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pierre72
141 abonnés
367 critiques
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2,0
Publiée le 23 juin 2012
Les producteurs et distributeurs d'Adieu Berthe ont compris comment appâter au mieux les spectateurs toujours friands de comédies : appliquer la méthode US de tout lancement de film à priori formater pour faire gondoler le chaland. On cale dans la bande annonce toutes les bonnes scènes, les bons mots, sur un rythme soutenu. Puis, on expédie à la télé les principaux protagonistes de l'oeuvre, interrogés par des présentateurs serviles mais hilares et surtout repasser jusqu'à plus soif le scène du cimetière, vous savez celle où Valérie Lemercier éructe : "Pète un coup et sors ta bite !" et vous obtenez un modèle de promo aux petits oignons qui donne au film un air qu'il n'a pas forcément. Car de comédie échevelée brillante et hilarante, "Adieu Berthe" n'est point. Les dialogues percutants apparaissent bien mais de manière assez homéopathique et l'on repassera pour la critique au vitriol des pompes funèbres. Pour ma part, je parlerai d'une fantaisie un peu mollassonne autour d'un homme qui hésite entre quitter sa femme et vivre avec sa maîtresse et que le cadavre de sa grand-mère vient compliquer un peu plus l' existence. Valérie Lemercier s'énerve avec talent. Isabelle Candelier passe son temps à téléphoner entre deux longs tiroirs de pharmacie qu'elle n'oubliera pas de refermer. Denis Podalydès fait de la trottinette électrique avec maestria. Par moment ça fonctionne bien, les dialogues sont joliment enlevés. D'autres fois, l'ennui pointe derrière les tours de magie et la touche de poésie sensés donner un cachet cinéphile au tout. Nous suivons ici dans un objet dirigé par Bruno Podalydès qui, comme des ses précédents films prend le temps de la digression, donnant un côté foutraque sûrement sympathique et plaisant pour certains, mais très loin de la comédie endiablée promise par la bande annonce. La fin sur le blog : http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/06/adieu-berthe-lenterrement-de-meme-de.html
Quand je viens critiquer les films sur allociné, j'ai bien souvent une idée tranchée sur le film et je me suis déjà forgé un avis. Donc je regarde, par curiosité, les commentaires et les notes des critiques "professionnels". Et comme souvent, c'est renversant ! Il n'y a, selon mes critères subjectifs, RIEN à sauver dans ce film. Les dialogues qu'on présente ça et là comme excessivement bien ciselés me paraissaient longs, ennuyeux, sans intérêt, comme quand on parle à une vieille tante et que ça tourne rapidement en rond et qu'on cherche à s'échapper.
D'ailleurs la composition de la salle de cinéma ne trompe jamais : presque exclusivement des gens au-delà de 50 ans, qui s'expliquent chaque jeu de mot de Podalydès et qui finissent par pouffer de rire. Le cinéma français comme je le déteste : bavard, ennuyeux, qui ne s'intéresse pas au cinéma.
Le film tient la route sur la longueur, malheureusement ce n'est qu'une succession de scénettes indépendantes, qui n'ont aucun lien entre elles. Elles ne se superposent jamais. L'humour est présent, avec toujours le respectable Denis podalydès et l'énergique Valérie Lemercier cependant l'ensemble est bien creux et malheureusement très bavard. Le rythme est mollasson et s'embourbe. C'est très dommage. La mise en scène manque aussi cruellement d'originalité sur beaucoup de passages. Les seuls points positifs ne compensent pas l'irrégularité du film. Les musiques sont aussi vieillottes, ce qui va à l'encontre des bonnes idées décalées de l'histoire.
Le nouveau film de Bruno Podalydès véhicule en effet son lot de malheurs : décès, maladie d’Alzheimer (du père d’Armand), adultère et séparation envisagée. Pourtant le ton n’est absolument pas au tragique, mais bien plutôt à la comédie légère, douce-amère, inventive et surtout terriblement tendre. Que ce soit en visite aux pompes funèbres ou à la maison de retraite où mourut Berthe, rien n’est jamais dépeint avec tristesse et gravité, mais au contraire avec légèreté et humour. Car toujours balançant entre deux options, Armand hésite entre crémation et inhumation, entre un croque-mort professionnel aux prestations haut de gamme et un pragmatique qui fait aussi bien dans le genre humain que l’espèce animale. Tout ceci est donc d’abord drôle et enlevé, avec peut-être quelques scènes qui ne fonctionnent pas trop bien comme l’irruption d’une veuve inconsolable et collante au cimetière, avant de devenir plus profond et nostalgique lorsque les affaires de Berthe révèlent une passion ancienne et secrète pour…un magicien. Il y a dans ce joli film bien écrit à l’atmosphère champêtre et presque désuète un motif récurrent et le goût affirmé pour un univers. Le motif, c’est sans conteste celui de la boite : celle que construit autour de sa tête Armand avant que sa maîtresse n’y enfonce des couteaux, les cercueils bien sûr aux formes révolutionnaires qui ont fait la réputation de l’entreprise Définitif, la malle indienne qui renferme les secrets de la grand-mère et deviendra l’accessoire des tours de magie imaginés par Armand. Puisque l’univers dans lequel Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé est entièrement baigné est celui de la prestidigitation. C’est bien elle et la fascination pour les sortilèges et tout le décorum qui les accompagne qui relient Armand à son aïeule délaissée. Mais la gestuelle du méphistophélique directeur de Définitif faisant apparaître et tournoyer les cercueils comme au cirque emprunte beaucoup à celle des magiciens. L’irrationnel et le buissonnier conviennent parfaitement à ce film libre et inventif, traversé par un tas de personnages secondaires interprétés par les membres de la Comédie Française.
