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Votre avis sur La Traversée ?
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Toi qui lis cette critique, calme-toi. Oui, calme-toi, car je sais que tu n'as pas aimé ce film (comme beaucoup), ou que tu ne le verras jamais (comme beaucoup) si on se base sur les critiques unanimes, qu'il est quelque peu raté, et je suis globalement d'accord avec toi. Enfin, pas tout à fait. Je m'explique : l'avantage de regarder des films chez soi sur son canapé, c'est qu'on peut faire une pause quand on veut, manger en même temps, se curer les dents, se couper les ongles ; on peut arrêter le film si l'on s'emmerde trop, on peut reculer de quelques secondes si on a eu un moment d'absence causé par l'ennui. Bref, on peut faire beaucoup de choses en matant un film chez soi.
Et quand j'ai appuyé sur le bouton pour lancer la lecture, je m'attendais à faire à peu près ce genre de choses en regardant "La Traversée", signé Jérôme Cornuau, que je découvre pour la première fois, n'ayant jamais vu ses précédents films (et d'après ce que j'en crois, j'ai bien fait). L'avantage, c'est que rien de tout cela n'est arrivé, je suis allé au bout du film sans sourciller. Sans sourciller, oui. Et ça, c'est l'inconvénient : je suis resté impassible de la première à la dernière minute : aucune crainte, aucun stress, aucune angoisse, et ce n'est pas non plus la fin qui est venu titiller chez moi quelque autre émotion.
Pourtant, le film n'est pas totalement mauvais, et certaines choses sont à sauver, à commencer par la prestation de Michael Youn qui tient presque le film sur ses épaules, accompagné par la fraîcheur et la justesse de Fanny Valette. La photographie, également, n'est pas dégueu du tout, et la grisaille des côtes écossaises participe même à cette ambiance un peu louche. Sans oublier quelques jeux de lumière bien sentis.
En fait, le plus gros problème de La Traversée, c'est sa constante maladresse (et aussi ses moments franchement grotesques) : tout était prévu pour faire un bon petit film inquiétant, et pourtant plus les minutes passent, et plus nos espérances se consument à petit feu, pour aboutir à un final dangereusement craignos. Sans oublier une très mauvaise gestion du rythme, qui dévoile trop vite des moments clés, si bien qu'on sent tout venir à 10km à la ronde. D'ailleurs, pour moi le film prend un mauvais tournant dès lors que la gamine se remet à parler : Jérôme Cornuau aurait dû pousser le vice encore plus loin pour nous offrir une fin vraiment surprenante et non archi prévisible comment c'est le cas.
La Traversée (titre très évocateur et bien choisi) est un film trop propre sur lui, sans grandes ambitions, et ratant ses objectifs de départ (celui de laisser le DOUTE autour de la gamine). Bref, pour résumer : La Traversée, c'est surtout un beau gâchis.
Et quand j'ai appuyé sur le bouton pour lancer la lecture, je m'attendais à faire à peu près ce genre de choses en regardant "La Traversée", signé Jérôme Cornuau, que je découvre pour la première fois, n'ayant jamais vu ses précédents films (et d'après ce que j'en crois, j'ai bien fait). L'avantage, c'est que rien de tout cela n'est arrivé, je suis allé au bout du film sans sourciller. Sans sourciller, oui. Et ça, c'est l'inconvénient : je suis resté impassible de la première à la dernière minute : aucune crainte, aucun stress, aucune angoisse, et ce n'est pas non plus la fin qui est venu titiller chez moi quelque autre émotion.
Pourtant, le film n'est pas totalement mauvais, et certaines choses sont à sauver, à commencer par la prestation de Michael Youn qui tient presque le film sur ses épaules, accompagné par la fraîcheur et la justesse de Fanny Valette. La photographie, également, n'est pas dégueu du tout, et la grisaille des côtes écossaises participe même à cette ambiance un peu louche. Sans oublier quelques jeux de lumière bien sentis.
En fait, le plus gros problème de La Traversée, c'est sa constante maladresse (et aussi ses moments franchement grotesques) : tout était prévu pour faire un bon petit film inquiétant, et pourtant plus les minutes passent, et plus nos espérances se consument à petit feu, pour aboutir à un final dangereusement craignos. Sans oublier une très mauvaise gestion du rythme, qui dévoile trop vite des moments clés, si bien qu'on sent tout venir à 10km à la ronde. D'ailleurs, pour moi le film prend un mauvais tournant dès lors que la gamine se remet à parler : Jérôme Cornuau aurait dû pousser le vice encore plus loin pour nous offrir une fin vraiment surprenante et non archi prévisible comment c'est le cas.
