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Santu2b
248 abonnés
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1,0
Publiée le 14 septembre 2017
Et la palme de la plus mauvaise idée de l'année revient à Danny Boyle qui voulut donner une suite à son film culte "Trainspotting" sorti en 1990. Réjouissante était pourtant la perspective de revoir Mark, Spud, Sick Boy et Begbie mais leurs retrouvailles prend des allures de pétard mouillé. Un coup d'épée dans l'eau qui confirme la sévère crise d'inspiration que traverse le cinéaste depuis environ dix ans, affectant même ses effets patrimoniaux. Son style est devenu carrément indigeste ; Boyle semble avoir perdu tout repère d'esthétique, de rythme et d'écriture. Son propos obéit ici à une même mécanique, répétée à l'usure : une scène de dialogues écrits sur un coin de table suivie d'une bande musicale assourdissante, sans équivalent avec son utilisation jadis géniale de Lou Reed. Le spectateur méritait franchement autre chose que ce dégueulis d'images clippesques et agaçantes. "T2 Trainspotting" est une suite inutile. La réunion des quatre compères ne donne strictement rien, à part le fait qu'ils ont pris un bon coup de vieux (hormis McGregor).
Teinté de nostalgie, "T2 Trainspotting" est trépidant, drôle et joliment mis en scène (des trouvailles visuelles, marque de fabrique de Danny Boyle). Un bon moment, en compagnie d'excellents acteurs.
Même s'il est quelque peu inférieur au mythique "Trainspotting", cette suite est très bonne. Pourtant la démarche était risquée et on pouvait se retrouver avec un film très médiocre, voire mauvais, comme c'est très très souvent le cas pour les suites. Ici au contraire, le scénario permet de terminer avec brio des arcs narratifs ouverts il y a vingt ans et de retrouver une brochette de personnages très charismatiques.
Forcément attendu après 20 ans, D.Boyle reprend sa mise en scène musclée et son goût pour la folie douce amère avec de nombreuses références à l’original. Avec cynisme, violence et nostalgie de la fuite du temps et d’une monde qui au final ne change pas tant que ça, cette suite s’en sort parfaitement.
Un film construit sur la nostalgie ainsi que la révolution (au sens plein) des personnages (que les acteurs semblent retrouver avec délectation). Une intrigue ténue et parfois incohérente mais la continuation de ce goût amer, désabusé que laissait déjà le premier volet. Largement imparfait malgré une mise en scène toujours dynamique et un ancrage culturel constant. Faussement léger, douloureusement brut.
La première partie de cette suite tardive du culte Trainspotting fait plutôt bonne impression. On est content de retrouver les personnages du premier, et Danny Boyle semble avoir des choses à dire sur le Royaume-Uni du 21e siècle, notamment concernant la gentrification des centres-villes ou sur l'identité multiculturelle du pays juste avant le Brexit. Toutefois, dès que l'histoire se recentre sur Mark et Simon, rien ne va plus : Boyle commence alors à rejouer inlassablement les mêmes scènes, les mêmes situations, en y ajoutant des effets de réalisation souvent aussi pénibles que vains - il y a bien quelques trouvailles ponctuelles, mais elles ne font que souligner le vide du scénario. On apprendra simplement que l'opportunité fait le traître : c'est léger pour un film qui se veut générationnel. Finalement, seul le sort fait au personnage de Spud sauve le tout du désastre complet.
Enorme ! un retour brillamment réalisé avec une bande son au top. Toujours une vision sombre punk et déjantée. Qu'ont ils bien pu devenir en 20 ans ? Est ce que Begbie va mieux ? A moins qu'il se soit empiré ? Ont ils eu des enfants ? ... Choose life !
Pas exceptionnel mais sympa, entre le film hommage et le film bilan, même sur la réalisation de Danny Boyle qui ressemble aussi bien à ses derniers films (plus colorés, plus rythmés), qu'au premier (assez grisâtre). Plus qu'un simple hommage, le réalisateur en profite pour faire un point sur les évolutions de la société en 20 ans, mais aussi du passage de deux décennies sur ces personnages, une sorte de mid-life crisis.
"Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes." Cette phrase prononcée par Snake Plissken dans "Los Angeles 2013" pourrait très bien résumer "T2 Trainspotting". 20 ans ont passé depuis les dernières (més)aventures de Mark Renton, Spud, Sick Boy et Begbie mais rien n'a vraiment changé si ce n'est le paysage d'une Écosse à l'allure de plus en plus délabrée. Cette suite de "Trainspotting" réalisée 20 ans après le premier film permet non seulement à Danny Boyle de renouer avec Ewan McGregor depuis leur brouille concernant "La Plage" mais également au cinéaste de s'attaquer à l'exercice de la suite en se basant assez librement sur le roman "Porno" d'Irvine Welsh. Force est de constater que, passées les laborieuses premières minutes, "T2" en a sous le capot. Finie la drogue spoiler: (enfin pas totalement) pour les vieux amis qui se sont trahis, il leur reste cependant les magouilles, les combines et l'espoir d'une vie meilleure quelque part. Seulement voilà, si le paysage a changé, eux sont restés les mêmes. Les mêmes losers incapables de faire quelque chose convenablement, tout juste assez mûrs pour réaliser qu'ils ne changeront jamais et que c'est franchement déprimant. Si "T2" regarde dans le rétroviseur, ce n'est pas par nostalgie comme ses personnages, c'est pour mieux les montrer tels qu'ils sont et tel qu'ils ont toujours été, des quarantenaires condamnés à trimballer leur existence dans une vie minable qu'ils n'ont pas choisi mais qui s'est imposée à eux. Il faut les voir mentir à nouveau, trahir à nouveau, monter les mêmes coups à nouveau pour bien ressentir le poids du temps qui est passé. En dépit de la mise en scène toujours aussi énergique de Boyle, la frénésie du passé est retombée et la mélancolie et la solitude restent. C'est en cela que "T2" est une franche réussite, arrivant à jongler avec la nostalgie passéiste du premier film tout en nous montrant des personnages qui n'ont guère appris de leurs erreurs. Si l'ensemble comporte quelques fautes de goût, on les pardonnera bien volontiers à Danny Boyle qui a réussi à faire de cette suite la suite logique d'un film culte, chose qui n'était pas gagnée d'avance. On appréciera particulièrement de retrouver le casting original, renouant avec des acteurs trop rares (Jonny Lee Miller et Robert Carlyle, plus présents à la télévision) et un Ewan McGregor dont les retrouvailles avec Boyle sont tout de même à fêter même si c'est pour célébrer la profonde tristesse de personnages qui ne semblent rien avoir appris de la vie...
20 ans plus tard, la bande des 4 se retrouvent avec les affaires en suspens... Beaucoup de très bonnes scènes et de la rancune tenace chez les personnages, 20 ans après ! Ils ont toujours la forme et sont plus que fidèles dans l'interprétation de leurs personnages. Certains semblent s'être assagis tandis que d'autres ont empiré. Il y a beaucoup de flash back du premier Trainspotting sans que cela ne dérange le récit. Une bonne suite, pour moi. Avec la majeure partie des personnages repris.
20 ans après avoir dérobé un butin à ses amis junkies, Mark Renton revient à Edinburgh, et retombe sur ses vieilles connaissances. On retrouve ici avec plaisir nos quatre trublions toujours aussi paumés, incarnés par les mêmes acteurs toujours en forme (Ewen Bremner en camé ahuri, Ewan McGregor en repentant nostalgique, Jonny Lee Miller en crapule, et Robert Carlyle toujours excité). La différence est qu'il ont la quarantaine et se demandent ce qu'ils ont fait de leur vie. Le souci de "T2" est qu'il navigue en permanence dans le sillage de "Trainspotting", avec un scénario qui découle directement du premier épisode, des références omniprésentes (notamment des images du premier volet directement intégrée !), et une nostalgie latente. En conséquence, il souffre de la comparaison. Car si Danny Boyle est en forme pour sa mise en scène et son montages électrique et détraqué, il n'est pas aussi caustique, subversif, et marquant que le premier opus. D'autant plus que l'intrigue manque de piment, tournant essentiellement autour de petites combines et de vengeances. Ainsi, "T2 Trainspotting" est loin d'être déplaisant, mais n'était pas nécessaire.
