Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas S.
92 abonnés
1 549 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 28 octobre 2018
Que s'est-il passé en 20 ans ? Entre le moment où Renton a quitté sa bande d'amis toxicomanes et/ou délinquants et celui où il décide de revenir à Edimbourg ? C'est ce que décide d'exploiter "T2 Trainspotting".
Ce n'est donc pas juste une suite de "Trainspotting", c'est un geste artistique : ne pas omettre que tant de temps s'est écoulé entre les 2 films et, au contraire, jouer avec. Les acteurs ont vieilli, les préoccupations de la société occidentale aussi. Soit, changeons aussi alors. Proposons autre chose au spectateur, sans trahir l'univers et les personnages.
C'est ainsi que la maturité gagne certains, la vieillesse d'autres, et que certains personnages s'entêtent dans leurs erreurs. Quel magnifique matériau que celui dont dispose Danny Boyle pour son film. Je sais qu'il a été aidé par le fait qu'il adapte le livre d'Irvine Welsh, "Porno", mais il a su se l'approprier. Dans le livre, ce sont "seulement" 10 ans qui séparent les événements des deux livres et ce n'est pas le milieu de la prostitution qui est exploité mais celui du porno.
Danny Boyle et ses auteurs prennent donc quelques libertés avec le livre pour construire une mythologie cinématographique cohérente. Il aurait été difficile pour le spectateur d'imaginer que seulement 10 ans se soient écoulés dans le film quand les acteurs ont pris 20 ans. C'est donc un très bon choix.
Et cela permet aussi de se renouveler. Le ton est beaucoup moins sombre. On sent que les personnages ont commencé à s'en sortir tous un petit peu (à une exception près). Mais surtout, ils vivent avec leur temps : leurs préoccupations sont celles des occidentaux de la fin des années 2010. Cela permet de taper encore une fois sur les travers de notre monde, tout en gardant un ton moderne.
Le tout accompagnant une histoire très intéressante et des performances d'acteurs à souligner. Notamment, Ewen Bremner a reçu le BAFTA Scotland 2017 du meilleur acteur et c'est mérité. Leurs performances combinées à un montage dynamique et une musique géniale aboutissent à ce que la suite, loin d'être une machine à fric (le succès a d'ailleurs été modeste), apportent en réalité quelque chose. Danny Boyle n'a pas fait une suite pour faire une suite. Il l'a fait parce qu'il avait quelque chose à dire. Cela paraît tellement basique qu'il n'y aurait pas besoin de le signaler, pourtant c'est loin d'être le cas dans l'industrie cinématographique actuelle.
La fine équipe revient 20 ans après, régler ses comptes. Chacun reprenant fièrement son personnage avec envie. La réalisation de Boyle reste bonne ( comme d’habitude ), s’appuyant sur des images à la fois sublime et nerveuse, au montage rythmée et la bande son toujours aussi jouissive. T2 reste clairement un cran en dessous du premier, mais ne boudons pas notre plaisir de revoir Boyle et sa bande, dans de nouvelles aventures.
Faire une bonne suite d'un bon film n'est pas évident, alors 20 ans après... Danny Boyle réussit cet objectif. On retrouve la joyeuse bande avec plaisir; le moins qu'on puisse dire c'est que le temps n'a pas arrangé les choses. Moins de scènes de défonce dans ce Trainspotting 2, par conséquent on a un peu perdu cette ambiance hallucinée par instant. Cela reste tout de même un bon divertissement avec quelques scènes qui m'ont bien fait marrer (la scène de la chanson par exemple).
Forcément attendu après 20 ans, D.Boyle reprend sa mise en scène musclée et son goût pour la folie douce amère avec de nombreuses références à l’original. Avec cynisme, violence et nostalgie de la fuite du temps et d’une monde qui au final ne change pas tant que ça, cette suite s’en sort parfaitement.