La Traversée (titre très évocateur et bien choisi) est un film trop propre sur lui, sans grandes ambitions, et ratant ses objectifs de départ (celui de laisser le DOUTE autour de la gamine). Bref, pour résumer : La Traversée, c'est surtout un beau gâchis.
je trouve déplorable qu'il ne soit projeté dans aucune salle entre Chambéry et Annecy... ni même Grenoble ou Lyon !!!
Je ne pensais pas dire ça un jour mais... Michaël Youn sauve le film. Michaël Youn se révèle un acteur de personnage dramatique crédible et ça fait très plaisir à voir après tout ce qu'il a pu faire.
2/3 du film nul et poussif, seule la fin donne un mini relief au film. Michael Youn torture on n'y croit pas du tout.
le suspens reste là jusqu'au bout bien que l'on comprenne vite que quelque chose cloche dans le comportement de certain personnages
Enorme! Jérôme Cornuau réalise un film sublime par sa beauté onirique. Sublime aussi parce qu'il transcende la conscience, non sans rappeler La Boîte Noire de Richard Berry. Film de l'étrange aux frontières du thriller et du fantastique, la mise en scène subtile et l'interprétation remarquable (étonnant Michaël Youn) donnent au scénario un éclat peu ordinaire. La révélation finale se révèle digne du meilleur Shyalamann.
Mais n'est pas Shyalamann qui veut: là où le distributeur de La Traversée trouve une date de sortie"coupe-gorge" pour un film avec peu de couverture médiatique, Shyalamann aurait eu une date bien meilleure et une couverture médiatique d'un tout autre calibre.
Mais n'est pas Shyalamann qui veut: là où le distributeur de La Traversée trouve une date de sortie"coupe-gorge" pour un film avec peu de couverture médiatique, Shyalamann aurait eu une date bien meilleure et une couverture médiatique d'un tout autre calibre.
Je viens d'aller voir "La Traversée" avec une amie. Ce film a un bon scénario, quelques scènes longue mais on ne s'ennuie pas et on ne s'attends pas a un tel résultat. Michael Youn interprète bien son rôle dramatique. A aller voir... Dommage que ce film sois cacher par les blockbusters
Je ne peux pas dire que je sois un grand fan de Michael Youn en règle générale, mais force est de constater qu’il est vraiment très bon dans ce thriller français où il interprète un père de famille qui va tout faire pour comprendre ce qui a pu arriver à sa petite fille qui a été enlevée pendant deux ans. Hormis la prestation pour le moins étonnante de ce comédien, on notera la présence d’un scénario vraiment bien écrit du début jusqu’à un dernier acte qui en étonnera à coup-sur plus d’un. La mise en scène est également de qualité, même si parfois un peu classique. Résultat, on est en présence d’un thriller très recommandable pour les fans du genre.
Un thrillers un peux ennuyeux , dont l'interprétation est assez inégale , et la fin on la vois venir des la moitié du film . Bref un film à zappeur
La Traversée est un thriller à tiroir qui tire son épingle du jeu, mais sans doute pas assez pour lui permettre de sortir de l'oubli dont il est victime depuis sa sortie discrète en 2012. Une injustice qui n'avait pas lieu d'être pour cette libre adaptation de Pourquoi je t'aime de Guillaume Musso, dont le changement de titre illustre parfaitement les différents chemins que prennent les personnages au cours du film. Cette traversée, à la fois physique et psychique est un chemin semé d'embûches et de bizarreries dont ce père désemparé est témoin. C'est à la fois sa traversée du désert après la disparition de son enfant, tirant un trait sur sa vie passée et n'ayant jamais accepté le sort de sa fille. C'est aussi les deux traversées en paquebot, un aller seul et envahi par l’appréhension, puis un retour durant lequel la paranoïa ne cesse de monter à pic.
Michael Youn dans le rôle ce père névrosé, s'engouffrant dans les ténèbres et le brouillard de ce territoire au folklore et à l'imaginaire luxuriant, en impose. Un rôle complètement à contre emploi qui montre parfaitement que l'on peut être un pitre à l'humour gras à la télévision tout en ayant une palette de jeu intéressante au cinéma, même dramatique. Le reste de la distribution est dominé par une Émilie Dequenne superbe malgré une présence très limité et une Fanny Valette intrigante.
La traversée est un thriller élégant, tombant dans l'étrange mais jamais dans l'absurde. Qui joue avec notre patience et notre logique tout en nous entraînant dans cette fascinante quête de vérité. La plèbe se plaint d'une baisse de rythme et d'un ennui profond. Il y a en effet un léger ventre mou passées les 50 premières minutes, mais l'intrigue reste rythmée par des personnages forts et des événements inattendus, accompagnés par une palette chromatique devenant de plus en plus sombre.