Je faisais partie des sceptiques quand j’ai vu l’annonce d’une suite à Trainspotting. Le film était trop générationnel trop ancré dans son époque pour le refaire aujourd’hui. A moins de tenter de décrire l’époque actuelle au travers des yeux de personnages connus. Autant le dire tout de suite ce n’est pas le cas. Même s’il a un ou deux passages réussis grâce à Danny Boyle qui donne du sien, ce T2 est même de mon point de vue une trahison de ce qu’était le premier film. J’ai lu ici ou là dans les critiques que certains avaient trouvés un plaisir nostalgique de retrouver ces personnages, comment est ce possible? Le premier décrivait de manière brute et désespérée une bande de toxicos qui se réfugiaient dans l’héroïne pour fuir l’ennui , le manque de perspective, qui étaient tous égocentriques pris totalement par leur propre addiction. T2 décrit leur jeunesse comme cool, comme une bonne époque alors que c’est totalement opposé au message du premier. C’est m’as tu vu et vide de sens, j’irais même jusqu’à dire que c’est un film assez méprisable.
la signature de Danny Boyle est bien là, avec son montage moderne et nerveux, limite "clip", la bande son est parfaite, la caméra nerveuse, fiévreuse, mais le scénario manque cruellement de matière et n'évolue pas à la mesure du rythme imposé au film. Ça finit hélas par patiner et faire regretter l'excellent premier opus. Ce n'est pas la faute à la distribution excellente qui se donne sans compter, mais il manque ce petit supplément d'âme qui finit par laisser le spectateur sur le bord de la route. Dommage.
21 ans après, Danny Boyle revient avec cette suite à son cultissime Trainspotting sobrement intitulée : T2 Trainspotting. On ne va pas se mentir, c'est un véritable plaisir de retrouver ces 4 amis 21 ans après les événements du premier opus. Certaines retrouvailles vont se faire dans la joie, d'autres dans la douleur. C'est la nostalgie qui domine ce deuxième opus et même si le personnage de Renton va être confronté à bien d'autres choses (la tristesse, le deuil, la joie, la vengeance, la haine, le désir, la peur, les regrets), son désir de changer de vie et de retrouver ses racines reste son but principal. Danny Boyle retrouve la même fougue qu'il avait lors du premier film (réalisation maîtrisée, montage rapide, musiques entraînantes) et les 4 acteurs principaux sont toujours au top et parfaits dans leurs rôles respectifs. Mention spéciale à Ewen Bremner qui, je trouve, a le plus beau rôle du film, à la fois drôle et émouvant. Cette suite n'aurait jamais pu voir le jour quelques années à peine la sortie du premier film. Il fallait attendre que les personnages et les acteurs grandissent, mûrissent, que le temps fasse son travail et ça, Danny Boyle l'a bien compris. T2 Trainspotting est un film réussi et est tout aussi plaisant que le premier opus. Une très bonne suite.
Évidemment, cette suite vingt ans après "Trainspotting" se situe plusieurs crans en-dessous en terme de qualité. Cependant, j'ai quand même bien aimé, car l'esprit et le dynamisme restent à peu près les mêmes. Mais en moins sulfureux, et c'est là que le bât blesse. Là où le premier, de la mise en scène au scénario, était un véritable chef-d'œuvre de film irrévérencieux, gênant, celui-ci s'enfonce dans une forme de classicisme un peu plus convenu. Cependant, c'est un régal de retrouver ces acteurs cultes et de voir ce qu'ils sont devenus. Et puis, on se marre toujours autant.