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Félix F
248 abonnés
2 423 critiques
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3,5
Publiée le 8 juin 2017
Une suite plutôt fidèle au premier opus, qui change de regard mais avec toujours ce même trio que l'on à connu longtemps avant. Le film reste complètement barré et Danny Boyle maîtrise sans problème sa suite. Un peu déçu de ne pas retrouvé l'ambiance du premier, mais cela reste selon moi un très bon film.
Je ne vais pas me lancer dans une comparaison entre cette suite de « Tainspotting » et son aîné sorti en 1996, ni sur un laïus sur la nécessité ou l’absurdité d’avoir fait une suite. Parce qu’en fait, même si je n’ai pas vu le premier à sa sortie, cela fait quand même plus de dix ans, voire quinze, que je l’ai vu et mes souvenirs sont au mieux parcellaires. Je me contenterai donc de critiquer ce long-métrage comme une œuvre d’un seul tenant. Les critiques l’avaient globalement trouvé bon et je dois avouer que je ne puis qu’être d’accord, c’est effectivement un bon film. Il a le défaut toutefois de faire tout de même appel à la nostalgie – de nombreuses scènes du premier y sont incluses – et même si cela aide pour rappeler le passé commun aux personnages, elles sont surtout des clins d’œil adressés au public qui avait vu le premier. Quand on fait partie de ceux-là, cela offre une mélancolie douce-amère, qui nous met (surtout si comme moi on est pratiquement un quadragénaire) en empathie avec les personnages dont le passé revient frontalement dans leur vie. L’histoire cependant est prenante par elle-même et, la bande-son remplie de succès des années 80 et la réalisation toujours inspirée de Danny Boyle, offrent un spectacle drôle et enthousiasmant. Les acteurs renfilent les costumes de ces écossais prolos qui ont fait leurs carrières (surtout pour Ewan McGregor), avec une jouissance qui se voit dans le long-métrage. Contrairement à « Ghostbusters » où les anciens ne sont pas parvenus à se mettre d’accord, l’absence relative d’ego du casting de ce film, a permis la naissance d’une œuvre pas loin d’être aussi bonne que le premier volet. Un film plein de nostalgie qui, en tout cas pour les spectateurs qui ont grandi avec dans un coin de la tête le phénomène « Trainspotting », une revisite bienvenue sur ce passé. A ne pas manquer.
J'appréhendais que ce come-back ne "casse" le mythe ... En quelques minutes, le doute laissait place au plaisir, à l'énorme plaisir de retrouver les arnaqueurs loosers ! La bonne idée du scénario c'est qu'on les retrouve quasi au même point que là où on les avait quitter, toujours à "vivoter" ... On retrouve donc le même état d'esprit, le même humour.... tout comme la mise en scène qui est toujours aussi délirante et rythmée... Sans oublier la bande-son aussi excellente que celle du premier, sinon mieux ! Le scénario est par contre un poil moins accrocheur ( la vengeance de Begbie, pas vraiment original...) mais c'est malgré tout un retour réussi , j'en ressors totalement satisfait, content d'avoir retrouvé Renton, Spud et Simon, de voir où ils en sont et comment ils ont vieilli ... on compare forcément notre chemin au leur et on se dit: "tiens ben c'est un peu comme moi...ça fait 20 ans et de ce côté là, j'ai pas beaucoup changé non plus ..." Ca donne encore un peu de crédibilité aux personnages... Bref, pour tous ceux qui avait adoré "Trainspotting", courez voir cette suite : Satisfaction garantie !
Choose life, choose a job, choose a career, choose a family, choose a fu[..]ing big television, choose washing machine... 20 ans plus tard j'ai fait tout ça. Je n'ai pas refusé le système mais si j'ai choisis cette vie, je l'ai aussi vécu avec plus de recul (et de cynisme) et en tentant de la concilier avec des valeurs forgées grâce à Fight Club, No Logo et Trainspotting. L'ironie de la vie se fait nostalgie dans cette suite. On peut lui reprocher un ton moins transgressif et incisif mais je remercie Boyle de ne pas s'être planté. Le film est bien écrit et j'ai eu beaucoup de plaisir à revoir mes junkies Rent, Sick Boy, Begbie et Spud à nouveau tellement touchant. Dommage que le montage frénétique Boylien s'accorde mal à l'atmosphère nostalgique et lancinante écossaise. Il parvient tout de même à créer de beaux moments comme la scène 1960 qui marche bien ou la quote version 2.0. Un film qui à l'image de ses héros n'a pas de plan et ne résout pas grand chose. Nos héros réalisent qu'ils n'ont pas changé et ne changerons jamais. On peut trouver ça déprimant mais c'est la vrai vie.