13 657 abonnés
12 397 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 18 septembre 2018
Rent-boy...Sick Boy...Spud...Begbie...ils reviennent!!! il y a une mortalitè imminente qu'ils ignoraient complètement dans le "Trainspotting" de 1996 parce qu'ils ètaient jeunes! C'est vrai quoi, on ne pense jamais au temps! C'est peut-être pour ça que Danny Boyle a attendu vingt ans pour que ces personnages cultes du siècle dernier arrivent à cette ètape! Tout cet argent qui provoque la fin du premier film et tout le but du dèbut du second film! Les morts rôdent dans cette suite! Pas seulement Tommy, le bèbè ou la mère de Renton! Leurs hèros ègalement! Personne ne peut remplacer des mecs comme Lou Reed, David Bowie ou Joe Strummer! Même si Renton a tout le côtè cool, tout le dialogue, les gens aiment Spud et Boyle ne l'oublie pas! il est impossible aussi pour Boyle de sèparer "T2 Trainspotting" de son processus de crèation! Pour le meilleur et pour le pire, tous les gens impliquès sont aussi rèunis! On peut s'y identifier, mais on ne peut pas nier que ce sentiment s'est aussi infiltrè dans cette suite! Retrouvailles, pulsions suicidaires, mauvais coups et souvenirs forts! Mais aussi et surtout de la fraîcheur et beaucoup de nostalgie! Et si on se donnait rendez-vous dans vingt ans histoire de boucler la boucle...
Plus de 20 ans après avoir marqué toute une génération par son style visuel, musicale et sa mise en scène psychédélique, D. Boyle revient avec la bande la plus déjantée d'Édimbourg; et le résultat est à la hauteur de l'attente. Car dés les premiers instants on retrouve avec plaisir cette bande de pieds-nickelés et ses combines foireuses. Ils n'ont pas changé, Renton, Spud, Sick Boy et Begbie sont comme ont les a laissé il y a 20 ans... Complètement à coté de la plaque!!! Et on adore ça. Nerveux, drôle, loufoque... D.Boyle ressert le couvert et insuffle une énergie communicatrice. Et si il est difficile de dire aujourd'hui si l'on reverra cette bande bourrée de défauts mais à laquelle on s'était attaché; c'est avec nostalgie que l'on quitte cette banlieue d'Édimbourg...
Entre bandes sons et effets visuels survitaminés, Boyle est resté maître de sa caméra et de son cast, c'est en revisionnant le film que l'exploit s'est accompli ! Des plans mais des plans quoi, juste génial, inventif, rendant au beau l'extase qu'il lui est dû !
Un plaisir de revoir tout ses personnages, leurs évolution. Un film toutefois moins intéressant que le premier. La réalisation est vraiment très bien faite. Le scénario est plutôt légé, et certains acteurs (notamment sick boy) pas très inspiré. Gros plaisirs de voir Diane
Une très bonne suite . Les personnages ont autant vieillis que nous spectateurs . Le ton est totalement différent du précédent et c est tant mieux . Le réalisateur a su mettre des trouvailles visuelles plutôt bien faites et surtout qui se glissent parfaitement dans le récit.
Film qui dure, mais qui n’oublie pas un excellent scénario et d’excellents feelings. Très troublant et perturbant, par de superbes interprétations. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Quel shoot ! Après 20ans, le kiff est énorme, une trace parfaite, de la pure cam, que c'était bon de voir ce film bordel. Oh lala, quand t'es addicte à Trainspotting, t'es pas déçu par cette suite, oh que non. Les acteurs sont toujours au top, et la réal, bordel, mais quelle réal de dingue, moderne, intelligente, puissante, belle.... et la musique, toujours cette musique. A voir, revoir, revoir le 1er, puis le 2, et tout revoir encore...
Excellent, Danny Boyle a reussi le pari de renouveller le premier, en lui insufflant de la fraicheur, tout en gardant l'esprit de l'original, La barre était pourtant assez haute. Bel exercice de style!
Choose life, choose a job, choose a career, choose a family, choose a fu[..]ing big television, choose washing machine... 20 ans plus tard j'ai fait tout ça. Je n'ai pas refusé le système mais si j'ai choisis cette vie, je l'ai aussi vécu avec plus de recul (et de cynisme) et en tentant de la concilier avec des valeurs forgées grâce à Fight Club, No Logo et Trainspotting. L'ironie de la vie se fait nostalgie dans cette suite. On peut lui reprocher un ton moins transgressif et incisif mais je remercie Boyle de ne pas s'être planté. Le film est bien écrit et j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir mes junkies Rent, Sick Boy, Begbie et Spud à nouveau tellement touchant. Dommage que le montage frénétique Boylien s'accorde mal à l'atmosphère nostalgique et lancinante écossaise. Il parvient tout de même à créer de beaux moments comme la scène 1960 qui marche bien ou la quote version 2.0. Un film qui à l'image de ses héros n'a pas de plan et ne résout pas grand chose. Nos héros réalisent qu'ils n'ont pas changé et ne changerons jamais. On peut trouver ça déprimant mais c'est la vrai vie.