Attal tente une "Défense et Illustration" de l'amitié masculine. Pour ce faire, il met en scène une fable, ou plutôt une farce. Dans l'air du temps, évidemment. Donc boboïsante et homosexualiste. Une adaptation du "Humpday" de l"'indé" Lynn Shelton (2009). Un décalque plutôt (si l'on compare le "pitch" des 2 films - pas vu la version initiale, américaine).
Ben (Attal) voit débarquer un vieux pote de ses lointaines années de Beaux-Arts, Jeff (Cluzet), perdu de vue depuis des lunes, qui mène une vie de patachon, quand lui-même cherche à faire un enfant à sa femme, Anna (Casta) et vit très bourgeoisement. Une "fête" plus tard (tendance partouze, y compris à variable lesbienne - Charlotte Gainsbourg, Asia Argento, avec accessoires, ridicule ! - et open-bar alcools forts et drogues diverses) Ben est convaincu par un happening avec son copain Jeff : réaliser une vidéo homo (ils sont hétéros, encore que..), pour concourir à un festival "off".
Au résultat, iconoclaste, inventif, détonant ? Pas vraiment : c'est pataud, lourdingue, sans idées, délayé..... consternant.
Les 2 amants impossibles, Cluzet et Attal, n'arrivent même pas à sauver les meubles : à provoquer un sourire, à enclencher une réflexion... Aussi lourds que le propos du film. "Do not Disturb" : je regrette personnellement d'avoir toqué à cette porte-là (sur Canal +) !