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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 octobre 2017
Blade Runner fait certainement parti des films qui ont marqué leur époque. Avec son aspect visuel soigné, ses acteurs tous crédibles dans leur rôle, mention spéciale à Rutger Hauer qui livre une interprétation très marquante, et sa BO réussie, novatrice et marquante, Blade Runner, malgré sa lenteur déconcertante dès les premiers visionnages mais qui colle avec l'ensemble du long-métrage, est un film à voir absolument !
Un très bon film ce BLADE RUNNER mené tambour battant par Ryan Gosling et Harrison Ford leurs deux histoires se croisent et ils vont chercher à comprendre les raisons au milieu de tous les replicants tous plus flippants les uns que les autres on ne s'ennuie pas les effets spéciaux et les décors superbes bonne musique à voir absolument une réussite
Parfois le temps passe et c’est dur et parfois il ne passe pas. Cette question du temps est essentielle dans Blade Runner. Un flic, un blade runner, est à la recherche de replicants, des androïdes parfaits, en vue de les éliminer. Commençons pas l’ambiance. Tout ici est moite et humide, il pleut d’ailleurs sans discontinuer pendant tout le film. Le jour, on sait pas ce que c’est. Où se trouve-t-on ? Bonne question. Dans une sorte de mégapole cosmopolite. Quand ? Dans le futur, en 2019. Tous ces éléments mis ensemble participent au sentiment de désorientation. On sait ni où on est ni vraiment quand. Dès lors, comme savoir où nous allons ? Quintessence de l’esthétique des années 1980, à l’image des films de Michael Mann, Blade Runner nous présente des lumières flashy et du contraste à la pelle. Le jeu sur les matières et les transparences vaut le détour. Les thématiques abordées sont très fortes elles aussi. Le film évoque la relation entre créature et créateur, la recherche de la paternité, la question de l’origine et du but de la vie, l’héritage qu’on laisse derrière soi, la définition de l’humanité par rapport à la transhumanité ou à l’objet animé. Au fond, ces personnages « méchants » sont très touchants dans leur lutte pour survivre à leur date de péremption. Harrison Ford campe parfaitement ce flic de polar des 40’s, célibataire violent qui ne crache pas sur la boisson et qui se laisse séduire par la vampe vénéneuse. Le reste de la distribution est raccord, en particulier un Rutger Hauer majestueux, comme à son habitude. Le petit regret sera probablement que les thématiques, aussi fortes soient-elles, ne sont pas davantage développées. Un tout petit bémol au regard de l’immensité des images qui défilent devant nos yeux. Dernière chose, la version restaurée de 2015 est proprement sublime et donne cette impression que le film est sorti hier (à ceci près que ça fait bien longtemps que les films de Ridley Scott ne sont plus de cette qualité). La musique de Vangelis a pris de son côté un coup de vieux mais elle participe au charme du film, c’est certain.
ce film porte à lui seul la presque totalité de le sf ciné. R. Scott a réalisé là une oeuvre d'anthologie qui est entrée à bon droit au panthéon des films cultes. Tous ou presque tous les ingrédients de la sf apparaissent là : fascination pour la techno. Déshumanisation. Disparition des paysages et de la nature (même le soleil semble s'éteindre et la nuit prédomine, aucune vue de paysage sauf dans le rêve de la licorne) au profit du tout culture (l'homme se fait un autre lui-même à côté de lui-même dont il peut programmer à l'avance la disparition. C'est le paroxysme de la démesure humaine). Réflexion sur la paternité, sur l'origine, sur notre relation à elle et à la fin, sur la fécondité et la productivité. L'esclavage et la liberté, la peur... Le film porte un questionnement métaphysique et éthique comme une bonne sf le fait souvent . Le jeu d'acteurs excellent. Le scénario (bien qu'il y ait plusieurs fins) me paraît tenir la route. Après tout on se moque un peu de savoir qui est réplicant ou non. Ce qui importe c'est qu'on nous fasse la démonstration, et elle est faite par le dernier des réplicants, de la monstruosité de la science au service de la démesure et de l'hubris humaine. Démonstration équivoque d'ailleurs. Car si le dernier réplicant meurt après avoir tué son "créateur", il se montre plus humain que les humains en laissant la vie sauve à celui qui le détruit et dont il tient paradoxalement la vie entre ses mains et accepte la mort ("time to die" dernières paroles de Roy), tandis que les hommes cherchent à s'en préserver. Moins souvent notés, des éléments spirituels se dévoilent ici ou là. Le caractère christique de Roy Battin, les mains clouées comme le Christ en fait un personnage ambigu et fascinant. La colombe qui s'envole sur un nouveau monde lourd de promesses comme au premier jour de création...
