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Akamaru
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4 339 critiques
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2,5
Publiée le 9 juin 2014
En réalité,"Quartet" n'est pas la première réalisation de Dustin Hoffman,mais sa seconde (il mis en scène "Le Récidiviste" en 1978). Ce qui importe surtout,c'est son amour pour son métier,pour l'art en général et la compréhension des artistes de sa génération (autour de 75 ans). Dans un pensionnat de retraités,le retour d'une ancienne diva met à mal l'amitié avec ses anciens compères,autour de l'organisation d'une soirée en hommage à Verdi. Feel-good movie pour troisième âge,en recherche de divertissement cotonneux et élégant,ce quatuor ne réserve aucune surprise,très peu de rires et tout aussi peu d'émotions. Maggie Smith s'y impose sans forcer en cantatrice à l'ego surdimensionné. Mais le fiel laisse trop vite la place aux bons sentiments et à un cheminement par étapes convenues. Ceci étant,Hoffman parvient à capter les faiblesses des âmes en fin de vie,qui rêvent secrètement d'un dernier défi et de tendresse éternelle.
Comédie bien trop légère pour marquer les esprits ! Je m'attendais à passer du rire aux larmes et c'est souvent ce qu'on aime dans ce genre de film ! Mais là, d'un je n'ai pas ri une seule fois (Wilf est insupportable !) et de deux le scénario ne décolle jamais. Tout est axé sur la romance entre Reggie et Jean et sur leur secret du passé ! Mais entre nous ça ne casse pas trois pattes à un canard et j'ai eu la désagréable impression de me mettre devant une romance à l'eau de rose pour les ados mais transposée chez le 3ème âge ! (la scène finale où ils se donnent la main en s'entremêlant les doigts par exemple m'a fait mourir de rire !) Une grosse déception pour ma part ! Fade et survolé ! Il n'y a que la BO du film qui m'a plu !
Certes, Dustin Hoffman campe son récit dans un cadre idyllique très éloigné de l'idée que l'on se fait d'une maison de retraite ... Mais la singularité de la faune des pensionnaires s'accorde parfaitement à ce décor - il eût été difficile d'imaginer que ces anciennes gloires puissent être mêlées au tout venant dans une anonyme maison de retraite - et leur(s) passion(s), leur ultime vitalité nous émeuvent. On s'amuse des anciennes rivalités et des egos toujours bien tenaces, on devine le dénouement (un peu convenu). C'est réalisé avec amour et tendresse, et la subtilité est toujours aux premières loges. Du cinéma comme je l'aime.
Superbe film sur la vieillesse. La mise en scène de Dustin Hoffman est élégante, fluide, légère. Bon, la scène sur la transmission du savoir avec la classe de jeunes ébahis semble artificielle. Mais les personnages sont touchants et on les aime avec leurs défauts, tellement humains après tout.
Dans la grande tradition de certains des grands acteurs Américains (Paul Newman, Robert Redford, Robert De Niro, Clint Eastwood...), Dustin Hoffman, connu et reconnu pour ses grandes qualités d'acteurs ("Little Big Man", "Macadam Cow-Boy", "Rain Man"...) et récompensé à travers diverses compétitions, passe derrière la caméra. Pour sa première réalisation à l'âge de 75 ans "Quartet", il nous emmène dans une maison accueillant d'anciens musiciens et chanteurs d'opéra suivre les aventures d'un petit groupe qui retrouve une de leurs anciennes partenaires avec qui ca ne s'était pas forcément bien fini mais en espérant quand même la convaincre de retourner sur scènes avec eux. Si pour cette première réalisation, Dustin Hoffman n'a pas l'ambition (et la prétention) de vouloir nous livrer un grand film, il nous offre un charmant récit, sans longueurs avec des personnages attachant et plutôt bien écrit. Il nous fait partager son amour pour la belle musique, en nous offrant de beau moment musicaux ainsi que quelques touches de mélancolie et de lyrisme. Tout cela permet de passer un agréable moment devant cette première réalisation, en oubliant ses petits défauts tel un scénario qui manque parfois d'originalité. Sa direction d'acteurs est très bonne et ses derniers le lui rendent bien, que ce soit Maggie Smith, Tom Courtenay ou encore Billy Connolly. Un beau film, sincère, prenant son temps et touchant.