Le dernier acte et surtout le plan final tout en mélancolie sont une pleine récompense pour les courageux qui ont su apprécier ce spectacle à sa juste valeur, et justifieraient presque à eux seuls un second visionnage afin de remettre toutes les pièces dans le bon ordre.
Une très belle surprise, que je découvre un peu trop tard, malheureusement.
Michael Youn dans le rôle ce père névrosé, s'engouffrant dans les ténèbres et le brouillard de ce territoire au folklore et à l'imaginaire luxuriant, en impose. Un rôle complètement à contre emploi qui montre parfaitement que l'on peut être un pitre à l'humour gras à la télévision tout en ayant une palette de jeu intéressante au cinéma, même dramatique. Le reste de la distribution est dominé par une Émilie Dequenne superbe malgré une présence très limité et une Fanny Valette intrigante.
La traversée est un thriller élégant, tombant dans l'étrange mais jamais dans l'absurde. Qui joue avec notre patience et notre logique tout en nous entraînant dans cette fascinante quête de vérité. La plèbe se plaint d'une baisse de rythme et d'un ennui profond. Il y a en effet un léger ventre mou passées les 50 premières minutes, mais l'intrigue reste rythmée par des personnages forts et des événements inattendus, accompagnés par une palette chromatique devenant de plus en plus sombre.
Le dernier acte et surtout le plan final tout en mélancolie sont une pleine récompense pour les courageux qui ont su apprécier ce spectacle à sa juste valeur, et justifieraient presque à eux seuls un second visionnage afin de remettre toutes les pièces dans le bon ordre.
Une très belle surprise, que je découvre un peu trop tard, malheureusement.
ffred
érome Cornuau (Bouge !, Folle d'elle, Les Brigade du Tigre : que des chefs d'oeuvres...) qui s'inspire (plagie ?) de Guillaume Musso (Parce que je t'aime) pour son nouveau film. Sur le papier on peut se poser des questions. A la sortie, on s'en pose toujours. Certes, le réalisateur arrive à imposer une certaine ambiance. Mais la plupart du temps cela devient trop appuyé comme s'il voulait bien nous montrer à quel point c'est troublant et inquiétant. Ce qu'il réussit d'ailleurs, au début...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-la-traversee-111957506.html
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-la-traversee-111957506.html
Qu'il est délicat de construire un thriller qui ne repose que sur la résolution de son énigme. Si le film tient en haleine jusqu'à la fin, jouant habillement de l'ambiance, avec des cadrages soignées et une image travaillée (vrai point positif du film), il se vautre malheureusement dans son final d'une facilité scénaristique ridicule et absolument pas crédible. Bref on a là une sorte de soufflé cinématographique, qui arriverait tout froid et dégonflé dans votre assiette après vous avoir fait rêver avec sa bonne odeur. Et ça, ça ne pardonne pas.
A force d'accumuler les fausses pistes et de ne rien savoir on fini par se lasser. Le départ était pourtant prometteur mais l'ennuie arrive très vite alors on attend uniquement le fin mot de l'histoire en sachant déjà qu'on sera déçu. Concernant Youn sa prestation est correct sans plus, dommage qu'il ait choisi un scénario aussi terne pour jouer le drame.
Une ambiance un peu lente parfois, mais étrange en même temps, et qui s'explique avec le final. Une histoire originale (quand on n'a pas lu le livre en tout cas) et un traitement esthétique que je trouve réussi, qui crée une ambiance correspondant bien à l'histoire. Youn s'en sort bien même s'il est au début difficile d'oublier ses personnages comiques où il est excellent, dans le registre dramatique il est bien aussi ici. Une photo et une musique aussi très bien pour rendre l'atmosphère étrange. A voir si vous ne voulez pas voir un thriller ou un film d'action mais plutôt un film d'ambiance, avec une touche un peu fantastique.
J’ai plutôt vu ce film pour la curiosité que constitue la présence de Michael Youn dans une œuvre dramatique. Si dans l’ensemble l’acteur fait illusion, dans les scènes clés destinées à faire passer une charge émotionnelle, on remarque très rapidement ses limites et l’on peut constater qu’il est incontestablement moins à l’aise que lors de ses pitreries habituelles. Quant au film, si les quinze premières minutes forment une bonne accroche, l’ensemble s’écroule très rapidement pour devenir assez ennuyeux. C’est dommage car le scénario est intéressant mais la réalisation et la mise en scène pèchent énormément par trop de maladresses. Le dénouement réussit à nous sortir un peu de notre torpeur, mais ça ne suffit pas à faire de ce film une œuvre intéressante.
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