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chrischambers86
13 942 abonnés
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2,5
Publiée le 5 octobre 2018
« Si tu t'appelles mèlancolie, si l'amour n'est plus qu'une habitude ne me raconte pas ta vie, je la connais, ta solitude » [...] Ce tube de Joe Dassin se doit d'être dèdiè à Laine Mägi, très crèdible en immigrante estonienne, avec ce visage triste dont la sincèritè fait oublier sans effort le côtè dèjà vu du sujet : une femme pure venue d'une autre culture, fuyant sa situation malheureuse, cherchant un style de vie meilleur en essayant de faire face à une vieille dame dècadente, qui a ètè polluèe par le style de vie de la ville lumière et par ses nombreux amants! Sa force de persuasion lui permet d'atteindre la première marche du podium, à savoir être meilleure que l'icône du cinèma français! Bien que le succès du film soit très relatif, Jeanne Moreau est bien heureuse d'y figurer, de jouer à plus de quatre-vingt ans les « Tatie Danielle » bien manucurèe, avec ses nombreux colliers de perles, dans son appartement du 16eme arrondissement de Paris! Une chose est certaine dans ce film qui n'est sans doute pas nouveau : un vrai croissant, ça s'achète dans une boulangerie et pas dans un supermarchè...
Son premier film, Klass, hélas inédit en France, était une claque. Le même thème que Elephant de Gus van Sant, en plus violent et radical. Son deuxième, Une estonienne à Paris, est d'un tout autre acabit. Un ton doux/amer, une sourde mélancolie, dans cette histoire qui confronte deux estoniennes aux trajectoires opposées, l'une, fantasque, ayant rejeté ses racines depuis longtemps ; l'autre, terre à terre, découvrant Paris et sa froideur. Le schéma est classique, l'évolution des rapports entre ces deux femmes assez attendue. Il n'empêche, la délicatesse de la mise en scène d'Ilmar Raag, sa douceur malgré les cruautés et humiliations subies, font leur oeuvre, l'air de rien. Laine Mägi tient joliment tête à la roublardise d'une Jeanne Moreau impériale. Un joli film, en fin de compte, d'une grande finesse psychologique qui garde avec lui certains secrets de ses deux héroïnes.
4 703 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 février 2021
J'ai aimé les aspects culturels du film. La femme pure qui est venue d'une autre culture fuyant sa situation malheureuse cherchant un meilleur style de vie en essayant de s'occuper d'une vieille dame décadente. Elle a été polluée par le style de vie de la grande ville et comme elle a réalisé qu'elle est vieille elle ne veut pas être seule et elle cherche quelqu'un qui l'aime autant qu'elle. Mais pour le reste nous avons vu ce genre d'histoire plusieurs fois donc ce n'est pas excitant à apprécier et c'est même très ordinaire...
Honnêtement le film m'a plu...Il met en scène des solitudes qui se rencontrent....Jeanne Moreau est parfaite dans son rôle de vieille femme acariatre qui "agresse" par son attitude tout le monde ou du moins est foncièrement antipathique....... C'est un film beaucoup plus chaleureux qu'une première impression peut laisser croire, éloigné de la froideur d'un Haneke par exemple (je trouve)..... c'est une relation entre une mère, son "fils" et une nurse estonienne chargée d'aider Jeanne Moreau vieillissante...En début de film et à certains moments le film a de beaux extérieurs sur l'Estonie , sur Paris, accompagnés de doux moments de jazz, il m'a semblé reconnaitre du Miles Davis.... Cela fonctionne bien, avec empathie et au final on sort de la salle en ayant l'impression que l'on ai chargé d'émotions......J'ai aimé....
Un film magnifique et surtout très apaisant. La mise en scène est subtile et sensible. Aucun acteur ne domine l'autre. Au contraire ! Chacun a une place, sa place. Évidemment Jeanne Moreau est sublime ! À voir un dimanche ou un soir après le travail pour chercher le calme.
en ce qui me concerne, ce film ne m'a pas déplu malgré un final attendu mais bon Jeanne Moreau très bien dans le rôle de cette vieille dame, elle porte le film
Malgré la présence de la grande Jeanne Moreau, force est de constater qu’Une estonienne à Paris est bien léger. Déjà l’histoire fait preuve d’une terrible banalité ; qui ne s’imaginerait pas un instant que les deux femmes ne finiraient pas par devenir des potes d’enfance ? On n’est vraiment pas épargné par la naïveté dans ce film comme l’illustre ce passage où l’héroïne écoute cette chanson de Joe Dassin comme un témoignage de son état d’esprit. A coté de ça, on n’est pas plus convaincu par la relation entre Stéphane et Frida sans compter celle suggérée avec Anne qui débarque un peu de nulle part. Vraiment rien de passionnant dans ce film bien au contraire !
Voilà un film très gentillet très guimauve on y croit pas une seconde , où le réalisateur a t'il voulu en venir je me le demande encore pourquoi pas une Inuit à Paris ou une Aborigène à Paris c'est invraisemblable au possible et bonjour les clichés sur les vieux!!! riches, chiants ,méchants ,arrogants ,et caractériels n'importe quoi les 2 et demie sont pour les acteurs qui dans la globalité sont plutôt bon
Déjà le titre, affligeant de banalité, n'annonçait rien de bon. Mais c'était sans compter la mollesse du scénario, la tristesse de l'image, la quasi absence de mise en scène et... surtout les longueurs! Cette pauvre Jeanne Moreau n'y peut rien contre ce ratage. Amateurs de films ennuyeux et prétentieux (si si il y en a!...), vous serez gâtés! Tous les autres... zappez!
j'ai adoré ce film plein de tendresse et d'humour subtil, empreint de mélancolie et d'espoir. la photographie est lumineuse, tout comme les trois acteurs. Jeanne Moreau n'en fais pas des tonnes. elle est parfaite. et qui est cette Laine Mägi? elle est tout simplement merveilleuse.
Quand il n'y a pas d'histoire à raconter, pourquoi s'acharner à proposer une éffilochée d'images grisounettes n'inspirant qu'un mortel ennui ? ..... 1 h 30 à filmer un improbable prétexte pour faire se rapprocher (?), ni vraiment par amour ni vraiment par amitié, trois ^etres que la vie avait conduit à vivre en mode "pause". Les portraits ne sont pas forcément sympathiques (l'ex-amant de la "vieille" a peu d'humanité et est peu chaleureux, l'empathie est impossible avec le personnage incarné par la "Moreau" qu'on a d'ailleurs vue largement plus inspirée dans son jeu .... est-ce le r^ole de trop ?). Pas plus insprirées sont la prise de vue et l'image (Paris la nuit > on est au niveau du mauvais cliché). En résumé : chiant et ennuyeux.
Très bon film! mais vraiment difficile à comprendre pour des français qui ne sont pas émmigrés. Pour les ex-soviètiques, la France c'est bien Joe Dassin et la Tour Effeil. Quand je suis arrivée pour la première fois à Paris, c'est bien ça: les promenades, l'Arc de Triomphe, La Tour Effeil mais aussi la solitude totale... j'aimais aussi la musique... Bravo Ilmar !
Le titre est déjà pas super alléchant, excusez du peu, et on se rend vite compte que ça va pas hyper vite pour ne pas dire que c'est soporifique. Attention, je me suis pas non plus endormi, mais il faut prendre ça en compte, les dialogues fusent pas autant que dans un Tarantino! Mais bref, pourquoi c'est pas si mal au final? Je dirai surtout pour l'interprétation, sobre mais juste. Un film délicat mais au final assez classique.