Bien moins bon que le cultissime 1er opus, cette suite vaut quand même le coup pour ses nombreux passages comiques, sa bande son d'enfer, ses situations cocasses et le plaisir de revoir 20 ans plus tard, ce quatuor de loosers d'Edimbourg. L'interprétation sans être géniale donne lieu à de bons jeux d'acteurs, Dany Boyle ayant su faire évoluer ses personnages à bon escients. Beaucoup de références à l'original aussi. Le thème de la drogue n'étant plus l'attrait principal, l'histoire est assez logique. Quelques longueurs quand même, une durée excessive mais un agréable divertissement par ce dimanche pluvieux.
Bon, le premier volet a été pour moi un véritable film culte ! J'avais peur de ce second volet des années plus tard, et malgré les critiques sur Allociné plutôt bonnes pour un retour, j'ai été particulièrement déçu. Moins de gags, des personnages vieillissants et ça se sent partout, même dans l'idée simple de l'histoire. Plus de filtres sûrement, la drogue n'a plus la place hyper primaire dans ce T2 ! Et c'est bien dommage. On arrive plus à voir un film d'anciens toxicos en pleine paranoïa pour leur retraite et fin de vie qu'une seconde jeunesse.
La où le premier Trainspotting créait de la nouveauté, de la folie et de l'humour noir à foison, ce second volet se complait dans ces codes désormais révolus. T2 ne semble qu'un prétexte pour réunir une bande de copains 20 ans après leurs premières aventures, mais sans réel scénario ni profondeur. La nostalgie est certes bien là, mais ça ne suffit malheureusement pas pour faire de cette suite un film indispensable.
Moins déjanté que le premier, cette suite peinera certainement à intéresser la nouvelle génération comme ce fut le cas il y 20 ans. On retrouve néanmoins avec plaisir cette bande de quadra, les flash-backs du premier film sont bienvenus.
Tout simplement jubilatoire! C'est un peu comme de retrouver des vieux potes avec qui on a d'excellents souvenirs mais que l'on a perdu de vu. Acteurs, discours, scénario, tout nous replonge avec nostalgie vers le bonheur que nous avez procuré le premier opus tout en actualisant le propos. Mais au fond, les protagonistes de l'époque ont-ils changé, ont-ils évolué? Non! Pour notre plus grand bonheur, ils ont juste vieilli en restant ces si attachants loosers magnifiques.
Un film fourre-tout à la sauce Danny Boyle et ses musiques qui se mettent volume maximum pour détruire les tympons de nos oreilles, le 1er Trainspotting est médiocre, le 2ème est mieux techniquement mais tout le reste ne vole pas très haut.
La plus célèbre bande d’Édimbourg se reforme au bout de vingt ans ! On n'attendait pas vraiment de suite de "Trainspotting", et encore moins aussi tardive, mais il faudra avouer que le fait de retrouver cette équipe de bras cassés sera plutôt jouissive pour tous les aficionados du film de 1996. Danny Boyle reprend sa caméra pour nous servir une deuxième ration sur cette bande qui a su nous charmer à l'époque, et nous faire part de leur évolution sociale (dont on se doutait tellement on avait cerné les personnages) sous sa mise en scène parfaitement fidèle au premier opus. En effet, le cinéaste ira même jusqu'à tourner sur ces lieux bien connus tout en glissant des images du premier film, en plus des nombreux clins d’œil présents. Les grands ados se retrouvent et nous partagent donc leurs nouveaux moments de solitude et diverses petites combines, que l'on prendra une fois de plus grand plaisir à découvrir, tout en sachant pertinemment qu'il y a des rancœurs qui ne s'oublient pas (et surtout chez un personnage comme Begbie). "T2 Trainspotting" se trouve un côté touchant, et nous ferait presque le même effet que si l'on retrouvait nos meilleurs potes d'enfance vingt ans plus tard.
20 ans après s’être barré avec le fric de ses potes, Rent Boy est de retour à Edimbourg. En jouant avant tout sur la nostalgie du survitamimé et féroce « Trainspotting » initial, Danny Boyle s’égare dans une histoire bien trop banal et guère ébouriffante. La mise en scène n’a heureusement rien perdu de sa créativité, de la même manière que sa bande son, mais le plaisir de retrouver ces zigotos (Stup en tête, toujours aussi bien servi par Ewen Bremner) n’est pas totalement récompensé.
vous voulez du déjanté ! deux heures d'absurde de cocasse de débridé. mise en scène, montage, musique ce joyeux mélange est complètement déglingué . 4 "copains" se retrouvent après vingt ans . plus bêtes que jamais, sans foi ni loi, ils débarquent dans le film loufoque et si magnifiquement politiquement incorrecte mené à deux cent à l'heure jubilatoire.
T2 ne marquera pas autant que le premier volet. Néanmoins, sa force nostalgique et la profondeur de ses personnages l'amènent à atteindre de belles hauteurs émotionnelles. Avec, en prime, une bande-son dantesque !