je note la version final cut de 2007 Très beau film, les acteurs sont justes, les plans sont magnifiques, il y a quasiment une recherche graphique dans chaque et la musique de Vangelis colle parfaitement à l'ambiance. Néanmoins il y a quelques longueurs et me côté replicant ou non d'Harrison Ford n'est pas assez mis en avant même si dans cette version finale la question de pose beaucoup plus que dans la version ciné de 1982. À. inter que ce film se passe en 2019 et on voit des pubs pour PanAm et Atari qui ont coulé dans les années 90.
Tout a deja ete dit sur ce film, et probablement mieux que ce que moi je pourrais faire.
Pour qui ne connaitraiit pas encore (ca existe peut-etre), regardez-le, absolument ! C'est LA reference du film d'anticipation / science fiction pas oriente action, combat, spectacle visuel etc...
Un film formidable à tous les niveaux : le scénario poignant sur la quête futile de l'immortalité, la phénoménale réalisation de Ridley Scott, les incroyables décors futuristes et les interprétations touchantes, tout spécialement celle de Rutger Hauer. Un chef d'oeuvre de la science-fiction.
Le chef-oeuvre de Scott n'a rien perdu de son pouvoir de fascination 35 après sa sortie. Parfait alliage de science-fiction et de film noir, bénéficiant d'une superbe musique de Vangelis qui par sa mélancolie confère au film un ton à mi-chemin du rêve et du cauchemar, Blade Runner interroge la condition humaine en lui attribuant deux caractéristiques : la faculté d'empathie et la brieveté de la vie. Dans le sillage du roman de Philip K. Dick qu'il adapte très librement, le film nous montre des répliquants faisant parfois preuve de plus d'empathie que le chasseur de primes (Blade Runner) qui les pourchasse. Un classique. Voir ma critique (et mon analyse) complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Divisant les critiques et malgré un accueil défavorable lors de sa sortie en salle en 1982, le film retrouve ses lettres de noblesse 10 ans plus tard, avec sa version « director’s cut ». Visionnaire avec l’heure, sa puissance visuelle est aujourd’hui encore un enchantement, un style sombre et baroque qu’illumine les envoutantes orchestrations aux synthés de Vangelis. En dépit de son questionnement sur le genre humain, de sa misère ambiante et du mystère qui entoure les origines de Rick Deckard, la qualité du scénario est par contre plus discutable, notamment par la lenteur de son traitement. Dans le rôle-titre, Harrison Ford y incarne l’un de ses personnages les plus emblématiques alors qu’à la tête des Réplicants, Rutger Hauer lui vole quasiment la vedette dans les dernières minutes. A noter également les bonnes interprétations de Sean Young et de Darryl Hannah, toutes deux au début de leurs carrières. Bien que je préfère d’autres réalisations de Ridley Scott («Alien», «Thelma et Louise» ou encore «Gladiator»), « Blade Runner » est considéré comme l'une des grandes oeuvres de SF de l’Histoire du cinéma.
Au fil des années, "Blade Runner" s'est imposé comme une oeuvre culte, un incontournable de la science-fiction et l'on comprend pourquoi tant le film de Ridley Scott impressionne par la richesse de son scénario, son esthétisme léché et son rythme entraînant. La science-fiction est un genre qui permet de questionner la place de l'homme dans le monde et c'est exactement ce que propose "Blade Runner". Le film propose un futur inquiétant où la frontière entre les Hommes et les machines est devenu très flou. Cela permet de soulever de nombreuses problématiques notamment sur le notre rapport à la technologie et le film va meme encore plus loin en s'interrogeant sur la nature meme de l'Homme. Pour donner naissance à ces questionnements, Ridley Scott crée un univers futuriste très convaincant, sombre et intriguant qui permet au spectateur de s'immerger totalement dan le film. Si "Blade Runner" fonctionne" aussi bien c'est aussi car Ridley Scott propose un long métrage au rythme soutenu avec des scènes d'action bien négociées. Aussi bien sur le fond que sur la forme, "Blade Runner" est incontestablement un très bon film, un long métrage majeur dans le genre qui doit être vu au moins une fois.