Denis Podalydès, frère du réalisateur avec lequel il collabore de plus en plus, excelle à jouer les héros lunaires et tendres, un peu inadaptés au monde moderne, mais réussissant toujours à s’en débrouiller. À ses côtés, Valérie Lemercier, une nouvelle venue dans la bande du réalisateur de Bancs Publics, apporte son énergie et son humour à la fois grivois et pince-sans-rire. Davantage prévisible dans la première partie (Armand devant organiser les funérailles de sa grand-mère en ménageant tout le monde), le film convainc franchement lorsqu’il prend la tangente, au propre comme au figuré, et se charge d’une douce mélancolie propice à l’apaisement et à la réconciliation. Beaucoup de charme et d’inventivité dans Adieu Berthe, fourmillant d’idées, bien moins superficiel qu’il y paraît.
Podalydès passe derrière la caméra, une fois n'est pas coutume, et s'offre un film intelligent et poétique sur la mort et donc la vie. Malgré une mise en scène une peu lourde et en manque de rythme, la performance du duo d'acteurs Podalydès / Lemercier est tout simplement jubilatoire.
Comédie ? Vaudeville ? Fable ? En tout cas un bien joli film, drôle, léger, grave, mélancolique, burlesque, plein de poésie et de magie (omniprésente tout du long). Souvent on éclate de rire au fil des réparties, des numéros d’acteurs mais surtout on sourit beaucoup devant cette vision acide et tendre de la famille bourgeoise, de la vieillesse, de la mort. L’humour noir pourrait être anglais (je pense à « Joyeuses funérailles ») tant il est réussi. Tous les acteurs sont éblouissants et jouent dans une grande complicité qui rappelle le théâtre, où ils excellent tous. Le seul bémol est la mise en scène qui manque de punch ; dommage qu’elle ne soit pas à la mesure des dialogues.
Bruno Podalydès spécialiste de la comédie décalée signe là un film décalé, mais qui reste très sage. On est enlisé de dialogues, qui ne sont pas vraiment intéressant, avec un fil directeur, qui est uniquement là que pour donner lieux à des scènes assez improbables. En résumé des scènes décousues, même si certaines sont fun, soit loin de faire un film.
la bande annonce a été plus que trompeuse ça laissait apparaître une bonne comédie rigolote et ben franchement c'est tout le contraire qui se produit sur le film.il est d'une lenteur et d'un ennuie mortel, l'histoire n'a aucun intérêt.le seule personne qui donne au film un peu de sourire est Valérie LEMERCIER.il sera vite dans les oubliettes.
Il faut s'accrocher au début du film devant une telle médiocrité cinématographique, une qualité d'interprétation lamentable et un choix d'absence de musique assourdissant. Puis, si on reste ouvert d'esprit, on finit par adhérer à l'univers si particulier des frères Podalydes devant et derrière la caméra. Le film oscille alors entre comédie et tragédie, toujours avec un ton si particulier qui nous perd, nous fait rire ou nous stupéfait ! Adieu Berthe est clairement un film qui n'est pas à la portée de tous les spectateurs, certains seront séduits par cet univers particulier, d'autres auront du mal à occulter ce départ catastrophique pour voir une comédie sans blagues.
Voila un bel exemple de film raté ! Si l'histoire démarre plutôt bien, présentant des personnages atypiques et une atmosphère de douce comédie poétique, allant même jusqu'à oser (avec succès) l'absurde (la scène dans le funérarium), il se prend ensuite les pieds dans le tapis quand il s'agit de dérouler l'histoire. Les scènes sont trop longues et manquent d’intérêt et les personnages secondaires inutiles (le père du protagoniste) apportent une lourdeur qui n'était certainement pas voulue. Bref, on s'ennuie ferme entre deux sourires.
"Adieu Berthe" est un film qu'aurait adoré Brassens. En effet, on y parle d'enterrement, de cercueil, de caveau. Bref, de la grande faucheuse, celle qui nous fait le coup du père François, cette vieille qui moissonne le bois mort de ses doigts gourds. Car comme le chanteur, ses auteurs prennent tout ça à la rigolade dans une oeuvre drôle, mais aussi à la fois poétique, onirique et envoûtante. La musique y est fine, mélancolique et nous permet de tranquillement vagabonder dans cette histoire cocasse et nostalgique où même Michel Robin vient nous faire un petit coucou et nous raconte de belles choses de sa voix typique et gentiment eraillée. Alors même si au départ on a envie d'être indifférent à l'évocation des péripéties de ces pauvres bourgeois de Chatou que l'on préfère d'habitude abhorrer, on se laisse finalement envahir par cette fable douce et rêveuse. La mort, il vaut mieux en rire.
Un film à l'humour noir et décalé très particulier autour du thème de la crise de la cinquantaine, qui gravite avec tendresse et compassion autour de personnages singuliers très bien interprétés. Malheureusement le scénario et le montage sont un brin trop bordélique pour que le spectateur y rentre totalement. Chose d'autant plus frustrante, le film se fini en eau de boudin, dommage!
De bons voir très bons comédiens malheureusement au service d'un scénario guère passionnant ,la mise en scène mollassonne n’arrange rien.... vraiment dispensable.
Mémé est décédée et même s’il s’en souvient à peine, Armand va gérer les funérailles. Mais cet homme a d’autres défis devant lui… une rupture tout en douceur avec Hélène, sa femme aimante et le grain de folie de sa maîtresse Alix. Ce bout de vie de cet homme en plein questionnement prend une autre dimension qu’en vient justement la question de l’inhumation ou l’incinération. "Adieu Berthe" est une chouette petite comédie sans prétention.