Il faut bien avouer que l'on n'attendait pas Dustin Hoffman derrière une caméra comme ont pu le faire occasionnellement ses compagnons d'armes Al Pacino ou Robert De Niro. C'est pourtant à 76 ans et en Angleterre que l'acteur multi oscarisé a franchi le pas dans un registre qui lui sied à ravir comme s'il se découvrait soudain le grand frère de Stephen Frears avec lequel il a déjà tourné (Héros malgré lui" 1992). Le sujet est tout à fait en rapport avec l'âge de l'acteur qui se pose ici la question de la possibilité de continuer à aimer et tout simplement à vivre quand le corps ne répond plus exactement aux intentions. Dans cette pension chic pour anciens musiciens nichée dans la campagne anglaise, la question de la survie financière occupe les esprits des locataires dont le gala annuel rapporte quelques dons pouvant mettre un peu de braise sur un feu soufflé par le vent de la crise. Tout le monde s'active autour de Cedric Levingston (Michael Gambon) pour raviver l'un ses doigts perclus de rhumatismes glissant mal sur les cordes du violon, l'autre cherchant désespérément des aigus en panade. C'est un univers toujours hiérarchisé et catégoriel qu'Hoffman nous décrit ,chaque corps de métier restant à une certaine distance des autres, la pension de retraite n'ayant rien changé des réflexes acquis au long de toute une vie sociale. Quand la grande diva Jean Horton (Maggie Smith sublime ) débarque sans crier gare, tout le monde s'agite, du personnel inquiet des exigences à venir , en passant par l'ancienne rivale, jusqu'aux trois autres membres du quartet que Horton accompagna un temps avant de prendre son envol. Mais l'amour est là aussi car la diva capricieuse et égocentrique a brisé bien des cœurs dont un (Tom Courtenay) se trouve soudain à nouveau transpercé par la flèche de Cupidon. Hoffman se veut résolument optimiste et nous montre de grands enfants toujours prêts à faire des blagues ou à conter fleurette. Dans ce contexte très british, Hoffman a préfère s'abstenir d'apparaître à l'écran et bien lui en a pris. Il s'est donc entouré de quatre acteurs professionnels anglais de premier plan, secondés par des anciens musiciens des orchestres nationaux pour accroître la crédibilité du récit . L'ensemble est tout à fait réjouissant et donne enfin une vision autre que "plombante" du quatrième âge que nous ne voyons trop souvent qu'à travers la tristesse de nos EHPAD nationaux, sortes d'antichambres de la mort. Il est sûr que chacun signe tout de suite pour finir ses jours dans le beau manoir anglais avec Jean Horton et ses amis pour courir après les infirmières en compagnie du malicieux Billy Connely. Nous faire rêver et prendre un moment les vessies pour des lanternes, c'est aussi à ça que sert le cinéma.
Pour moi, un grand moment d'émotion! Du rire ,beaucoup de larmes et de merveilleux moments musicaux: servi par une pléiade de grands acteurs Dustin hoffman livre la une leçon de vie d'on ressort enthousiaste et optimiste....
Un beau film : l'art de vieillir ... Emouvante et subtilement humoristique, une méditation tonique, tendre mais sans pathos complaisant (des répliques parfois drôles et vachardes), sur le vieillissement, mais au-delà les regrets, les vanités, et l'amour de l'art, de la beauté de ce qui a su (ou accepté de) vieillir : vieux beaux arbres somptueux, vieilles nobles demeures, vieilles vies et vieux coeurs qui continuent follement à battre ...
Pour un premier film réaliser par Dustin Huffman, je trouve qu'il a vraiment réussi à merveille. Doux, majestueux, romantique, amitié, musical tout y es.
Les acteurs joue à la perfection, Maggie Smith est resplendissante, et Billy Connoly est vraiment comique.
Merci à Mr Dustin Hoffmann de m'avoir fait vivre pendant 2 heures un magnifique moment.... Les acteurs sont touchants, émouvants, drôles... la musique nous transporte pendant tout le film... tout simplement incroyable!!!!!! J'attends le éème film avec impatience!!!! encore un énorme BRAVO et un gigantesque MERCI!!!!!! <3<3<3
Une pension très particulière au cœur de la campagne anglaise, elle accueille musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite. Chacun a sa pathologie destinée à faire rire le public, mais çà ne marche absolument pas. Ca sent la naphtaline à plein nez. Que nous montre ce film : un artiste, c’est avant tout un ego surdimensionné ; même à un âge avancé, la hiérarchie est inamovible, un soliste est supérieur aux autres. Bon, très caricatural, c’est le passage obligé pour une bonne comédie. L’intrigue principale réside dans l’arrivée d’une diva au moment où le spectacle de fin d’année est en passe d’être bouclé. Tout le monde voudrait l’intégrer sauf Reginald. Et pourquoi ? Il lui en veut depuis 50 ans, ne l’a pas revu depuis 20 ans ; parce qu’elle l’a trompé et que leur mariage n’a duré que 9 heures : grotesque. Le seul personnage un peu drôle et vivant, c’est Wilfred, charmeur, dragueur porté sur la gaudriole. Même ce dernier est sacrifié par le scénario. Celui que l’on prend pour irrévérencieux et gentimment décalé en fait souffre d’une maladie qui l’empêche de filtrer ses paroles. C’est donc une victime, il n’est en fait pas drôle. Navrant scénaristiquement, très juste au niveau des dialogues, mise en scène académique et sans âme ; et je m’y attendais. Alors pourquoi y être aller ? Parce que Dustin Hoffman massait derrière la caméra pour la première fois à 75 ans… N’y aller pas à moins que vous soyez nostalgiques des thés dansants poussiéreux.