Vous avez du mal à roupiller ? Vous voulez absolument réussir à vous endormir à une heure raisonnable sans avoir à vous gaver de somnifères ou autres hypnotiques ? J'ai la solution à votre problème ! Laissez-moi vous présenter "Blade Runner", le soi-disant chef-d'œuvre de la science-fiction, le soi-disant fleuron de Ridley Scott, un scénario ennuyeux à mourir (ou à dormir c'est comme vous voulez), un aspect bien dégueu, aucun rythme et en prime, vous pourrez voir Harrison Ford dans un des pires rôles de sa carrière, c'est pas génial "Blade Runner" ?
Blade Runner est un film qui est excellent , c'est un film de science fiction qui est bien aux niveaux des effets spéciaux pour cette époque des années 80 , ce film est porté par l'excellent acteur qui est Harrison Ford qui était jeune mais ce rôle lui va bien , même si au début du film c'est un peu lent je trouve et au fur et a mesure du film il y a de l'action et le final me reste sur la fin
Blade Runner est un film que je n'ai pas apprécié. Si je lui reconnais une esthétique certaine du début à la fin et une ambiance mélancolique réussi, je reste déçu par le reste. En effet, j'attendais que les réplicants soient mieux travaillé, dans le sens où sa ressemblance à l'humain nous interroge sur l'Autre, sur la condition humaine, le sens de la vie... Même s'ils ne sont pas que ça, il sont juste présenté comme des cibles à abattre. Déçu aussi par le personnage de Rachel dont l'histoire d'amour est visible de très loin et assez peu crédible. La BO est pour moi trop présente et pas forcément subtile dans la mesure où elle impose presque la coloration émotionnelle des scènes. Une mention spéciale pour la rencontre père/fils qui était pour moi la scène la plus intéressante et qui apporté un début de questionnement et de réflexion sur les thématiques évoqués plus haut. Une déception pour moi pour un film qui fait pourtant la quasi unanimité.
Une bande son qui encre bien la mémoire. Hybride entre Star Wars et Alien, la lutte face aux "réplicants" est beaucoup plus subtile. Ont-ils une âme, des sentiments ? Des méta-humains, indissociables à l'oeil nu de l'homme. Ridley Scott continu son introspection dans la science-fiction. Le fait est que ce soit un film des années 80 nuit gravement face à l'épreuve du temps. Décennie de tous les fantasmes cinématographiques, mais le genre science fiction n'était pas tout au fait au point. Cet épais mystère, devenu culte, de l'origine du personnage de Rick Deckard, interprété par le très banckable Harrison Ford de l'époque, laisse présager d'une suite passionnante.
Je ne partage pas l'avis général plaçant Blade Runner en sorte de Graal incontournable de la SF. Je dirais plutôt que c'est un bon film de SF au style néo noir envoûtant, avec une jolie fin humaniste. Basta. Pas émouvant pour ma part, je le trouve, du coup, plutôt surestimé. Ridley Scott offre après l'impressionnant blockbuster Alien (plus mythique et plus grosse pierre à l'édifice à mon goût, même si étrangement je préfère le chemin qu'emprente ce Blade Runner), une ambiance plus policière dans un univers qui deviendra référence. Inspiré d'un livre qui méritait bien son film, je trouve le propos un peu "léger", laissant trop de place à la mise en scène certes maîtrisé de Ridley. On passe le côté révolte des machines propre au film qui est un postulat de base de la science-fiction pour parler un peu des deux gros points du film. Le premier, j'en ai peur, va être gâché dans peu de temps avec la version 2049. Le fameux débat du replicant ou pas concernant le personnage d'Harrisson Ford. Grâce au combat mené par Scott pendant des décennies, la version director et final's cut offre enfin toute l'ambivalence attendue pour n'être finalement que l'unique possibilité de comprendre le film. Pas de réponse, ce qui engendre le mystère qui fait parti du mythe et qu'il faut (faudrait) ne surtout pas salir. Viens ensuite cette fameuse scène de la fin avec un soit disant discours poignant pour les fans. 3 phrases... Mouais. J'ai connu mieux. Même si j'avoue que le côté inattendu de la situation fait toujours son petit effet. Bon sinon ce film est bourré de code, de message dans la mise en scène, qui ont fait de lui un bon sujet de conversation de cinéphile. Je lui trouve beaucoup trop de longeurs pour un propos finalement pas si embeli que ça par la délicatesse de la mise en scène, donc pas suffisant. Le message est plus beau que le résultat visuel, et là c'est une question de goût... Aussi. 2019 nous voilà bientôt ! Mais où sont-ils ? Ah ah. Encore la réalité moins rock qui rattrape la passionnante science-fiction.