tales of the future" chanté par Demis Roussos, ami de Vangelis, en langue... euh fictive xD, "Main Title" et "Tears in Rain" qui me donnent des frissons à chaque écoute, ou encore le fantastique "End Titles" qui donne l'impression de voler dans les airs à travers les vaisseaux spatiaux présents dans le film). Enfin, autre gros point du film, son casting: Harrison Ford (l'ambigu Blade Runner Rick Deckard) dans ce qui restera pour moi son meilleur rôle ; la moins célèbre Sean Young (la mystérieuse Rachel) et surtout Rutger Hauer dans le rôle de Roy Batty, le charismatique meneur des réplicants clandestins, transcendant le film à chacune de ses apparitions, jusqu'à son monologue rempli d'humanité, tel que les mots me manquent pour le décrire. "Tous ces moments se perdront dans l'oubli comme les larmes dans la pluie : il est temps de mourir." En conclusion, "Blade Runner" est mon film de sience-fiction préféré, avec "Terminator 2". Parfait à tout point de vues, ce n'est pas seulement un monument intemporel du cinéma et une adaptation surpassant largement le support originel : c'est surtout une expérience cinématographique qui se ressent dans le plus profond de l'âme et qui se regarde avant tout avec le cœur puisque avec "Interstellar" de Christopher Nolan une trentaine d'années plus tard, j'ai enfin pu constater à quel point un film de ce genre peut être émotionnellement puissant. Une capitale !!!
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